•Pucerons
Observations I II II Nb
observations
Nb
entreprises
%
observations
sur 152
%
entreprises
sur 19
Moyenne
pondérée/observation
Pucerons 27 19 6 52 15 34% 79% 1,6
Évaluation des risques : ce sont les ravageurs qui provoquent le plus de dégâts et sur de nombreuses cultures.
Les hautes densités de cultures, les volumes importants de végétation, la période davantage consacrée à la vente
et moins à la surveillance, les conditions climatiques, sont favorables au développement des populations et à la
dispersion par les formes ailées sur les fins de cultures du printemps.
Biologie et dégâts : les conditions météorologiques très variables de ce printemps ont fait cohabiter des espèces
plutôt automnales comme Aulacorthum solani, avec des espèces printanières comme Myzus persicae, voire plus
estivales comme Macrospihum euphorbiae. Ces trois espèces dominent dans nos observations. Rappelons leurs
caractéristiques principales :
Aulacorthum solani Myzus persicae Macrosiphum euphorbiae Aphis gossypii
- taille moyenne
- vert clair avec deux taches
foncées à la base des
cornicules
- taille moyenne
- globuleux, vert à rosé
- grande taille
- vert, allongé, avec une ligne
dorsale médiane foncée
- tombe facilement si dérangé
- très petit
- vert-jaune à gris noir, avec
des cornicules toujours noirs
à déformations
à taches foliaires jaunes (salive
toxique)
à feuilles des jeunes pousses à tiges et feuilles des jeunes
pousses
à tiges, feuilles des jeunes
pousses, boutons, fleurs.
Evaluation des risques
- seuil de nuisibilité assez bas
- espèce d’automne-hiver,
sous abris, périodes fraîches
et humides du printemps
- développement rapide en
colonies
- miellat (donc fumagine)
- espèce plutôt printanière qui
sévit sous abris de mars à
juin
- seuil de nuisibilité plutôt élevé
- produit peu de déformation,
peu de miellat
- espèce plutôt estivale,
conditions plutôt chaudes,
sous abris pendant des
épisodes chauds plutôt en fin
de printemps et en été.
- seuil de nuisibilité très bas
- très prolifique
- espèce redoutable souvent
difficile à contrôler
- espèce estivale, conditions
chaudes, sous abris pendant
des épisodes chauds plutôt
en fin de printemps et en été.
Nous avons observé sur 79% des entreprises, de nombreuses attaques faibles à moyennes à fortes et 12% des
attaques étaient graves. Les cultures touchées sont :
-Géranium lierre (6) : les niveaux d’attaques d’Aulacorthum solani n’ont pas été importants cette année,
mais cette espèce plutôt hivernale a joué des prolongations au printemps du fait des conditions fraîches et
humides d’avril-mai.
-Dipladénia et X (4) : il s’agit dans la majorité des cas d’attaques sur jeunes pousses de Myzus persicae.
Parfois des foyers de Macrosipium euphorbiae ont été observés. Les Sundaville et les Diamantina, en
particulier Opale Citrine sont notés sensibles. Les lots âgés re-cultivés du printemps 2012 sont davantage
attaqués, du fait d’une conservation du ravageur.
-Amaranthe 'Fournaise Flamme' (1), Bégonia X tuberosa (1), Cuphea hyssopifolia, (1), Dahlia (4),
Fuchsia X Fuchsita (2), Gaillarde (1), Gerbera (2), Gazania (1), Ipomée (2), Lantana (3), Pelargonium
(1), Pentas (1), Rhubarbe (1), Sauge (1), Verveine (2), Zinnia (2) : de nombreuses cultures sont touchées
au printemps avec des niveaux d’attaque variable dépendant des cultures voire des variétés. Différentes
espèces de pucerons peuvent sévir :
Aulacorthum solani a été observé sur la plupart des cultures. Myzus persicae a été observé en
particulier sur Ipomée Lime qui peut aussi « héberger » Macrosiphum euphorbiae. Aphis gossypii a
été observé sur Dalhia sur une entreprise.
-Hibiscus (3) : ce sont des cultures d’H.x Rosa sinensis et H. x moscheutos qui ont été touchées par
Aulacorthum solani, mais aussi en « serre chaude » par Aphis gossypii.
-Hortensia (2) : il s’agit de faibles attaques de Macrosiphum euphorbiae.
-Aubriette (1) : un deuxième diagnostic du puceron lanigère des racines a été observé confirmant la
sensibilité de cette vivace.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine - Horticulture - Pépinières N°6 – 27 mai 2013 3 / 16