n° 8 - Chambre régionale d`agriculture Midi

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N°8 – 30 juillet 2012
SOMMAIRE
Pépinières
Vigilance et rappel
réglementaire
. Ravageurs p.2
. Acariens (tétranyques)
. Aleurodes
. Chenilles (lépidoptères)
. Cicadelles
. Cochenilles
. Coléoptères (altises)
. Coléoptères (scolytes)
. Diptères
. Otiorrhynques
. Pucerons
. Psylles
. Thrips
. Tigres
Maladies
cryptogamiques p.14
. Oïdium
. Taches foliaires
. Chancres
. Phytophtora
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires
à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières
sont des conseillers itinérants du GIE FPSO des entreprises CIC et Médan visitant des
entreprises d’horticulture et de pépinière ornementale, des horticulteurs et pépiniéristes du SudOuest ».
Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.
Vigilance et rappel réglementaire
Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du 31 juillet 2000
et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive 2000/29/CE concernant les
mesures de protection contre l’introduction dans la communauté d’organismes nuisibles aux
végétaux et aux produits végétaux et contre leur propagation à l’intérieur de la communauté. .La
notion d’organisme nuisible réglementé englobe la notion d’organismes de quarantaine. Un
organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des
Végétaux comme suit : « organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de la
zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y
est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle ».
Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible réglementé a
l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de l’alimentation- SRAL).
Maladies bactériennes et
Ce
virales p.17
. Bactériose
. Viroses
Récapitulatif des indicateurs
des niveaux de pression
observés p.18
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre régionale
d'agriculture d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agriculture.go
uv.fr/
Méthode de recueil des données dans le réseau :
Ce BSV est alimenté par 144 observations réalisées par des conseillers itinérants sur 24 entreprises ayant une
activité de pépinière ornementale d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées de la semaine 23 à la semaine 28 – 2012.
Les observations concernent les cultures touchées par un bio-agresseur. Les cultures saines ne sont pas notées.
Pour chaque catégorie de bio- agresseur et pour chaque observation
- un niveau d’attaque est relevé (I : attaque faible, II : attaque moyenne, niveau III : attaque forte).
- une moyenne pondérée est calculée avec les coefficients 1, 2, 3 suivant l’effectif des observations par niveau
d’attaque
- un % d’entreprises touchées est calculé par bio-agresseur.
- les cultures touchées sont listées avec le nombre d’observations réalisées précisé entre parenthèses.
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Pépinières N°8 – 30 juillet 2012
1
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Légendes :
Lecture des tableaux de données sur un exemple :
Observations
I
II
Acariens (tétranyques)
1
3
III
nombre
observations
nombre entreprises
touchées
moyenne pondérée
par observation
% entreprises
touchées sur 13
4
2
1,8
15%
Nous avons fait 1 observation de niveau I et 3 observations de niveau II soit 4 observations. 2 entreprises sont touchées par
des acariens tétranyques, soit sur 13 entreprises visitées, 15% touchées. Le niveau d’attaque moyen pondéré est de
(1x1+3x2 /4) = 1.8. Pour faciliter la lecture nous attribuons des codes couleur :
1 < niveau d'attaque < 1,5
1,5 <niveau d'attaque < 2
2 <niveau d'attaque < 2,5
niveau d'attaque > 2,5
< 10% d'entreprises touchées
10 % < entreprises touchées <30%
30 % < % entreprises touchées < 50%
% entreprises touchées > 50%
Ravageurs
117 observations (81% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des ravageurs.
•
Acariens (tétranyques)
Observations
I
II
III
Acariens (tétranyques)
9
2
3
nombre
observations
14
nombre entreprises
touchées
9
moyenne pondérée
par observation
1,6
% entreprises
touchées sur 16
38%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Ceanothus (1), Choisya (3), Convolvulus (1), Genista (1), Gomphostigma (1), Leonotis (1), Rosa (1),
Viburnum (1) :
Dégâts : on peut observer en détection précoce un « aspect moucheté » sur les feuilles et en vis-à-vis dessous
un « aspect poussiéreux ». L’utilisation d’une loupe X 8-15 permet de repérer un début de toile qui accroche les
poussières, les formes mobiles et les œufs.
Données de Biologie-évaluation des risques : Il s’agit pour ces cultures de Tetranychus urticae, classique en
cultures ornementales. Il se développe surtout sur les cultures à faibles besoins en eau, (conditions climatiques
plus sèches) et sur les cultures ayant une phase sous abris (hivernage) ou sous ombrière l’été (températures
plus élevées et ambiance plus sèche). Le ravageur accélère son cycle en période estivale et doit être dépisté
très tôt pour réussir son contrôle. Les formes mobiles âgées sont jaunâtres avec deux macules noires, visibles
à l’œil nu (<1mm), les formes jeunes sont verdâtres ; les œufs sont sphériques et brillants.
Biocontrôle : On a pu observer sur des foyers importants des prédateurs indigènes tels que Feltiella (sur
Rosiers, Choisya) dont les pupes soyeuses et blanches sont à l’intersection des nervures et dont les asticots
prédatent les tétranyques et Stethorus, petite coccinelle noire dont les larves sont grises velues et les
chrysalides noires et brillantes (sur Rosiers). On peut lâcher en curatif sur foyer des acariens prédateurs de
nettoyage Phytoseiulus et en préventif des acariens prédateurs de protection Amblyseius californicus ou
A.andersonii.
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Dégâts tetranychus urticae sur Choisya
Source GIE FPSO
Dégâts tetranychus urticae sur Fusain
Source GIE FPSO
Dégâts tetranychus
Source GIE FPSO
urticae
sur
Leonotis
- Fargesia (1), Phyllostachys (2) :
Dégâts : le ravageur se développe entre deux épidermes il est donc très difficile à contrôler. On observe des
zones arrondies blanches en bord de feuilles où les acariens sont encapsulés et sont donc très difficiles à
atteindre.
Données de biologie-évaluation des risques : il s’agit de Schizotetranychus sp (celarius ou longus). C’est un
tétranyque nommé « Bambou Spider Mite » (BSM) car il est spécifique des bambous. Sous nos climats il se
développe sous abris où il doit être surveillé.
Dégâts Schizotetranychus sp sur Bambou Source
http://www.ent.orst.edu/urban/home.html
Dégâts Schizotetranychus sp sur Bambou
Source GIE FPSO
- Cryptomeria (1) :
Dégâts : les aiguilles sont décolorées, marbrées puis brunies. On peut observer une chute prématurée. Les
pousses sont déformées, la croissance altérée. Un dessèchement des feuilles et des rameaux peut être
observé à terme. Les semis, les jeunes arbres et même des arbres développés peuvent être touchés.
Données de biologie- évaluation des risques : il s’agit pour ce conifère probablement d’Oligonychus ununguis,
le « tétranyque de l'épine vinette » ou « acarien commun des conifères ».
Oligonychus ununguis hiverne sous forme d'œufs (pointe apicale). La diapause demande 12,5 heures à
15-20° C et a lieu en septembre-octobre. La reprise d'activité se situe en avril-mai dès 5-7°C. Les adultes de
0,2-0,5 mm, sont de couleur vert foncé, orange, ou brunâtre à noirâtre, sphériques, avec une soie apicale. Les
larves sont verdâtres. La femelle adulte pond 2-3 œufs par jour soit 45 œufs sur sa durée de vie (quelques
mois). Ces tétranyques tissent des toiles ténues, pouvant former des manchons autour des rameaux des jeunes
arbres qui sont visibles à contre-jour sur des arbres plus âgés. Les pullulations sont favorisées, comme T.
urticae, par un temps chaud et sec (26°C, 50-60%). Le cycle dure 18,5 jours en moyenne.
Les plantes-hôtes à surveiller surtout en période estivale sont les Conifères et en particulier : Cedrus,
Chamaecyparis, Cryptomeria, Cupressocyparis, Cupressus, Juniperus, Larix, Picea, Pinus, Sequoia, Taxus,
Thuya.
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Oligonychus ununguis, tétranyque des conifères
source : http://www.toulon.com
source : http://www.forestpests.org
Source : http://www.ffpri-hkd.affrc.go.jp
•
Aleurodes
Observations
I
II
Aleurodes
1
1
III
nombre
observations
2
nombre entreprises
touchées
1
moyenne pondérée
par observation
1,5
% entreprises
touchées sur 16
4%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Lantana (1), Salvia (1) :
Données de biologie-évaluation des risques : il s’agit le plus souvent d’attaque sous abris car ce sont des
cultures qui sont hivernées sous tunnels et parfois même cultivées toute l’année sous abris. Dans la plupart des
cas il s’agit de Trialeurodes vaporariorum, mais le risque d’introduction de Bemisia tabaci est réel surtout sur
Lantana. La première espèce hiverne à des températures négatives et craint les périodes de canicule, la
deuxième ne supporte pas de températures inférieures à 0°C mais se développe de façon explosive en période
très chaude et son contrôle est beaucoup plus difficile. Il faut donc surveiller ces cultures et les cultures
sensibles surtout si elles sont destinées à être commercialisées l’an prochain. Pour mémoire, Bemisia tabaci est
vecteur de virus.
Biocontrôle : contre Trialeurodes l’espèce la plus courante en pépinière ornementale, on peut lâcher des
parasitoïdes préventifs Encarsia formosa, associés en conditions chaudes avec Eretmocerus eremicus, et
complétés avec des lâchers de prédateurs de protection Amblyseius swirskii.
Trialeurodes : adulte, pupariums vides,
puparium plein, larve
Source http://www.plante-doktor.dk
Pupes noires parasités et pupe vides non
parasitée de Trialeurodes adultes d’E.
formosa
Source : http://www.corbisimages.com
Bemisia: adulte, puparium vide, puparium
plein, jeune larve
Source GIE FPSO
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•
Chenilles (lépidopères)
Observations
I
II
Chenilles défoliatrices
5
2
III
nombre
observations
7
nombre entreprises
touchées
4
moyenne pondérée
par observation
1,3
% entreprises touchées
sur 16
17%
Nous avons observé des attaques de chenilles sur :
- Choisya (3), Euonymus (2), Photinia (1)
Données de biologie- évaluation des risques : il s’agit le plus souvent de tordeuses dont les larves (chenilles) se
protègent en repliant les jeunes feuilles avec des soies. Les papillons sont de forme caractéristique et de petite
taille. Les chenilles sont aussi de petite taille de l’ordre du cm et ont des mouvements rapides quand on les
dérange.
- Ficus (1) :
Données de biologie-évaluation des risques : quelques dégâts de Choreutis nemorana (= Eutromula
nemorana), la teigne du figuier qui est en fait une tordeuse, dont les larves se protègent sous un amas soyeux
sur ou sous les feuilles repliées légèrement.
Choreutis nemorana
Source GIE FPSO
Choreutis nemorana
Source http://www.galerie-insecte.org
Réseau de piégeage Cydia m olesta ( tordeuse orientale du pêcher) : mis en place sur 5 sites
d’Aquitaine et Midi-Pyrénées. Pièges installés dans des parcelles de fruitiers en général et mesurant un niveau
de population de papillons mâles. Sur le graphique ci-dessous n’apparaissent que les sites ayant des comptages
positifs.
Les relevés hebdomadaires sont variables mais assez faibles pour l’instant. Les pièges sont disposés pour la
plupart dans des parcelles de fruitiers.
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Pépinières N°8 – 30 juillet 2012
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Données de piégeage sous abris (4 sites) - Cydia molesta
16
14
nombre moyen de papillons mâles
piégés par semaine
12
10
8
6
4
2
0
18
19
64
•
47
20
82
24
21
22
23
33
24
25
26
27
28
N° sem aine
Cicadelles
Observations
I
II
Cicadelles
2
1
III
nombre
observations
3
nombre entreprises
touchées
3
moyenne pondérée par
observation
1,3
% entreprises
touchées sur 16
13%
Nous avons observé une attaque moyenne sur :
- Plaqueminier (1), Prunus avium (1), Rosmarinus (1)
Dégâts : nous avons observé de faibles dégâts sur plaqueminier, et cerisier avec des taches jaunes
correspondant à des cellules vidées le long des nervures principales des feuilles et une présence remarquable
sous les feuilles d'adultes puis de larves vert tendre. Par contre sur romarin, les attaques sont plus importantes
et peuvent provoquer un jaunissement assez général. Il s’agit alors de la cicadelle commune des lamiacées
aromatiques : Eupteryx sp.
Biologie-Evaluation des risques : de nombreuses espèces peuvent être observées mais elles sont difficiles à
faire identifier. Ce ravageur se développe en condition chaudes et sèches, et le risque est de développer des
générations successives conduisant à des effectifs élevés et dommageables en fin d’été. Ce sont aussi des
vecteurs potentiels de virus. Les adultes sont très rapides, volent et sautent. Les larves se déplacent de côté
(« marche en crabe ») et sont présents sous les feuilles. Les œufs pondus dans les feuilles ne sont pas visibles.
Les piqures sont superficielles ou profondes suivant les espèces de cicadelles et on peut observer des cellules
vidées ou des déformations, ces dernières sont des réactions végétales aggravées par des salives toxiques.
Dégâts de cicadelles sur Rosmarinus Source : GIE FPSO
Eupteryx sur romarin Source : GIE FPSO
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•
Cochenilles
Observations
I
II
III
Cochenilles
3
2
1
nombre
observations
6
nombre entreprises
touchées
6
moyenne pondérée par
observation
1,7
% entreprises
touchées sur 16
25%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Gleditsia (1) : nous avons observé une attaque de Parthenolecanium corni (Lecanines) avec le
développement des premiers stades larvaires.
- Euonymus (1)
Dégâts : on observe des décolorations du feuillage, une baisse de vigueur, des dépérissements voire la mort
des arbustes
Biologie- Evaluation des risques : une attaque très importante de cochenilles spécifiques (Diaspines) a été
observée. Il s’agit d’Unaspis eunonymi. Les adultes mâles sont ailés, blancs allongés (0,75 mm) et beaucoup
plus nombreux que les adultes femelles allongées, sombres en forme de minuscules "huitres" (1,5 mm). Les
larves minuscules sont jaunes. Deux générations se succèdent dans l’année. Les œufs éclosent en juin et
début septembre. Les larves mâles, dont le bouclier allongé est blanc, se fixent sur les feuilles. Les larves
femelles à bouclier gris brun-foncé, en forme de « coquille d'huître » colonisent les rameaux et les parties
ligneuses. Les fusains à feuilles persistantes originaires d'Extrême-Orient sont sensibles comme E. japonicus,
E. fortunei.
- Phormium (2) :
Nous faisons toujours des observations de Balanococcus diminutus, cochenilles farineuses spécifiques
(Pseudococcidés). Ces cochenilles sont dans les gaines et donc difficilement contrôlées, elles provoquent des
dégâts typiques « en accordéon » des jeunes feuilles surtout sur les variétés à port compact et à feuilles
étroites.
- Arbutus (1), Pittosporum (1)
Nous y avons observé la présence de la cochenille australienne farineuse Iceryia purchasi, de grande taille,
souvent fixée sur les jeunes rameaux, doté d’un ovisac très volumineux strié (de l’ordre du cm). Les œufs et les
larves sont rougeâtres.
Parthenolecanium corni
source GIE FPSO
Unaspis eunonymi : femelles hivernantes
brunes sur vieux bois source GIE FPSO
Unaspis eunonymi : mâles ailés blancs
source GIE FPSO
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Balanococcus diminutus
source http://apps.rhs.org.uk
•
Balanococcus diminutus source
http://jardin-nature.over-blog.fr
Iceryia purchasi,
source GIE FPSO
Coléoptères (altises)
Observations
I
II
III
Coléoptères (altises)
2
nombre
observations
2
nombre entreprises
touchées
1
moyenne pondérée par
observation
3,0
% entreprises
touchées sur 16
4%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Fuchsia (1), Gaura (1) : une forte attaque a été observée sur conteneurs en extérieur.
Dégâts : Le feuillage et les fleurs sont consommés. Les stades larvaires et les adultes ont été observés : il s'agit
sans doute d’Altica oleracea, qui se développe en fin de printemps et l’été sur ces cultures.
Dégâts sur Gaura
Source GIE FPSO
•
Altise et ponte sur Gaura
Source GIE FPSO
Dégâts sur Fuchsia
Source GIE FPSO
Coléoptères (scolytes)
Observations
I
Coléoptères (scolytes)
1
II
III
2
nombre
observations
3
nombre entreprises
touchées
3
moyenne pondérée
par observation
2,3
% entreprises
touchées sur 16
13%
Nous avons observé des attaques du Xylébore disparate sur les cultures suivantes :
- Acer (1), Liriodendron (1), Plants forestiers (1)
Une forte attaque a été observée en pleine terre sur Acer palmatum (variété 'Senkaki' très sensible), les plantes
les plus faibles sont touchées sur les charpentières avec 10-15 trous par plante.
Sur un site, des lots greffés de Liriodendron, sont fortement attaqués en particulier les variétés L.tulipifera
'Aureomarginata' et 'Fastigiata'.
Des dépérissements ont été aussi constatés sur Sorbus aria.
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Dépérissement Sorbus Source : GIE FPSO
Xylébores piégés Source : GIE FPSO
Réseau de piégeage X ylébores : mis en place sur 6 sites d’Aquitaine et Midi-Pyrénées. Pièges installés dans
des parcelles de fruitiers en général et mesurant un niveau de population de papillons mâles. Sur le graphique
ci-dessous n’apparaissent que les sites ayant des comptages positifs.
Les relevés hebdomadaires sont variables mais en diminution (fin du premier vol).
Données de piégeage sous abris (6 sites) - Xylébore disparate
20,0
nombre moyen de papillons mâles
piégés par semaine
18,0
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
18
64
•
19
64
47
20
82
33
21
24
22
23
24
moyenne de tous les sites
25
26
27
28
N° sem
Moy. mobile sur 2 pér. (moyenne de tous
les aine
sites)
Diptères (cécidomyies)
Observations
Diptères (cécidomyie)
I
II
III
1
nombre
observations
1
nombre entreprises
touchées
1
moyenne pondérée par
observation
3,0
% entreprises
touchées sur 16
4%
Nous avons observé une forte attaque sur Gleditsia (1) sur un site.
Il s’agit de la cécidomyie du févier Dasineura gleditschiae, originaire d'Amérique du nord, commune à plusieurs
régions d'Europe occidentale.
Biologie-dégâts : le vol des adultes (petite mouche noire 2 à 3 mm) a lieu en mai. Les larves (asticots vers
blanchâtres 6 mm) commencent à se nourrir sur les feuilles puis trois jours après leur éclosion la galle est initiée
par l’insecte. Il peut y avoir plus d’une larve dans les galles en forme de gousses vert jaunâtre à rouge pourpré.
On observe des déformations des pousses infectées. La nymphose se déroule à l'intérieur des galles d’où
émergent les adultes. Les derniers stades larvaires hivernent en automne dans le sol, dans des cocons et se
nymphosent au printemps suivant. L'espèce peut rester dans le sol plus d'une année avant de se transformer
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en adulte.
Evaluation des risques : il est conseillé de tailler rapidement les rameaux affectés et de les détruire. Le contrôle
est difficile. Plusieurs générations peuvent se succéder au cours de l'été et augmenter les effectifs en fin de
saison.
dégâts Dasineura gleditschiae
source http://jardin-nature.over-blog.fr
•
adulte Dasineura gleditschiae
source http://databank.groenkennisnet.nl
larve et pupe Dasineura gleditschiae
source : http://greenindustry.uwex.edu
Otiorrhynques
Observations
Otiorrhynques adultes
Otiorhynques larves
I
II
2
3
III
nombre
observations
5
nombre entreprises
touchées
4
moyenne pondérée par
observation
1,6
% entreprises
touchées sur 16
17%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Photinia (4), Rosa (1)
Nous n’avons pas observé de dégâts de larves mais depuis le début du printemps des morsures d’adultes sur
ces deux cultures en particuliers et occasionnellement sur Lauriers palme avec sur un site pas mois d’un adulte
observé par plante. Nous avons constaté que sur un site de rosiers les adultes se réfugient la nuit sous les
conteneurs.
•
Pucerons
Observations
Pucerons
I
II
III
19
17
7
nombre
observations
43
nombre entreprises
touchées
16
moyenne pondérée par
observation
1,7
% entreprises
touchées sur 16
67%
Nous avons observé des attaques en particulier sur les cultures suivantes :
- Abutilon (1), Amelanchier (1), Corylus (2), Cotoneaster (1), Crataegus (1), Cytisus (1), Genista (1),
Hibiscus (1), Lagerstroemia (2), Lavatera (1), Photinia (7), Phyllostachys (1), Pyracantha (2), Pyrus (1),
Potentilla (1), Spirea (4), Viburnum (1)
De nombreuses espèces de puceron sont recensées mais en particulier nous avons observé :Aphis gossypii
(vert clair à bronze, cornicules noirs, petite taille, très prolifique) sur Photinia, Hibiscus syriacus ; Aphis
spiraecola (vert clair, cornicules et cauda noirs) sur Photinia, Spirea (inflorescences touchées), Viburnum farreri,
Pittosporum ; Aphis fabae (noir, pattes jaunes) sur Pittosporum .
- Trachelospermum (3), Cordyline (1): nous avons observé des attaques au collet.
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- Pittosporum (8) : Toutes les espèces de pittosporums sont touchées comme P. tobira, P. heterophyllum, P.
tenuifolium par des pucerons de plusieurs espèces suivant les sites telles qu’Aphis fabae, Macrosiphum
euphorbiae, Aphis spiraecola.
- Malus (1) : nous avons observé des pucerons lanigères (Eriosoma lanigerum), bien contrôlés par Aphelinus
mali et des chrysopes.
- Nerium (1) : des attaques importantes d'Aphis nerii sont parfois observées.
Ce ravageur est présent sur de nombreuses cultures avec des attaques sur jeunes pousses.
Evaluation des risques : les conditions météorologiques sont très favorables avec des alternances de périodes
chaudes et de périodes humides. Les risques sont des déformations et des blocages de croissance ainsi que la
transmission de nombreux virus.
Biocontrôle : la période estivale est très favorable au développement d’auxiliaires indigènes et nous observons
sur des foyers importants des prédateurs comme des coccinelles de plusieurs espèces 7 points, 14 points
(larves, adultes, œufs groupés), des syrphes de plusieurs espèces (œufs « grains de riz », larves, déjections
« coulées d'encre », pupe en forme de « larme »), des chrysopes (œufs pédicellés), des cécidomyies (asticots
orangés). Les parasitoïdes jouent un rôle au début des attaques et nous observons des momies dorées
d’Aphidius sp, parfois en nombre.
-
•
E. lanigerum contrôlés par A. mali
Source http://www.serida.org,
http://jenny.tfrec.wsu.edu,
Momies d’Aphidius
Source : GIE FPSO
asticots Aphidoletes et pucerons sur
Cytisus -Source : GIE FPSO
Larve Scymnus -Source : GIE FPSO
Oeuf Chrysope - Source : GIE FPSO
larve syrphe -Source : GIE FPSO
Psylles
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Observations
I
II
III
Psylles
5
12
9
nombre
observations
26
nombre entreprises
touchées
17
moyenne pondérée par
observation
2,2
% entreprises
touchées sur 16
71%
Les problématiques sont importantes depuis quelques années sur différentes cultures.
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Albizzia (4) : il s’agit d’Acizzia jamatonica.
Des populations d’adultes ont d’abord été observés (d’assez grande taille, verdâtre et donc difficile à repérer le
long des pétioles des feuilles et folioles) puis rapidement une première génération de larves orangées de petite
taille sur les folioles, avec des tubes cireux blancs très visibles.
La variété 'Summer Chocolate' en particulier est très sensible.
- Cercis (1) : il s’agit de Cacopsylla pulchella récemment observé (semaine 28)
- Elaegnus (13) : il s’agit de Cacopsylla fulguralis.
Evaluation des risques : de nombreuses observations ont été faites et les conditions sont toujours favorables.
En période estivale dans nos régions, la diapause réduit le risque de dégâts. Il faudra compter sur une
météorologie « normale » pour relâcher notre attention. Nous observons toujours différents stades : adultes
souvent sous les feuilles, dans la végétation, nymphes sous les feuilles, larves sous les feuilles ou dans les
apex ou à l’insertion feuille-tige (tubes cireux blancs visibles). Semaine 27 nous avons observé sur un site
jusqu'à 2 à 15 adultes par plante et 1 larve pour 10 plantes. On note peu de dégâts si le contrôle est assuré.
- Eucalyptus (2) : deux sites ont été touchés depuis semaine 23-24.
On a pu observer la présence de larves et d'adultes sur un site avec une formation préjudiciable de pruine.
Dégâts : Tous les psylles produisent beaucoup de miellat et certaines espèces peuvent faire dépérir les arbres
(risque forestier en Algérie et au Maroc par exemple).
Biologie : Plusieurs espèces de psylles sont décrites dont Ctenarytaina eucalypti, Ctenarytaina spatulata. Le
parasitoïde Psyllaephagus pilosus, acclimaté suite aux introductions sur la côte d'Azur, n’est efficace que sur la
première espèce.
Evaluation des risques : il faut faire identifier les espèces présentes pour approfondir la question et mieux
réussir le contrôle.
- Laurus (1) : Il s’agit de Trioza alacris, le psylle du laurier sauce. Des œufs et des stades L1 ont été observés
en nombre sur un site semaine 23.
Dégâts : si les populations ne sont pas contrôlées on peut observer des recroquevillements jaunâtres des bords
de feuilles ("bourrelets") correspondants à des galles.
- Olea (1) : Le psylle de l'olivier (Euphyllura olivina) se signale par des amas cotonneux, des sécrétions
cireuses. Il ne faut pas confondre avec des cochenilles farineuses.
- Pyrus (4) : il s’agit de Cacopsylla pyri dont les larves se développent sur les pousses, et produisent beaucoup
de miellat.
Biocontrôle : des lâchers d’Anthocoris sur la première génération ont permis un contrôle rapide en 8 jours sur
des cultures d’Elaeagnus, poiriers, albizia. Sur poiriers, l’utilisation de kaolin peut contribuer à réduire les
populations.
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Pépinières N°8 – 30 juillet 2012
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Dégâts d’Euphyllura olivina
Source : http://www.bio-schmidhol.ch
Dégâts de Trioza alacris
Source : http://www.bio-schmidhol.ch
Dégâts de Ctenarytaina eucalypti
Source : http://www.nzffa.org.nz
Larves et adultes d’Acizzia jamatonica
Source : GIE FPSO
Anthocoris sur poiriers
Source : GIE FPSO
Anthocoris sur poiriers
Source : GIE FPSO
Thrips
Observations
I
II
Thrips
3
1
III
nombre
observations
4
nombre entreprises
touchées
2
moyenne pondérée
par observation
1,3
% entreprises
touchées sur 16
8%
Nous avons observé des thrips sur les cultures suivantes :
- Choisya (1) : une attaque a été observée sous abris.
- Fargesia (1), Phyllostachys (1), Sasa (1) : Des attaques parfois fortes ont observées sur des bambous
(Fargesia, Sasa, Phyllostachys (aurea, aureocaulis, bisseti).
Dégâts : On observe des trainées blanchâtres correspondant aux piqûres nutritionnelles (cellules vidées).
Evaluation des risques : Il peut s’agir de thrips de céréales car les bambous sont aussi des monocotylédones et
dans ce cas le risque de pullulation au moment des moissons est élevé.
Dégâts thrips sur bambous
Source GIE FPSO
Thrips sur bambous
Source GIE FPSO
Thrips adulte et larves sur bambous
Source GIE FPSO
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Pépinières N°8 – 30 juillet 2012
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Tigres
Observations
I
Tigres
II
III
1
nombre
observations
1
nombre entreprises
touchées
1
moyenne pondérée
par observation
2,0
% entreprises
touchées sur 16
4%
Nous avons observé une attaque moyenne de Corythucha ciliata sur Platanus (1) cultivés en pleine terre.
Biologie : les adultes hivernent sous les plaques d'écorces (rhytidomes), dans les anfractuosités des troncs. Au
début du printemps ils migrent le long du tronc et se positionnent à la face inférieure des feuilles à proximité de
la nervure centrale. Après une période d'alimentation d'une dizaine de jours, les adultes s'accouplent. Les
femelles pondent leurs œufs isolément ou bien par groupe de 10 à 15. Les œufs éclosent au bout de 18-20
jours environ. Les larves passent par 4 mues successives avant d'atteindre le stade adulte.
Biocontrôle : des œufs de chrysopes et des nématodes Steinernema sp peuvent être utilisés.
Maladies cryptogamiques
23 observations (14% des observations) ont été réalisées sur des cultures touchées par des champignons.
•
Oïdium
Observations
I
II
III
Oïdium
1
2
2
nombre
observations
5
nombre entreprises
touchées
4
moyenne pondérée
par observation
2,2
% entreprises
touchées sur 16
17%
Nous avons observé des attaques en particulier sur les cultures suivantes :
- Lagerstroemia (1) : il s’agit d’Uncinula australiana qui attaque les jeunes pousses et les premières
inflorescences.
- Malus (1) : nous avons observé une attaque de Podosphaera leucotricha.
Symptômes : On constate un duvet blanchâtre farineux sur rameaux. Destruction des bourgeons ou
déformations. Après le débourrement, les jeunes feuilles se couvrent du même duvet puis elles se dessèchent
et tombent. On observe les mêmes symptômes sur fruits.
Biologie : il est plus répandu sur Pommier que sur Poirier. Une hygrométrie élevée (brouillard nocturne) et des
températures élevées sont favorables. Il faut des températures hivernales très basses (-20 à -25 C) pour
éradiquer le champignon. Des pluies importantes lessivent les spores.
- Quercus (2) : nous constatons toujours une forte pression sur chênes de Microsphaera alphitoïdes avec de
fortes attaques et des croissances donc limitées surtout sur jeunes plants.
- Salvia (1) : une attaque d'oïdium en cultures extérieures a été observée sur conteneurs.
Evaluation des risques : le temps très variable est favorable. Les alternances de jours ensoleillés chauds et
secs, de jours pluvieux et frais favorisent le développement du mycélium et la germination des conidies.
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Uncinula australiana - Largerstroemia Source : GIE FPSO
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Podosphaera leucotricha - Malus Source : http://www.biolib.cz
Taches foliaires
Observations
I
II
III
Tâches foliaires :
4
7
1
nombre
observations
12
nombre entreprises
touchées
7
moyenne pondérée
par observation
1,8
% entreprises
touchées sur 16
29%
Nous avons observé des attaques sur les cultures suivantes :
- Arbutus (3), Rosmarinus (2), Viburnum tinus (1) : des attaques assez fortes de Septorioses ont pu être
observées. Ce sont des « maladies à œil », avec des taches caractéristiques (stries concentriques, marronnoir)
- Buxus (1) : un début d'attaque a été observé sur Buxus sempervirens 'Suffructicosa'. Il s’agit d’une attaque
conjuguée de deux champignons spécifiques au buis : Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi. La maladie
nommée « Box Blight » est en développement en Europe depuis les années 1990
- Cornus (2) : de très fortes attaques avec 50% du feuillage touché ont été observés. Il s’agit d’une
anthracnose provoquée sans doute par Discula destructiva qui resterait à faire identifier.
Symptômes : des taches brun roux évoluant en nécroses peuvent être observées sur les feuilles. Elles peuvent
se propager jusqu’aux pousses et aux tiges. Sur les feuilles situées à l’ombre ou dans les endroits humides, les
premières infectées, on peut observer des petites taches marron clair, souvent séparées du tissu sain par une
bande de couleur pourpre qui finissent par se rejoindre et former des plages beaucoup plus importantes. Une
chute des parties atteintes et des perforations de la surface foliaire sont possibles. On peut observer des
nécroses des nervures et des marges foliaires, des desséchements des feuilles gravement atteintes qui
tombent ou persistent anormalement sur les branches. La maladie peut atteindre les rameaux tendres, les
bourgeons, les fruits et finalement les branches plus importantes avec une formation de nombreux chancres de
forme elliptique qui enserrent et finissent par tuer les branches et faire dépérir les arbustes.
Biologie : un temps frais et humide (printemps et automne) est favorable à l'infection. Des périodes de
sécheresse et des blessures causées par le gel semblent augmenter la susceptibilité de l'hôte.
Evaluation des risques : c’est une maladie grave. Les cornouillers de toutes les tailles, surtout les jeunes plants
et arbustes peuvent être gravement affectés.
- Nerium (1) : on observe toujours des attaques d’Ascochyta heteromorpha, favorisés par le temps frais et
humide
- Rosa (2) : il s’agit de la maladie des taches noires, provoquée par Marsonia rosae, favorisée par le temps
frais et humide et l’aspersion.
Evaluation des risques : Les conditions ont été jusqu’alors très favorables : temps frais et humide. L’aspersion
peut aussi contribuer au développement de ces maladies.
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Ascochyta sur laurier rose
Source : GIE FPSO
Marsonia sur rosiers
Source : GIE FPSO
Septoria sur Arbutus
Source GIE FPSO
Discula destructiva source :
http://www.exoticpests.gc.ca
Discula destructiva source :
http://www.tuinkrant.com
Discula destructiva source :
http://www.forst.tu-muenchen.de
Chancres
Observations
I
Chancres
II
III
2
nombre
observations
2
nombre entreprises
touchées
2
moyenne pondérée
par observation
2,0
% entreprises
touchées sur 16
8%
Nous avons observé des chancres sur les cultures suivantes :
- Acer (1) : une expression de symptômes de chancres a été favorisée sur un site par les effets de la période
de grands froids de février. Des fructifications orangées ont pu être observées.
- Rubus (1) : une faible attaque a été observée.
•
Phytophthora
Observations
I
II
III
Phytophthora
2
1
1
nombre
observations
4
nombre entreprises
touchées
4
moyenne pondérée
par observation
1,8
% entreprises
touchées sur 16
17%
Nous avons observé des attaques racinaires sur les cultures suivantes :
- Choisya (1), Fuchsia (1), Syringa (1), Viburnum (1) :
Evaluation des risques : des excès d'eau favorisent le développement de champignons de faiblesse. Il faut
soigne la gestion de l'arrosage des plants récemment rempotés dont le système racinaire n'est pas encore
développé. Le choisya est particulièrement sensible et à surveiller, la maladie peut provoquer de lourdes pertes.
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Maladies bactériennes et virales
4 observations ont été réalisées sur des cultures touchées par des bactéries ou des virus
•
Bactériose
Observations
I
II
bactériose (s)
2
1
III
nombre
observations
3
nombre entreprises
touchées
3
moyenne pondérée
par observation
1,3
% entreprises
touchées sur 16
13%
Noua avons observé des attaques bactériennes sur les cultures suivantes :
- Morus (1) : une attaque probable de bactéries a été observée sur un site.
Biologie : Il peut s’agir de Pseudomonas syringae pv.mori. ou Xanthomonas campestris pv. melhusi. Les
bactéries sont difficiles à faire identifier.
Symptômes : un écoulement au niveau des nervures des feuilles a été observé.
Evaluation des risques : les variétés touchées donc sensibles à surveiller sont M. kagayamae et 'fruitless'.
- Nerium (1) : L'attaque observée le mois dernier sur ce site (voir BSV précédent) s'est développée. Nous
observons de plus en plus de rameaux et de feuilles nécrosés.
Rappelons que l’agent responsable est Pseudomonas savastanoi pv nerii. C’est une maladie extrêmement
grave .
Evaluation des risques : rappelons que la maladie se développe et se déclare souvent après une période
pluvieuse et sur des plantes affaiblies par la période de froid hivernal. 2012 est donc une année très favorable.
- Prunus laurocerasus (1) : La criblure bactérienne du laurier palme est observée sur certains lots. Elle est
provoquée par Pseudomonas syringae, sans doute une forme spécifique.
Evaluation des risques : L’aspersion et le temps frais et humide sont favorables. Il existe des sensibilités
variétales.
Pseudomonas savastanoi pv nerii- Source GIE FPSO
Pseudomonas syringae sur Laurier palme-Source GIE FPSO
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Viroses
Observations
I
virose (s)
1
II
III
nombre
observations
1
nombre entreprises
touchées
1
moyenne pondérée
par observation
1,0
% entreprises
touchées sur 16
4%
Nous avons observé des symptômes sur Ficus (1) qui se traduisent par des mosaïques foliaires sans doute
provoquées par Ficus Mosaïc Virus (FMV), maladie courante car les figuiers cultivés ne sont souvent pas
régénérés par une culture in vitro de méristème.
Ficus Mosaïc Virus sur figuier-Source : GIE FPSO
Récapitulatif des indicateurs de niveaux de pression observés
Légende :
Nombre d’entreprises touchées, % entreprises touchées
Niveaux d’attaque. I : faible, II: moyen, III : fort
Moyenne pondérée calculée avec les coefficients 1, 2, 3 suivant l’effectif des observations par niveau d’attaque
1 < niveau d'attaque < 1,5
1,5 <niveau d'attaque < 2
2 <niveau d'attaque < 2,5
niveau d'attaque > 2,5
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Ravageurs en pépinière-24 entreprises visitées de semaine 23 à 28
3
2
1
4%
8%
67%
4
43
26
71%
5
4%
17%
1
3
13%
2
4%
6
25%
3
13%
7
14
2
17%
0
4%
0,5
38%
1
117
1,5
100%
niveaux d'attaque
2,5
Maladies en pépinière- 16 entreprises visitées de semaine 23 à 28
3,0
2,0
toute maladie confondue
Oïdium
Tâches foliaires diverses :
Phytophthora
Chancres
1
3
bactériose (s)
4%
13%
8%
17%
2
4
12
5
-
29%
0,5
17%
1,0
27
1,5
100%
niveaux d'attaque
2,5
virose (s)
Remarques générales
- sur les organismes nuisibles réglementés voir notamment le guide des organismes nuisibles
édité par l’astredhor : http:// www.astredhor , cliquer sur documentation puis sur contribution du
réseau et entrer en recherche le titre guide des organismes nuisibles
" Action pilote par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être
transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises
par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur
leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
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