1. Thrips
Observations I II III
Nb
observations
sur 110
Nb entreprises Fréquence
d'attaque
% entreprises
sur 21
Intensité
d'attaque
Thrips 22 7 4 33 16 30% 76% 1,5
33 diagnostics (30% des observations) ont été réalisés sur 13 cultures différentes avec des attaques
majoritairement faibles sur 76% des entreprises. Dans 33% des entreprises les attaques sont moyennes à fortes.
Chrysanthème (11)
Cyclamen (7)
Abutilon (2), Chou (2), Géranium lierre (2), Poinsettia (2)
Aster (1), Fuchsia (1), Helichrysum (1), Impatiens NG (1), Lantana (1), Solanum (1), Verveine (1)
Ce ravageur est au premier rang comme sur la période précédente.
Frankliniella occidentalis ou thrips californien est l’espèce dominante, mais d’autres espèces peuvent être
présentes.
Dégâts - Biologie : voir BSV N°3.
Chrysanthèmes (11) : les attaques sont variables d’un site à l’autre, et aussi bien sous abri qu'à
l'extérieur.
Dégâts : ils sont observés depuis le début des cultures. Il s’agit surtout de cicatrices foliaires le plus souvent liées
aux piqûres de larves dans les bourgeons, mais parfois aussi parfois de taches claires avec des déjections noires
sous les feuilles ou en bord de feuilles surtout dans le cœur des plantes. Nous notons des sensibilités variétales.
Évaluation des risques : le risque de transmission virale est important sur chrysanthèmes ou régulièrement des
diagnostics de TSWV sont effectués. Ce sont surtout les cultures sous abris qu’il faut surveiller, et particulièrement
les « grosses fleurs ». Les attaques ont été moins importantes sur Août et Septembre, ce qui est habituel sur cette
culture.
Cyclamen (2) : les premières fleurs des séries précoces ont pu être touchées. Les cultures sont souvent
tenues effleurées sur Août-septembre, ce qui diminue les risques.
Évaluation des risques : le risque de transmission virale est important sur cyclamen ou régulièrement des
diagnostics d’INSV sont effectués. C’est surtout la période où les séries à la vente ne sont plus effleurées qui est
à risque. Il faut savoir anticiper et surveiller les populations d’adultes sur panneaux englués, voire installer un
piégeage de masse avec un attractif phéromone ou kairomone. La décortication régulière des fleurs est conseillée
pour veiller à ne pas dépasser le seuil critique de 2 à 4 thrips/fleur.
Abutilon (2), Chou (2), Géranium lierre (2), Fuchsia (1), Helichrysum (1), Lantana (1), Solanum (1),
Verveine (1) : il s’agit surtout d’attaques observées sur des invendus du printemps en juillet, mais aussi
sur des pieds-mères mis en place en juin-juillet.
Aster (1) : cette culture est particulièrement sensible et au niveau foliaire (cicatrices et taches claires) et
surtout au niveau des fleurs (astéracées dans les tonalités bleues),
Echinothrips americanus est observé régulièrement sur deux sites. Sur Impatiens NG (1), il s’agit d’assez fortes
attaques avec observations de dégâts parfois. Dans les deux cas, le ravageur se maintient sur des invendus, et
des adventices (chénopodes) et se porte alors sur Poinsettia (2), où le seuil de dégât n’est pas atteint.
Dégâts - Biologie : voir BSV N°4.
Évaluation des risques : la lutte biologique avec des acariens prédateurs ne fonctionne pas sur cette espèce dont
les adultes volent peu et ne peuvent donc pas être piégés sur panneaux englués. Il faut être vigilant et éviter que
ce ravageur se maintienne et se développe.
Pour information : à l’occasion d’une visite d’entreprise en région parisienne, des populations
importantes d’Echinothrips et d’Heliothrips haemorroïdalis ont été diagnostiquées (photos
ci-dessous). Des dégâts graves ont été observés sur Poinsettia, Alocasias, Bananiers, Cyclamen.
Ces deux ravageurs mettent en échec la lutte biologique. Les diagnostics d’Echinothrips sont
fréquents, et trois sites horticoles ont été touchés ces dernières années par Heliothrips dont deux
gravement. Rappelons que ce dernier sévit régulièrement sur arbres et arbustes de pépinière et
particulièrement cette année.
Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine – Horticulture 2014 - N°10 – 7 octobre 2014 3 / 15