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SAMEDI 24 MAI
8h30 présentation de la journée
La souplesse c’est quoi ? A quoi ça
Sert ?comment la travailler ?
Un peu d’anat. et de physio.
Un peu de technique
Un peu d’action
séance de stretch
Ateliers : fiche de séance par groupe
9h00 Qu’est-ce que la souplesse ?
Définitions, pourquoi travailler cette capacité ?
9h45 séance de stretch
10h45 Que doit savoir un animateur pour faire une
séance de stretching ?
Anat. Rappels : muscles, chaines, articulations
Physio. Reflexes …
Techniques d’étirements, méthodes
13h00 Ateliers élaborer une séance de stretch (fiche
de séance complète)
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LA SOUPLESSE
Définitions :
Souplesse : Qualité physique qui permet de réaliser un
mouvement avec un maximum d’amplitude et d’harmonie
(flexibilité, mobilité, élasticité…)
Assouplissements : exercices dynamisants visant
essentiellement à l’augmentation de l’amplitude maximale d’une
articulation.
Etirements ou stretching : exercices sollicitant principalement
les muscles, de manière active ou passive, combinant contraction
et/ou allongement musculaire dans un but de recherche/maintien
de flexibilité
« On assoupli une articulation et on étire un muscle »
Les différentes formes de souplesse :
Souplesse générale : concerne la mobilité des principales
articulations (épaules-hanches-colonne vertébrale) ayant une
amplitude correcte.
Souplesse spécifique : se rapporte à la mobilité d’une
articulation en fonction de particularités sportives (ex : la hanche
pour le danseur)
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Souplesse active : Concerne la recherche de l’amplitude
maximale d’une articulation, sollicitant les muscles moteurs
(agonistes/antagonistes) pour un geste disciplinaire spécifique.
Souplesse passive : Quand l’amplitude est atteinte par une
force extérieure (pesanteur, partenaire)
Remarque : l’élasticité des muscles, tendons et ligaments est
plus grande chez la femme que chez l’homme, ceci
s’expliquant par des différences hormonales (taux plus élevé
d’œstrogène) ainsi que par un tonus musculaire moindre.
Les facteurs de la souplesse :
On distingue des facteurs anatomiques, neurophysiologiques et
environnementaux.
Les structures anatomiques :
1) Articulations et ligaments
Les multiples mouvements de notre corps ne sont rendus
possibles que grâce à ses innombrables articulations. Ce
sont elles qui font de notre squelette un organisme
fonctionnel. Si une articulation est insuffisamment utilisée
elle perd progressivement de sa mobilité. Le stretching est
une forme de mouvement qui sollicite toutes les articulations
au-delà de l’amplitude motrice courante.
Une articulation est la charnière entre deux os. Les têtes
d’os sont recouvertes d’une couche de cartilage souple et
légèrement compressif leur permettant de glisser l’un contre
l’autre en protégeant les tissus osseux. Une capsule de tissu
conjonctif compact enveloppe l’articulation. La face intérieure
de la capsule produit un liquide « la synovie » qui réduit les
forces de frottement. La face externe de la capsule est
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recouverte de « ligaments » qui assurent la contention
nécessaire à l’articulation.
Le stretching stimule la production de synovie, active
l’entretien de la couche de cartilage grâce aux mouvements
de glissement des surfaces articulaires et maintient aussi
l’élasticité de la capsule et des ligaments.
2) Muscles, tissus conjonctifs et tendons
Muscles : le muscle squelettique se compose de plusieurs
milliers de cellules ou fibres contractiles entourées de tissu
conjonctif.
Tissus conjonctifs : Le tissu conjonctif qui enveloppe chaque fibre
s’appelle « endomysium ».Les fibres musculaires se regroupent
en faisceaux entourés de tissus conjonctif « le périmysium ».
Une dernière enveloppe entoure tout le muscle « l’épimysium
« .Les réseaux de tissu conjonctifs intramusculaire s’unissent à
chaque extrémité du muscle et forment les tendons. Les
tendons se fixent sur les os et transposent sur le squelette les
effets des contractions musculaires. Leur extensibilité est très
faible : 4 à 10% de leur longueur.
Os, ligaments, capsule représentent 60% de la résistance à la
flexibilité, les 40% restants sont représentés par les muscles eux-
mêmes. Les corps musculaires sont les parties contractiles, ils
peuvent se raccourcir ((contractilité), s’allonger (extensibilité)
pour revenir à leur position initiale (élasticité).Le muscle est le
principale élément sur lequel il est possible de solliciter la
souplesse.
La physiologie neuromusculaire
Le fuseau neuro musculaire.
Par l’étirement, on agit directement sur un type de de récepteur
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proprioceptif (1) qui se situe dans le muscle « le fuseau neuro
musculaire ». Il réagit aux changements de longueur de la fibre
musculaire ainsi qu’à la vitesse de ce changement en
transmettent ces informations au Système Nerveux Central
(SNC).Il comporte plusieurs fibres musculaires modifiées
contenues dans une capsule dont la partie centrale est entourée
d’un nerf afférent. Les deux extrémités du fuseau contiennent
des fibres contractiles.
Elle s’adresse au fonctionnement du muscle à travers certains
reflexes qui aident à l’exécution des exercices d’étirement,
facilitant ainsi le travail de la mobilité.
Le réflexe myotatique
C’est la contraction instantanée reflexe d’un muscle lorsque celui-
ci a brusquement été étiré.
Le fuseau neuromusculaire est un récepteur encapsulé dans les
fibres du muscle, renseignant le système nerveux central(SNC)
sur le degré d’étirement du muscle et sur la vitesse de
contraction ; quand un muscle est étiré, le fuseau répercute un
influx sensitif vers le SNC, qui alors envoie un influx moteur (par
les fibres alpha) ce qui provoque la contraction du muscle. Ce
réflexe est responsable du tonus musculaire et facilite la
contraction.
Le système moteur gamma : la boucle gamma permet de varier
l’étirement des fuseaux neuromusculaires, indépendamment de
l’étirement du muscle lui-même. En effet, l’état de vigilance
(gradué du sommeil aux émotions) agit directement sur l’état
tonique de la musculature. Relâchement et hypertonie en sont
les deux extrêmes. Au sein du fuseau neuromusculaire, il existe
des fibres spéciales pouvant ajuster le récepteur. Ces fibres
commandées par un motoneurone gamma active les
motoneurones alpha, formant ainsi une boucle.
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