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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 4/18
I.1.c Considérons un plan P0passant par le centre de l’axe
central et les centres de deux électrodes diamétralement
opposées. Les deux autres électrodes impaires (respective-
ment paires) sont symétriques l’une de l’autre par rapport
au plan P0. Ainsi, P0est un plan de symétrie de la distribu-
tion de charges. Par suite, −→
Eest contenu dans P0en tout
point de celui-ci et P0est un plan de symétrie pour −→
E.
De plus, d’après la question précédente, −→
En’a pas de composante suivant −→
ez.
Par suite, en tout point de P0, le vecteur −→
Eest dirigé suivant la direction −−−→
C2C5. Ainsi,
En tout point d’un plan Ppassant par l’axe central et les électrodes Ci
et Ci+3,−→
Eest dirigé suivant −−−−→
CiCi+3 et Pest un plan de symétrie de −→
E.
I.1.d Soit un plan P1passant par le centre de l’axe central
et à équidistance des autres électrodes. Chaque axe impair est
le symétrique par rapport à P1d’un axe pair (et réciproque-
ment). P1est donc un plan d’antisymétrie de la distribution
de charges. En tout point de P1, le champ −→
Elui est normal.
De plus, comme le champ −→
Eest proportionnel au gradient du potentiel, il est
normal aux équipotentielles. Par suite,
Le plan P1est une surface équipotentielle.
I.1.e La période angulaire du système est le plus petit angle θtel qu’une rotation
d’angle θenvoie une électrode paire (respectivement impaire) sur une autre électrode
paire (respectivement impaire).
Le système est de période angulaire 2π/3.
Le potentiel est donc périodique, de période 2π/3; il peut être développé en série
de Fourier :
V(r, θ, z) = V(r, 0) +
+∞
P
k=1
Vk(r) cos(3kθ +φk)
I.2 La distribution de charges est invariante par translation suivant z: d’après la
question I.1.a, le champ électrique n’a pas de composante suivant −→
ezet ne dépend
pas de z. De plus, tout plan contenant l’axe de l’électrode est un plan de symétrie
de la distribution de charges et le champ −→
Eau niveau de ce plan est contenu dans
celui-ci, il n’a donc pas de composante suivante −→
eθ. Enfin, le champ −→
Ene dépend pas
de θcar la distribution de charges n’en dépend pas. Le champ est ainsi de la forme
−→
E = E(r)−→
er
Soit une surface cylindrique fermée Σd’axe confondu avec
l’électrode, de longueur ℓet de rayon r > a. Notons Qla
charge contenue dans le volume délimité par Σ,−→
dSle vecteur
normal à la surface et ε0la permittivité du vide. Appliquons
alors le théorème de Gauss à la surface Σci-contre :
ZZΣ
−→
E·−→
dS = Q
ε0
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