douleur en sspi def

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PRISE EN CHARGE DE LA
DOULEUR EN SSPI
Dr Isabelle NEGRE, Dominique RIBEYROLLES
C.H.U. Bicêtre, 78 rue du général Leclerc
94275 le Kremlin Bicêtre Cedex
La Douleur Post Opératoire
(DPO)
Douleur: définition
• "expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable, associée à des lésions tissulaires
réelles ou possibles, ou décrites comme si ces
lésions existaient »
• Toujours subjective
• Même si lésion connue: DPO
Conséquences physiologiques
• Cardiovasculaires: ↑ catécholamines
• Nociceptive
• Constante
• Variabilité interindividuelle
Donc:
• Possibilité d’anticiper
• Mais nécessité d’évaluer et d’adapter
– ↑ débit, fréquence cardiaques, TA, RVP, WC
– ↑ MVO2
• Respiratoires:
– ↓CV, course diaphragme, éch. gazeux
– hypoVA= atélectasies et infection
• Digestives: ↓motilité, ↑sphincters
• Hormonales: ↑cort, aldo, ADH
1
Conséquences psychologiques
•
•
•
•
•
Anxiété et troubles du sommeil
Evènement-maladie
Dépersonnalisation
Perte d’autonomie
Stress:
– notion du temps perturbée
– Déstructuration de l ’environnement
Bénéfices du traitement
• Avantages démontrés: population à risque
• Non démontré pour population normale:
– mais méta-analyse récente (sur 30j ):(BMJ, 2000) mortalité de
30% si ALR ou ALR+AG vs AG.
• Notion de réhabilitation (Kehlet Anesth 2001):
– Réorganisation des services
– Lever, alimentation, rééducation précoces
– Implication de tous les intervenants
Variabilité de la DPO
Selon le patient
•
•
•
•
Complexe intégrant de nombreux phénomènes
Variabilité interindividuelle
Selon la chirurgie
Risques si: Caucasien, Urgence, Chir majeure, >
100 min, EVA arrivée en SSPI
Sexe féminin
+
Anxiété
++
Douleur préop
++
Tr du sommeil
++
Chirurgie lourde
++
(Dahmani, Br J Anaesth, 2001)
Niveau social élevé
+?
QI élevé
+?
2
Selon la chirurgie
DOULEUR POSTOPERATOIRE
L’acte chirurgical est toujours générateur de
douleur
Le traitement doit en être immédiat
Peut entraîner:
la prolongation du séjour en SSPI
un retard à la réhabilitation
une hospitalisation prolongée
• Variabilité: même intervention: 31 à 75%
• Certaines chirurgies plus douloureuses
– Localisation
– Incision
– Profondeur
– Rééducation
• =>Anticipation possible
Risque de Chronicisation
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Une douleur intense non traitée en
postopératoire immédiat peut-elle
entraîner la chronicisation de celle-ci?…
•
•
•
•
•
Post thoracotomie ou scopie, Sternotomie, (30%)
Hernies (15%)
Chirurgie mammaire (50%)
Souvent neurogène
Semble lié à l ’intensité de la DPO (Kalso, Acta
Anaesthesiol Scand, 2001)
3
DOULEUR POSTOPERATOIRE
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs fortes
< 48h
Ces douleurs sont prévisibles dans leur
intensité et leur durée en fonction du type
de chirurgie.
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs modérées
< 48h
Appendicectomie
Hernie inguinale
Thoracique endoscopique
Hystérectomie vaginale
Chirurgie gynécologique mineure
Mastectomie
Hernie discale
Thyroïdectomie
Neurochirurgie
Cholécystectomie laparotomie
Prostatectomie voie haute
Hystérectomie voie haute
Césarienne
>48h
Chirurgie sus/sous mésocolique
Oesophagectomie/thoracotomie
Hémorroïdectomie
Chirurgie vasculaire
Chirurgie rénale
Chirurgie articulaire (sauf hanche)
Fixation du rachis
Amygdalectomie
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs faibles
>48h
Chirurgie cardiaque
Chirurgie de la hanche
ORL (larynx, pharynx)
< 48h
>48h
Cholécystectomie coelioscopique
RTUP/RTUV
Circoncision
IVG/curetage
OPH
4
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Elle est donc dépendante du type de
chirurgie, mais également:
- du patient
- de la pathologie initiale ou associée
- de la prise en charge anesthésique
- des soins prescrits (douleur iatrogène)
DOULEUR POSTOPERATOIRE
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Le délai entre la sortie de bloc du patient et
l’apparition des douleurs est directement
corrélé au type d’anesthésie effectué.
Anesthésie locale
Anesthésie Locorégionale
Anesthésie Générale
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Les anesthésiques locaux:
Pour chaque type d’anesthésie, le délai
d’apparition de la douleur dépend
également des drogues et des associations
de drogues choisies
Lidocaïne
Bupivacaïne
Ropivacaïne
5
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Les anesthésiques locaux
La levée de l’analgésie dépend:
- de la dose injectée,
- de la concentration du produit
- de son éventuelle association à d’autres
produits, opiacés ou clonidine
DOULEUR POSTOPERATOIRE
L’anesthésie générale:
Tenir compte des opiacés utilisés lors du
maintien de l’AG
Fentanyl
Sufentanil
Remifentanyl
Morphine
Pourquoi évaluer?
Pourquoi évaluer?
• Pour comprendre la nature de la douleur
• Apprécier son retentissement physique,
psychologique, émotionnel et comportemental.
• Indicateur de l’état de santé au même titre que la
température, le pouls ou la pression artérielle
• Outil de travail indispensable:
– vision globale de la douleur du patient,
– Prise en compte des variations individuelles.
6
L ’évaluation permet
• De tenir compte des variations
interindividuelles.
• D’ajuster le traitement en fonction
– de la maladie : certaines interventions sont plus
douloureuses que d’autres
– des activités : la toilette, les pansements, la
kinésithérapie
– Des besoins du patient.
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Pourquoi évaluer?
Permet la mise en place d’un traitement adapté
Permet de contrôler l’efficacité du traitement
Permet de dépister les effets secondaires
Permet le dépistage de complications
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
pourquoi évaluer?
Dépister le plus précocement possible son
apparition.
Pas de concordance anatomo-physiologique
entre le dommage et l’intensité de la douleur
Pas de marqueur biologique
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Comment évaluer?
Toujours utiliser un moyen simple, adapté,
maîtrisable par le patient et reproductible.
Ne jamais oublier de faire préciser l’endroit
douloureux
7
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Comment évaluer?Les échelles d’évaluation
Chez l’adulte, auto-évaluation
EVS, EVA, EN
Chez l’enfant, hétéro-évaluation
OPS, Amiel-Tison, CHEOPS
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVS
Cotation de 0 à 4, la plus simple, mais la moins
précise
0
⇒ pas de douleur
1
⇒ douleur faible
2
⇒ douleur modérée
3
⇒ douleur forte
4
⇒ douleur intense
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
• Apprentissage et informations à la consultation
d'anesthésie,
• Dès la sortie du bloc, quand le patient est réveillé
• Toutes les 4 heures systématiquement
• Et une heure après chaque changement de
thérapeutique ou de seringue
• Repos et mobilisation, lors de soins +++
EVALUATION DE LA DOULEUR EN
SSPI
EN
Cotation de 0 à 10, plus sensible que la
précédente, facile a comprendre par le patient , et
ne demandant pas d’outil particulier.
C’est l’échelle la plus utilisée en postopératoire et
dans les services d’hospitalisation
Présente malgré tout un risque de mémorisation
du patient
8
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVA
EVA
Mode d’évaluation fiable, mais nécessitant un
support et une éducation préalable du patient
10% des malades trouvent ce moyen trop abstrait
Différentes versions sont disponibles, pédiatriques
et adultes
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVA pédiatrique
Pièges de l ’EVA
• Non comprise par 20% des patients:
– (enfants, personnes âgées, capacités d'attention ou
d'abstraction restreintes,…).
• Fiable si qualificatif d'intensité et non un affectif
(intolérable, insupportable,…).
• Présentation horizontale > verticale
(thermomètre, schéma corporel)
• Erreur de lecture, gauchers
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Comparaison des évaluations
EN
EVS
EVA
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
+
+
±
En pédiatre: hétéro-évaluation
Rapidité
+
+
±
Absence de support
+
+
±
+
+
±
Echelle
Facilité de
compréhension
Intégration à
l’interrogatoire
Facilité de score
+
±
+
Sensibilité
+
±
+
Score Amiel-Tison de 0 à 7 mois
L’OPS (objective pain scale) à partir de 18 mois
CHEOPS (Children’s Hospital Eastern Ontario
Pain Scale) de 1 à 7 ans
Echelle de CHEOPS
Score Amiel-Tison
0
Sommeil pendant les
30mn précédant
l’examen
non
1
Critères
2
marquée,
permanente
peu marquée,
intermittente
calme et détendu
Qualité du cri
répétitif, aigu
normal, modulé
pas de cri
Motricité spontanée
agitation incessante
agitation modérée
motricité normale
Crispation des doigts,
mains et pieds
très marquée,
globale
peu marquée, dissociée absente
Excitabilité spontanée
trémulations, clonies
réactivité excessive
calme
Succion
non, ou anarchique
discontinue,
interrompue par les
cris
forte, rythmée,
pacifiante
Evaluation globale du
tonus
très hypertonique
modérément
hypertonique
normal pour l’âge
consolabilité
non après deux
minutes
calme après une
minute
calme< à une minute
sociabilité
absente
difficile à obtenir
facile et prolongée
Score
Absents
Gémissements, pleurs
Cris vigoureux, sanglots
1
2
3
Expression du visage
Sourire, faciès positif
Faciès neutre, expressivité nulle
Grimaces, faciès négatif
0
1
2
Verbalisation
Parle et ne se plaint de rien
Nulle, ne parle pas
Se plaint mais pas de souffrir
Se plaint de souffrir
0
1
1
2
Attitude corporelle
Corps au repos
Agitation, mouvements
désordonnés
rigidité
1
2
Désir de toucher la plaie
Non
Oui
1
2
Membres inférieurs
Au repos
Mouvements incessants, coups de
pied
Se lève, s’accroupit ou s’agenouille
1
2
Courtes périodes >5mn Sommeil calme >
10mn
Mimique douloureuse
Comportement observé
Cris, pleurs
2
3
10
L’OPS
OBSERVATION
CRITERE
SCORE
Pression artérielle
+/- 10% préopératoire
10 à 20% préopératoire
20 à 30% préopératoire
0
1
2
pleurs
Absents
Présents mais consolable
Présents mais non consolable
0
1
2
mouvements
Absents
Intermittents, modérés
permanents
0
1
2
Agitation
Calme ou endormi
Modérée, ne tient pas en place
Désordonnée et intense
0
1
2
0
1
Évaluation verbale ou corporelle
Endormi ou calme
Exprime une douleur modérée, non
localisée, inconfort global
Douleur localisée verbalement ou
par la main, position antalgique,
gestes protecteurs
Après dépistage et
évaluation?
2
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Paracétamol
Ils sont utilisés de manière plus ou moins
systématique en fonction de protocoles
adaptés à la chirurgie et au patient
Utilisable chez l’adulte et chez l’enfant
60mg/kg par jour en 3 à 4 prises sans
dépasser 4gr/jour chez l’adulte
11
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Néfopam (2)
Néfopam
Utilisable chez l’adulte > 15 ans
20mg/4 à 6h sans dépasser 120mg/jour chez
l’adulte
Doit être passé en IVL ou IVC pour éviter
l’apparition d’effets secondaires désagréables
EVA repos
EVA mvt
DCM (h24)
PCA seule
4 (0-6)
6 (2-10)
43 (7-92)
PCA +
Néfopam
2 (0-7)
4 (2-8)
21 (3-78)
PCA + PCT
3 (0-8)
6 (2-10)
35 (6-84)
P. Incagnoli. O. Mimoz. Anaesthesia 2001
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Kétoprofène
AINS ayant l’AMM dans la DPO chez l’adulte
Posologie usuelle : 100 à 300mg/24h
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Ibuprofène
AINS ayant l’AMM dans la DPO chez l’enfant
Posologie usuelle : 20 à 30mg/kg/j en 3 prises
12
LES ANTALGIQUES
LES ANTALGIQUES
morphiniques
morphiniques: l’ACP
Le plus utilisé en postopératoire est la morphine
Administration sous cutanée ou intra-veineuse
Le mode analgésie contrôlée par le patient
(ACP ou PCA) semble bien adapté à la DPO
Tient compte de la variabilité interindividuelle
Administration indépendante de la disponibilité
du personnel
Nécessite une titration
L’ACP
LA TITRATION
SURDOSAGE
ANALGESIE
SOUS-DOSAGE
Titration + PCA
Amener la concentration de morphine en zone
d’analgésie
Injection de bolus de 2 à 3 mg de morphine / 5mn
Surveillance de:
efficacité
apparition d’effets secondaires
Injection s/c
13
PCA (3)
PCA (4)
Elément essentiel !!
Patient
Perfusion
PCA
Valve anti-reflux
L’ACP: Réglages
Indépendants de la dose de titration
Fonction de la cinétique de la morphine
Bolus
Période réfractaire
Dose maximum
TOUTE INTERRUPTION PROLONGEE PEUT
NECESSITER UNE NOUVELLE TITRATION
L’ACP: Surveillance
Somnolence
Fréquence respiratoire
Nausées, vomissements
Rétention urinaire
Prurit
Toujours s’assurer de la disponibilité de naloxone
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Conscience
Effets indésirables
• Morphiniques: FR
– R0 régulière, sans pb et FR > 10/min
– R1 ronflements et FR > 10/min
– R2 irrég., obstruction, tirage ou FR <10/min
– R3 pauses, apnée
• Variable selon âge
– avant 1 an < 20/min; 1 à 5 ans < 15/min; au delà de
5 ans < 10/min
• Précède la DR
• S0 éveillé
• S1 somnolent par intermittence, facilement
éveillable
• S2 somnolent la plupart du temps, éveillable par
stimulation verbale
• S3 somnolent la plupart du temps, éveillable par
stimulation tactile
LES ANTALGIQUES
LES ANTALGIQUES
Buprénorphine
Nalbuphine
Agoniste-antagoniste
Effet-plafond: 0,5mg/kg, DA: 3 À 6h
Transit peu modifié
Utilisé chez l’enfant car sédatif
•
•
•
•
•
•
Agoniste-antagoniste
5 µg/kg (SC); durée: 6 à 8h
Antagonisation difficile par naloxone
Effet-plafond
Peu utilisé
Si associé à ALR: de durée (5h vs 17)
(Reg Anesth Pain Med 2001)
15
Associer les Antalgiques
EVA
Associations
Claeys Acta Anaesth Scand 1992
10
9
MORPHINIQUES
8
AINS + MORPHINIQUES
7
6
°
4
3
°
2
0
*:
P < 0.05
(Hernandez-Palazon, Anesth Analg, 2001)
• Acupan+ Morphine: DCM: 21 vs 43
5
1
• PCT + Morphine: DCM: 20 mg vs 40
mg
°
°
*
°
*
°
°
°
°
*
*
°
°
°
*
*
°
°
°
0
0.5
1
2
4
6
(Mimoz, Anaesthesia, 2001)
°
8
12
Débuter en préopératoire
*
°
• Pas de modif de la DCM
• DDS en SSPI (Fletcher, 2000)
24 (H)
LES ANTALGIQUES
KETAMINE
Anesthésique ancien
Dose infra anesthésique: douleurs rebelles
IV : IVC ou associé à la morphine en ACP
IVC: 1 à 2 mg/kg/24h
ACP: 0.5mg/1mg de morphine
Analgésie Péridurale
• Perfusion par cathéter
• Efficacité de l’association AL-Morphine
(mobilisation, kinésithérapie) Quality of postoperative
pain using an intraoperatively placed epidural catheter after major lumbar spinal
surgery. Gottschalk. Anesthesiology. 2004
• Formation du personnel nécessaire
• Structure adaptée
• Risque/bénéfice et réhabilitation (Kehlet)
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Repères Anatomiques
Injection du Produit (2)
Analgésie Péridurale
Indications
• Chirurgie lourde
• Patients à risque: ↓complications (discuté):
– Cardiaques
– Respiratoires
– Thrombo-emboliques
– Et ↓ du coût, de la DDS et de la mortalité
Park, Ann Surg, 2001
• Respect des CI: refus, Tr. neuro, hémostase,
infection
Analgésie Péridurale
Modes d ’administration- Produits
• Modes:
– Bolus mais taux sanguins élevés
– Perfusion continue: 10 ml/h
– PCEA bolus: 3-5ml; PR: 10-20 min
• Produits:
– Morphine et morphiniques (fentanyl 2 µg/h)
– Anesthésiques locaux
– AL + Morphine: synergie
– Clonidine
17
Analgésie Péri-médullaire
Complications
Brèche dure-mérienne (1%) =>blood patch
Paresthésies ou lésions neurologiques
Paraplégie: 1/200 000
Complications des AL, des Morphiniques
Analgésie Péri-médullaire
Surveillance
Analgésie Péri-médullaire
Surveillance
•
•
•
•
•
Qualité de l ’analgésie
Satisfaction du patient
Extension du bloc
RAU
Feuilles de protocoles+++
Blocs tronculaires
Analgésie au contact d’un nerf ou d’un
plexus, par cathéter.
Plus simple que APD
Moins d’effet secondaires
Membre supérieur: scalénique, axillaire
A
comparison of infraclavicular nerve block versus general anesthesia for hand and wrist day-case surgeries. Hadzic.
Anesthesiology. 2004
Membre inférieur: ‘ 3 en 1’, sciatique
Sciatic nerve blockade improves early postoperative analgesia after open repair of
calcaneus fractures, Cooper, J Orthop Trauma, 2004.
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L ’anatomie est nécessaire...
Bloc Crural
Bloc Sciatique
Stimulateur
19
Anesthésiques Locaux
Anesthésiques Locaux
• Blocage de la transmission par action sur la
pompe Na-K dépendante
• Pour chaque produit: intensité fonction de la
concentration
• Délai et durée d ’action différents
• Amino-amides seuls utilisés:
– Lidocaïne
– Bupivacaïne
– Mépivacaïne
– Ropivacaïne
Comparaison des AL
Lido
Délai Durée
%
Max
(min)
(h)
(mg/kg)
20
2-3
0,5-1
5
Bupi
40
5-6
0,125
2
Ropi
40
8
0,1-0,2
2
Les Adjuvants
20
Clonidine
Adrénaline
•
•
•
•
•
Agoniste α2 adrénergique
Effet analgésique: Corne postérieure
Effets secondaires: hypoTA, bradycardie
Epargne morphinique 0,2 µg/kg/h (APD)
Prolonge l’analgésie des AL (>12h): 1 µg/kg
• Diminue la réabsorption des AL
• Utile si mode bolus
• Inutile si mode continu
(El Sayed, Can J Anaesth, 2000)
• Rachianesthésie: 15 mcg intensité du bloc
(M de Kock, Anesthesiology, 2001)
Bénéfices du traitement
• Avantages démontrés: population à risque
• Non démontré pour population normale:
– mais méta-analyse récente (sur 30j ):(BMJ, 2000)
mortalité de 30% si ALR ou ALR+AG vs AG.
• Notion de réhabilitation (Kehlet Anesth 2001):
– Réorganisation des services
– Lever, alimentation, rééducation précoces
– Implication de tous les intervenants
DPO
Conclusion
•
•
•
•
Anticiper
Evaluer
Associer
Organiser
21
CONCLUSION
La DPO doit être jugulée le plus tôt possible,
l’idéal étant de ne pas la laisser s’installer.
Une DPO forte peut avoir de conséquences à long
terme sur le patient
L’arsenal thérapeutique dont nous disposons
actuellement est suffisamment étendu et permet
une prise en charge précoce et efficace
22
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