On différencie 3 types d’antalgiques morphiniques :
- Les agonistes
Ils reproduisent les effets de la morphine
- Les antagonistes (ou antimorphine)
Ils sont capables de lever l’action d’un agoniste. Ils s’opposent donc à tous les effets
de la morphine.
- Les agonistes/antagonistes
Utilisés seuls, ils possèdent un effet antalgique, par contre en présence de morphine ou
d’un autre agoniste, ils se comportent en antagoniste, entraînant ainsi une inefficacité du
traitement voire un sevrage.
Ils ont un effet plafond : si on augmente les doses, l’effet analgésique est identique,
seuls les effets indésirables augmentent.
2) Les effets indésirables
Cf. tableau, feuille annexe
3) Les principales indications
Les morphiniques doivent être réservés aux douleurs de fortes intensités. Ils sont
utilisés d’amblées ou après échec d’autres thérapeutiques analgésiques.
2 types d’indications peuvent être retenus : les douleurs chroniques et les douleurs
lors de crise hyperalgique.
4) Les contre-indications
- Hypersensibilité à un comportement
- Insuffisance respiratoire, hépato-cellulaire, rénale
- Grossesse, allaitement
- Intoxications
- Alcoolisme
- Syndrome abdominal aigu d’origine inconnue
- Hypertension intracrânienne, traumatisme crânien
5) Mode et modalités d’administration
Mode :
Il existe des ampoules injectables (en sous-cutané, en intraveineuse, intramusculaire,
par voie spinale), des ampoules buvables, des sirops, des comprimés, des gélules, des patchs.
Modalité :
Augmentation progressive des doses