Universit´
e Rennes I – ´
Epreuve de mod´
elisation - Agr´
egation Externe de Math´
ematiques – 2008. Page n˚4.
D´emonstration. D´emontrons dans un premier temps le r´esultat pour t= 0. Soit f∈ C2
E.
Alors
Phf(v, x) =Ef(Vh, Xh)1{Nh=0}|X0=x, V0=v+Ef(Vh, Xh)1{Nh=1}|X0=x, V0=v
+Ef(Vh, Xh)1{Nh>2}|X0=x, V0=v
On ´etudie ces trois esp´erances s´epar´ement. La derni`ere est born´ee par kfk∞e−2αh(αh)2/2.
La premi`ere vaut
Ef(v, x +vh)1{Nh=0}=f(v, x) + h(v∂xf(v, x)−αf(v, x)) + o(h).
Enfin, la seconde esp´erance s’´ecrit
Ef−v, x +vZh
0
(−1)Nudu1{Nh=1}=αhe−αh(f(−v, x) + o(h))
puisque le terme int´egral est born´e (en valeur absolue) par h. On a ainsi obtenu Phf(v, x) =
f(v, x) + hAf(v, x) + o(h), ce qui ach`eve le cas t= 0.
Pour ´etendre le r´esultat `a tout temps t>0, on utilise la propri´et´e de semi-groupe et
la premi`ere partie de la preuve :
Pt+hf−Ptf
h−APtf=Ph−P0
h−APtfk·k∞
−−→
h→00,
puisque que Ptf∈ C2
E.
3 Lien entre l’´equation et le processus
D´efinissons u+et u−sur R+×Rpar
(u+(t, x) := Ptφ(w, x) = E(φ(Xt)|V0=w, X0=x),
u−(t, x) := Ptφ(−w, x) = E(φ(Xt)|V0=−w, X0=x),
o`u l’on a commis l’abus de notation suivant : on note encore φl’application (w, x)7→ φ(x).
Par d´efinition de u+et u−, la propri´et´e (3) assure que
∂tu+(t, x) = ∂tPtφ(w, x) = APtφ(w, x)
=α(Ptφ(−w, x)−Ptφ(w, x)) + w∂xPtφ(w, x)
=α(u−(t, x)−u+(t, x)) + w∂xu+(t, x).
On peut faire de mˆeme pour u−et en d´eduire que le couple (u+, u−) est solution du
syst`eme d’´equations :
(∂tu+(t, x) = α(u−(t, x)−u+(t, x)) + w∂xu+(t, x)
∂tu−(t, x) = α(u+(t, x)−u−(t, x)) −w∂xu−(t, x).(4)
F´evrier 2008. Copyright c
F. Malrieu . GNU FDL Copyleft. Page n˚4.