Tale SFonctions trigonométriques Cours
Conséquences graphiques :
Les points M(x; cos x)et M0(x+ 2π; cos(x+ 2π)) sont tels que −−−→
MM0= 2π~ı. De même, les points N(x; sin x)
et N0(x+ 2π; sin(x+ 2π)sont tels que −−→
NN0= 2π~ı. Il suffit donc d’étudier les fonctions sinus et cosinus sur
un intervalle de longueur 2π. Mais de plus, les fonctions sin et cos étant respectivement impaires et paires
sur R, par symétrie, on peut restreindre leur étude sur l’intervalle ]0 ; π]. Finalement, on pourra procéder
ainsi :
1. On étudie le sens de variations des fonctions sin et cos sur ]0 ; π].
2. On en déduit le sens de variations sur ]−π;pi]par symétrie (axiale pour cos et centrale pour sin).
3. On obtient ensuite chaque courbe sur Rpar des translations de vecteurs 2kπ~ı, pour k∈Z.
II Étude des fonctions sinus et cosinus en 0
II 1 Dérivabilité des fonctions sinus et cosinus en 0
Théorème
Les fonctions sinus et cosinus sont dérivables en 0, et on a : sin00 = 1 et cos00=0.
Démonstration à l’aide d’une activité géométrique :
Dans un repère (O;I;J), on considère un réel xappartenant à l’intervalle h0 ; π
2i, le point Mdu cercle
trigonométrique associé à x, et le point T, intersection de la droite (OM )et de la tangente au cercle en I.
1. (a) Montrer que IT =sin x
cos x
(b) En rangeant dans l’ordre croissant les aires des triangles OIM,OIT et celle du secteur de disque
OIM, montrer que, pour tout réel xde ]0 ; π
2[,
sin x6x6sin x
cos x
(c) En déduire que, pour tout xde i0 ; π
2h,
cos x < sin x
x<1
On admet de même que cet encadrement est également vrai lorsque x∈i−π
2; 0h.
(d) En déduire, en utilisant la définition, que la fonction sinus est dérivable en zéro et que sin00=1.
2. (a) Montrer que pour tout réel hnon nul de l’intervalle h−π
2;π
2i, on a :
cos h−1
h=sin h
h×−sin h
cos h+ 1
(b) En déduire le nombre dérivé en zéro de la fonction cosinus.
N. Peyrat Lycée Saint-Charles 3/ 7