Groupe : Définition. G ROUPES : Résultat de cours. On appelle groupe tout ensemble G muni d’une loi de composition interne ? vérifiant : • la loi ? est associative: 8x, y, z 2 G : (x ? y) ? z = x ? (y ? z) • G possède un élément neutre: 9e 2 G tel que: 8x 2 G, x ? e = e?x=e • Tout élément x de G admet un symétrique, c’est-à-dire 8x 2 G, 9x0 2 G tel que x ? x0 = x0 ? x = e Si de plus 8x, y 2 G: x ? y = y ? x, on dit que la loi ? est commutative, et que le groupe est abélien. Groupe produit Soit (G1 , ?1 ), ..., (Gn , ?n ) des groupes. En définissant dans G1 ⇥ · · · ⇥ Gn la loi ? par: 8(x1 , · · · , xn ), (y1 , · · · , yn ) 2 G1 ⇥ · · · ⇥ Gn : (x1 , · · · , xn ) ? (y1 , · · · , yn ) = (x1 ?1 y1 , · · · , xn ?n yn ) 1 = (x1 1 , · · · , xn 1 ) Alors (G1 ⇥ · · · ⇥ Gn , ?) est un groupe d’élément neutre (eG1 , · · · , eGn ) et pour tout (x1 , · · · , xn ) 2 G1 ⇥ · · · ⇥ Gn , on a (x1 , · · · , xn ) Un tel groupe est appelé le groupe produit y 2 H) : Résultat pratique. : Démarche. G ROUPES : Astuce. M ORPHISMES DE GROUPES Soit (G, .), (G0 , ?) deux groupes de neutres respectifs e et e0 . Morphismes de groupes f (x.y) = f (x) ? f (y) : Attention. : Information G ROUPES MONOGÈNE , CYCLIQUE • Si G est infini, il est isomorphe à Z Soit G = gr(a) un groupe monogène, alors • Si G est d’ordre n, il est isomorphe à Soit k 2 [[0, n 2⇡ 1 sont les seuls générateurs de gr(a) Générateurs de Z/nZ et de Un 1]] et ! = ei n ⇣ . ⌘ Z , + () n ^ k = 1 nZ • k engendre • ! k engendre (Un , ⇥) () n ^ k = 1 T HÉORÈME DE L AGRANGE Soit G un groupe fini. Alors: Théorème de Lagrange 1. Tout élément de G est d’ordre fini; 2. l’ordre de tout élément de G divise le cardinal G. En particulier: 8a 2 G, aCardG = eG Soit G un groupe fini d’ordre premier p. Alors G est cyclique. Exemple: Groupe d’ordre premier C ONTACT I NFORMATION Web: www.elamdaoui.com Email: [email protected] Phone: 06 62 30 38 81 Page: 01 2. Si G est cyclique d’ordre n, alors les générateurs de G sont exactement ar avec r 2 [[0, n 1]] et r ^ n = 1 1. Si G est infini, alors a et a Soit G = gr(a) un groupe monogène Générateurs d’un groupe monogène ⇣ . ⌘ Z ,+ nZ Classification de groupes monogènes Tout groupe monogène est abélien Propriété 2. Un groupe cyclique est un groupe monogène fini. 1. S’il existe a 2 G tel que G = gr(a), le groupe est dit monogène. Groupe monogène, groupe cyclique : Exemple classique. Une application f : G ! G0 est dite morphisme de groupes si: 8x, y 2 G, Si de plus f est bijectif, on dit que f est un isomorphisme de groupes Opérations de morphismes 1 • La composée de deux morphismes est un morphisme; • L’application réciproque d’un isomorphisme est un isomorphisme Propriétés de morphismes 1 3. f xy 1 = f (x) ? f (y) 4. f (xn ) = f (x)n Soit f : (G, .) ! (G0 , ?) un morphisme de groupes. Alors 8x, y 2 G et n 2 Z: 1. f (e) = e0 2. f (x 1 ) = f (x) Images de sous-groupes Soit f : (G, .) ! (G0 , ?) un morphisme de groupes. Alors • Si H est un sous-groupe de G, alors f (H) est un sous-groupe de G0 . • Si H 0 est un sous-groupe de G0 , alors f 1 (H 0 ) est un sous-groupe de G. Caractérisation de l’ordre O RDRES 1. injectif si, et seulement, si Kerf = {eG } 2. surjective si, et seulement, si Imf = G0 Un morphisme de groupe f : (G, .) ! (G0 , ?) est • Ker(f ) = f 1 ({e0 }), le noyau de f , est un sous-groupe de G. • Im (f ) = f (G), l’image de f , est un sous-groupe de G0 . En particulier (x Sous-groupe 2 H. Injectivité et surjectivité 1 Soit (G, .) un groupe. Une partie H ⇢ G est un sous-groupe de G 8 < H 6= ;; 8x, y 2 H : x.y 2 H; (x + y 2 H) () : 8x 2 H : x 1 2 H ( x 2 H) ( () H 6= ;; 8x, y 2 H : x.y Un sous-groupe d’un groupe est un groupe. Théorème Les sous-groupes de (Z, +) Soit H un sous groupe de Z, alors il existe un unique entier n 2 N tel que H = nZ n n^r 1 Un élément a 2 G est d’ordre fini s’il existe k 2 Z⇤ tel que ak = e. Au quel cas (a) = min{k 2 N⇤ | ak = e} est appelé l’ordre de a et aussi l’unique entier n de N⇤ tel que l’on ait : 8k 2 Z, ak = e () n | k Ordre des itérés Sous-groupe engendré • L’intersection d’une famille non vide de sous-groupes est un sousgroupe Ordre et cardinal Si a est d’ordre n, alors • Le groupe gr(a) est de cardinal n et gr(a) := e, a, · · · , an ⇣ . ⌘ Z ,+ • gr(a) est isomorphe à nZ Si a 2 G est d’ordre fini n et r 2 Z, alors (ar ) = • Soit S ⇢ G. L’ensemble gr(S) intersection de tous les sous-groupes de G contenant S est le plus petit sous-groupe de (G, .), au sens de l’inclusion, contenant S, dit le sous-groupe engendré par S Exemple Pour a 2 G, gr(a) = {ak , k 2 Z}. En notation additive gr(a) = {ka , k 2 Z} : Définition. : Résultat de cours. : Astuce. : Démarche. a k bn k • 8(x, y) 2 A2 : f (x + y) = f (x) + f (y) et f (xy) = f (x)f (y). Si de plus f est bijective, on parle d’isomorphisme d’anneaux Même définition que morphisme de corps. Kerf = f 1 ({0A0 }) et Im(f ) = f (A). f est injective ssi Kerf = {0A } Lemme de Chinois . . . Soit m, n 2 N⇤ tels que m ^ n = 1, alors Z ' Z ⇥ Z mnZ mZ nZ Propriété I DÉAUX D ’ UN ANNEAU COMMUTATIF Les images, directe et réciproque, d’un sous-anneau par un morphisme d’anneaux est un sous-anneau Idéal On appelle idéal d’un anneau commutatif A tout sous-groupe additif I de A vérifiant la propriété d’absorption : 8(a, b) 2 A ⇥ I, ab 2 I Propriété Soit I un idéal de A. Alors I = A () 1A 2 I () U(A) \ I 6= ; Les seuls idéaux d’un corps K sont K et {0}. : Attention. : Information '(pk ) = pk r ⇣ Y i=1 piki piki 1 ⌘ pk =n r ✓ Y i=1 1 1 pi ◆ piki est la décomposition en facteurs premiers de l’entier n. 1 I NDICATEUR D ’E ULER ⇣ ⇣ . ⌘⌘ Soit n 2 N⇤ , on note '(n) = Card U Z . nZ L’application ' est appelée l’indicateur d’Euler Calcul de ' i=1 r Y 1. Si m ^ n = 1, alors '(mn) = '(m)'(n) 2. Soit p un nombre premier et k 2 N⇤ , alors Alors 3. Si n = '(n) = Théorème d’Euler A LGÈBRES Soit n un entier strictement positif et a un entier premier avec n, alors a'(n) ⌘ 1 (mod n). Si n est premier on retrouve le théorème de Fermat Algèbre Soit un corps commutatif K et un ensemble A muni de deux lois de composition interne +, ⇥ et d’une loi de composition externe ".". On dit que (A, +, ⇥, .) est une algèbre sur K si et seulement si : 1. (A, +, .) est un K-espace vectoriel; 2. (A, +, ⇥) est un anneau ; 3. 8x, y 2 A, 8↵ 2 K, ↵.(x ⇥ y) = (↵.x) ⇥ y = x ⇥ (↵.y) Sous-algèbre Soit (A, +, ⇥, .) une K-algèbre et B ⇢ A. On dit B est une sous-algèbre de A si, et seulement, si 1. 1A 2 B 2. 8x, y 2 B, 8↵, 2 K ↵x + y 2 B 3. 8x, y 2 B, x ⇥ y 2 B • L’image réciproque (directe ) d’un idéal par un morphisme d’anneaux (surjectif) est un idéal • Le noyau d’un morphisme d’anneaux est un idéal Idéal engendré par une partie Morphisme d’algèbres L’idéal qui engendré par un singleton {a} est dit principal: aA = {ab | b 2 A} Idéal principal Les idéaux de Z Soit I un idéal de Z, alors il existe un unique n 2 N tel que I = nZ. En conséquence pour tous a, b 2 Z, alors • aZ + bZ = pgcd(a, b)Z. • aZ \ bZ = ppcm(a, b)Z. Les idéaux de K[X] Tout idéal I de K[X] peut s’écrire de façon unique sous la forme : P K[X] avec P 2 K[X] normalisé. En conséquence pour tous P, Q 2 K[X] • P K[X] + QK[X] = pgcd (P, Q) K [X]; • P K[X] \ QK[X] = ppcm (P, Q) K [X]. C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 02 Un morphisme d’algèbres est à la fois une application linéaire et un morphisme d’anneaux 1. f (1A ) = 1A0 2. 8x, y 2 A, 8↵, 2 K, f (↵x + y) = ↵f (x) + f (y) 3. 8x, y 2 A, f (x ⇥ y) = f (x) ⇥ f (y) Soient (A, +, ⇥, .) et (A0 , +, ⇥, .) deux K-algèbres. On dit f : A ! A0 est un morphisme d’algèbres si et seulement si: Alors munie des lois restreintes, B est une K-algèbre. Soit S une partie d’un anneau A. On appelle idéal engendré par S l’intersection de tous les idéaux de A contenant S: c’est donc le plus petit idéal (au sens de l’inclusion) de A contenant S. Images d’un idéal Indicateur d’Euler : Exemple classique. A NNEAUX , CORPS ET ALGÈBRES : Résultat pratique. M ORPHISME D ’ ANNEAUX Morphisme d’anneaux A NNEAUX ET CORPS Anneau Soient A,A0 deux anneaux. Une application f : A ! A0 est dite morphisme d’anneaux si: n X k=0 • f (1A ) = 1A0 ; Soit A un ensemble et + et ⇥ deux lois de composition interne sur A. On dit que (A, +, ⇥) a une structure d’anneau lorsque : • (A, +) est un groupe abélien d’élément neutre 0A ; dit le neutre de A • ⇥ est associative, distributive par rapport à + et elle admet un élément neutre 1A ; dit l’unité de A k Si de plus ⇥ est commutative, on dit que (A, +, ⇥) est un anneau commutatif. Anneau intègre Cnk ak bn a ⇥ b = 0 ) a = 0 ou b = 0 Un anneau (A, +, ⇥) est dit intègre s’il est commutatif et 8a, b 2 A, Formules importantes k=0 b) Soit a, b deux éléments d’un anneau A tels que ab = ba. Alors pour tout n 2 N n X n bn+1 = (a • Formule de binôme de Newton: (a + b) = • Formule de factorisation: an+1 Groupes des unités Soit (A, +, ⇥) un anneau. U (A) l’ensemble des éléments inversibles muni de ⇥ est un groupe appelé groupe des inversibles. Corps (K, +, ⇥) est corps si, et seulement, si : • (K, +, ⇥) est un anneau commutatif; • U (K) = K⇤ = K \ {0} Tout corps est un anneau intègre L’ensemble Z/nZ ⇣ . ⌘ • Z , +, ⇥ est un anneau commutatif. ⇣ nZ . ⌘ • U Z = {x, x 2 [[0, n 1]] et x ^ n = 1} ⇣ . nZ ⌘ Z , +, ⇥ est un corps si et seulement si n est premier; • nZ Sous-anneau Soit (A, +, ⇥) un anneau. Un sous-ensemble B de A est dit sous-anneau de A si, et seulement, si • 1A 2 B • Pour x, y 2 B, x y 2 B et x ⇥ y 2 B Auquel cas B muni des lois restreintes est un anneau Sous-corps Soient (K, +, ⇥) un corps. On dit qu’une partie L de K est un sous-corps de K si et seulement si : • 1K 2 L • Pour x, y 2 L, x y 2 L et x ⇥ y 2 L • 8x 2 L \ {0}, x 1 2 L Auquel cas L muni des lois restreintes est un corps : Définition. É LÉMENTS PROPRES Éléments propres : Résultat de cours. · IdE ) n’est pas surjectif Soit E un K-espace vectoriel et u 2 L (E). • Soit 2 K. On dit que est valeur propre de u s’il existe x 2 E \ {0} tel que u(x) = x. • Soit x 2 E. On dit que x est vecteur propre de u si x 6= 0 et s’il existe 2 K tel que u(x) = x. • L’ensemble des valeurs propres d’un endomorphisme est appelé le spectre de u et noté SpK (u). • Soit 2 Sp(u). E (u) = Ker (u · IdE ) est un sev de E distinct de {0E } appelé le sous-espace propre de u associé à Caractérisation en dim finie , (u · IdE ) = 0 · IdE ) < n · IdE ) n’est pas bijectif Si E est de dimension finie n > 1, alors 2 Sp(u) , (u · IdE ) n’est pas injectif , (u , rg (u , det (u Éléments propres d’une matrice ⇢ Mn,1 (K) X ! 7 ! Mn,1 (K) AX u A = det (XIdE = det (XIn u). A). uF | u . ( ) = 0} = Rac ( u) 1 l’ensemble des racines de n + · · · + ( 1) det(A) tr(A) et a0 = ( 1)n det A tr(A)Xn est un polynôme unitaire, de degré n et = u Les éléments propres d’une matrice A sont ceux de l’endomorphisme canoniquement associé uA : On écrit A à la place de uA P OLYNÔME CARACTÉRISTIQUE E est de dimension finie • Le polynôme caractéristique de A est Définition • Le polynôme caractéristique de u est Si F est stable par u , alors Endomorphisme induit u Spectre et polynôme caractéristique Sp (u) = { 2 K , 1 = Xn (K), alors A A Coefficients du polynôme caractéristique Soit A 2 Mn c’est-à-dire an = 1, an Ordre de multiplicité La multiplicité d’une racine de u est appelée l’ordre de multiplicité de , et ona: elle est noté m( ). 1 6 dim E (u) 6 m ( ) : Résultat pratique. : Démarche. R ÉDUCTION : Astuce. P OLYNÔME MINIMAL Polynômes annulateurs et minimal Ker " k Y i=1 Pi ! # (u) = k M i=1 k M Ker (Pi (u)) = 0L(E) . i=1 Ker (Pi (u)) u (u) Pi un polynôme annulateur de u, alors E = , k }. Les affirmations suivantes sont équivalentes. est scindé à racines simples, alors u est diagonalisable. : Attention. u est scindé. : Information T RIGONALISATION E NDOMORPHISMES NILPOTENTS D ÉCOMPOSITION SPÉCTRALE Décomposition spéctrale i pi P ( i )pi j=1 j6=i Si u est diagonalisable où E est de dim finie, avec Sp(u) = { i , i 2 [[1, k]]}. k M i=1 k X i=1 k X Pour i 2 [[1, k]], on pose pi la projection de E sur E i (u) ( de direction Alors 1. u = 2. 8P 2 K[X], P (u) = C ONTACT I NFORMATION Page: 03 Ej ). • A est nilpotente () est trigonalisable avec Sp(A) = {0} A est nilpotente ssi elle est semblable à une matrice triangulairs sup stricte • u est nilpotent () u est trigonalisable avec Sp(u) = {0} Propriété caractéristique Un endomorphisme u 2 L (E) est dit nilpotent s’il existe p 2 N tel que up = 0. Ce vocabulaire se transpose aux matrices Soit u 2 L (E) et A 2 Mn (K), avec dim E = n. Définition Si K = C, alors tout u 2 L(E) est trigonalisable. Toute matrice A 2 Mn (C) est trigonalisable. Corollaire 4. ⇡u est scindé. 3. u annule un polynôme scindé 2. 1. u est trigonalisable. Les quatres affirmations sont équivalentes : Propriétés caractéristiques • u est dite trigonalisable s’il existe une base B de E pour laquelle MB (u) est triangulaire supérieure. • A est dite trigonalisable si elle est semblable à une matrice T triangulaire supérieure. Soit u 2 L (E) et A 2 Mn (K). Définition : Exemple classique. • Le noyau {P 2 K[X] | P (u) = 0} du morphisme d’évaluation P 7 ! P (u) est un idéal de K[X]. On l’appelle l’idéal annulateur de u. • On appelle polynôme annulateur de u tout élément de l’idéal annulateur; • On appelle polynôme minimal de u 2 L (E) l’unique polynôme unitaire qui engendre l’idéal des polynômes annulateurs. Même définition pour les matrices Théorème de décomposition des noyaux k Y i=1 Si P1 , . . . , Pk sont k polynômes deux à deux premiers entre eux, alors : Si P = Théorème de Cayley-Hamilton Soit u le polynôme caractéristique de u , alors En conséquence ⇡u | u . D IAGONALISATION Soit u 2 L (E) et A 2 Mn (K). Définition • On dit que u 2 L(E) est diagonalisable s’il existe une base B de E telle que MB (u) est diagonale. • On dit que A 2 Mn (K) est diagonalisable si elle est semblable à une matrice diagonale. Propriété Si A est diagonalisable et = P 1 AP , alors les valeurs propres sont les éléments de la diagonale de et la multiplicité de chacune est son nombre d’occurence dans cette diagonale. Les vecteurs colonnes de P sont des vecteurs propres de A 1, · · · Propriétés caractéristiques Soit Sp (u) = { i=1 1. u est diagonalisable. 2. E possède une base de vecteurs propres de u; k M E i; k X i=1 dim(E i ) = n; 3. E = 4. u 5. u est scindé et 8i 2 [[1, k]], dim E i = mi . 6. ⇡u est scindé à racines simples. 7. u annule un polynôme scindé à racines simples. En particulier si Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Norme : Résultat de cours. ! R+ telle que : 8x, y 2 E et : Définition. N ORMES On appelle norme toute application k.k : E ↵2K • Séparation: k x k = 0 =) x = 0E • Homogénéité: k ↵ · x k = |↵| · k x k • Inégalité triangulaire : k x + y k 6 k x k + k y k Auquel cas E est dit un espace vectoriel normé. Si de plus E est une K-algèbre, kyk| 6 kx yk • la norme est dite sous-multiplicative si: 8x, y 2 E, kxyk 6 kxkkyk. • la norme est dite d’algèbre si elle est sous-multiplicative et k 1E k = 1 |kxk Seconde inégalité triangulaire 8x, y 2 E, Soit k.k une norme sur E Distance • On appelle distance associée à la norme k.k sur E l’application d : E ⇥ E ! R+ , (x, y) 7 ! kx yk d(y, A)| 6 d(x, y) d(x, A) = inf {d(x, y) , y 2 A} |d(x, A) 2 • Soit x 2 E et A une partie non vide de E. On appelle distance de x à A le nombre Et on a 8x, y 2 E, Normes équivalentes Soit N1 et N2 deux normes sur E. On dit que N1 est équivalente à N2 si 9↵, ? R+ tels que: 8x 2 E, ↵N2 (x) 6 N1 (x) 6 N2 (x) On note N1 ⇠ N2 . Une telle relation ⇠ est d’équivalence Propriété fondamentale et ⇢ N2 (x) /x 2 E \ {0} N1 (x) sont majorés. Soit N1 et N2 deux normes sur E. Alors les assertions suivantes sont équivalentes N1 (x) /x 2 E \ {0} N2 (x) 1. N1 ⇠ N2 ⇢ 2. 3. Toute suite d’éléments de E convergente pour une norme converge pour l’autre vers la même limite. Méthode pratique n!+1 N2 (xn ) lim =0 N1 (xn ) Pour montrer que les deux normes N1 et N2 ne sont pas équivalentes, on cherche une suite (xn ) 2 E N telle que N2 (xn ) lim = +1 ou N1 (xn ) n!+1 Théorème de Riesz Dans un espace vectoriel normé de dimension finie, toutes les normes sont équivalentes. : Astuce. : Démarche. N ORMES ET SUITES : Résultat pratique. : Exemple classique. : Attention. : Information S UITES EXTRAITES Suites extraites B OULES , SPHÈRES ET BORNITUDE Boules et sphères On dit que (vn ) est une suite extraite de (un ) s’il existe une application strictement croissante ' : N ! N telle que 8n 2 N, vn = u'(n) . Une suite non convergente est dite divergente. `k 6 " ! E SPACES DE B ANACH Une suite (un )n2N 2 E N est dite de Cauchy si : Suites de Cauchy 8" > 0, 9n0 2 N, 8n > m > n0 ) kun Propriété caractéristique ( n!+1 8n, p 2 N, k un+p "n !0 un k 6 "n C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 04 Tout espace vectoriel normé de dimension finie est un espace de Banach Propriété On appelle espace de Banach tout espace vectoriel normé dont lequel toute suite de Cauchy est convergente. Espace de Banach • Toute suite convergente est une suite de Cauchy. • Toute suite de Cauchy est bornée. • Toute suite de Cauchy qui admet une valeur d’adhérence est convergente. • Une suite de Cauchy possède au plus une valeur d’adhérence. Propriété Une suite (un )n2N 2 E N est de Cauchy si et seulement s’il existe une suite ("n )n2N de réels positifs telle que um k 6 " Si E est un K-espace vectoriel de dimension finie, toute suite bornée d’éléments de E admet au moins une valeur d’adhérence. Théorème de Bolzano-Weierstrass • Toute suite convergente admet une et une seule valeur d’adhérence. • Toute suite ayant au moins deux valeurs d’adhérence est divergente. • Toute suite n’ayant pas de valeur d’adhérence est divergente. Propriété Soit (un )n 2 E N et ↵ 2 E. On dit que ↵ est valeur d’adhérence de la suite (un )n si elle est limite d’une suite extraite de (un )n . Valeur d’adhérence Les suites extraites d’une suite convergente sont convergentes vers la même limite Propriété ⇤ (E, k.k) un espace normé, a 2 E et r 2 R+ . • Boule ouverte: B(a, r) = {x 2 E | kx ak < r} • Boule fermée: Bf (a, r) = {x 2 E | kx ak 6 r} • sphère: S(a, r) = {x 2 E | kx ak = r} Si a = O et r = 1, on parle des boules et sphère unités. Boules et convexité Les boules de E sont convexes de E. Partie bornée Une partie A non vide de E est dite bornée si 9k 2 R+ tel que 8x 2 A, kxk 6 k. Autrement-dit A ⇢ Bf (O, k) Fonction bornée kun k 6 M d’éléments de E est bornée si 9M > 0, 8n 2 N, n > n0 =) kun n!+1 Une fonction f : X ! E où X est un ensemble quelconque non vide est dite bornée si la partie f (X) = {f (x) | x 2 X} est bornée. Ou encore 9k 2 R+ tel que 8x 2 X, kf (x)kE 6 k. Une suite Suite bornée (un )n2N S UITES CONVERGENTES Suite convergente (E, k.k) désigne un espace normé. 8" > 0, 9n0 2 N, On dit qu’une suite (un )n2N d’éléments de E tend vers ` 2 E si kun `k 0, c’est-à-dire n!+1 ` est unique, appelé la limite de la suite (un )n2N , et on note ` = lim un ou un ! `. Domination ! k`k; n!+1 Soit (un ) une suite de E et ` 2 E. Alors la suite (un ) converge vers ` si, et seulement, s’il existe une suite réelle et positive (↵n )n convergeant vers 0 et telle que 8n 2 N; kun `k 6 ↵n ! ` 2 E, alors n!+1 kun k Toute suite convergente est bornée Convergence et bornitude • Si Opérations algébriques un • Si ↵n 2 K ! ↵ et un ! ` 2 E alors ↵n .un ! ↵.`; • Si un ! ` et vn ! `0 alors un + µvn ! ` + µ`0 ; • Si de plus, E est une algèbre normée, un vn ! ``0 . : Définition. : Résultat de cours. : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. TOPOLOGIE , LIMITES ET CONTINUITÉ : Résultat pratique. A DHÉRENCE D ’ UN PARTIE : Attention. : Information C ONTINUITÉ Soit f : A ⇢ E ! F et a 2 A. Continuité O UVERTS Soit A une partie de E et a 2 E. Définition x2A 2 AN , tq x2A ! a. ! `.`0 x!a x2A ! x!a x2A 1 2 8(xn ) n!+1 2 AN , ! f (a) ! a ) f (xn ) n!+1 Continuité uniforme On dit que f : A ⇢ E ! F est uniformément continue si 8" > 0, 9⌘ > 0, 8x, y 2 A, k x y k < ⌘ ) k f (x) f (y) k < " Caractérisation séquentielle n!+1 n!+1 f : A ⇢ E ! F est uniformément continue sur A ssi 8(xn ), (yn ) 2 AN x n yn ! 0 ) f (xn ) f (yn ) !0 C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 05 Soit f : A ⇢ E ! F . Les trois affirmations suivantes sont équivalentes : 1. f est continue sur A; 2. l’image réciproque de tout ouvert de F est ouvert de A; 3. l’image réciproque de tout fermé de F est fermé de A. Continuité et topologie Soit f, g : E ! F deux fonctions continues. Si A est dense dans E et f et g coïncident sur A, alors f et g sont égales. Continuité et densité Soit f : A ⇢ E ! F • Si F est un espace produit alors f est continue si, et seulement si, ses fonctions composantes le sont. • Si F est de dimension finie alors f est continue si, et seulement si, ses fonctions coordonnées dans une base de F le sont. Propriété La composée de deux fonctions continues est continue Composition • C (A, F ) est un K-espace vectoriel • Si F est une algèbre normée, alors C (A, F ) est une K-algèbre • Si ↵ : A ⇢ E ! K et f : A ⇢ E ! F sont continues alors ↵.f est continue. 1 • Si ↵ : A ⇢ E ! K est continue et elle ne s’annule pas, alors :A⇢ ↵ E ! K est continue Opérations algébriques xn Soit f : A ⇢ E ! F et a 2 A. f est continue en a si, et seulement si, Caractérisation séquentielle C (A, F ) désigne l’ensemble des fonctions continues de A à valeurs dans F • On dit que f est continue sur A si elle est continue en chaque point de A. x2A • On dit que f est continue en a si x!a lim f (x) = f (a) Soit O ⇢ E . On dit que O est un ouvert de E si 8x 2 O, 9" > 0, B(a, ") ⇢ O • a 2 A () !a n!+1 an Caractérisation séquentielle 9(an )n • A = E () 9(an )n 2 AN , tq an Propriété _ ˚ {A = {A {Å = {A, donc A est un fermé ; A ⇢ A et A ⇢ B ) A ⇢ B ; A est un fermé et A = A A fermé , A = A; A est le plus petit fermé contenant A . Soit A et B deux parties de E. x!a x2A la suite (f (xn ))n converge vers ` Opérations sur les limites x2A ! ` + `0 x!a x!a Soient f, g 2 F A , ↵ 2 KE et a adhérent à A telles que: f x!a ! `, g x!a ! `0 et ↵ x!a ! . Alors 1. f + g ! .` x!a 6= 0, alors 9W 2 VA (a) sur lequel ↵ ne s’annule pas et x!a 2. Si F est une algèbre normée f.g 3. ↵f K⇤ 4. Si Composition x!a Soient f : A ⇢ E ! F et g : B ⇢ F ! G telles que f (A) ⇢ B et a adhérent à A. Si f ! b et g ! `, alors g f !` x!b 1 ↵ lim f (x) = ` si, et seulement si, toute suite (xn )n2N 2 AN qui converge vers a, Caractérisation séquentielle Soit f : A ⇢ E ! F une application, a 2 A et ` 2 F . On dit que f admet pour limite ` en a selon A, lorsque 8" > 0, 9↵ > 0 tel que kx akE < ↵ et x 2 A, alors kf (x) `kF < ". On note lim f (x) = ` limite d’une fonction en un point (E, k . kE ), (F, k . kF ) et (G, k . kG ) sont des K-espaces vectoriels normés L IMITE D ’ UNE FONCTION EN UN POINT Soit A une partie de E. La frontière de A est l’ensemble: Fr (A) = A\Å = A\{Å Frontière 1. 2. 3. 4. 5. n!+1 • On dit a est dit adhérent à A si :8r > 0, B(a, r) \ A 6= ?. • On note A l’ensemble des points adhérents à A. • On dit que A est dense dans E si A = E. Définition Propriété 1. ; et E sont des ouverts de E. 2. Union quelconque d’ouverts est un ouvert. 3. Intersection finie d’ouverts est un ouvert. Propriété Une boule ouverte est un ouvert. Ouverts relatifs à une partie I NTÉRIEURS B(a, r) ⇢ A On appelle ouvert dans A ou relativement à A tout ensemble de la forme A\O où O est un ouvert de E. Définition Soit A une partie de E et a 2 E. On dit que a est intérieur à A si: 9r > 0, tel que On note Å l’ensemble des points intérieurs à A. Propriété Soit A, B deux parties de E. 1. Å ⇢ A et A ⇢ B =) Å ⇢ B̊; ˚ 2. Å est ouvert et Å = Å; 3. A ouvert , A = Å. 4. Å est le plus grand ouvert contenu dans A . Propriété F ERMÉS z }| ˚ { Soit a 2 E et r > 0, alors Bf (a, r) = B(a, r) Définition On appelle fermé tout ensemble F dont le complémentaire {E F est ouvert. Propriété 1. ; et E sont des fermés. 2. Intersection quelconque de fermés est fermé 3. Union finie de fermés est un fermé. Une boule fermée est un fermé. Propriété Caractérisation sequentielle Une partie F d’un espace vectoriel normé E est fermée , si et seulement, si toute suite (un )n2N d’éléments de F qui converge admet une limite qui appartient à F. : Résultat de cours. ! 7 ! (E, N2 ) . est bicontinue ; x : Astuce. : Démarche. C OMPACITÉ Soit f 2 C(E, F ) et A un compact de E, alors Propriété x2A • f (A) est un compact de F . • f (A) est borné et il existe a, b 2 A tels que 9⌘ > 0 : x2A 8x, y 2 A, yn kx x2A y k < ⌘ =) k f (x) ! 0 ) f (xn ) n!+1 f : A ⇢ E ! F est uniformément continue sur A ssi 8(xn ), (yn ) 2 AN , xn Méthode pratique n!+1 et : Attention. : Information C ONNEXITÉ PAR ARCS • Les composantes connexes par arcs de On+ (R) = On (R) \ det On (R) = On (R) \ det (0) = x (1) = y ({1}) Page: 06 (R) sont On+ (R) et On (R). Où 1 ({ 1}) C ONTACT I NFORMATION 1 On • On (R) est compact et non connexe par arcs On (R) = A 2 Mn (R) , t AA = In Pour n 2 N, avec n > 2. On note On (R) le groupe orthogonal Groupe orthogonal est une relation d’équivalence. La classe de a pour cette relation est appelée la composante connexe par arcs de a dans A est connexe par arcs et notée C(a). xRy () 9 2 C ([0, 1], A) , Soit A une partie d’espace vectoriel normé E. La relation R définie sur A par: pour tout (x, y) 2 A2 ( Propriété Soient A connexe par arcs, f 2 C(A, R) et (a, b) 2 A2 . Alors pour tout m entre f (a) et f (b) il existe c 2 A tel que f (c) = m. Théorème des valeurs intermédiaires Les connexes par arcs de R sont les intervalles. Les connexes par arcs de R Soit f : A ⇢ E ! F continue. Si A est connexe par arcs alors f (A) est connexe par arcs. Connexité par arcs et continuité Toute partie étoilée est connexe par arcs Propriété A une partie d’un espace vectoriel normé E est dite étoilée si 9a 2 A tel que 8b 2 A, [a, b] ⇢ A. Partie étoilée Si A convexe alors A est connexe par arcs. Convexité et connexité par arcs On appelle chemin de a à b dans A toute application continue : [0, 1] ! A telle que (0) = a et (1) = b. On dit que A est connexe par arcs si pour tous x, y 2 A il existe un chemin de x à y dans A. Connexité par arcs : Exemple classique. f (y) k < " !0 n!+1 n!+1 Toute application uniformément continue est évidemment continue Propriété Pour montrer que f n’est pas uniformément continue sur A on cherche deux suites (xn ), (yn ) 2 AN tels que xn yn ! 0 et f (xn ) f (yn ) 6 ! 0. f (yn ) Caractérisation séquentielle de la continuité uniforme Toute application lipschitzienne f : A ⇢ E ! F est uniformément continue. Propriété 8" > 0, On dit que l’application f : A ⇢ E ! F est uniformément continue si: Définition On dit que f atteint ses bornes de sa norme. • F = R, alors f est bornée sur A et elle atteint ses bornes: il existe a, b 2 A tels que: f (a) = inf f (x) et f (b) = sup f (x) kf (a)k = inf kf (x)k et kf (b)k = sup kf (x)k x2A Les compacts d’un espace vectoriel normé de dimension finie sont ses fermés bornés. Propriété Le produit cartésien de compacts est compact Produit cartésien des compacts Tout fermé d’un compact est compact E. Fermé dans un compact Tout compact est nécessairement fermé et borné. Compacité, fermeture et bornitude Une partie A de E est dite compacte dans E si toute suite d’éléments de A admet une valeur d’adhérence dans A (E, k . kE ) et (F, k . kF ) des K-evns Partie compacte : Résultat pratique. A PPLICATIONS MULTILINÉAIRES , COMPACITÉ ET CONNEXITÉ PAR ARCS : Définition. A PPLICATIONS LINÉAIRES (E, k . kE ) et (F, k . kF ) des K-evns Soit u 2 L(E, F ). Les affirmations suivantes sont équivalentes : Théorème fondamental 1. u est continue; 2. u est continue en 0E ; ku(x)k kxk 3. 9k 2 R⇤ tel que 8x 2 E, ku(x)kF 6 kkxkE ; + n o | x 2 E \ {0} est majoré; 4. l’ensemble 5. u est lipschitzienne; 6. u est bornée sur la boule Bf (0, 1) 7. u est bornée sur la sphère S(0, 1) Si E est de dimension finie, alors toute u 2 L (E, F ) est continue Propriété fondamentale en dim finie Propriété Soit N1 et N2 deux normes de E un espace vectoriel normé. Les affirmations suivantes sont équivalentes : (E, N1 ) x 1. N1 et N2 sont équivalentes ; ⇢ 2. IdE : 3. les ouverts de E pour la norme N1 sont les ouverts de E pour la norme N2 . A PPLICATIONS MULTILINÉAIRS Si u : E ⇥ F ! G est bilinéaire. u est continue si et seulement si Propriété 9k 2 R, 8x 2 E, 8y 2 F, kB(x, y)k 6 kkxkkyk Lorsque E et F sont de dimensions finies, alors toute application bilinéaire sur E ⇥ F est continue Propriété Soient E1 , . . . , En , F des K-espaces vectoriels normés. Si E1 , . . . , En sont de dimensions finies alors toute application multilinéaire M : E1 ⇥· · ·⇥En ! F ⇤ est continue. Au quel cas 9k 2 R+ tel que ,8(x1 , . . . , xn ) 2 E1 ⇥ · · · ⇥ En : kM (x1 , . . . , xn )k 6 kkx1 k · · · kxn k Inégalité de Hadamard det(M ) 6 kC1 k2 · · · kCn k2 Soit M une matrice carrée dont les vecteurs colonnes sont C1 , · · · , Cn . On note la norme euclidienne de Ci . On a l’inégalité suivante : kCi k2 Toute fonction continue sur un compact est uniformément continue. Théorème de Heine Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 u k + Rn et X n=0 : Résultat de cours. un , notée 1 X n=0 qn = 1 un est défini par Rn := !0 n!+1 +1 X n=0 1 q un . +1 X k=n+1 un,i converge un,i ei le terme général de la X Rn p X i=1 un,i uk , un ) converge ssi la suite (un ) est convergente. un converge, alors la suite (un ) tend vers 0 n X n>0 q n converge ssi |q| < 1. Au quel cas un = i=1 ei X un est convergente et Inégalité triangulaire X un et X : Astuce. : Démarche. vn deux séries à termes positifs. converge () la suite (Sn ) est majorée où Sn = +1 X n vn = sup Sn n X vn sont de même nature k=0 S ÉRIES À TERMES POSITIFS : Résultat pratique. Soit vn Critère de majoration X n>0 En cas de convergence n=0 Principes de comparaison n>1 > 0 et ↵ 2 R tels que : un ⇠ un+1 un ! ` 2 R+ n!+1 8 > <↵ > 1 X 1 CV () ou > n↵ ln (n) : ↵ = 1 et n>2 Z Z +1 X k=0 k=n+1 n X f (t) dt 6 f (t) dt 6 n+1 n+1 0 f (k) 6 +1 n Z 0 n f (t) dt f (t) dt f (k) 6 f (0) + : Attention. vn une SATP et X : Information un une série numérique. X un est AC et vn est convergente X n>1 X n X k=0 +1 X +1 X ! ! vk uk ⇠ uk = o uk = O +1 X vk k=n+1 k=0 n X uk ⇠ k=n+1 k=0 n X k=0 n X vk k=n+1 +1 X un est AC et un est AC et n>1 k=n+1 +1 X vk 1 . kuk 1 = n=0 un . ! ! vk vk k=n+1 +1 X k=n+1 S OMMATION DES RELATIONS DE COMPARAISON X Théorème 1. On suppose que • Si un = (vn ), alors X n>1 • Si un = O (vn ), alors X n X uk = o uk = O un est DIV et k=0 n X k=0 vn est divergente • Si un ⇠ vn , alors 2. On suppose que • Si un = (vn ), alors X n>1 • Si un = O (vn ), alors • Si un ⇠ vn , alors 1 u) un est absolument convergente. k6 +1 X S ÉRIE DE N EUMANN ET SÉRIE EXPONENTIELLE X n>0 1 u est inversible dans A et (1A u) X un est absolument convergente. n! n>0 +1 X un s’appelle la fonction exponentielle sur A. n! n=0 C ONTACT-I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 07 Soit u, v 2 A tels que u ⇥ v = v ⇥ u, alors exp(u + v) = exp(u) ⇥ exp(v) Propriété exp : u 7! Soit u 2 A, alors la série L’application exponentielle 3. k(1A 2. 1A 1. La série Soit u 2 A tel que k u k < 1 Série de Neumann Soit A une K-algèbre normée de dimension finie. Soit : Exemple classique. X 1 converge si, et seulement, si ↵ > 1 n↵ 1. Si un = (vn ) ou un = O(vn ) alors X X • vn converge ) un converge. X X • vn diverge. X un et un diverge ) X 2. Si un ⇠ vn , alors Séries de Riemann Soit ↵ 2 R. la série de Riemann 3. S’il existe deux réels, alors Série de Bertrand Pour ↵ et Critères de D’Alembert Si (un )n>0 ne s’annule pas à partir d’un certain rang et X 1. Si 0 6 ` < 1, alors un converge X 2. Si ` > 1, alors un diverge 3. Si ` = 1 on ne peut pas conclure. Comparaison série-intégrale 2. L’intégrale 0 • En cas de CV: 8n 2 N, • En cas de DIV: 8n 2 N⇤ , +1 Soit f : R+ ! R+ une fonction décroissante continue sur R+ . Alors Z n+1 1. La série de terme général f (t) dr f (n) converge. n Z +1 X f (t)dt et la série f (n) sont de même nature. Z >1 ✓ ◆ ✓ ◆ X 1 1 1. Si 9↵ > 1 tel que un = O ou un = , alors un converge n↵ n↵ X 1 1 2. S’il existe ↵ 6 1 tel que = O (u ) ou = (u ), alors un diverge n n n↵ n↵ X . Alors un CV ssi ↵ > 1 n↵ Règle de Riemann vk . L ES SÉRIES DANS UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ DE DIMENSION FINIE : Définition. un une série de E C ONVERGENCE ET CONVERGENCE ABSOLUE X n>0 X n>0 un converge ssi (Sn ) la suite des sommes partielles converge E un K-espcae vectoriel de dim finie et X Définition On dit que n>0 dans E. la limite de (Sn ) est appelée somme de la série (un+1 Une série est dite divergente si elle n’est pas convergente X Série télescopique La série télescopique X n>0 Condition nécessaire Si la série X Série géométrique Soit q 2 C. Alors n>0 Reste d’une série convergente 1 X k=0 Le reste d’ordre n d’une série convergente et on a: 8n 2 N, n=0 = (e1 , · · · , ep ) une base de E et un = X X un . Alors: n=0 un converge () 8i 2 [[1, p]], la série ! p +1 +1 X X X un = Séries numériques coordonnées Soit série En cas de convergence: X ( 1)n un une série telle que (un ) décroît et est de limite nulle. Alors: Critère spécial des séries alternées n>0 kun k k un k est conver- ( 1)n un converge et sgn (Rn ) = sgn ( 1)n+1 un+1 et |Rn | 6 un+1 . Soit X n>0 X X un converge absolument si la série Convergence absolue On dit que la série gente. X 1 X n=0 un converge absolument, alors la série un 6 n>0 Convergence absolue ) convergence Si n>0 1 X n=0 Soit E un ensemble. : Définition. ) (n) = xi 6 M deux familles de réels positifs X yi s’appelle la somme de la famille i2I X xi La famille : Astuce. : Démarche. est dite sommable si la famille Famille numérique sommable (xk )k2I X n2N xn (|xk |)k2I = +1 X n=0 xn (n) (xi + yi )i2I est sommable et Sous-famille d’une famille sommable k2I xk X Soit (xk )k2I une famille sommable et J une partie dénombrable de I. Alors (xk )k2J est sommable S OMMATION PAR PAQUETS In \ Im = ; et In = I X n2N Soit I un ensemble dénombrable et (In )n2N une famille de parties de I tels que [ 8n 6= m, Critère suffisant de sommabilité Soit (xi )i2I une famille numérique. Si : X xi = +1 X n=0 i2In X Tn est convergente avec Tn = X i2I xi |xi |. ! i2In 1. Pour tout n 2 N la famille (xi )i2In est sommable. 2. La série n>0 Alors: (xi )i2I est sommable et Soit (xk )k2I une famille numérique sommable. Alors : Sommation par paquets xi . X i2In xi ! = X i2I xi Sn converge avec Sn = X n>0 i2In 1. Pour tout n 2 N, la famille (xi )i2In est sommable. X X xi . +1 X Sn = 2. La série 3. +1 X i2I n=0 : Attention. : Information S UITES DOUBLES X X n>0 m>0 = n=0 +1 X am,n ap,q . am,n p+q=n (n,m)2N2 X m=0 n=0 +1 X +1 X n=0 m=0 +1 X +1 X |am,n | converge et la série |am,n | converge et la série 1. La famille (am,n )(m,n)2N2 est sommable. 2. Pour tout n 2 N, la série converge. p+q=n (p,q)2N2 X am,n = = P RODUIT DE C AUCHY (m,n)2N2 |ap,q | converge. 3. Pour tout m 2 N, la série n>0 n X X p up v n up v n p=0 ! p = ! +1 X n=0 un ! ⇥ +1 X n=0 vn X n>0 X m>0 ! +1 X |am,n | ! ! m=0 |am,n | n=0 est absolument convergent et on a vn deux séries numériques absolument convergentes alors leur n>0 converge. X X 4. La série un et X Auquel cas : X n>0 Propriété Si produit de Cauchy n>0 p=0 +1 X n X n=0 C ONTACT-I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 08 Soit A une K-algèbre normée de dimension finie et a, b 2 A tels que ab = ba. Alors exp (a + b) = exp(a) exp(b) Propriété +1 X Soit (am,n )(m,n)2N2 une suite numérique double. Les assertions suivantes sont équivalentes : Théorème : Exemple classique. k2I n>0 est sommable. (n) Une suite numérique (xn )n2N est sommable si, et seulement, si la série Cas de I = N est absolument convergente. Auquel cas Retour aux séries n>0 Opérations k2I Soit (xk )k2I , (yk )k2I deux familles sommables et 2 K. Alors la famille X X X ( x i + yi ) = xi + yi k2I Si : N ! I une bijection, alors, (xk )k2I est sommable si, et seulement, si +1 X X X x est absolument convergente. Auquel cas x = n=0 xn Soit I un ensemble dénombrable et (xk )k2I , (yk )k2I deux familles numériques. FAMILLES NUMÉRIQUES SOMMABLES : Résultat pratique. L ES FAMILLES NUMÉRIQUES SOMMABLES : Résultat de cours. E NSEMBLES DÉNOMBRABLES Ensemble au plus dénombrable On dit que: • E est dénombrable s’il existe une bijection entre E et N. • E est au plus dénombrable s’il est fini ou dénombrable Une sous-famille d’une famille sommable est sommable Propriété Opérations • Une partie de N est dénombrable si, et seulement si, elle est infinie. • Une partie d’un ensemble dénombrable est au plus dénombrable. • Un produit fini d’ensembles dénombrables est dénombrable. • Une union dénombrable de parties dénombrables est dénombrable xi , J ⇢ I et J fini xi . xi 6 yi . Alors i2J (xi )i2I , (yi )i2I FAMILLES POSITIVES SOMMABLES Soient I un ensemble dénombrable et Définition X 9M > 0, 8J ⇢ I et J fini , On dit que la famille (xi )i2I est sommable si ( X i2I i2J et on la note Auquel cas, sup (xi )i2I Si: 8i 2 I, Critère de comparaison 1. Si la famille (yi )i2I xi 6 est sommable, alors (xi )i2I est sommable et: X X i2I 2. La non sommabilité de la famille (xi )i2J entraîne la non sommabilité de (yi )i2I Retour aux séries x i2I Si : N ! I est une Xbijection, alors, la famille (xi )i2I est sommable si, et seulement si, la série x (n) est convergente. Auquel cas n>0 +1 X n=0 n=0 Autrement dit : : Définition. C ONTEXTE f (t) = p X i=1 : Résultat de cours. (n) fi .ei Définition : Astuce. : Démarche. O PÉRATIONS (n) = L f (n) i) ) ') 2 Dn (J, E) Cni B(f (i) , g (n = Z a a b b fi (t) dt ei Z c a b b f L f a+k n kf k a ◆ ! Z b f : Information M ÉTHODES DE CALCUL : Attention. f (b) k=0 a b B(f 0 (t), g(t))dt = [B(f (t), g(t))]ab n X (b k=0 f (t)dt = a n+1 a a)k (k) |b a| f (a) 6 sup kf (n+1) k k! (n + 1)! [a,b] f (x) = n X (x k=0 a)k (k) f (a) + o ((x k! n a) ) C ONTACT-I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 09 Soit f : I ! E une fonction de C n sur I et a 2 I, alors f admet un DLn (a): Formule de Taylor-Young 2. 1. f (b) = Soit f 2 C n+1 (I, E) et a, b 2 I Z b n X (b a)k (k) (b t)n (n+1) f (a) + f (t) dt k! n! a Formules de Taylor et Inégalité de Taylor-Lagrange F ORMULES DE TAYLOR Alors f est de classe C p sur [a, b] et 8k 2 [[1, p]], f (k) (b) = `k • f est continue sur [a, b]; • f est de classe C p sur [a, b[ • Pour tout k 2 [[1, p]], f (k) a une limite `k en b Soit f une application de [a, b] dans E et p 2 N⇤ tels que de prolongement par dérivabilité Soit f 2 C 1 (I, E) telle que kf 0 k soit bornée sur I i.e. il existe M 2 R+ tel que 8t 2 I, kf 0 (t)k 6 M , alors 8a, b 2 I, kf (b) f (a)k 6 M |b a| Inégalité des accroissements finis il existe c 2]a, b[ tel que f 0 (c) = Soit f : [a, b] ! R une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. Alors f (b) f (a) b a En particulier si f (a) = f (b) on retrouve le théorème de Rolle des accroissements finis I NÉGALITÉ DES ACCROISSEMENT FINIS '(a) '(b) Soient ' de classe C 1 sur I à valeurs dans J, f 2 C(J, E) et a, b 2 I. Alors: Z Z b '0 (t)f ('(t)) dt Changement de variable 8a, b 2 I, Soit f : I ! E et g : I ! F deux fonctions de C 1 sur I et B : E ⇥ F ! G. Z Z b B(f (t), g 0 (t))dt. Intégration par parties : Exemple classique. 2 K et f, g 2 Dn (I, E) . Alors f + g 2 Dn (I, R) et ( f + g)(n) = f (n) + g (n) (L f ) n X i=0 Z p X i=1 I NTÉGRATION SUR UN SEGMENT b f (t) dt := b f f n 1 ✓ aX k=0 Z n!+1 Soit f 2 Cpm (I, E). Pour tout a, b 2 I, on appelle intégrale de f de a à b le vecteur ! Z a f= !a S’il n’y a pas de confusion l’intégrale se note Propriété 2. Relation de Chasles: Z n a Soient f, g 2 Cpm (I, E), a, b, c 2 I et 2 K, alors: Z b Z b Z b 1. Linéarité: f+ g a a Z c aZ b f+ f ( f + g) = Z b a b 3. Si L 2 L(E, F ), alors L Somme de Riemann Soit f 2 Cpm ([a, b], E), alors Inégalité triangulaire f 6 Soit f 2 Cpm (I, E), a, b 2 I tels que a 6 b alors: Z [a,b] a Tous les résultats précédents restent vrais si on remplace Dn par C n Soit f 2 Dn (I, E), ' 2 Dn (J, I). Alors (f Dérivation et composition B(f, g)(n) = Soit B : E ⇥ F ! G une application bilinéaire, n 2 N, f 2 Dn (I, E) et g 2 Dn (I, F ). Alors B(f, g) 2 Dn (I, G) et Formule de Leibniz Soit f 2 Dn (I, E) et L 2 L (E, F ). Alors L f 2 Dn (I, F ) et Propriété Soient n 2 N, Somme et multiplication par un scalaire : Résultat pratique. D ÉRIVATION ET INTÉGRATION DES FONCTIONS VECTORIELLES fi (t) ei D ÉRIVATION 8t 2 I, E, F , G sont normés et de dimensions finies sur K et parfois ils sont euclidiens. I, J désignent des intervalles de R. Soit f : I ! E, B = (e1 , · · · , ep ) une base de E et (fi )16i6p les applications coordonnées de f dans la base B: Soit f : I ! E et a 2 I. Dérivation df (a). dx f (a) existe 2 E a • On dit que f admet une dérivée en a si f (x) lim x x!a Cette limite est noté f 0 (a) on note aussi • Lorsque f est dérivable en tout point de I on dit que f est dérivable sur I et la fonction de I vers E qui à x associe f 0 (x) est appelée dérivée de f sur I, on la note f 0 Dérivées successives Soit f 2 F(I, E). On définit les dérivées successives de f , si elles existent, au moyen d’une récurrence • f (0) = f • Soit k 2 N. Supposons avoir défini f (k) sur I, si f (k) est dérivable sur I, 0 on pose f (k+1) = f (k) • L’ensemble des fonctions n-fois dérivable sur I se note Dn (I, E) La fonction f (k) , si elle existe, est appelée la dérivée k ème de la fonction f . • f est dite de C n sur I si f est n-fois dérivable sur I et f (n) est continue sur I • f est dite de C 1 sur I ou f est lisse sur I si f est k-fois dérivable sur I pour tout k 2 N • C n (I, E) l’ensemble des fonctions de classe C n sur I • C 1 (I, E) l’ensemble des fonctions de classe C 1 sur I Fonctions coordonnées Soit f : I ! E de fonctions coordonnées f1 , · · · , fp dans une base de E. On a équivalence entre: 1. f 2 Dn (I, E) i=1 p X 2. 8i 2 [[1, p]] , fi 2 Dn (I, E) Auquel cas f (n) = Mêmes résultats si on remplace Dn par C n ou par C 1 [a,b] : Définition. C ONTEXTE : Résultat de cours. (fn )n2N est une suite de fonctions définies sur A à valeurs dans F où A ⇢ E avec E et F sont de K-espaces vectoriels normés de dimensions finies.I intervalle de R. n!+1 M ODE DE CONVERGENCE Convergence simple A !f cvs On dit que (fn )n converge simplement sur A si, et seulement si, pour tout x 2 A la suite (fn (x)) converge dans F . On appelle limite ou limite simple de la suite (fn (x)), la fonction f 2 F A définie par: 8x 2 A, f (x) = lim fn (x). On écrit fn !f cvu 8 < • fn cvs A A f k1 !0 n!+1 f (xn )) 6! 0, alors fn ne converge pas N 9("n ) 2 R+ , telle que lim "n = 0 8x 2 A, k fn (x) f (x) k 6 "n à pcr : • k fn ( f ) est bornée On dit que la suite de fonction (fn )n converge uniformément vers f si : Convergence uniforme n!+1 ! f ou fn cvu () () !f 1. Il existe n0 à partir duquel (fn 2. kfn f k1 !0 On note fn A cvu A !f Propriété caractéristique fn A ! f et 9(xn ) 2 AN tq (fn (xn ) cvs La non convergence uniforme Si fn cvs A ! f. uniformément vers f sur A cvu A ! f , alors fn CU =) CS Si fn x!a ⇣ lim fn (x) x!a ⌘ I NTERVERSION DES LIMITES cvu !f A n!+1 ◆ = lim La suite (bn ) converge ; f admet une limite en a; lim f (x) = lim bn x!a fn Théorème d’interversion des limites : 8 > > <• • > > :• ✓ lim fn (x) n!+1 n!+1 Soit a 2 A. 8 < 8n 2 N, lim fn (x) existe et vaut bn 2 F ; Si: Alors: x!a Autrement-dit: lim Si 8n 2 N, fn admet une limite bn en a 2 A et la suite (bn ) diverge, alors (fn ) ne converge pas uniformément : Démarche. C ONTINUITÉ : Astuce. I La suite I x fn Z b converge; R b Z a n!+1 f (t)dt et 8n 2 N, 'n : x 7 ! n!+1 converge et lim I fn = x I fn (t)dt f Si: Alors: Si: Si: : Information R ÉGULARITÉ DE LA LIMITE : Attention. 8 > < > : > > : • 8n 2 N, fn est de classe C 1 (I, F ); (fn ) converge simplement sur I; (fn0 ) converge uniformément sur tout segment inclus dans I. ◆0 n!+1 = lim fn0 ; lim fn 2 C 1 (I, F ); n!+1 ✓ lim fn n!+1 (fn ) converge uniformément sur tout segment inclus dans I. p 8n 2 N ( ou à pcr ⇣ ) fn⌘2 C (I, F ); (k) 1]], fn converge simplement sur I; (p) 8k 2 [[0, p ✓ lim fn ◆(k) 8n 2 N ( ou à pcr ) fn 2 C 1 (I, F ); n!+1 = lim fn(k) La suite⇣(fn )⌘CS sur I; (p) 8p > 1, fn CU sur tout segment inclus dans I. (k) lim fn est de classe C 1 sur I; n!+1 lim fn n!+1 ◆(k) n!+1 = lim fn(k) 8k > 0, fn CU sur tout segment inclus dans I; On a les interversions ✓ Page: 10 (fn ) converge uniformément sur tout segment inclus dans I. • On a les interversions 8k 2 [[0, p]] , n!+1 8 lim f est de classe C p sur I; > n >• n!+1 < ⇣ ⌘ (k) • 8k 2 [[0, p]], fn CU sur tout segment inclus dans I; > > : > > : 8 > >• < • > > : • 8k 2 N, C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Alors: 8 > > < Interversion limite-dérivées successives Alors: 8 > > < Soit p 2 N⇤ . Interversion limite-dérivées successives > > > : 8 > >• > < • Interversion limite-dérivée : Exemple classique. S UITES DE FONCTIONS : Résultat pratique. ( A 8n 2 N (ou à pcr) fn est continue sur A; cvu fn ! f. Continuité par convergence uniforme Si: Alors: f est continue sur A. Continuité par convergence uniforme locale ( 8n 2 N (ou à pcr) fn est continue sur A; Si: cvu fn ! f sur tout compact inclus dans A. Alors: f est continue sur A. n fn (t) dt = lim fn (t) dt Si A est un intervalle de R, on remplace compact par segment b fn 8n 2 N ( ou à pcr) fn 2 C([a, b], F ); (fn ) converge uniformément sur [a, b] a a lim fn est continue ! sur [a, b]; Z La suite n!+1 On a l’interversion lim Z I NTERVERSION lim ET Z Interversion lim et • 8 >• > > > > < Soit (fn ) une suite de fonctions de [a, b] dans F ( Si: Alors: > > > > > :• Convergence uniforme et primitivation Z a Soit (fn ) une suite de fonctions de C(I, F ). Si : (fn ) converge uniformément sur tout segment inclus dans I vers f . Pour tout a 2 I, on pose ':x7 ! a Alors ('n ) converge uniformément sur tout segment inclus dans I vers ' T HÉORÈME DE CONVERGENCE DOMINÉ Théorème de convergence dominée :• > il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que: > > > : 8n 2 N, |fn | 6 ' [hypothèse de domination] 8 sur I; <• Les applications ✓Z ◆fn et f sont intégrables Z Z Soit (fn )n2N une suite de fonctions de I à valeurs dans K telle que : 8 > Pour tout n 2 N, fn 2 Cm (I, K); > > > cvs < fn ! f 2 Cm (I, K); Si: Alors: Le théorème TCVD ne nécessite pas la convergence uniforme de la suite de fonctions (fn ), mais la fonction limite doit être cpm sur I. : Définition. C ONTEXTE fn (x) est appelée sa somme. : Résultat de cours. fn converge simplement sur A, si 8x 2 A la série +1 X X n>0 fn (x) (fn )n2N est une suite de fonctions définies sur A à valeurs dans F où A ⇢ E avec E et F sont de K-espaces vectoriels normés de dimensions finies. Le plus souvent, E = F = R et A = I un intervalle de R. n X fk k=0 M ODES DE CONVERGENCE On note, pour tout entier naturel n : Sn = X Convergence simple On dit que n>0 converge et f : x 7 ! n=0 Convergence absolue X sur A X fn converge fn converge sim- ssi fn converge normalement si la série X X On dit que fn converge absolument si la série de fonction k fn kF converge simplement. Convergence normale N kfn k1 converge. Soit (fn )n2N 2 (B(A, K)) . On dit que X numérique ! 0. A X caractéristique de la convergence normale P converge normalement (cvn) ( fn • 9 (an ) 2 R+ N / 8n 2 N, 8x 2 A : kfn (x)k 6 an X • an converge cvu !0 A fn converge uniformément vers f , alors fn cvu fn converge uniformément sur A si, et seulement, si Proprieté caractéristique de la convergence uniforme X plement sur A et Rn X Condition nécessaire Si Cas d’une série alternée !0 A cvu fn (x) est alternée vérifiant le CSSA, alors On suppose que F = R. X Si 8x 2 A, la série n>0 uniformément sur A si, et seulement, si fn CU CS Comparaison des modes de convergence CN CA Toutes les autres implications sont fausses. X n>0 ! `n 2 F +1 X `n = +1 X n=0 lim fn (x) x!a C ONTINUITÉ n=0 fn admet une limite en a; `n converge; +1 X fn (x) = n=0 P : Démarche. est continue sur A. I fn = | I b P +1 X n=0 fn | 6 fn +1 X n=0 ET R ! fn (t) dt = +1 Z X n=0 |fn |. +1 Z X b fn (t)dt ! Si: Si: : Information R ÉGULARITÉ DE LA LIMITE : Attention. 8 > > > > < > > > > : 8 > > >• > > > > > < >• > > > > > > >• : 8 > > > > < > > > > : fn0 converge uniformément sur tout segment inclus I. n>0 8n 2 N, fn 2 C 1 (I, F ); X La série fn converge simplement sur I; X n>0 n>0 +1 X fn 2 C 1 (I, F ) ; n=0 ! 0 +1 +1 X X fn = fn0 ; X n=0 fn converge uniformément sur tout segment inclus I n=0 La série X n>0 +1 X n=0 n>0 fn !(k) = +1 X fn(k) ; fn(p) converge uniformément sur tout segment inclus dans I. n>0 n=0 n=0 X fn(k) converge uniformément sur tout segment ⇢ I +1 X fn 2 C p (I, F ); 8k 2 [[0, p]] , 8k 2 [[0, p]] , fn !(p) = +1 X n=0 fn(p) . Page: 11 fn(p) converge uniformément sur tout segment ⇢ I. +1 X n=0 fn est de classe C 1 sur I et on a : n>0 X 8n 2 N, fn 2 C 1 (I, F ); X fn converge simplement sur I; n>0 8p > 1, +1 X n=0 8p 2 N, C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Alors: la somme Si: Dérivation terme à terme: Classe C 1 8 > > > > >• > > > > < Alors: • > > > > > > > > >• : > > > > : Soit p > 1. 8 8n 2 N, fn 2 C p (I, F ); > > X > > < 8k 2 [[0, p 1]] , fn(k) CS sur I; Dérivation terme à terme: Classe C p Alors: Dérivation terme à terme: Classe C 1 : Exemple classique. S ÉRIES DE FONCTIONS : Astuce. I NTERVERSION lim ET : Résultat pratique. +1 X n=0 x!a Interversion limite-somme n>0 lim x!a La somme La série 8n 2 N, fn (x) Soit a 2 A un point adhérent. 8 X > fn converge uniformément sur A; < Si: > : 8 >• > > > > > > > < Alors: • > > > > > > > > :• ( +1 X fn I NTERVERSION ! Z CV et on a: n>0 n>0 f est continue par morceaux sur I; XZ |fn | converge. La série f= Z I n=0 La fonction f est intégrable sur I; Z Z X +1 +1 Z X I Z I n=0 |f | = I 8n 2 N, fn : I ! K est contnue par morceaux et intégrable; X La série fn converge simplement sur I de somme f ; a 8n 2 N, fn 2 C(A, F ); X fn converge uniformément sur tout compact inclus dans A. Continuité par convergence uniforme sur tout compact Si: Alors : la somme n=0 b fn est continue; a a 8n 2 N, fn 2 C ([a, b], F ) ; X fn converge uniformément sur [a, b]. 1 X fn X Z n=0 n>0 n=0 Si A est un intervalle de R, on remplace compact par segment ( 8 > > >• > < Intégration terme à terme sur un segment Si: Alors: > > > > :• 8 > <• > > > > > > > : 8 > > > > > > > < Convergence dominée (Intervalle quelconque) Si: Alors: >• : En outre I Définition Soit (an ) 2 CN . : Définition. S ÉRIES ENTIÈRES n X X an z n . an z n . est l’ensemble est appelée la somme de la n n>0 : Résultat de cours. an z n>0 On appelle série entière associée à la suite (an ) la série de fonctions X n>0 • Les nombres an s’appellent coefficients de la série entière • Le domaine de convergence de la série entière X an z an z n converge} n=0 +1 X n>0 ! C, z 7 ! D := {z 2 C/ • L’application S : D série Lemme d’Abel Soit r 2 R+? 8z 2 B(0C , r), la série n>0 0 X X n>0 1 n>0 |an | rn diverge} = inf{r 2 R+ , (an rn )n non bornée} = inf{r 2 R+ , an rn 6 ! 0} X an rn dinverge} = inf{r 2 R+ , X an+p z n A = inf{r 2 R+ , 0 n>0 X an z n est l’élément de R+ [ {+1}: 1 an z n+p A = Rc @ |an | rn converge} n>0 tel que (an rn )n soit une suite bornée avec (an )n 2 CN . Alors X an z n converge absolument n>0 Rayon de convergence n>0 X Le rayon de convergence de la série R 1 a n z n A = Rc @ n>0 = sup{r 2 R+ , (an rn )n est bornée } = sup{r 2 R+ , an rn ! 0} n!+1 X an rn converge } = sup{r 2 R+ , X = sup{r 2 R+ , 0 n>0 C ONVERGENCES D ’ UNE SÉRIE ENTIÈRE Rc @ X an z n est continue sur D(0, R). an z n une série entière de rayon de convergence R > 0. Convergence d’une série entière Soit n>0 n=0 an Rn CA, alors n>0 X an z n CN sur Df (0, R). • La série entière converge absolument sur le disque de convergence D(0, R) = {z 2 C/ |z| < R} ; • La série entière converge normalement sur tout disque fermé Df (0, R1 ) avec 0 < R1 < R ; +1 X X • f : z 7! • Si n>0 an z n et n>0 : Astuce. : Démarche. C ALCUL DE RAYON bn z n de rayons respectifs Ra et Rb . an z n et sn z n et X bn z n de rayons de convergences respectifs Ra et Rb et +1 X n=0 +1 X n=0 ! ⇥ +1 X n=0 ! bn z n . bn z n ; 8z 2 D(0, R), an z n an z n + +1 X n=0 an z n 1 X n X k=0 nan z n 1 an Soit Rs est de rayon k bk . pn z n respectivement somme et produit de Cauchy des n>0 X n>0 1 . Avec la ` Soit : Information an xn . n=0 +1 X an xn+1 où k 2 C n+1 R, R[ s’écrivent an xn une série entière réelle de rayon de convergence R et de somme C AS DES SÉRIES RÉELLES : Attention. X n>0 +1 X n=0 x 7! k + +1 X n=p n=0 (n n! p)! +1 X f (n) (0) n x n! f (p) (x) = an xn p an xn une série entière réelle de rayon de convergence R et de somme R, R[, K): R, R[, 8p 2 N, R, R[, f (x) = f (n) (0) et ainsi n! 8x 2] r, r[, f (x) = an xn . n>0 +1 X n=0 Z x (x f (x) 0 t)n k! xk ! = 0; f (n+1) (t) dt = 0. n X f (k) (0) n! 1. f est développable en série entière; r, r[, lim n!+1 2. 9r > 0, 8x 2] r, r[, lim Page: 12 Auquel cas les primitives et les dérivées successives de f sont DSE en 0 n!+1 3. 9r > 0, 8x 2] k=0 Si f existe de classe C 1 au voisinage de 0. Les assertions suivantes sont équivalentes Proprieté caractéristique • On dit que f est développable en série entière en 0 s’il existe r > 0 tel que f soit développable en série entière sur ] r, r[ . que 8x 2] s’il existe une série entière • Soit r > 0. On dit que f est développable en série entière sur ] r, r[ X an xn de rayon de convergence R > r telle Soit I un intervalle tel que 0 2 ˚ I et f : I ! C Fonction développable en série entière En particulier an = 8x 2] f . Alors f 2 C 1 (] n>0 Régularité et coefficients X Alors les primitives de f sur ] f : x 2 ] R, R[ 7 ! Soit Primitive : Exemple classique. an z n est R = an+1 = ` 2 R. an S ÉRIES ENTIÈRES X : Résultat pratique. X n>0 Critère de comparaison Soient • si an = O(bn ) ou an = o(bn ), alors Ra > Rb ; • si an ⇠ bn , alors Ra = Rb . Critère de D’Alembert n>0 Si (an ) ne s’annule pas à partir d’un certain rang et lim n!+1 X 1 1 = +1 et = 0. 0 +1 Alors le rayon de convergence de la série entière convention O PÉRATIONS SUR LES SÉRIES ENTIÈRES n>0 X X Somme et produit Soient soient n>0 deux séries précédentes i.e. 8n 2 N, sn = an + bn et pn = sn z n = pn z n = X n>0 an z n une série entière de rayon R. La série 0 0 1 X an znA np np a n z n A = R c @ n>1 n>1 et Rp les rayons de convergence de ces deux dernières. Alors 1. Rs > min(Ra , Rb ), Rp > min(Ra , Rb ) ; +1 X n=0 +1 X n=0 min(Ra , Rb ). 2. si Ra 6= Rb , alors Rs = min(Ra , Rb ) ; • • 3. on pose R = X Série dérivée Soit n>0 1 X n>0 a n z n A = Rc @ de convergence R et dite série dérivée de Soit p 2 N, 0 X n>0 Rc @ C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 : Définition. C ONTEXTE : Résultat de cours. Soient E, F , G et H des R-espaces vectoriels de dimensions finies non nulles. On pose dimE = n et dimF = p. Soient U ⇢ E et V ⇢ F deux ouverts non vide, a 2 U , f : U ! F , B = (e1 , . . . , en ) une base de E et C = ("1 , . . . , "p ) une base de F . D ÉRIVÉES PARTIELLES ET DIFFÉRENTIELLES Dérivée selon un vecteur f (a + th) f (a) On dit que f admet une dérivée en a suivant h 2 E\{0} si lim t!0 t existe ou encore si ' : t 7 ! f (a+th) est dérivable en 0. Dans ce cas, cette limite s’appelle la dérivée de f en a suivant h et on la note '0 (0) = Dh f (a). Dérivées partielles • On appelle dérivées partielles de f en a les dérivées, lorsqu’elles existent, de f en a suivant les vecteurs e1 , . . . , en . @f • La dérivée en a selon ei se note Di f (a) ou (a). @xi @f • x 7! (x) s’appelle la i-ème application dérivée partielle de f sur U . @xi @f On la note . @xi D IFFÉRENTIELLE Différentielle en un point On dit que f est différentiable en a s’il existe une application linéaire ` de E vers F et " une application de E dans F continue et nulle en 0 telles que 8h 2 E tel que a + h 2 U : f (a + h) = f (a) + `(h) + k h k "(h) L’application ` est h!0E unique, appelée la différentielle de f en a et notée dfa . On écrit o(k h k) pour k h k "(h). Propriété 1. 2. 3. 4. i=1 dfa (h) = Dh f (a) = n X i=1 hi @f (a) @xi f est différentiable en a ) f est continue en a. f est différentiable en a ) f est dérivable en a selon tout vecteur et: 8h 2 E \ {0}, dfa (h) = Dh f (a). Si E = R. L’application f est différentiable en a si, et seulement, si f est dérivable en a. Auquel cas, 8h 2 R, dfa (h) = hf 0 (a). Si f est différentiable en a alors les dérivées partielles de f en a existent n X hi ei 2 E, et on a 8h = Différentielle On dit que f est différentiable sur U si f est différentiable en tout point de U . L’application df : x 2 U 7! dfx 2 L(E, F ) s’appelle la différentielle de f sur U. : Démarche. : Attention. : Information hi hi ei 2 E tel que a + h 2 U on a : n n @f 1 XX @2f (a) + hi hj (a) + @xi 2 i=1 j=1 @xi @xj i=1 n X D ÉVELOPPEMENT DE TAYLOR D ’ ORDRE 2 n X i=1 Si f : U ⇢ E ! R de classe C 1 et a 2 U . Alors Caractérisation de points critiques a est point critique de f () 8i 2 [[1, n]] , Extrémums en dimension 2 khk2 . @2f (a, b), s = @x2 rt < 0 et r > 0 alors f admet un minimum local stricte en a. rt < 0 et r < 0 alors f admet un maximum local stricte en a. rt > 0 alors a est un point col ou selle de f rt = 0, on ne peut pas conclure Soit f : U ⇢ R2 ! R de classe C 2 et a critique de f . On note r = Si s2 Si s2 Si s2 Si s2 M ATRICE J ACOBIENNE rf (a) = @fi (a) @xj n X @f (a)ei @xi i=1 16i6p 16j6n C ONTACT-I NFORMATION Page: 13 Si f : U ⇢ E ! R est une application de classe C 1 alors pour tout a 2 U , il existe un unique vecteur dans E noté rf (a) et appelé gradient de f en a vérifiant 8h 2 E, Dh f (a) = (rf (a)|h) De plus, si B = (e1, · · · , en ) est une BON de E alors Gradient E désigne un espace euclidien dont on note (.|.) le produit scalaire G RADIENT Si f1 , · · · , fp les coordonnées de f : Jf (a) = On appelle matrice jacobienne relative aux bases B et C d’une application f : U ⇢ E ! F différentiable en a 2 U la matrice de l’application linéaire dfa relative aux bases B et C: Jf (a) = Mat (dfa ) 2 Mp,n (R) B,C ✓ ◆ Définition 1. 2. 3. 4. @2f @2f (a, b) et t = (a, b). @y@x @y 2 @f (a) = 0 @xi A PPLICATIONS AUX EXTRÉMUMS f (a + h) = f (a) + Soit f 2 C 2 (U ). Alors 8h = Propriété : Exemple classique. C ALCUL DIFFÉRENTIEL : Astuce. F ONCTIONS DE CLASSE C k : Résultat pratique. Définition On dit que f est de classe : • C k ( k > 1 ) sur U si ses dérivées partielles d’ordre k existent et sont continues sur U . • C 1 sur U si 8k 2 N⇤ , f est de C k sur U . La notion de fonction de classe C k ne dépend pas du choix de la base B. Somme Soit k 2 N⇤ [ {1}. Soiet f, g : U ⇢ E ! F et , µ 2 R. Si f et g sont de classe C k alors f + µg est de classe C k et @( f + µg) @f @g = +µ @xi @xi @xi Composition par une application bilinéaire @B(f, g) =B @xi Soit k 2 N⇤ [ {1}. Soit f : U ⇢ E ! F, g : U ⇢ E ! G et B : F ⇥ G ! H bilinéaire. Si f et g sont de classe C k alors B(f, g) l’est aussi et ✓ ◆ ✓ ◆ @f @g , g + B f, @xi @xi Propriété Si f 2 C k (U, F ) et g 2 C k (U, K), alors gf 2 C k (U, F ). Si de plus g ne s’annule f est de classe C k g pas sur U alors Lien avec les composantes Soit f : U ⇢ E ! F . Alors f est de classe C k sur U ssi ses fonctions composantes sont de classe C k sur U Règle de la chaine p G RADIENT X @fi @(g f ) @g (a) = (a). (f (a)) @xj @xj @yi i=1 Soit f : U ⇢ E ! F et g : V ⇢ F ! G deux fonctions de C k telles que f (U ) ⇢ V , alors g f est de C k et 8a 2 U 8j 2 [[1, n]] , Formule d’intégration Gradient 1 avec f1 , · · · , fp les fonctions coordonnées de f . E désigne un espace euclidien dont on note (.|.) le produit scalaire i=1 @2f @2f = . @xi @xj @xj @xi Soit !R F est uneune application de classe C etC 1 alors : [0, 1]pour !E estaun Si f f: :UU⇢⇢EE ! application de classe tout 2 arc U, de classeun C 1 unique inscrit dans U d’extrémités = (a) (0) et et appelé b = (1)gradient alors de f en a il existe vecteur dans E notéa rf Z 1 vérifiant 8h 2 E, Dh f (a) = (rf (a)|h) f (b) f (a) = df (t) ( 0 (t)) dt De plus, si B = (e1, · · · , en ) est une BON de E alors 0 En particulier si U est un ouvert connexe par arcs alors f est constante si, et n X @f seulement si, df = e 0 rf (a) = (a)ei @xi Soit f 2 C 2 (U, F ). Alors : Théorème de Schwarz 2 8i 6= j 2 [[1, n]] , Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 : Définition. P RODUIT SCALAIRE E désigne un R-espace vectoriel E est dit espace préhilbertien : Démarche. 1/2 : Exemple classique. : Attention. : Information S YMÉTRIE ORTHOGONALE : Astuce. P ROJECTEURS ORTHOGONAUX ? Propriété H = Vect(a b)? Soient a, b 2 E tels que kak = kbk et a 6= b. Il existe une réflexion et une seule qui échange a et b. Propriété sF est un endomorphisme de E vérifiant s2 = id, Ker(s id) = F ? . De plus sF = sF ? et sF = 2pF id sF (x) = 2 j=1 p X < x|a > a kak2 < x|a > a kak2 x < ej , x > e j Si B = (e1 , · · · , ep ) est une base orthonormée de F alors Expression du symétrique 8x 2 E, sD (x) = 2 2 Soit s une symétrie de E. On a équivalence entre: Propriété caractéristique Les symétries ? conservent le produit scalaire 8x, y 2 E, (s(x)|s(y)) = (x|y) 8x 2 E, ks(x)k = kxk x En particulier, les symétries orthogonales conservent la norme C ONTACT I NFORMATION Page: 14 La matrice d’une symétrie orthogonale dans une base orthonormée est symétrique. 1. s est une symétrie orthogonale 2. 8x, y 2 E, (s(x)|y) = (x|s(y)). 3. 8x 2 E, k s(x) k = kxk id) = F et Ker(s + On appelle symétrie orthogonale par rapport à F la symétrie vectorielle sF par rapport à F parallèlement à F ? . Si F est un hyperplan de E, on dit que sF est la réflexion par rapport à F . Définition Soit F un sous-espace vectoriel d’un préhilbertien E tel que F et F ? sont supplémentaires dans E Propriété Soit p un projecteur de E. Alors ? pF est un endomorphisme de E vérifiant p2 = p, Imp = F et Kerp = F ? . De plus id p projection orthogonale sur F ? Propriété On appelle projection orthogonale sur F la projection vectorielle pF sur F parallèlement à F ? . Définition Soit F un sous-espace vectoriel d’un préhilbertien E tel que F et F ? sont supplémentaires dans E : Résultat pratique. E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS : Résultat de cours. ' est bilinéaire ' est symétrique i.e. 8x, y 2 E, '(x, y) = '(y, x) ' est positive i.e. 8x 2 E, '(x, x) > 0 ' est définie i.e. 8x 2 E, '(x, x) = 0 ) x = 0. On appelle produit scalaire sur E toute application ' : E ⇥ E ! R vérifiant Définition 1. 2. 3. 4. Norme euclidienne Kerp ? Imp () Kerp = (Imp) () Imp = (Kerp) Tout projecteur vérifiant l’une des trois assertions est projecteur orthogonal Propriété caractéristique Soit E un espace préhilbertien. p L’application k . k : x 2 E 7 ! < x|x > est une norme sur E dite norme euclidienne Identités et inégalités classiques Soit p 2 L(E) un projecteur. On a équivalence entre : < ej , x > e j 1 (ek ) 1 (ek )k 8x 2 E, Soit D = Vect (a) et H = D? avec a 6= 0. Alors p X Pk Pk et Exemple pF (x) = j=1 ek kek sH (x) = x La matrice d’un projecteur orthogonal dans une base orthonormée est symétrique. 8x 2 E, Si B = (e1 , · · · , ep ) est une base orthonormée de F alors Exemple ? Soit D = Vect (a) et H = Vect(a) avec a 6= 0. Alors < a|x > a kak2 pF (x)k avec égalité ssi, y = pF (x). < a|x > 8x 2 E, pD (x) = a et pH (x) = x kak2 • Vect("1 , . . . , "k ) = Vect(e1 , . . . , ek ). • < "k , ek >> 0. Cette famille est donnée par : e1 et 8k 2 [[2, n]] , ke1 k 8x 2 E, Expression du projeté 1. p est un projecteur orthogonal 2. 8x, y 2 E, < p(x)|y >=< x|p(y) >. 3. 8x 2 E, kp(x)k 6 kxk Soit E un préhilbertien. Pour tout x, y 2 E • Inégalité de Cauchy-Schwarz: 8x, y 2 E, |< x|y >| 6 kxk.kyk. Il y a égalité si, et seulement si, (x, y) est liée. O RTHOGONALITÉ • Inégalité de Minkowski: 8x, y 2 E, kx + yk kxk + kyk. Il y a égalité ssi x et y sont positivement liés Définition La famille (xi )i2I de vecteurs de E est dite • orthogonale si 8i, j 2 I, i 6= j )< xi , xj >= 0. • orthonormale si 8i, j 2 I, < xi , xj >= ij . Une famille orthogonale sans vecteur nul est libre. Toute famille orthonormale est libre. Tout espace euclidien, non nul, admet une base orthonormale; Toute famille orthonormale d’un euclidien se complète en une BON. Propriété • • • • Pour tout y 2 F , kx yk > kx Autrement-dit d (x, F ) = kx pF (x)k Minimisation de distance Calcul avec une BON Algorithme de Gram-Schmidt k=1 yk ) 2 E euclidien et B = (e , . . . , en ) une BON sur E et soit u 2 L(E). 1 n n X X xk ek , y = yk ek , alors: k=1 k=1 v u n uX (xk yk = t v u n uX xk =< ek , x > et kxk = t xk2 . xk yk et kx "1 = Avec Pi désigne le projecteur ? sur Vect("1 , . . . , "i ) "k = Soit (e1 , . . . , en ) une famille libre de E . Il existe une et une seule famille orthonormée ("1 , . . . , "n ) de E telle que : 8k 2 [[1, n]] Soit x = k=1 n X k=1 • 8k 2 [[1, n]] , • < x, y >= B • Mat(u) = (hei , u(ej )i)16i,j6n Existence de supplémentaire orthogonal Si F un sev de dimension finie d’un préhilbertien E alors les espaces F et F ? sont supplémentaires dans E. Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 : Définition. FAMILLE TOTALE hen | xi2 6 kxk2 E un espace préhilbertien réel et (en )n2N une suite de E Inégalité de Bessel n2N 2 : Astuce. min : Démarche. max = min (Sp (u)) et Extrémum sur la sphère Soit u 2 S(E). Posons • • • • 2 2/2 : Attention. : Information A PPLICATIONS AUX EXTREMA 0 Iq .. . ··· 0 cos ✓ sin ✓ ··· .. . R1 .. . ··· . ··· .. . 0 .. 1 0 sin ✓A cos ✓ 1 0 . C C .. C . C C .. C C 0A Rr C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 15 • le signe de sin ✓ est celui de Det(u, x, f (x)) où x est un vecteur non colinéaire à u • Pour déterminer cos ✓, on utilise la trace de f ; • Pour déterminer une telle base on prend u normé qui engendre Ker(f id), v unitaire et orthogonal à u et w = u ^ v; Comment déterminer les éléments de f f est dite la rotation d’axe dirigé et orienté par u et d’angle ✓. 0 1 @0 0 Soit f 2 O+ (E), alors il existe une BON directe B = (u, v, w) dans laquelle la matrice de f est de la forme Isométries positives en dim 3 ✓ ◆ cos ✓k sin ✓k où pour tout k 2 [[1, r]], on note : Rk = avec ✓k 2 ]0, 2⇡[\{⇡} sin ✓k cos ✓k et p, q, r sont des entiers naturels tels p + q + 2r = n (si l’un de ces entiers est nul, les blocs de matrices correspondants n’existent pas). 0 Ip B B B0 B Mat (u) = B ... B B B @ ... 0 Soit u 2 O(E) avec n > 2. Il existe une BON B de E telle que Réduction des endomorphismes ? E désigne un plan euclidien orienté, R ÉDUCTION DES ENDOMORPHISMES ? ⇤ 1. Si Sp (Hf (a)) ⇢ R+ , alors f admet un minimum local en a; 2. Si Sp (Hf (a)) ⇢ R⇤ , alors f admet un maximum local en a; 3. Si Hf (a) admet deux valeurs propres de signes opposés, alors a est un point col ou selle. Soit U ⇢ E non vide, a 2 U et f : U ! R une fonction de classe C 2 . ✓ un ouvert ◆ @2f Hf (a) = (a) est la matrice Hessienne de f en a. On suppose @xi @xj 16i,j6n que f admet un point critique en a, alors: Applications aux extrema : Exemple classique. = max (Sp (u)). Alors kxk 8x 2 E, ku(x)k = kxk; 8x, y 2 E, < u(x), u(y) >=< x, y >; u transforme toute BON de E une BON de E; u transforme une BON de E une BON de E. la matrice A est orthogonale la famille (C1 , · · · , Cn ) est orthonormale la famille (L1 , · · · , Ln ) est orthonormale. A est la matrice de passage d’une BON à une BON u 2 O(E) () MatB (u) 2 On (R) On (R) est isomorphe à O(E); On+ (R) w O+ (E) = {u 2 O(E); det u = 1}; On (R) w O (E) = {u 2 O(E); det u = 1}. Soit u 2 L(E) et B une BON de E. Alors Lien avec les matrices • A 2 On (R), alors det A = ±1. • On+ (R) = {M 2 On (R), det M = 1} est un sous-groupe de On (R) • On (R) = {M 2 On (R), det M = 1} n’est pas un groupe Propriété 1. 2. 3. 4. Soit A 2 Mn (R) de colonnes C1 , · · · , Cn et de lignes L1 , · · · , Ln . On a équivalence entre : Propriétés caractéristiques Une matrice réelle A 2 Mn (R) est dite orthogonale si t AA = In . On (R), l’ensemble de matrices orthogonales, est un groupe, appelé groupe orthogonal d’ordre n. Matrices orthogonales 1. 2. 3. 4. Soit u 2 L(E). Les assertions suivantes sont équivalentes: Propriété caractéristique Si u 2 O(E), alors Sp (u) ⇢ { 1, 1}. Propriété O(E), l’ensemble des automorphismes orthogonaux, est un groupe, appelé le groupe orthogonal de E. 8x 2 E, ku(x)k = kxk Soit u 2 L(E). On dit que u est orthogonal si Endomorphisme orthogonal E désigne un euclidien de dimension n > 1 E NDOMORPHISMES ORTHOGONAUX • 8x 2 E : min k x k 6< u(x), x >6 • min {< u(x), x > , k x k = 1} = min • max {< u(x), x > , k x k = 1} = max max E XTRÉMUM SUR LA SPHÈRE : Résultat pratique. E SPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS : Résultat de cours. Si (en )n2N est orthonormale. Alors 8x 2 E la famille (< en | x >)n2N est de carré sommable et X Famille totale La famille (en )n2N est dite totale si l’espace vectoriel qu’elle engendre est dense dans E. Autrement-dit Vect((en )n2N ) = E Base hilbertienne (en )n2N est dite base hilbertienne si elle est à la fois orthonormale et totale Propriété n!+1 Soit (en )n2N base hilbertienne de E et Pn le projecteur orthogonal de E sur Vect (e0 , · · · , en ), alors 8x 2 E, Pn (x) !x Soit (en )n2N Égalité de Parseval n2N une base hilbertienne de E. Alors pour tout x 2 E la famille X hen | xi2 = kxk2 . (< ei | x >)i2N est de carré sommable et E NDOMORPHISMES SYMÉTRIQUES E un espace préhilbertien Endomorphisme symétrique < u(x), y >=< x, u(y) > Soit u 2 L(E). On dit que u est symétrique si: 8x, y 2 E, S (E) désigne l’ensemble des endomorphismes symétriques de E ? Soit u 2 S(E) et F un sev de E stable par u. Alors F ? est stable par u Stabilité- Image et noyau Cas euclidien Soit E un espace euclidien et u 2 S (E), alors Im (u) = (Keru) Propriété caractéristique B Soit E un espace euclidien, B une BON de E et u 2 L(E). Alors u 2 S(E) () Mat (u) 2 Sn (R) Soit E un espace euclidien et u 2 L(E). Endomorphismes involutifs, idempotents 1. u est un projecteur ? ssi u 2 S(E) et u2 = u; 2. u est une symétrie ? ssi u 2 S(E) et u2 = idE . Théorème spectral Soit A 2 Sn (R), alors il existe P 2 On (R) tel que t P AP soit diagonale. Tout endomorphisme symétrique d’un espace euclidien E est diagonalisable dans une BON. Soit f : Définition. |fn | converge. +1 Z X n=0 I ✓Z fn ◆ n2N con- : Résultat de cours. 8n 2 N, 8x 2 I |fn (x)| 6 '(x) I C ONVERGENCE DOMINÉE POUR LES SUITES une suite de fonctions telle que: Convergence dominée pour les suites (fn )n2N I • 8n 2 N, fn : I ! K est cpm; cvs • fn ! f et f : I ! K cpm sur I; ! • il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que fn n!+1 I Alors les applications fn et f sont intégrables sur I, la suite Z Z verge et I I fn = fn C ONVERGENCE DOMINÉE POUR LES SÉRIES Soit (fn )n2N une suite de fonctions telle que: Convergence dominée pour les séries n>0 XZ n>0 Z X +1 I n=0 • 8n 2 N, fn : I ! K est cpm et intégrable sur I; X fn cvs sur I de somme f cpm sur I; • La série • La série Alors f est intégrable sur I et on a: Astuce Si la domination dans le cas des séries n’est pas accessible vous pouvez utiliser le TCVD appliqué à la suite des sommes partielles. C ONTINUITÉ PAR DOMINATION GLOBALE ⇢ A⇥I !K où A ⇢ Rn telle que: (x, t) 7! f (x, t) Propriété Soit F : • 8t 2 I, x 7 ! f (x, t) est continue sur A; • 8x 2 A, t 7 ! f (x, t) est cpm sur I; • Il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que 8(x, t) 2 A ⇥ I, |f (x, t)| 6 '(t) I Alors 8x 2 A, la fonction t 7 ! f (x, t) est intégrable sur I et Z f (x, t)dt est continue sur A F :x2A7 ! ' ne dépend pas de x : Astuce. : Démarche. - C LASSE C 1 : Attention. : Information D ÉRIVATION SOUS SIGNE Alors F : x 7 ! Z Z I I +1 tx 1 e 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, R - C LASSE C n Z I - C LASSE C 1 @kf (x, t)dt @xk @nf (x, t) 6 'n (t) @xn R F (k) (x) = f (x, t)dt est de classe C n sur J et t ⇤ dt est de classe C 1 sur R+ F (n) (x) = Z I @nf (x, t)dt @xn f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et 8n 2 N⇤ , 8x 2 J, 'n ne dépend pas de x Z 0 Gamma d’Euler x7 ! Page: 16 • Pour tout x 2 J, t 7 ! f (x, t) est cpm et intégrable sur I; @nf • Pour tout n 2 N⇤ , l’application f admet une dérivée partielle con@xn tinue par rapport à la première variable, continue par morceaux par rapport à la seconde • Pour tous [a, b] ⇢ J et n 2 N⇤ , il existe 'n 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que: @nf 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 'n (t) @xn Soit f : J ⇥ I ! K une fonction telle que: Classe C 1 D ÉRIVATION SOUS SIGNE 'n ne dépend pas de x 8k 2 [[1, n]] , 8x 2 J, Alors F : x 7 ! @if • 8i 2 [[0, n 1]] et 8x 2 J, l’application t 7 ! (x, t) est cpm et inté@xi grable sur I; @nf • qui est continue par rapport à la première variable et cpm par rap@xn port à la seconde • Pour tout [a, b] ⇢ J, il existe 'n 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que: Soit n 2 N⇤ et f : J ⇥ I ! K une fonction admettant des dérivées partielles @f @nf , · · · , n tels que: @x @x Classe C n : Exemple classique. I NTÉGRALES PARAMÉTRÉES : Résultat pratique. C ONTINUITÉ PAR DOMINATION LOCALE ⇢ A⇥I !K où A ⇢ Rn telle que: (x, t) 7! f (x, t) Propriété Soit F : • 8t 2 I, x 7 ! f (x, t) est continue sur A; • 8x 2 A, t 7 ! f (x, t) est cpm sur I; • Pour tout compact K contenu dans A, il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que 8(x, t) 2 K ⇥ I, |f (x, t)| 6 '(t) I Alors 8x 2 A, la fonction t 7 ! f (x, t) est intégrable sur I et Z f (x, t)dt est continue sur A F :x2A7 ! ' ne dépend pas de x Lorsque A intervalle de R, on remplace K par [a, b] R Dans la troisième assertion, on peut remplacer K par A et obtenir une domination globale D ÉRIVATION SOUS SIGNE R Soit f : J ⇥ I ! K une fonction telle que: Dérivation sous le signe I • 8x 2 J, t 7 ! f (x, t) est cpm et intégrable sur I; @f • f admet sur J ⇥ I une dérivée partielle qui est continue par rapport @x à la première variable et cpm par rapport à la seconde • Pour tout [a, b] contenu dans J il existe ' 2 Cm (I, R+ ) intégrable telle que @f 8(x, t) 2 [a, b] ⇥ I, (x, t) 6 '(t) @x Z Alors F : x 7 ! f (x, t)dt est de classe C 1 sur J et I Z @f (x, t)dt (Formule de Leibniz) @x 8x 2 J, F 0 (x) = ' ne dépend pas de x Cas d’un segment a Soit f : J ⇥ [a, b] ! K une fonction de classe C n sur J ⇥ [a, b]. Z b f (x, t)dt est de classe C n sur J Alors F : x 2 J 7 ! C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Tribu : Définition. T RIBU : Résultat de cours. Soit ⌦ un ensemble et T une partie de P(⌦). On dit que T est une tribu de parties de ⌦ si : i2I • ⌦ 2 T et 8A 2 T, on a A 2 T [ • Pour toute (Ai )i2I au plus dénombrable d’éléments de T, on a Ai 2 T. \ i2I Ai 2 T. Le couple (⌦, T) s’appelle un espace probabilisable. Les éléments de T sont appelés des événements et on a: • ; 2 T et 8A, B 2 T, on a A [ B, A \ B et A \ B sont dans T. • Pour toute (Ai )i2I au plus dénombrable d’éléments de T, on a Système complet d’événements Une famille au plus dénombrable (Ai )i2I d’événements est dite un système complet d’événements si i2I P ROBABILITÉ • 8i 2 I, Ai 6= ; • 8(i, j) 2 I 2 i 6= j =) Ai \ Aj = ;, [ Ai . • ⌦= Probabilité Soit (⌦, T) un espace probabilisable An = +1 X n=0 P(An ) -additivité On appelle probabilité toute application P de T dans R+ telle que • P(⌦) = 1, • Si (An )n2N +1 [ n=0 une suite d’événements deux à deux incompatibles, alors ! P Le triplet (⌦, T, P) est appelé espace probabilisé et on a: P n [ k=0 An Ak ! 6 +1 X n=0 k=0 P(An ) Sigma sous-additivité P A = 1 P(A) et 0 6 P(A) 6 1. P(A [ B) = P(A) + P(B) P(A \ B). Si A ⇢ B, alors P(A) 6 P(B) et P(B \ A) = P(B) Soit (An )n2N une suite des événements. Alors +1 [ n=0 P(A) • P(;) = 0. • Soit A0 , · · · , An sont des événements deux à deux incompatibles ! n X = P(Ak ) Additivité finie • • • • P • On dit qu’un événement A est négligeable si P(A) = 0. Événement négligeable, quasi-certain • On dit qu’un événement A est quasi-certain ou presque sûr si P(A) = 1. : Astuce. : Démarche. P ROBABILITÉS : Résultat pratique. : B An n!+1 = lim P An 7 ! n!+1 n!+1 n [ k=0 n \ Ak Ak ! ! P(A \ B) P(A) = lim P(An ) PA (B) = n \ Ai ! P(B|Ai )P(Ai ). avec : Information U NIVERS AU PLUS DÉNOMBRABLE : Attention. n=0 Web : www.elamdaoui.com Email : [email protected] Phone: 06 62 30 38 81 P \ i2J !2A X p! P ({!}) = p! P(A) = Ai = i2J C ONTACT I NFORMATION Soit (Ai )i2I une suite d’événements indépendants pour la probabilité P avec I est au plus dénombrable. Si pour tout i 2 I, Bi = Ai ou Ai alors (Bi )i2I est une suite d’événements indépendants pour la probabilité P . Propriété • On dit que (Ai )i2I est une famille d’événements mutuellement indépendants pour la probabilité P si pour toute partie J finie de I, on a ! Y P(Ai ) i 6= j ) P (Ai \ Aj ) = P (Ai ) P (Aj ) • On dit que (Ai )i2I est une famille d’événements deux à deux indépendants pour la probabilité P si pour tout i, j 2 I, Soit (Ai )i2I une suite d’événements où I est au plus dénombrable. Indépendance d’événements I NDÉPENDANCE N Une probabilité sur (N, P (N)) est déterminée par le choix de (pn )n2N 2 R+ +1 X pn = 1 Cas particulier ⌦ = N 8A ⇢ ⌦, De plus, celle-ci est déterminée par 8! 2 ⌦, Soit ⌦ un ensemble au plus dénombrable. Si (p! )!2⌦ est une famille de réels positifs, sommable et de somme égale à 1 alors il existe une unique probabilité P sur (⌦, P (⌦)) vérifiant Univers au plus dénombrable Soit ⌦ un ensemble au plus dénombrable , T = P(⌦) et P une probabilité sur (⌦, T ). Alors (P ({!}))!2⌦ est une famille de réels positifs, sommable et de somme égale à 1. Univers au plus dénombrable : Exemple classique. 1 ). 6= 0. Alors L ES THÉORÈMES DE PROBABILITÉS Continuité croissante (⌦, T, P) un espace probabilisé n=0 Soit (An )n2N une suite d’événements, alors ! +1 [ P En particulier si (An )n2N +1 [ An k=0 = lim P (An ) n!+1 = lim P An est croissante, alors: ! P n=0 Continuité décroissante Soit (An )n2N +1 \ n=0 une suite d’événements, alors ! P En particulier si (An )n2N +1 \ n=0 est décroissante, alors: ! P Probabilité conditionnelle ! = P(A1 )P(A2 |A1 ) · · · P(An |A1 \ · · · An i=1 Soit A un événement avec P(A) > 0. Alors l’application 8 ! R+ < T PA : est une probabilité sur (⌦, T ) dite conditionnée à A n \ Ai une suite d’événements telle que P Fromule des probabilité composées Soit (Ai )16i6n P i=1 Formule des probabilités totales i2I Soit (Ai )i2I un système complet d’événements. Pour tout événement B, la X P(B \ Ai ). i2I X famille (P(B \ Ai ))i2I est sommable et P(B) = Si de plus 8i 2 I, P (Ai ) 6= 0, alors P(B) = P(A) ⇥ PA (B) P(B) Si A et B sont deux événements de probabilités non nulles, on a : Formule de Bayes PB (A) = PAi (B)P(Ai ) Soient (Ai )i2I un système complet d’événements de probabilités non nulles et A et B deux événements de probabilités non nulles. On a : PA (B)P(A) PB (A) = X i2I : Définition. X(⌦) x 1 (] 1, x]) 2 T ! 7 ! R P (X = x) (A) = {! 2 ⌦/X(!) 2 A} X x2X(⌦)\A P (X = x) 1) Espérance : Astuce. x2X(⌦) : Démarche. M OMENTS Théorème du transfert Variance V (X) = E(X 2 ) Si X admet un moment d’ordre 2, alors: Formule de Huygens ou de Kœnig Propriété V (aX + b) = a2 V (X) 1/2 : Attention. : Information L OIS DISCRÈTES USUELLES et et V (X) = p(1 V (X) = np(1 p) p) X(⌦) = [[1; n]], 8k 2 [[1; n]], n+1 n2 1 et V (X) = 2 12 1 p et V (X) = 1 X(⌦) = N⇤ , 8n 2 N⇤ , et on a: E(X) = V (X) = X(⌦) = N, 8n 2 N, et 8k 2 N, p p et P (X = 1) = p P (X = k) = P (X = n) = (1 P (X = n) = P(Xn = k) ! n!+1 k k! e e 1 n p)n n! C ONTACT I NFORMATION n 1 p)n p k Page: 18 Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires indépendantes. On suppose que pour tout n 2 N la variable Xn suit une loi binomiale B(n, pn ) avec lim npn = n!1 > 0. Alors Poisson et Binomiale et on a: E(X) = Soit > 0. On dit qu’une VAR X suit une loi de Poisson (notée P( )) X ,! P( ) si : Loi de Poisson Une variable X discrète à valeurs dans N⇤ . Alors X est sans mémoire si, et seulement si, elle suit une loi géométrique Loi sans mémoire (Concours Français) p2 Soit p 2]0; 1[. On dit qu’une VAR X suit la loi géométrique de paramètre p (notée G(p)) X ,! G (p), si : Loi géométrique et on a: E(X) = Soit n 2 N⇤ . On dit que X suit la loi uniforme U ([[1; n]]) X ,! U ([[1, n]]) si : Loi uniforme et on a:E(X) = np X(⌦) = [[0; n]] et 8k 2 [[0; n]], P (X = k) = Cnk pk (1 Soit p 2 [0; 1] et n 2 N. On dit que la VAR X suit la loi binomiale de taille n et de paramètre p (notée B(n, p)) X ,! B(n, p) si : Loi binomiale (ou des tirages avec remise) et on a:E(X) = p X(⌦) = {0; 1}, P (X = 0) = 1 Soit p 2 [0; 1]. On dit qu’une VAR X suit la loi de Bernoulli de paramètre p (notée B(p)) X ,! B(p) si : Loi de Bernoulli : Exemple classique. Si X est une VAR discrète admettant une variance alors pour tout (a, b) 2 R2 , aX + b admet une variance et E(X)2 De plus lorsque V (X) existe, on appelle écart-type de X le réel p V (X). Soit X une VAR discrète admettant une espérance et telle que la variable X E(X) admet un moment d’ordre 2. On appelle variance de X le réel : ⇣ ⌘ 2 V (X) = E (X E(X)) (X) = Soit r 2 N⇤ . Si X admet un moment d’ordre r alors X admet des moments d’ordre s pour tout s 2 [[1; r]]. Propriété Soit r 2 N⇤ . Si X r admet une espérance alors on dit que X admet un moment d’ordre r qui est le réel mr (X) = E(X r ). Moments d’ordre r Soit g une fonction définie au moins sur X (⌦) et à valeurs dans R.Alors g(X) admet une espérance ssi (g(x)P(X = x))x2X(⌦) est sommable. Au quel cas X E(g(X)) = g(x)P(X = x) x2X(⌦) • Si X > 0 et admet une espérance, alors E(X) > 0. Si de plus E(X) = 0 alors X = 0 est quasi certain. • Si X et Y admettent des espérances et X 6 Y alors E(X) 6 E(Y ). • Si Y admet une espérance et |X| 6 Y , alors X aussi. Propriétés Lorsque E(X) = 0, on parle de variable centrée On dit que X admet une espérance lorsque la famille (xP(X = x))x2X(⌦) est sommable. On appelle alors espérance de X, le réel X xP(X = x) E(X) = X est une variable aléatoire discrète : Résultat pratique. VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES : Résultat de cours. VARIABLES A LÉATOIRES DISCRÈTES (⌦, T, P) désigne un espace probabilisé. Variable aléatoire discrète X On appelle variable aléatoire définie sur (⌦, T ) toute application X de ⌦ dans un ensemble R telle que: 8x 2 X(⌦), Si de plus X(⌦) est un ensemble au plus dénombrable, on dit que la variable est discrète Loi d’une VARD ⇢ On appelle loi de probabilité de la VARD X (ou distribution de X) l’application PX : PX est bien déterminée par l’ensemble de couples (x, P (X = x))x2X(⌦) Soit X une VARD. Alors Propriété 1 1. La famille ([X = x])x2X(⌦) est un système complet d’événements. 2. La famille (P (X = x))x2X(⌦) est sommable de somme 1 3. Pour tout A sous-ensemble de R, l’ensemble X P (X 2 A) = est un événement de T que l’on notera [X 2 A]. et Définition X P (X = k) x!+1 k2X(⌦) k6x Soit X une variable aléatoire réelle. On appelle fonction de répartition de X l’application FX : R ! R définie par : FX (x) = P(X 6 x) On a aussi FX (x) = Propriété x! 1 1. 8x 2 R, FX (x) 2 [0; 1] 2. FX est croissante. 3. lim FX (x) = 0 et lim FX (x) = 1. 4. 8a 6 b 2 R, P (a < X 6 b) = FX (b) FX (a) 5. FX est continue à droite en tout point de R 6. FX est continue à gauche en x si, et seulement si, P(X = x) = 0 Loi d’une VARD et fonction de répartition FX (xi Si X(⌦) = {xi /i 2 I} tel que les xi sont rangés par ordre croissant alors pour tout x 2 I tel que i 1 2 I (on a donc xi 1 < xi ) on a P(X = xi ) = FX (xi ) Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 : Définition. famille : Astuce. X (x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) g(x,y)=z = = = P([X = x] \ [Y = y]) X = = s s X X X x2X(⌦) x2Y (⌦) y2Y (⌦) y2X(⌦) X Xi P (X = x) P (Y = y) x) y) P (Y = y) P (X = x) P (Y = s P (X = s (x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) i=1 E (Xi ) g(x, y)P(X = x, Y = y) i=1 famille 2/2 : Information GX (t) = E tX = p + pt p + pt) (t 1) P(X = k)tk > 0, alors n k=0 +1 X F ONCTION GÉNÉRATRICE : Attention. Propriété 8n 2 N, 1. X admet une espérance 1 tp P (X = n) = Les assertions suivantes sont équivalentes 2. GX est dérivable en 1. 0 Dans ce cas: E (X) = GX (1) qt (n) 2 GX (0) n! 0 (GX (1)) Les assertions suivantes sont équivalentes Propriété 1. X admet un moment d’ordre 2 2. GX est deux fois dérivable en 1. 00 0 Dans ce cas: V (X) = GX (1) + GX (1) C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 19 Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N et GX sa fonction génératrice, alors Loi et fonction génératrice GX (t) = • Si X suit la loi géométrique G (p) avec p 2 ]0, 1[, alors GX (t) = e • Si X suit la loi de poisson P ( ) avec GX (t) = (1 • Si X suit la loi binomiale B (n, p), alors GX (t) = 1 • Si X suit la loi de Bernoulli B (1, p), alors Fonctions génératrices usuelles 8t 2 [ 1, 1] , On définit sa fonction génératrice GX par Définition Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N. : Exemple classique. y, Y = y) x) P (X = x, Y = y) P (X = s P (X = x, Y = s (x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) x+y=s x2X(⌦) x2Y (⌦) X s y2Y (⌦) y2X(⌦) X s deux variables réelles : Démarche. L OI DE PROBABILITÉ P (X + Y = s) E(g(X, Y )) = La variable Z = g(X, Y ) a une espérance ssi la (g(x, y)P(X = x, Y = y))(x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) est sommable et dans ce cas Théorème de Transfert Si X et Y sont deux VAR indépendantes suivant des lois de Poisson de paramètres respectifs et µ alors X + Y suit une loi de Poisson de paramètre + µ. Stabilité des lois de poisson Si X et Y sont deux VARD indépendantes suivant des lois binomiales de paramètres respectifs (m, p) et (n, p) alors X + Y suit une loi binomiale de paramètre (m + n, p). Stabilité des lois binomiales = (x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) x+y=s Si X et Y sont des variables aléatoires réelles discrètes indépendantes, alors P (X + Y = s) S = X + Y est une variable aléatoire réelle discrète, et Loi d’une somme P(Z = z) = Soit Z = g(X, Y ). Alors, Pour tout z 2 Z (⌦), on a : Propriété Z = g(X, Y ) est une variable aléatoire réelle discrète. Propriété g désigne une fonction de R2 dans R et X, Y discrètes. : Résultat pratique. VARIABLES ALÉATOIRES DISCRÈTES : Résultat de cours. L OIS D ’ UN COUPLE DE VARD X et Y désigneront deux variables discrètes définies sur un même espace probabilisé (⌦, T, P). Définition P(X = x, Y = y) = P([X = x] \ [Y = y]) la On appelle loi du couple (X, Y ), ou encore loi conjointe des X et Y , l’ensemble des couples ((x, y), P(X = x, Y = y))(x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) où Propriété Avec les notations précédentes, alors (P(X = x, Y = y))(x,y)2X(⌦)⇥Y (⌦) est sommable de somme 1 Lois marginales P(X = x, Y = y) La loi de X est appelé la première loi marginale du couple (X, Y ) et la loi de Y est appelée la deuxième loi marginale du couple (X, Y ). On peut obtenir les lois marginales à partir de la loi conjointe à l’aide des égalités X X P(X = x, Y = y) y2Y (⌦) x2X(⌦) • 8x 2 X(⌦), P(X = x) = • 8y 2 Y (⌦), P(Y = y) = Loi conditionnelle = y] de X l’ensemble des couples 8(x, y) 2 X(⌦) ⇥ Y (⌦) tel que P(Y = y) 6= 0 on a : Soit y 2 Y (⌦) tel que P(Y = y) 6= 0. On appelle loi conditionnelle à [Y x, P[Y =y] (X = x) x2X(⌦) . P(X = x, Y = y) P[Y =y] (X = x) = P(Y = y) P(X = x, Y = y) = P(X = x)P(Y = y) X et Y sont indépendantes si :8(x, y) 2 X(⌦) ⇥ Y (⌦) Indépendance Propriété 1. X et Y sont indépendantes Les assertions suivantes sont équivalentes 2. 8(x, y) 2 R2 , [X 6 x] et [Y 6 y] sont indépendants 3. 8A, B ⇢ R, [X 2 A] et [Y 2 B] sont indépendants. Indépendance héritée Si X et Y sont indépendantes et si f et g sont deux fonctions numériques définies respectivement sur X(⌦) et Y (⌦) alors f (X) et g(Y ) sont indépendantes. L’espérance d’une somme Xi Si X1 , · · · , Xn admettant toutes des espérances. Alors ! n n n X X X admet une espérance: E = i=1 : Définition. VARIABLE À DENSITÉ (⌦, T, P ) est un espace probabilisé : Résultat de cours. Une variable aléatoire réelle X est dite de loi à densité si: Définition est de C 1 sur R privé d’un sous-ensemble fini F . • sa fonction de répartition FX est continue sur R • FX 0 On appelle la densité de X la fonction définie sur R par fX (t) = FX (t) pour t 2 R \ F et fX (t) = 0 pour t 2 F Soit une densité d’une variable aléatoire réelle X. Propriétés caractéristiques de la densité fX 1 fX (t) dt est convergente et 1 1. fX est à valeurs réelles positives 2. fX est continue sur R, sauf éventuellement en un nombre fini de points Z +1 Z +1 f (t) dt = 1 3. Z x 1 f (t) dt = 1 Z f (t) dt F (x) f (t) dt Soit X une variable aléatoire admettant une densité f . Règles de calcul 1. Pour tout x réel : (a) P (X = x) = 0 (c) P (X > x) = (b) P (X < x) = P (X 6 x) = Z +1 x 2. Pour tout intervalle I:P (X 2 I) = I S OMME DE DEUX VARIABLES Discrète + à Densité X P (X = x) .FY (s x) Soient X et Y deux variables aléatoires réelles indépendantes dont les lois sont discrète pour X et à densité pour Y . Alors la loi de S = X + Y est de fonction de répartition FS : s 7 ! x2X(⌦) Somme de deux VAR à densité :s7 ! Z +1 1 fX (t)fY (s t) dt = Z +1 1 fX (s t)fY (t) dt Soient X et Y deux variables aléatoires réelles indépendantes admettant respectivement des densités fX et fY . Alors la loi de S = X + Y est à densité, de densité fS Somme de deux variables à densités et positives fS (s) = 0 Si de plus X et Y sont à valeurs positives ou nulles, alors fS est définie sur R+ par Z s fX (t)fY (s t) dt et est nulle sur R⇤ : Démarche. M OMENTS : Astuce. g(t)f (t) dt E(X)2 2 : Information L OIS USUELLES M OMENTS ET VARIANCE : Attention. Et on a: E(X) = Loi exponentielle Et on a: f (x) = e x ↵ 1 et V(X) = 0 e et V(X) = ]0,+1[ (x) E(X) = x 2 1 2 ↵ si x > 0 si x 6 0 C ONTACT I NFORMATION Page: 20 Soit un réel strictement positif. On dit qu’une variable aléatoire X suit la loi exponentielle de paramètre ; et on note X ,! E( ), si elle admet pour densité la fonction f définie sur R par: ( = Soit ↵ et deux réels strictement positifs. Définition On dit qu’une variable aléatoire X suit la loi Gamma de paramètre (↵, ); et X E(X) ⇤ on note X ,! (↵, ), si elle f définie sur R Si X admet un écart-type nonadmet nul, Xpour = densité la fonction est appelée la variable (X) par: 8 centrée réduite associée à X.< ↵ ↵ 1 x x e si x > 0 (↵) f (x) = : 0 si x 6 0 able réduite. Loi gamma Lorsque µ = 0 et = 1 on parle de la loi normale centrée réduite Si X est une variable à densité telle que (X) = 1, on dit que X est une vari- Définition On X ,! N µ, à 2densité et on admettant a Soitécrit X une variable une variance. Alors pour tout réels a et b, aX + b admet une variance et V(aX + b) = a2 V(X) E(X) = µ et V(X) = 2 Propriété Soit µ un réel, et un réel strictement positif. Soitdit X que une X VAR On est àdedensité. loi gaussienne de paramètres (µ, 2 ) ou de loi normale de X admet une variance si, et seulement, si X admet un moment d’ordre et en 2 paramètres (µ, ) si elle admet pour densité la fonction f définie sur R2par: cas d’existence, on a : 2✓ 2 ◆ V(X) = E(X) 1E X (x µ)2 f (x) = p exp 2 2 2⇡ Loi gaussienne de paramètres Théorème de Huygens Kœing Soient a et deux réelsVAR tels que a < b. On qu’une variable X tout suit Soit r 2 N⇤b et X une admettant un dit moment d’ordre r, aléatoire alors pour la [a; b] si un ellemoment admet pour densité s 2loi [[1,uniforme r]] la VARsur X admet d’ordre s la fonction f définie par: 8 < 1 si t 2]a; b[ Définition f (t) = b a 2 Si la variable aléatoire X admet: une 0 espérance sinon et si la variable (X E(X)) admet une espérance, on appelle variance de X le réel On note X ,! U([a; b]) et on a: ⇣ ⌘ 2 V(X) = E (X E(X)) a+b (b a)2 E (X) = et V p (X) = 2 On appelle alors écart-type le réel (X) = V(X) 12 Loi uniforme Propriété : Exemple classique. VARIABLES ALÉATOIRES À DENSITÉS : Résultat pratique. Définition 1 Soit r 2 N⇤ et X une VAR à densité f . On dit que X admet un moment d’ordre r, notée mr (X), si X r admet une espérance et on a Z +1 xr f (x) dx mr (X) = Le moment d’ordre 1 est appelé l’espérance Domination Soit X et Y deux VAR . Si Y admet une espérance et si |X| 6 Y alors X admet une espérance Pour tous réels a et b, E(aX + b) = aE(X) + b E(X + Y ) = E(X) + E(Y ). Si X > 0 presque sûrement, alors E(X) > 0 Si X > Y presque sûrement, alors E(X) > E (Y ) Inégalité triangulaire: |E(X)| 6 E (|X|) Si X ?? Y , alors E(XY ) = E(X)E(Y ). Soient X et Y deux VAR admettant des espérances. Propriété 1. 2. 3. 4. 5. 6. Théorème du transfert Z 1 +1 Soient X une VAR de densité f et g une fonction continue sur R sauf éventuellement en un nombre fini de points. Alors g(X) admet une espérance Z +1 g(t)f (t) dt est absolument convergente. Au 1 E(g(X)) = si, et seulement, si l’intégrale quel cas Propriété V(X) Si r 2 N⇤ et X admet un moment d’ordre r, alors 8s 2 [[1, r]] la VAR X admet un moment d’ordre s Définition p Si la variable aléatoire X admet une espérance et si la variable (X E(X)) admet une espérance, on appelle variance de X le réel V(X) = ⇣ ⌘ 2 E (X E(X)) . On appelle alors écart-type le réel (X) = Théorème de Huygens Kœing V(X) = E X 2 Une VAR X admet une variance si, et seulement, si X admet un moment d’ordre 2 et en cas d’existence, on a : Propriété Soit X une variable à densité admettant une variance. Alors 8a, b 2 R, aX + b admet une variance et V(aX + b) = a2 V(X) Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 : Définition. : Résultat pratique. : Démarche. C OVARIANCE : Astuce. P (Xi 2 Ii ) E (XY ) 6 E X 2 E Y 2 Il y a égalité si et seulement si X est quasi nulle ou Y est une fonction quasi linéaire de X, c’est-à-dire, il existe un réel a tel que P (Y = aX) = 1. Propriété L’ensemble des variables admettant un moment d’ordre 2 est un sous-espace vectoriel de l’espace des variables admettant un moment d’ordre 1. Définition E(X))(Y cov(X, Y ) . (X) (Y ) E(Y ))) (X) (Y ) 6= 0, le coefficient de corrélation de X et de Y est : cov(X, Y ) = E((X Soient X et Y deux variables aléatoires admettant des moments d’ordre 2. On appelle covariance de X et de Y le nombre réel Si ⇢(X, Y ) = On dit que X et Y sont non corrélées si cov(X, Y ) = 0. cov(X, Y ) = E(XY ) E(X)E(Y ) Soit X et Y admettant un moment d’ordre 2 alors Propriété Propriété : Attention. : Information C ONVERGENCE EN PROBABILITÉ n!1 Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles et X une variable aléatoire réelles. On dit que (Xn ) converge en probabilité vers X si: 8" > 0 lim P [|Xn X| > "] = 0 P On écrit Xn ! X Propriété Xn = fn (X) , Y = f (X) On considère (fn )n2N une suite de fonctions continues à valeurs réelles définies sur R qui converge simplement sur R vers l’application f . On considère X une VAR et on définit des variables aléatoires réelles par Alors la suite (Xn ) converge en probabilité en Y Théorème central limite n X !m P Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles indépendantes, de même loi, possédant une espérance m = E(X) et une variance 2 = V(X). Alors Xi n i=1 C ONVERGENCE EN LOI Convergence en loi n!1 lim Fn (x) = F (x). Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles et X une variable aléatoire réelles. On note Fn la fonction de répartition de Xn et F celle de X. On dit que (Xn ) converge en loi vers X si en tout point x où F est continue L On note Xn ! X La convergence en probabilité ) la convergence en loi. Propriété n X Xi ! = n X i=1 Xi = X n X i=1 cov (Xi , Xj ). V (Xi ). 16i<j6n n X Xi admet une vari- p.p pour un certain (↵, ) 2 R⇤ ⇥ R. ! V (Xi ) + 2 n X i=1 n X i=1 Xi p n nm ! N (0, 1) L C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 21 Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires réelles indépendantes, de même loi, possédant une espérance m = E(X) et une variance 2 = V(X) > 0. Alors Théorème central limite n!1 Soit (Xn )n2N une suite de variables aléatoires et Y une variable aléatoire. On suppose que 8n 2 N Xn (⌦) ⇢ Y (⌦) ⇢ N. La convergence en loi (Xn ) vers Y équivaut à: 8k 2 N lim P (Xn = k) = P (Y = k). Cas de variables discrètes 1. cov(X, X) = V(X), 2 4. cov (X, Y ) 6 V (X) V (Y ) 5. |⇢(X, Y )| 6 1 1 () Y = ↵X + 6. ⇢(X, Y ) = 1 () Y = ↵X + 7. ⇢(X, Y ) = ance et on a V i=1 Si X1 , · · · , Xn admettant de moments d’ordre 2, alors Variance d’une somme ⇤ p.p pour un certain (↵, ) 2 R+ ⇥ R. 3. cov(aX + bZ, Y ) = a.cov(X, Y ) + b.cov(Z, Y ) 2. cov(X, Y ) = cov(Y, X), Soit X, Y, Z des variables aléatoires admettant des moments d’ordre 2 et soit a et b deux réels Convergence en probabilité : Exemple classique. V ECTEURS DE VARIABLES ALÉATOIRES ET CONVEGENCES : Résultat de cours. I NÉGALITÉS CLASSIQUES Inégalité de Cauchy-Schwarz [Xi 2 Ii ] 2 Inégalité de Markov . Si les variables X et Y admettent chacune un moment d’ordre 2. Alors XY admet une espérance et E (X) Soit X une variable aléatoire réelle définie sur un espace probabilisé (⌦, T, P ) positive et possédant une espérance m = E(X), alors on a 8 > 0 P (X > ) 6 Inégalité de Bienaymé-Tchebychev Soit X une variable aléatoire réelle définie sur un espace probabilisé (⌦, T, P) possédant un moment d’ordre 2, alors on a V (X) . 8" > 0 P (|X E(X)| > ") 6 "2 Inégalité de Jensen Si X est une variable aléatoire réelle admettant une espérance, si f : R ! R est une application convexe telle que Y = f (X) admet une espérance alors f (E (X)) 6 E (f (X)) V ECTEURS DE VARIABLES ALÉATOIRES X1 , · · · , Xn des variables aléatoires réelles Définition Z(!) = (X1 (!), · · · , Xn (!)) On appelle vecteur aléatoire discret défini à partir des X1 , · · · , Xn la variable aléatoire discrète Z donnée par 8! 2 ⌦, La loi de la variable Z est appelée loi conjointe des variables X1 , · · · , Xn tandis que les lois de X1 , · · · , Xn sont les lois marginales de Z. Fonction de répartition d’un vecteur La fonction de répartition de (X1 , · · · , Xn ) est la fonction de n variables F(X1 ,··· ,Xn ) définie par F(X1 ,··· ,Xn ) (x1 , · · · , xn ) = P (X1 6 x1 , · · · , Xn 6 xn ) Espérance d’un vecteur i=1 Si 8i 2 [[1, n]] la variable Xi admet une espérance, on définit le vecteur espérance E (X1 , · · · , Xn ) du vecteur aléatoire (X1 , · · · , Xn ) par l’égalité = E (X1 , · · · , Xn ) = (E (X1 ) , · · · , E (Xn )) Indépendance de n variables i=1 On dit que X , ..., X sont indépendantes lorsque pour tous I1 , · · · , In inter1 n valles de de R: ! n n \ Y P ni Indépendance héritée ou lemme de coalition 1 +1 Si la famille (Xi )16i6nk est indépendante et si Soit n0 = 0 < n1 < n2 < · · · < nk et (Xi )16i6nk une famille de VAR indépendantes. Pour i 2 [[1, k]], on pose Yi = fi X , · · · , X , alors Y1 , · · · , Yk sont indépendantes ni En cas de l’indépendance: V i=1 : Définition. où (t0 , x0 ) 2 I ⇥ F admet une et une seule solu- n X i=1 0 i 'i =b, 0 =W 1 B Soient : Astuce. Les problèmes de Cauhy k=0 : Démarche. : Z0 = T Z Y 0 = TY + P 1 B(t) 1 X () X = P Y (L2 ) : É QUATION SCALAIRE D ’ ORDRE n ··· ··· 1 .. . 0 .. . .. . ··· ··· x(n) + n X1 k=0 ··· .. . .. . 0 ··· 0 . .. 0 1 an 1 1 0 1 0 C C B.C C B .. C C B C C et B = @ 0A C A b ak x(k) = b () X 0 = AX + B d’inconnue x : I ! K fonction n fois dérivable. On a 0 B B B B Avec A = B B @ 0 . .. . .. 0 a0 Propriété : Information où t0 2 I, u0 , v0 2 K É QU - DIFF LINÉAIRES D ’ ORDRE 2 : Attention. ⇢ u10 .h1 + u20 h2 u10 h10 + u20 h20 ar2 + br + c = 0 ay 00 (t) + by 0 (t) + cy(t) = 0 p + iq et p iq =c où (↵, ) 2 R2 avec (p, q) 2 R ⇥ R⇤ • Si ↵ n’est pas solution de (EC), alors m = 0 • Si ↵ est solution simple de (EC), alors m = 1 • Si ↵ est solution double de (EC), alors m = 2 C ONTACT I NFORMATION Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81 Page: 22 L’équation ay 00 +by 0 +cy = P (t)e↵t admet une solution particulière de la forme yp (t) = tm Q(t)e↵t où Q est une fonction polynomiale de même degré que P Propriété Les solutions réelles sont les fonctions: ⇢ R ! R t 7 ! (↵ cos(qt) + sin(qt)) ept f: Soit a, b, c 2 R. Si l’équation ar2 + br + c = 0 possède des racines distinctes complexes conjuguées: Propriété 1. Si (EC) possède des racines distinctes r1 et r2 , les solutions de l’équation homogène (H) sont les fonctions définies par y(t) = 1 er1 t + 2 er2 t où 1, 2 2 K 2. Si (EC) possède une racine double r, les solutions de l’équation homogène (H) sont les fonctions définies par y(t) = ( 1 t + 2 ) ert où 1, 2 2 K Propriété d’équation caractéristique (EC) : (H) : Soit a, b, c 2 K avec a 6= 0 et (H) l’équation différentielle É QU - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 2 ( CONSTANT ) f solution de (L) () Soit (h1 , h2 ) une base de SH : pour tout f 2 C 2 (I, K), il existe un unique couple (u1 , u2 ) d’applications de C l (I, K) tel que: f = u1 .h1 + u2 .h2 . Alors ( =0 Méthode de variation des constantes 2. L’ensemble SL des solutions de (L) est un sous-espace affine de C 2 (I, K) de direction SH . 1. L’ensemble SH des solutions de H est un sous-espace vectoriel de dimension 2 du K-espace vectoriel C 2 (I, K). Structure des solutions de (L) et de (H) admet une et une seule solution. x00 + a(t) · x0 + b(t) · x = c(t) x(t0 ) = u0 , x0 (t0 ) = v0 Le problème de Cauchy : Exemple classique. Mn,1 ak x(k) = 0 est un sev de dimension n de l’espace C n (I, K). • L’ensemble S0 des solutions sur I de l’équation homogène (E0 ) : n X1 x(n) + Une équation différentielle scalaire linéaire d’ordre n définie sur I est toute équation n X1 ak x(k) = b, avec a0 , · · · , an 1 : I ! K et b : I ! K continues, et (E) : x(n) + Si A n’est pas trigonalisable, dans ce cas K = R, alors on résout le système différentiel avec le corps de base C puis on cherche les solutions réelles. A n’est pas trigonalisable On résout ces systèmes par la méthode de la remontée. (H2 ) qui aboutit aux nouveaux systèmes différentiels: Y =P Si A est diagonalisable ( resp trigonalisable ), 9P 2 GLn (C) telle que P 1 AP = T diagonale ( resp triangulaire supérieure). On effectue alors le changement de fonction inconnue défini par: A est diagonalisable ou trigonalisable Aux applications a et b sont associées les applications A : t 7 ! Mn (K) et B : t 7 ! Mn,1 (K), où, pour tout t 2 I, A(t) et B(t) sont les matrices de a(t) et b(t) dans la base B. On appelle système différentiel l’équation notée X 0 = A(t)X + B(t) dont les inconnues X sont à valeurs dans (K). Système différentiel 1. 8(t , x ) 2 R ⇥ F , l’unique solution au problème de Cauchy 0 0 ( x0 = a.x est t 7 ! e(t t0 )a x0 x(t0 ) = x0 2. Pour tout (t0 , x0 ) 2 I ⇥ F , l’unique solution au problème de Cauchy ( Z t x0 = a.x + b est t 7 ! e(t t0 )a .x0 + e(t s)a b(s) ds x(t0 ) = x0 t0 a constante É QUA - DIFF LINÉAIRES À COEFS CONSTANTS : Résultat pratique. L ES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES : Résultat de cours. É QUA - DIFF LINÉAIRE D ’ ORDRE 1 F est un K-espace vectoriel normé de dimension finie n > 1, une base de F . Si u 2 L(F ) et x 2 F , on note u.x plutôt que u(x). Soit a 2 C I, L(F ) et b 2 C(I, F ). Équation différentielle linéaire du 1er ordre On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre toute équation du type : (L) : x0 = a.x + b. On appelle équation homogène associée à (L) l’équation: (H) : x0 = a.x Solution de l’équation différentielle linéaire Une solution de l’équation différentielle linéaire (L) est une fonction ' 2 D(I, F ) telle que : 8t 2 I, '0 (t) = a(t).'(t) + b(t) Régularité des solutions Si ' est solution de (L), alors ' 2 C 1 (I, F ). Si a et b sont de classe C k alors ' sera de classe C k+1 . ⇢ x0 = a(t).x + b(t) x(t0 ) = x0 Théorème de Cauchy-Lipschitz-linéaire Le PC : tion. Structures de SH et de SL SH 1. SH est un sev de C 1 (I, F ) isomorphe à F , dim SH = n 2. est un sous-espace affine de C 1 (I, F ) de direction SL Wronskien Soient ('1 , . . . , 'n ) une famille de fonctions de I à valeurs dans F . Pour tout t 2 I la matrice W (t) = Mat ('1 (t), . . . , 'n (t)) est appelée matrice wronskienne en t du système H = ('1 , . . . , 'n ) par rapport à la base B. Le déterminant w(t) = det W (t) est appelé le wronskien en t du système H = ('1 , . . . , 'n ) par rapport à la base B Base de SH Soit H = ('1 , . . . , 'n ) une famille de n éléments de SH espace solution de (H) : x0 = a(t).x. Alors 1. Pour tout t 2 I, rg (H) = rg ('1 (t), . . . , 'n (t)) 2. Les trois affirmations suivantes sont équivalentes: (a) ('1 , . . . , 'n ) est une base de SH ; (b) 8t 2 I, w(t) 6= 0; (c) 9t0 2 I / w(t0 ) 6= 0. i=1 Au quel cas ('1 , . . . , 'n ) est un système fondamental de solutions de (H) Variation des constantes 2 C 1 (I, K) tel que ' = B ' est solution de (L) , Soit ('1 , . . . , 'n ) un système fondamental de solutions de (H). n X i 'i . Alors n B = Mat (') et B = Mat (b) 1, . . . , Où k=0 • L’ensemble S des solutions sur I de l’équation complète (E) est un sousespace affine de C n (I, K) de direction S0 . : Définition. C ONTEXTE : Résultat de cours. ˜ = (x, y) 2 R2 | x + iy 2 ⌦ . • ⌦ est un ouvert non vide de C et ⌦ ˜ est un ouvert non vide de R2 • ⌦ • f : ⌦ ! C une fonction; ˜ par f˜(x, y) = f (x + iy) • On note f˜ l’application définie sur ⌦ ˜ 7! <ef (x + iy) et Q : (x, y) 2 ⌦ ˜ 7! =mf (x + iy) • On pose P : (x, y) 2 ⌦ z0 | < r} f (z) z f (z0 ) existe dans C. z0 F ONCTIONS HOLOMORPHES D (z0 , r) = {z 2 C , |z • Pour tout z0 2 C et r 2 R+ [ {+1}, on note Définition z!z0 On dit que f est C-dérivable en z0 2 ⌦ si lim Auquel cas elle est notée f 0 (z0 ) Propriété Si f est C -dérivable en z0 2 ⌦ alors f est continue en z0 . Fonction holomorphe Une fonction f : ⌦ ! C est dite holomorphe, si elle est C-dérivable en tout point de ⌦ et si la fonction z 7 ! f 0 (z) est continue sur ⌦. La fonction z 7 ! f 0 (z) est alors appelée la dérivée de f , notée f 0 . Propriété H (⌦) l’ensemble des fonctions holomorphes sur ⌦. est une C-algèbre Conditions de Cauchy-Riemann Soit f : ⌦ ! C une fonction. Les assertions suivantes sont équivalentes : 1. f est holomorphe sur ⌦. 2. f˜ est différentiable de C 1 sur ⌦ et vérifie l’équation d’Euler @ f˜ @ f˜ (x, y) + i (x, y) = 0. @x @y @P @Q (x, y) = (x, y) @x @y et @P (x, y) = @y @Q (x, y). @x 3. P et Q sont de classe C 1 sur ⌦ et elles vérifient les équations d’Euler Propriété X On suppose que ⌦ est ouvert connexe par arcs et f holomorphe sur ⌦. Alors f est constante sur ⌦ si et seulement si f 0 = 0 sur ⌦. Soient an z n une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme Holomorphie et séries entières n>0 +1 X n=0 k k!Cn+k an+k z n f . Alors f est infiniment C -dérivable sur D(0, R) et on a 8k 2 N, 8z 2 D(0, R), f (k) (z) = : Astuce. : Démarche. : Exemple classique. L ES FONCTIONS HOLOMORPHES : Résultat pratique. F ONCTIONS ANALYTIQUES 0 X f z0 + rei✓ e an (z z0 ) n z0 ) n z0 ) n int dt. an z n a un rayon de convergence au moins égal à R, +1 X n=0 0 : Attention. : Information P RINCIPE DES ZÉROS ISOLÉS Principe d’identification Soient ⌦ un ouvert connexe par arcs, X an z n et X n>0 bn z n deux séries entières C ONTACT I NFORMATION Page: 23 Soit g une fonction holomorphr sur un ouvert non vide ⌦1 ; s’il existe un ouvert connexe par arcs ⌦ contenant ⌦1 et une fonction f holomorphe sur ⌦ et prolongeant g, alors f est unique Théorème P RINCIPE DE PROLONGEMENT ANALYTIQUE 2. Il existe une suite (zn ) 2 CN de points deux à deux distincts qui tend vers 0 et telle que 8n 2 N, f (zn ) = g(zn ). 1. 8n 2 N, an = bn . de rayons de convergence non nuls et de sommes respectives f et g . Les assertions suivantes sont équivalentes : n>0 Soient ⌦ un ouvert connexe par arcs, f et g holomorphes sur ⌦. Si 9(zn ) 2 ⌦N à valeurs deux à deux distinctes et convergente dans ⌦ telle que 8n 2 N, f (zn ) = g(zn ) alors f = g sur ⌦ . Principe d’identification 2. Soient ⌦ un ouvert connexe par arcs, f , g et h trois fonctions analytiques sur ⌦ avec h non identiquement nulle sur ⌦ . Si f h = gh sur ⌦ alors f = g sur ⌦ . C’est-à-dire H (⌦) est intègre 1. Soient ⌦ un ouvert connexe par arcs, f et g deux fonctions analytiques sur ⌦ . Si f g = 0 alors f = 0 ou g = 0 sur ⌦ . Corollaire Le résultat est faux si l’ouvert n’est pas connexe par arcs. En effet, l’application f définie sur C \ {z 2 C/|z| = 1} par f (z) = 0 si |z| < 1 et f (z) = 1 si |z| > 1 est holomorphe, non nulle et tous ses zéros sont non isolés. Attention Si ⌦ est un ouvert connexe par arcs et f une fonction non identiquement nulle holomorphe sur ⌦ alors les zéros de f sont isolés. Principe des zéros isolés 2. On dit que a est un zéro isolé de f si a est un zéro de f et 9" > 0 tel que 8z 2 D(a, ") \ {a}, f (z) 6= 0. 1. On dit que a est un zéro de f si f (a) = 0 . Définition z0 ) n Fonctions analytiques an (z Soit f 2 H(⌦) et a 2 ⌦ . +1 X f est dite analytique sur ⌦ si pour tout z0 2 ⌦ il existe r > 0 et une série entière X an z n de rayon de convergence R > r tels que n>0 8z 2 D(z0 , r), f (z) = n=0 On note O (⌦) l’ensemble des fonctions analytiques sur ⌦ n>0 an z n la somme une série entière dont le rayon de convergence n=0 +1 X f (n) (z0 ) (z n! |z0 | et on a f (z) = X f (n) (z0 ) 2 D(0, R). Alors la série entière un a un rayon de n! n=0 +1 X Propriété Soit f (z) = R > 0 et z0 |z0 |) , convergence au moins égal à R 8z 2 D (z0 , R On suppose que f est analytique sur ⌦. Alors : Propriété n=0 +1 X f (n) (z0 ) (z n! 1. f est holomorphe sur ⌦. 2. f est infiniment dérivable sur ⌦. 3. f admet un développement de Taylor au voisinage de tout point z0 2 ⌦. 8z0 2 ⌦, 9r > 0, 8z 2 D(z0 , r), f (z) = Analyticité des fonctions holomorphes 1 2⇡rn Si f est holomorphe sur ⌦, z0 2 ⌦ et R > 0 tels que D (z0 , R) ⇢ ⌦. Alors Z 2⇡ in✓ d✓ ne dépend pas du choix r 2 ]0, R[ 1. an = 2. La série entière n>0 et on a l’égalité 8z 2 D(z0 , R), f (z) = +1 f (n) (z0 ) 1 = n! 2⇡rn 2C. X f (n) (z0 ) 8z 2 D(z0 , R), f (z) = (z z0 )n . n! n=0 Z 2⇡ f (z0 + reit )e 80 < r < R, 8n 2 N, 1. Soient f et g deux fonctions analytiques sur ⌦ et Propriété Alors f + g, f et f g sont analytiques sur ⌦. Si de plus, 8z 2 ⌦, g(z) 6= 0 f alors est analytique sur ⌦ . g 2. Soit V un ouvert de C . Soit f et g deux fonctions analytiques sur ⌦ et V respectivement avec f (⌦) ⇢ V . Alors g f , est analytique sur ⌦ . Web www.elamdaoui.com Email [email protected] Phone 06 62 30 38 81