Telechargé par Cindy Martin

Les objections de vente

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L E P R OCES S U S D E V EN T E
DES SIGNES
D'INTÉRÊTS
LES OBJECTIONS
En émettant une objection, le client démontre qu'il est intéressé par votre produit ou
service. Cependant, il a des doutes, est confus quant à ses besoins et à votre solution.
Il exprime son objection de différentes façons :
- UN NON-DIT : langage non verbal
- UNE QUESTION : interrogation, crainte
- UNE AFFIRMATION : il a déjà mieux ou similaire
LES AVANTAGES DE L'ÉCOUTE DANS LA RELATION REPRÉSENTANT-CLIENT
Quand vous ne faites que parler
Quand vous prenez le temps
au client
d'écouter le client
L'ÉCOUTE
Vous pouvez perdre l'attention de votre
client.
Vous avez toute l'attention du client.
L'intérêt du client peut s'estomper.
L'intérêt du client augmente.
L'objection qu'il ne peut formuler occupe de Les objections verbalisées sont clairement
plus en plus ses pensées.
cernées et prennent moins d'importance.
La nécessité de vous écouter par politesse
peut irriter le client, s'il souhaite parler, et
conduire à un rejet du produit, de votre
entreprise ou de vous-même.
LES DIMENSIONS
Lorsque le client potentiel a la possibilité
d'exprimer sa résistance, la qualité de la
relation s'accroît.
- L'IMPORTANCE : correspond à la gravité que revêt l'objection pour le client, par
rapport à l'éventualité d'un achat. Le vendeur doit absolument donner une réponse
satisfaisante.
- LA CONSIDÉRATION : permet de distinguer la dimension psychologique et la
dimension pratique de l'objection.
- LA VALIDITÉ : permet de déterminer si l'objection soulevée est réelle ou si elle en
cache une autre.
- LA NATURE : de l'objection consiste à différencier la demande d'information
supplémentaire de l'établissement d'une condition que doit remplir la proposition du
vendeur pour que l'achat soit possible.
LES DIMENSIONS DES OBJECTIONS
Dimensions
Valeurs
Importance
Grande
Faible
Considération
Psychologique
Pratique
Validité
Vraie
Fausse
Nature
Demande d'information
supplémentaire
Établissement d'une
condition pour l'achat
LES VALEURS INVISIBLES DE L'OFFRE QUE LE
REPRÉSENTANT DOIT CONNAÎTRE ET FAIRE DÉCOUVRIR
LES VALEURS
POUR RÉPONDRE AUX OBJECTIONS
LA RÉPONSE
UNE MÉTHODE
Objection
du client
1
Accepter
l'objection
2
Cerner
le problème et
vérifier votre
compréhension
3
Réfuter
l'objection
4
Vérifier
si le client
accepte votre
réfutation
LA FOIRE AUX QUESTIONS
outil simple et efficace permettant aux entreprises de
répondre aux objections les plus fréquentes de clients
en quête d'information sur un produit ou un service.
OBJECTION
SINCÈRE
L'OBJECTION EST-ELLE
SINCÈRE OU NON ?
Objection
Accepter
l'objection
Si l'objection est
réelle, questionner
pour bien le
comprendre
Questionner pour
découvrir si elle est
réelle ou si elle
dissimule une autre
objection
Si elle est fausse,
questionner pour
découvrir l'objection
sous-jacente
(subjective ou
objective) afin de
bien comprendre la
situation
Répondre
à
l'objection
Vérifier si
le client
accepte
votre
réfutation
Lorsque votre client vous déclare une fausseté, n'hésitez pas à rectifier les faits, mais
avec tact. Évidemment, ce que vous affirmez doit toujours être vérifiable et véridique.
L'INTERVENTION
- DIRECTE : s'applique uniquement aux faits importants et pour lesquels vous êtes en
mesure de présenter des preuves issues de sources fiables, telle qu'une décision du
système judiciaire. Ne faites pas d'intervention directe lorsque votre acheteur exprime
simplement son opinion.
- INDIRECTE : s'applique à la majorité des objections. Elle consiste à nier une
perception fausse ou incomplète tout en amortissant l'effet de la réfutation sur le
client. C'est l'approche "oui, mais". Elle vous évite de contredire ou d'affronter le
client. Indiquez-lui que vous croyez que son objection est importante. Exprimez votre
accord sur les aspects qui n'amenuisent pas les arguments contraires. Ensuite,
seulement, rectifier les faits. À ne pas utiliser lorsque le client émet une critique
valable ou ne fait qu'exprimer une opinion.
L'ACCEPTATION
LES FILTRES DE
PERCEPTION
- ÉMOTIVE : approche indirecte, donner l'exemple d'un autre client ayant eu la même
attitude et ayant été enchanté de votre suggestion après l'avoir écoutée. Lorsque que
le client soulève une objection se rapportant à ses émotions, à ses valeurs et à ses
croyances, jouez de finesse pour la contrer. Travaillez la marge d'erreur qu'il y a entre
sa conviction et le grain de vérité qui la sous-tend.
- SÉLECTION : parmi les différentes choses que nous percevons, nous favorisons
celles que nous connaissons et celles qui nous plaisent au détriment des autres. Le
connu et l'habitude prennent le pas sur la nouveauté. Ainsi, devant un étalage
présentant de multiples produits, nous serons attirés en priorité par ceux dont la
marque a fait l'objet d'une publicité.
- GÉNÉRALISATION : pousse à étendre à toutes les personnes d'un groupe le
comportement observé chez un individu ou encore à tous les produits et services
d'une entreprise les problèmes associés à l'un d'eux, et ce, alors même que l'individu
en question ou le produit ou service concerné n'est pas représentatif du groupe.
- DISTORSION : nous fait associer deux éléments qui ne sont pas nécessairement
liés. Chaque cas est particulier. Vous devez chaque fois trouver un moyen pour que
votre client s'interroge sur la validité du lien qu'il fait entre les deux éléments
concernés. Cela demande du temps et des efforts, mais c'est souvent efficace.
AVANTAGE
SUPÉRIEUR
Tous les produits et services présentent des avantages et des désavantages les uns
par rapport aux autres, qu'ils soient en concurrence directe ou indirecte. Les clients
doivent faire une analyse coûts-bénéfices pour sélectionner la meilleure offre qui leur
convient. Souvent, ils sont obligés d'accepter des compromis. Lorsque que le client
souligne une ou plusieurs faiblesses de votre offre, admettez la validité de ses
objections, puis présenter les bénéfices qui compensent les faiblesses en question.
C'est la technique de la compensation.
TECHNIQUE DU
BOOMERANG
La technique du boomerang consiste à transformer l'objection du client en raison d'agir
sur-le-champ. C'est le moment d'utiliser l'expression "raison de plus". La méthode est
très utile, en particulier pour la prise de rendez-vous, durant la présentation et pour
l'obtention d'un engagement du client, mais également à d'autres moments.
Ne pas se montrer trop insistant et ne pas exercer de pression abusive sur le client.
L'IGNORANCE DU
BESOIN
Une personne qui n'éprouve pas un besoin donné n'a pas de raison (motivation) pour
agir et combler ce besoin. Cette simple constatation s'applique à la décision d'achat.
L'ignorance quant à l'existence de votre produit ou service ou le manque de
connaissance des bénéfices qu'il procure est souvent la cause de l'indifférence du
client. C'est à la phase de la présentation et de la démonstration que vous pouvez
informer le client et susciter son intérêt. "Je n'en ai pas besoin" est une objection polie
couramment utilisée pour éloigner le vendeur. Si le client semble réellement ne pas
avoir besoin de votre produit ou service, inutile d'insister.
RÉSISTANCE AU
CHANGEMENT
La résistance au changement est pour le client une façon de se protéger. Elle s'explique
souvent par un manque de confiance dû à un échec passé, à une tromperie lors d'un
achat précédent, ou par manque de connaissance concernant le produit ou le service
présenté. Le problème du manque de connaissance est plus facile à résoudre que celui
du souvenir d'un échec. Dans tous les cas, le client a besoin d'être rassuré à propos de
vous, le représentant, de votre entreprise et du produit ou service. Pour réduire la
résistance du client, vous pouvez le faire participer à une démonstration, lui montrer
que ses principaux concurrents utilisent déjà le produit ou le service en question ou lui
présenter une attestation de qualité et de conformité aux règlements en vigueur
émanant d'une autorité certificative.
LA RÉFUTATION
LES RISQUES
- FONCTIONNEL : correspond au risque que prend le client que le produit ou le
service d'une entreprise ne résolve pas, ou résolve mal son problème. Lorsque vous
devez défendre votre produit contre la concurrence, adoptez une attitude positive. Si
possible, offrez une démonstration qui prouve hors de tout doute l'efficacité de votre
solution. À défaut, indiquez vos garanties, montrez vos certificats et les louanges
écrites de vos clients.
- FINANCIER : s'applique à la facturation, au financement, aux conditions de crédit,
aux rabais et aux marges. Vous pouvez lui offrir un délai supplémentaire pour le
paiement, meilleur taux d'intérêt, sans intérêt, etc.
- SOCIAL : s'applique en particulier aux produits et services visibles. Il correspond au
risque que prend le client que le produit ou service soit plus ou moins adapté à la
mode du moment, à l'image que le client veux donner, etc. L'achat de ce genre de
produits et services est en effet l'affirmation d'un style de vie, d'une identité, d'idées
personnelles. Pour une entreprise, le risque social s'applique à l'impression qu'elle
veut donner à ses clients.
- PERÇU PAR LE CLIENT : lorsqu'il paraît grand, donne lieu au report de la décision
d'achat. Le client émet alors les objections suivantes : "J'ai besoin d'y penser", "je
désire en parler à ...", "j'ai besoin de l'approbation de...", "je ne vois pas l'avantage
d'acheter maintenant", etc. Ce problème de procrastination surviendra également à
l'étape de conclusion de la vente.
L'ASPECT
FINANCIER
- SOYEZ CONVAINCU DE LA VALEUR DE VOTRE PRODUIT OU SERVICE : on ne
convainc les autres que si on est soi-même convaincu. Vous devez être
psychologiquement prêt à accueillir positivement les objections du client et disposé à
offrir conseils et soutien.
- NE DISCUTEZ JAMAIS DE PRIX AVANT D'AVOIR CONVAINCU VOTRE CLIENT,
SUR LE PLAN ÉMOTIONNEL, D'ACHETER VOTRE PRODUIT OU SERVICE : La
dimension émotive d'un achat est plus importante que sa dimension rationnelle.
- SOYEZ PRÊT À RÉPONDRE À TOUS LES TYPES D'OBJECTIONS : vous devez
avoir fait des recherches pour apprendre tout ce qu'il est possible de savoir sur votre
produit ou service, sur celui de vos concurrents, sur votre client, etc. Munissez-vous
de preuves de satisfaction, de lettres de remerciements, de certificats de conformité,
d'études comparatives, d'analyses financières, de graphiques de performance, etc.
CONTRER L'OBJECTION DE PRIX EN CINQ ÉTAPES, D'APRÈS FLOYD WICKMAN
1. AFFAIBLIR L'OBJECTION : consiste à amortir l'impact de cette objection en
signifiant votre compréhension. Votre accord souligne votre empathie et renforce
votre relation amicale avec le client. Il facilite la communication, ce qui vous permet
de tenter de découvrir plus précisément ce qui le préoccupe concernant le prix.
2. QUESTIONNER LE CLIENT : pour déceler les raisons de la préoccupation du client
concernant le prix, interrogez ce dernier. Adaptez vos questions au contexte, au
produit, au client. Vous avez absolument besoin de comprendre le blocage du client
pour trouver une solution qui lui convient.
3. ISOLER L'OBJECTION : vérifiez si le prix constitue l'unique raison du refus
d'acheter. Si le client évoque plus ou moins clairement une autre raison, il vous faut
d'abord éliminer cette dernière, en utilisant la même approche en cinq étapes
(amortir, questionner, etc.) avant de pouvoir revenir à l'objection touchant le prix.
4. TRAITER L'OBJECTION : Lorsque vous êtes sûr que le prix est l'unique objection
restante empêchant l'achat, vous pouvez la contrer en avançant des arguments
convaincants. Vous pouvez recourir à la technique du recadrage, sortir votre arsenal
d'études comparatives, jouer la carte de l'approche marginale, de la différence de
coût par jour, pour lui démontrer la qualité supérieure de votre offre.
5. VÉRIFIER L'ACCEPTATION DE LA RÉFUTATION ET TENTER DE CONCLURE :
Lorsque vous avez efficacement contré la dernière objection touchant le prix, vérifiez
que votre client est d'accord et tentez de conclure la vente.
LES TYPES
- LE COLÉRIQUE : elles s'emportent rapidement, souffrent d'une faible estime
d'elles-mêmes mais peuvent être aussi des "comédiens" comme stratégie pour
arriver à leurs fins. Rester calme et ne pas s'offenser de leurs insultes, qui ne sont
pas personnelles, est souvent la réaction la plus efficace.
- LE GROGNON : jamais content, toujours en train de se plaindre, humeur
désagréable. Le faire participer à la recherche d'une solution adéquate.
- LE GÉRANT D'ESTRADE : sait tout à propos du produit ou du service et il veut
surtout vous le faire savoir. Il aime paraître important et pose des questions qui
prouvent ses compétences et son expérience. Jouer le jeu, questionnez-le. Cela vous
permettra peut-être d'apprendre des choses sur l'industrie, le produit, etc. Vous le
valoriserez et il vous en sera reconaissant.
- L'EAU DORMANTE : peu loquace et souvent gêné, craint les étrangers et n'exprime
pas facilement ses pensées. Pour l'encourager à parler, posez-lui des questions
ouvertes et laissez-lui le temps d'y répondre. Porter une attention particulière au
langage non verbal.
- LA GIROUETTE : peinant à se faire une idée par lui-même, accorde de l'importance
à l'opinion des autres. Présenter des cas de clients ayant le même besoin que lui et
ayant obtenu satisfaction avec votre produit ou service.
- L'AVARE : veut tout gratuitement, ou presque. Manifestez de l'empathie, écouter
sans interrompre. Découvrez qui est la personne en face de vous et ce qui la motive
réellement, pour ensuite ajuster vos propos.
L'INTERACTION
LA FAÇON D'INTERAGIR AVEC LES CLIENTS DIFFICILES :
En général, pour interagir avec les clients difficiles, il faut beaucoup de retenue.
Il s'agit de se concentrer sur la personne, de la regarder et de l'écouter.
Puis, on doit manifester de l'empathie à la personne,
la comprendre et comprendre son problème.
Ensuite, on cerne le problème et on tente de trouver des solutions.
Une fois le problème résolu, on fait un suivi.
LES CLIENTS
DIFFICILES
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