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02- Fract ext sup femur

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FRACTURES DU COL
Hanche normale
Les travées osseuses qui font la solidité du col fémoral
Vascularisation
Capsule et ligaments
Fractures du col fémoral
Fracture du sujet âgé
• Fracture oblique en bas
(à bec céphalique):
Instable
• Fracture horizontale (à
bec cervical) : plus stable
Déplacements
Raccourcissement
Adduction
Rotation externe
Classification selon Garden
Garden I
Garden II
Garden III
Garden IV
Garden I
Garden III
Garden II
Garden IV
Le traitement orthopédique est possible dans le stade I
Le traitement orthopédique est possible dans le stade I
Consolidation possible des fractures peu déplacées en coxa valga
Le traitement orthopédique est possible dans le stade I
Ces fractures peuvent consolider à la condition qu’elles ne se déplacent pas
Pas d’appui
Radios de contrôle
Dans ce cas, la tête est très en valgus, la congruence est imparfaite, le
fémur est médialisé.
Fractures engrenées en
coxa vara
Attention elles peuvent se
déplacer secondairement!
Consolidation sans déplacement
Vissage traditionnel
3 vis apportent en général une bonne stabilité
Traitement chirurgical: réduction
sur table orthopédique
Réduction par traction: contrôle F et P
Fracture Garden 4
Photos J. Chouteau
Contrôle de la
réduction par
radioscopie avant
vissage
Photos J. Chouteau
Contrôle de la réduction par
radioscopie avant vissage
Photos J. Chouteau
Contrôle du
vissage par
radioscopie F et P
Photos J. Chouteau
On peut utiliser des vis creuses guidées sur des
broches percutanées
Ostéosynthèse du col par clou-plaque
Lame-plaque AO
Clou-plaques
Vis-plaques
Évolution des fractures du col
Risque important de
Nécrose
Pseudarthrose
Coxarthrose
Pseudarthrose du col après une ostéosynthèse
Pseudarthrose et nécrose malgré une bonne ostéosynthèse
Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale survenant sur une fracture Garden I après consolidation
Le risque de nécrose existe après tt orthopédique
comme après tt chirurgical
Tt ortho
Tt Chir
Exemple de déplacement de la tête malgré une vis-plaque
Traitement des pseudarthroses du col fémoral chez le sujet jeune
Une méthode consiste à faire une ostéotomie inter-trochantérienne de valgisation afin
d’horizontaliser le trait de pseudarthrose et de favoriser la consolidation (± greffe)
Traitement des pseudarthroses du col fémoral chez le sujet jeune
Une méthodes consiste à faire une greffe pédiculée fixée à
cheval sur la pseudarthrose
(provenant du grand trochanter : Judet)
La coxarthrose peut se développer après des
fractures du col
Fracture consolidée en coxa valga : coxarthrose avec pincement de l’interligne
Autre traitement possible des fractures du col chez
les sujets âgés : les prothèses fémorales
Thompson
Moore
La bille a la taille de la tête fémorale enlevée et elle s’articule avec le cotyle
(risques d’usure du cartilage)
Les prothèses totales de hanche
utilisées dans les fractures comme dans la coxarthrose
1 tige dans le fémur
Une cupule dans le cotyle
Ciment ou non
Gammes de prothèses de toutes tailles
Les prothèses dites « intermédiaires »
Bille de 28 mm dans une cupule blindée qui s’articule
avec le cartilage du cotyle
Prothèse de hanche dite « intermédiaire »
Prothèse totale avec cupule à double mobilité « anti luxation »
Photos J. Chouteau
Complications des prothèses
Fractures de tiges ou de col
Complications des prothèses
Usure métal-polyéthylène
Amélioration des couples de frottement
Métasul
Alumine
Zircone
Complications des prothèses
Fractures possibles au niveau des tiges
Complications des prothèses
Descellement de la tige : liseré
entre l’os et le ciment
Complications des prothèses
Descellement fémoral : la tige et son ciment se sépare de l’os
Complications des prothèses
Migration des implants dans l’os par ostéolyse
FRACTURES
TROCHANTÉRIENNES
FRACTURES
TROCHANTÉRIENNES
Fractures cervico-trochantériennes
Fractures per-trochantériennes complexes
Fractures trochantéro-diaphysaires
Fractures sous-trochantériennes
Photos J. Chouteau
Fractures parcellaires
Grand trochanter
Petit trochanter
Exemples de fractures
pertochantériennes
Traitement des fractures trochantériennes
• Vis-plaque de Judet
(Adultes jusqu’à 65 ans)
Plaque de Judet
Plaque de Chiron
Vis à compression
Mise en place d’une plaque de Judet sur table orthopédique avec traction
Photos J. Chouteau
Photos J. Chouteau
Fracture sous trochantérienne sur une maladie
de Paget : plaque de Judet
Photos J. Chouteau
Fract trochantérienne
Vis plaque DHS
Fract per et sous trochantérienne
Vis-plaque DHS longue
Photos J. Chouteau
Traitement des fractures trochantériennes
Clous de Ender
(sujets âgés)
Clous élastiques introduits au dessus du condyle interne en éventail
dans le col
Traitement des fractures trochantériennes
Clou Gamma
Technique du clou Gamma
Installation sur table orthopédique
Traction, réduction, contrôle radioscopique de face et de profil
Technique du clou Gamma
Alésage du canal diaphysaire
Introduction du clou et forage du col
Introduction et blocage du clou céphalique
Verrouillage inférieur par une ou 2 vis
Photos J. Chouteau
Accident évolutif après clou gamma : débricolage
Clou gamma long
Photos J. Chouteau
Évolution des fractures
trochantériennes
Pseudarthroses rares
Cals vicieux (liés à la technique opératoire)
Débricolages secondaires
Appui trop précoce
Autres méthodes possibles : les prothèses
Exemple d’une fracture sous trochantérienne survenue au dessous d’une
hanche enraidie par une coxarthrose : prothèse totale et cerclages
Fracture du col associée à des fractures diaphysaires
Fractures parcellaires
Fracture de
grand trochanter
Fracture du petit trochanter : vissage en rappel
Fractures de l’enfant
Fractures cervicales
Basi-cervicale
Sous-trochantérienne
Fractures de l’enfant
Salter I
Fractures-décollements épiphysaires
Salter I
Le traitement le plus adapté aux fractures
pertrochantériennes du sujet âgé de 60
ans est-il ?
A - La traction prolongée jusqu'à consolidation
B - L'immobilisation plâtrée par appareil pelvipédieux
C - L'implantation d'une prothèse céphalique
D - Une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E - Aucune des réponses précédentes
Le traitement le plus adapté aux fractures
pertrochantériennes du sujet âgé de 60
ans est-il ?
A - La traction prolongée jusqu'à consolidation
B - L'immobilisation plâtrée par appareil pelvipédieux
C - L'implantation d'une prothèse céphalique
D - Une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E - Aucune des réponses précédentes
Le bilan radiographique en urgence d'un blessé qui
présente une fracture du cotyle doit comporter, outre le
cliché du bassin de face :
A
B
C
D
E
Un 3/4 postéro-interne, dit "obturateur"
Un 3/4 postéro externe, dit "alaire"
Un faux profil de Lequesne
Une urographie intraveineuse
Un cliché en abduction de la hanche
Le bilan radiographique en urgence d'un blessé qui
présente une fracture du cotyle doit comporter, outre le
cliché du bassin de face :
A
B
C
D
E
Un 3/4 postéro-interne, dit "obturateur"
Un 3/4 postéro externe, dit "alaire"
Un faux profil de Lequesne
Une urographie intraveineuse
Un cliché en abduction de la hanche
Dans le cas des fractures sous capitales
GARDEN I du col du fémur :
A
B
La tête fémorale est en coxa valga
La tête fémorale est impactée sur le rebord inférieur
du col du fémur
C Le trait de fracture est vertical
D Le risque de nécrose de la tête fémorale est important
chez le sujet jeune
E Aucune des réponses précédentes
Dans le cas des fractures sous capitales
GARDEN I du col du fémur :
A
B
La tête fémorale est en coxa valga
La tête fémorale est impactée sur le rebord inférieur
du col du fémur
C Le trait de fracture est vertical
D Le risque de nécrose de la tête fémorale est important
chez le sujet jeune
E Aucune des réponses précédentes
Dans le cas des fractures sous capitales
GARDEN IV du col du fémur :
A La tête fémorale est en coxa valga
B Le trait de fracture est horizontal impacté sur le col
C Le risque de nécrose de la tête fémorale est important
même chez le sujet jeune
D Un traitement par clous de Ender est indiqué après
réduction chez le sujet jeune
E Aucune des réponses précédentes
Dans le cas des fractures sous capitales
GARDEN IV du col du fémur :
A
B
La tête fémorale est en coxa valga
Le trait de fracture est horizontal impacté sur le col
C Le risque de nécrose de la tête fémorale est
important même chez le sujet jeune
D Un traitement par clous de Ender est indiqué après
réduction chez le sujet jeune
E Aucune des réponses précédentes
Quelle est la complication principale
possible des fractures pertrochantériennes
après ostéosynthèse ?
A : Ostéonécrose de la hanche
B : Pseudarthrose
C : Coxarthrose post-traumatique
D : Raideur de la hanche
E : Complication de décubitus
Quelle est la complication principale
possible des fractures pertrochantériennes
après ostéosynthèse ?
A : Ostéonécrose de la hanche
B : Pseudarthrose
C : Coxarthrose post-traumatique
D : Raideur de la hanche
E : Complication de décubitus
Quelle est la méthode thérapeutique de
choix chez le vieillard présentant une
fracture du col fémoral en coxa vara :
A Réduction orthopédique et
immobilisation plâtrée
B Ostéosynthèse par clous de Ender
C Prothèse d'emblée
D Ostéosynthèse par clou-plaque
E Ostéosynthèse par 3 vis
Quelle est la méthode thérapeutique de
choix chez le vieillard présentant une
fracture du col fémoral en coxa vara :
A Réduction orthopédique et
immobilisation plâtrée
B Ostéosynthèse par clous de Ender
C Prothèse d'emblée
D Ostéosynthèse par clou-plaque
E Ostéosynthèse par 3 vis
Quelle est la méthode thérapeutique de
choix chez un sujet de 30 ans présentant
une fracture déplacée du col fémoral en
coxa vara :
A Réduction orthopédique et
immobilisation plâtrée
B Ostéosynthèse par clous de Ender
C Prothèse d'emblée
D Traction continue
E Ostéosynthèse par 3 vis
Quelle est la méthode thérapeutique de
choix chez un sujet de 30 ans présentant
une fracture déplacée du col fémoral en
coxa vara :
A Réduction orthopédique et
immobilisation plâtrée
B Ostéosynthèse par clous de Ender
C Prothèse d'emblée
D Traction continue
E Ostéosynthèse par 3 vis
Un homme de 80 ans, qui présente dans ses antécédents
une gastrectomie large pour lésion gastrique non étiquetée,
a fait une chute. Il se présente en urgence pour une douleur
de l'aine gauche. L'impotence fonctionnelle est minime.
L'examen clinique est normal, hormis une douleur provoquée
à l'élévation du membre inférieur. La radiographie montre
une fracture du col du fémur.
Question N° 1 : Décrivez le type anatomique probable.
Un homme de 80 ans, qui présente dans ses antécédents
une gastrectomie large pour lésion gastrique non étiquetée,
a fait une chute. Il se présente en urgence pour une douleur
de l'aine gauche. L'impotence fonctionnelle est minime.
L'examen clinique est normal, hormis une douleur provoquée
à l'élévation du membre inférieur. La radiographie montre
une fracture du col du fémur.
Question N° 1 : Décrivez le type anatomique probable.
Fracture engrenée du col du fémur
(pas de déformation, impotence minime)
Un homme de 80 ans, qui présente dans ses antécédents
une gastrectomie large pour lésion gastrique non étiquetée,
a fait une chute. Il se présente en urgence pour une douleur
de l'aine gauche. L'impotence fonctionnelle est minime.
L'examen clinique est normal, hormis une douleur provoquée
à l'élévation du membre inférieur. La radiographie montre
une fracture du col du fémur.
Question N° 2 : Discutez les choix thérapeutiques :
Un homme de 80 ans, qui présente dans ses antécédents une
gastrectomie large pour lésion gastrique non étiquetée, a fait une
chute. Il se présente en urgence pour une douleur de l'aine gauche.
L'impotence fonctionnelle est minime. L'examen clinique est
normal, hormis une douleur provoquée à l'élévation du membre
inférieur. La radiographie montre une fracture du col du fémur.
Question N° 2 : Discutez les choix thérapeutiques :
- Une fracture en coxa valga est stable, à condition de ne pas marcher avec
appui, de ne pas mobiliser la hanche et on peut la traiter orthopédiquement.
Il faut faire des radiographies pour dépister un déplacement secondaire qui
ferait alors opérer.
- A 80 ans, les avantages d'une prothèse céphalique ou d'une prothèse
intermédiaire sont importants en permettant un lever précoce avec appui, en
évitant les complications de décubitus.
- Certains n'hésiteront pas à mettre une prothèse totale, surtout en cas de
signes de coxarthrose préexistante.
Le traitement le plus adapté aux fractures
pertrochantériennes du sujet âgé de 60
ans est-il ?
A - La traction prolongée jusqu'à consolidation
B - L'immobilisation plâtrée par appareil pelvipédieux
C - L'implantation d'une prothèse céphalique
D - Une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E - Aucune des réponses précédentes
Le traitement le plus adapté aux fractures
pertrochantériennes du sujet âgé de 60
ans est-il ?
A - La traction prolongée jusqu'à consolidation
B - L'immobilisation plâtrée par appareil pelvipédieux
C - L'implantation d'une prothèse céphalique
D - Une ostéosynthèse par clou-plaque ou vis-plaque
E - Aucune des réponses précédentes
Quelle est la complication principale possible des fractures
pertrochantériennes après ostéosynthèse ?
A : Ostéonécrose de la hanche
B : Pseudarthrose
C : Coxarthrose post-traumatique
D : Raideur de la hanche
E : Complication de décubitus
Quelle est la complication principale possible des fractures
pertrochantériennes après ostéosynthèse ?
A : Ostéonécrose de la hanche
B : Pseudarthrose
C : Coxarthrose post-traumatique
D : Raideur de la hanche
E : Complication de décubitus
Cas clinique
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au
cours d’une chute, une fracture du col du fémur
engrenée en coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé
une prothèse totale de la hanche.
Q 1: Quelle autre option non opératoire aurait t’on pu proposer ?
Quelles en seraient alors les modalités précises et les précautions et la
surveillance jusqu’à la guérison? Quels sont les avantages et inconvénients
de ce choix pour un patient de 72 ans en général et pour ce patient
parkinsonien en particulier.
Q 2: Quelle autre option chirurgicale non prothétique serait valable à 72 ans
mais qui n’a pas été retenue ici compte tenu du contexte neurologique et
pourquoi ? Quels en seraient les avantages et inconvénients ?
Q 3: Le chirurgien a opté pour une prothèse
Quels sont les 3 types principaux de prothèses que l’on peut poser à cet âge,
en sachant qu’avant sa chute il n’avait aucune douleur à la hanche et que la
radiographie montrait une fracture survenue sur une hanche sans signe de
coxarthrose ?
Quels sont les avantages et inconvénients de ces 3 types de prothèses ?
Q 4: Finalement, la prothèse a été posée. Chez ce patient un peu particulier,
comment doivent être conduites les suites opératoires immédiates et la
rééducation ? Sur quoi le kinésithérapeute et la famille devront faire porter
les efforts ?
Q 5: A moyen terme et à long terme, ce patient a toutes chances d’aller très
bien et de mener une vie normale mais il faudra surveiller cette hanche car
un certain nombre de complications sont possibles. Lesquelles ?
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au
cours d’une chute, une fracture du col du fémur
engrenée en coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé
une prothèse totale de la hanche.
Q 1 Quelle autre option non opératoire aurait t’on pu proposer ? Quelles en
seraient alors les modalités précises et les précautions et la
surveillance jusqu’à la guérison? Quels sont les avantages et inconvénients
de ce choix pour un patient de 72 ans en général et pour ce patient
parkinsonien en particulier.
Réponse :
On pourrait faire un traitement orthopédique avec un repos au lit et mobiliser
doucement la hanche en attendant la consolidation de la fracture qui se
ferait probablement en 6 à 12 semaines.
Les inconvénients sont l’alitement prolongé, surtout dans ce contexte. Un
patient en bonne santé pourrait très bien déambuler avec un cadre ou
même des béquilles, sans trop de risque de prendre appui sur son
membre et risquer de déplacer sa fracture, ce qui n’est pas le cas ici. La
position assise risque aussi de déplacer la fracture. Les contractures
musculaires peuvent favoriser les contraintes et les déplacements.
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au
cours d’une chute, une fracture du col du fémur
engrenée en coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé
une prothèse totale de la hanche.
Q 2 Quelle autre option chirurgicale non prothétique serait valable à 72 ans
mais qui n’a pas été retenue ici compte tenu du contexte neurologique et
pourquoi ? Quels en seraient les avantages et inconvénients ?
Réponse
Une ostéosynthèse par 3 vis apporterait une bonne stabilité et pourrait
permettre la consolidation sur une fracture engrenée, ce qui ne serait pas
le cas pour une fracture déplacée. Malgré la solidité de ces vis, le montage
est quand même fragile, interdisant l’appui. Il a l’avantage de permettre la
position assise et une mobilisation et une rééducation plus intéressantes
que dans le traitement orthopédique, mais le risque de déplacement existe
surtout chez un parkinsonien.
L’avantage principal est une opération très simple, car les vis se mettent à
travers la peau sans ouvrir la hanche sans hémorragie et avec un risque
minimisé d’infection.
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au
cours d’une chute, une fracture du col du fémur
engrenée en coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé
une prothèse totale de la hanche.
Q 3 Le chirurgien a opté pour une prothèse
Quels sont les 3 types principaux de prothèses que l’on peut poser à cet
âge, en sachant qu’avant sa chute il n’avait aucune douleur à la hanche et
que la radiographie montrait une fracture survenue sur une hanche sans
signe de coxarthrose ? Quels sont les avantages et inconvénients de ces 3
types de prothèses ?
Réponse :
1/ Prothèse fémorale (Moore non cimentée ou Thompson cimentée). Pose très
rapide, peu hémorragique. Appui et mobilisation précoces. Risque de
luxation moindre qu’une PTH. Mais risques de cotyloïdite à moyen terme
avec douleurs et éventualité de reprise pour une prothèse totale. A
réserver aux patients très âgés
2/ Prothèse intermédiaire : Mêmes avantages que la précédente mais
probablement moins d’usure du cartilage en raison de la double mobilité
entre le cartilage et la cupule et entre la tête et la cupule. Coût beaucoup
plus élevé
3/ Prothèse totale : Opération un peu plus longue, plus hémorragique. Risque
de luxation plus important surtout dans ce contexte qui pourrait faire
choisir d’ailleurs un modèle plus stable avec une cupule rétentive mais
avec alors des risques de descellement plus importants. Malgré l’absence
d’arthrose c’est un bon choix car opération plus sure et plus durable pour
un patient de 72 ans.
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au cours
d’une chute, une fracture du col du fémur engrenée en
coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé une
prothèse totale de la hanche.
Question 4
Finalement, la prothèse a été posée. Chez ce patient un peu
particulier, comment doivent être conduites les suites opératoires
immédiates et la rééducation ? Sur quoi le kinésithérapeute et la
famille devront faire porter les efforts ?
Réponse :
Appui dès le lendemain de l’opération avec 2 cannes pendant 15 jours
et une petite canne encore pendant 15 jours encore, à porter du côté
opposé. Mobilisation dans toutes les directions sauf la rotation
interne associée à la flexion ce qui risquerait de luxer la prothèse.
Ces précautions sont recommandées pendant le premier mois.
Musculation tout en luttant contre les rétractions. Il faut surtout
insister sur la récupération d’une extension complète et rapide,
surtout chez un patient raide, car il risque d’y avoir un flexum
important et un risque d’aggraver le défaut de la marche qui se fait
penché en avant (équilibre sagittal et retentissement sur le rachis,
chutes etc.)
Un patient de 72 ans, parkinsonien, a présenté au
cours d’une chute, une fracture du col du fémur
engrenée en coxa valga.
Il a été opéré par le chirurgien de garde qui a posé
une prothèse totale de la hanche.
Q 5: A moyen terme et à long terme, ce patient a toutes
chances d’aller très bien et de mener une vie normale mais
il faudra surveiller cette hanche car un certain nombre de
complications sont possibles. Lesquelles ?
Réponse :
Le risque de luxation diminue en s‘éloignant de l’opération
Le risque d’usure de la prothèse (discuter des matériaux différents :
polyéthylène vs les couples métal métal et les céramiques) Production
de granulomes à corps étrangers qui conduisent aux descellements.
Les douleurs qui peuvent persister (en rapport avec un conflit possible
du tendon du psoas avec la prothèse, avec l’adaptation de l’implant
dans l’os etc.)
Surtout le risque de surinfection d’une prothèse même tardivement
par voie sanguine. Traitement AB systématique de tout épisode
infectieux ultérieur (Angines, dents, urines etc.)
Cas clinique
Madame B, âgée de 77 ans a été victime d’une chute de sa hauteur à son domicile (son pied
s’est pris dans un tapis et elle est tombée sur son côté droit). Elle est admise aux urgences
où vous la prenez en charge. Elle se plaint d’une douleur du poignet droit et de la hanche
droite. Elle a été capable de se relever après sa chute et de faire quelques pas pour appeler
les secours, mais a été incapable de se servir de son poignet droit pour téléphoner. Vous
disposez des radiographies de ces deux régions
Question 1 : Décrivez les anomalies observées sur les radiographies du poignet droit et de la hanche droite.
Question 2 : Expliquez brièvement comment la patiente a pu faire quelques pas, ce qu’elle risquait et comment
apprécier ce phénomène lors de l’arrivée aux urgences.
Question 3 : Précisez les données qui vous semblent les plus importantes à recueillir lors de l’interrogatoire à
l’arrivée aux urgences.
Question 4 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous envisagez pour la lésion
du poignet, leurs modalités de mise en œuvre et de surveillance.
Question 5 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous envisagez pour la lésion
de la hanche et justifiez vos réponses.
Question 6 : Que demandez-vous comme examens complémentaires et pourquoi?
Question 7 : Décrivez les principales complications encourues par la patiente en raison de la lésion de la
hanche droite et en fonction des options thérapeutiques que vous avez évoquées à la question 5.
Question 1 : Décrivez les anomalies observées sur les radiographies du poignet droit et de la
hanche droite.
Question 2 : Expliquez brièvement comment la patiente a pu faire quelques pas, ce qu’elle
risquait et comment apprécier ce phénomène lors de l’arrivée aux urgences.
Question 3 : Précisez les données qui vous semblent les plus importantes à recueillir lors de
l’interrogatoire à l’arrivée aux urgences.
Question 4 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous envisagez
pour la lésion du poignet, leurs modalités de mise en œuvre et de surveillance.
Question 5 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous envisagez
pour la lésion de la hanche et justifiez vos réponses.
Question 6 : Que demandez-vous comme examens complémentaires et pourquoi?
Question 7 : Décrivez les principales complications encourues par la patiente en raison de la
lésion de la hanche droite et en fonction des options thérapeutiques que vous avez évoquées à
la question 5.
Question 1 : Décrivez les anomalies observées sur les radiographies
du poignet droit et de la hanche droite.
Poignet
- Fracture extra articulaire
- du radius
- de type Pouteau-Colles
- à déplacement postérieur l’épiphyse radiale étant orientée en arrière
Hanche
-Fracture cervicale
- vraie engrenée
- de type Garden I
- Un cliché de profil est indispensable pour apprécier le déplacement
postérieur
Question 2 : Expliquez brièvement comment la patiente a pu faire quelques pas, ce qu’elle
risquait et comment apprécier ce phénomène lors de l’arrivée aux urgences.
C’est l’engrènement de la fracture en valga fournissant de la stabilité qui a permis à la patiente de
faire quelques pas.
La marche risquait d’entraîner un déplacement
- en varus
- et une bascule postérieure
La sévérité de l’attitude vicieuse
- en rotation externe
- lors de l’admission, permet de suspecter un déplacement postérieur important
mais c’est le cliché de profil qui est indispensable
- pour identifier un déplacement postérieur (plus important que ce que laisse présager
le cliché de face)
Question 3 : Précisez les données qui vous semblent les plus importantes à
recueillir lors de l’interrogatoire à l’arrivée aux urgences
Antécédents médicaux
Traitements en cours
Heure du dernier repas
Antécédents chirurgicaux
Allergies
Contexte social et familial
Autonomie avant la chute
Côté dominant (droitière ou gauchère)
Question 4 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous envisagez
pour la lésion du poignet, leurs modalités de mise en œuvre et de surveillance.
Immobilisation simple sans réduction
mais cal vicieux résiduel
Réduction et immobilisation plâtrée
Sous anesthésie loco-régionale
-ou générale (à préférer en raison du traitement conjoint de la fracture du col
fémoral)
Réduction et ostéosynthèse
- par brochage intra-focal
- ou transtyloïdien
- suivie d’une immobilisation par attelle brachio-antebrachiale (écharpe
complémentaire)
Radiographies de contrôle Surveillance du plâtre
- douleur et sensibilité des doigts, coloration, œdème des doigts
Question 5 : Donnez les principales options thérapeutiques chirurgicales que vous
envisagez pour la lésion de la hanche et justifiez vos réponses.
Décharge simple
- mais non acceptable car lésion au membre supérieur qui gène le béquillage
Ostéosynthèse possible uniquement parce que la fracture est engrenée
- par vissage simple
- ou vis plaque
sous anesthésie loco-régionale
ou générale (à préférer en raison du traitement conjoint de la fracture du poignet)
Arthroplastie de hanche afin de permettre la remise en charge et la marche précoce
- fémorale
- ou totale
Question 6 : Que demandez-vous comme examens complémentaires et pourquoi ?
Radiographies du Bassin de face (2 hanches) et de la Hanche Droite de Profil pour la
planification opératoire
Radiographie du thorax de Face
Recherche de pathologie traumatique associée (fracture côte – hémothorax…)
-état pulmonaire, index cardiaque
-ECG (évaluation de la fonction cardiaque avant intervention)
-Examens biologiques
-bilan de coagulation (TP – TCA)
-groupe sanguin, Rhésus, recherche agglutinines irrégulières (prévoir transfusion)
-NF et plaquettes
- Ionogramme avec créatininémie et urée
Question 7 : Décrivez les principales complications encourues par la patiente en
raison de la lésion de la hanche droite à cet âge, puis en fonction des options
thérapeutiques que vous avez évoquées à la question 5.
Complications générales post-opératoires
- cardiaque : décompensation d’une insuffisance cardiaque
- pulmonaire : surinfection pulmonaire, décompensation d’une pathologie chronique
- thromboembolique et embolie pulmonaire
- infection nosocomiale sur site opératoire
Complications liées à l’âge et au décubitus
- cutanées, escarres
- infection urinaire
- perte autonomie sociale et familiale
- syndrome de glissement et décès
Complications en fonction du type de traitement de la lésion de la hanche
- si vissage :
nécrose de la tête fémorale
pseudarthrose
- si prothèse
:
luxation
usure de l’acétabulum (cotyloïdite) si prothèse cervico-céphalique
descellement, usure de la prothèse
Fractures proximales du fémur
I- LA FRACTURE ET LA FONCTION
II- LE CONTEXTE ET LES COMPLICATIONS
525 Centres publics et privés
Inclus : 7019 patients
Analysables : 6820
Remerciements à
C. Vielpeau
(SOFCOT 2003)
Surtout des femmes 76%
Sans surpoids
Patients âgés
N= 6820
63%
45
40
% de patients
35
24%
13%
30
25
20
15
10
5
0
18-29
30-39
40-49
50-59
60-69
70-79
tranches d'âge (années)
80-89
90-99
³100
Cadre de vie
80
70
60
68%
50
1/3
40
30
20
18%
10
14%
0
do micile
in stit non méd
in st m éd
Capacités cognitives diminuées
70
60
65%
50
35%
40
30
20
24%
10
11%
0
bi en o rienté
tb co nscience
dé sorie nté
60
50
55%
45%
40
30
20
10
Capacités de marche
réduites
3,5%
0
nul
<10m
10 à 100m
Marche
>100m
60
50
56%
40
Cannes
30
25%
20
10
3,5%
12%
2 can nes
dé ambu l.
3,5%
0
sa ns a ide
1 can ne
no n ap plic
LA FRACTURE
Cervicale vraie
Per-trochantérienne
47%
44%
Sous-trochantérienne
9%
Mode de
traitement
Ostéosynthèse: 57%
82%
18%
Prothèse: 43%
58% des PT après 80 ans
étaient non cimentées
57%
34%
Mode de traitement de la fracture
120
100
14
80
prothès e totale
60
prothès e simple
70
ostéos ynt
93
40
20
16
0
c erv vraie
per troc h
s ous troc h
N=6829
COMPLICATIONS
N = 6860
Pendant l’hospitalisation:
1607 (24%)
De sortie à 3 mois:
672
De 3 à 6 mois
331
COMPLICATIONS
pendant l’hospitalisation
N = 6860
1607 (24%)
Thrombo-hémor.
Thrombo-embol.
Hémorragiques
Cardiaques
AVC
….
Locales Générales
Inf. urin. (10%)
Glissement (4%)
Inf. bronc-pulm (3%)
Escarres
….
COMPLICATIONS
pendant l’hospitalisation
N=6860
1607 (24%)
Locales
Infections : 0.3%
Déplacements secondaires : 1% des ostéosyntèses
Luxations : 31 (1% des prothèses)
COMPLICATIONS LOCALES
dans les 6 premiers mois
Dégradation des ostéosynthèses :
5,6%
Dégradation des prothèses :
6,7%
Fractures itératives du fémur
Sous ostéosynthèse : 0,5 à 0,75%
Sous prothèse: 0,75 à 1,12%
Complication tardive
Nécrose de la tête
ESCORTE
FRACTURES INTERCURRENTES
Hospit
15 à 45 j
45 à 90j
3 à 6m
Autres
fractures
10
109
32
52
203
Dont col
opposé
1
14
18
35
68
(3%)
(1%)
Fracture du col fémoral opposé
40
35
30
25
35
20
15
10
5
1
14
18
0
0 à 15j
15 à 45
45 à 90 j
68 entre 0 et 6 mois (1%)
3 à 6m
Décès de 0 à 6 mois
N = 6860
DC
14,7%
Décès
4
245
3,5
3
2,5
121
2
103
1,5
86
83
76
1
0,5
0
0 à15 j
15 à 30 j
1 à 1,5 m
1,5 à 2 m
2 à 2,5 m
+ 292 entre 3 et 6 mois
2,5 à 3 m
Cadre de vie
80
70
60
50
68%
53%
Pré
40
6 m ois
30
20
18%
10
17,5%
19,5%
14%
10%
0
dom ici le
Pré: N= 6860
ins tit non méd
ins t mé d
np
à 6 mois: N= 5332
+ de 1006 décès dans les 6 mois (14,7%)
Périmètre de marche
60
50
55%
40
43%
30
20
pré
6 mois
25%
10
8%
13%
0
nul
Pré : N= 6860
<10m
10 à 100m
>100 m
à 6 mois : N= 5299
Capacité de marche
60
50
40
56
19
36
pré
30
6 mois
20
28
25 26
21
10
3,5 6
0
s ans aide
1 canne
Pré: N= 6860
2 cannes
12
déambul
3,5
9
non applic
à 6 mois: N= 5321
CONCLUSIONS
I- La fracture du col du fémur n’est souvent
qu’un aspect de la « maladie de fin de vie »
II- La morbidité est lourde (24% pdt hospit.)
III- La mortalité est importante (14,7% à 6 mois)
IV- Les vivants à 6 mois ont des capacités
de marche réduites (1/3 ont 2 cannes, déambul.,
ou sont quasi-grabataires).
Canicule
Fractures du col
15 000 DC
10 000 DC
1 tous les 50 ans
… tous les ans
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