Tale STL - 17/10/2015 DS n°2 : Expression de l’information génétique, réplication de l'ADN et hérédité I. La cellule 2 µm ------------Dessin d’une cellule animale I.1. Légender la cellule sur le polycopié. I.2. Retrouver la taille de la cellule en utilisant les données reportées sur le dessin. II. Réplication de l'ADN II.1. Représenter un cycle cellulaire en détaillant les différentes phases (ne faites pas de graphique). II.2. Quelle est la principale différence entre les chromosomes et la chromatine ? II.3. À quelle étape du cycle cellulaire sont-ils respectivement présents ? II.4. Indiquer la composition biochimique de la chromatine. II.5. Schématiser et légender un chromosome. Page 1 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 III. Hérédité On connaît une forme de diabète sucré héréditaire, due à la synthèse d’une insuline anormale, inactive. La transmission de maladie a été étudiée dans une famille dont l’arbre généalogique est représenté cidessous : 2 3 III.1. Déterminer si l’allèle responsable de la maladie est dominant ou récessif. Justifier la réponse. III.2. Préciser si le gène est porté par un autosome ou un chromosome sexuel. Justifier la réponse. III.3. Le sujet IV3 n’ayant aucun antécédent de diabète familial, on le suppose homozygote. Indiquer la probabilité pour le couple IV2 et IV3 d’avoir un enfant malade. Justifier la réponse. IV. Traitement de la myopathie de Duchenne (d'après un sujet de bac) Les patients atteints de la myopathie de Duchenne sont majoritairement des garçons. Cette maladie est liée à une modification d’une protéine, appelée dystrophine. La recherche est très active concernant cette maladie. Un des objectifs est de développer de nouvelles pistes thérapeutiques. Parmi elles, «le saut d’exon» est l’une des plus prometteuses. L’objectif est de comprendre comment la thérapie génique appelée «saut d’exon» pourrait permettre le traitement de cette pathologie. La myopathie de Duchenne : une maladie génétique Le document 1 présente l'arbre généalogique d'une famille où s'exprime la myopathie de Duchenne. IV.1. Indiquer si l'allèle responsable de la maladie est récessif ou dominant ? IV.2. A partir de l’analyse argumentée des données introductives et de l’arbre généalogique, justifier que le gène est porté par un chromosome sexuel et préciser lequel. Page 2 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 Etude de la dystrophine Le document 2 présente les séquences d’un fragment de l’allèle de référence (individu non atteint) noté s et d’un fragment de l’allèle muté noté m du gène de la dystrophine. IV.3. Indiquer les séquences d’ARN messager puis, à l’aide du code génétique fourni, les séquences protéiques correspondant aux deux portions de séquences allèliques. En déduire les conséquences de la mutation sur la séquence protéique issue de l’expression de l’allèle m. La cellule possède une structure moléculaire, le protéasome, dont un des rôles est d’éliminer les protéines présentant une conformation (structure tridimensionnelle) anormale. Le document 3 présente le résultat d’un western blot, technique permettant la détection spécifique de la dystrophine à partir de cellules musculaires de patients sains et de patients atteints par la myopathie de Duchenne. IV.4. A l’aide des informations fournies, proposer une explication aux résultats observés sur le western blot. IV.5. En déduire l’effet de la mutation sur la conformation de la protéine. Saut d’exon Pour essayer de traiter la myopathie de Duchenne, les scientifiques ont d’abord envisagé de réaliser une thérapie génique en introduisant un allèle non muté dans l’ADN des cellules musculaires. Cette technique étant difficile à mettre en oeuvre, le saut d’exon est une autre thérapie actuellement en cours de recherche. Elle consiste à éliminer l’exon qui contient la mutation après un épissage sélectif. Son principe est détaillé dans le document 4. IV.6. A partir des informations du document 4, comparer simplement la séquence des protéines produites en absence de saut d’exon et après la technique du saut d’exon. IV.7. Préciser à quelle condition la technique du saut d’exon pourrait être un traitement efficace pour soigner une pathologie telle que la myopathie de Duchenne. Page 3 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 Page 4 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 Page 5 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 Page 6 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 CORRECTION I. La cellule (3,5 pts) Dessin d’une cellule animale Membrane plasmique Cytoplasme Appareil de Golgi RER Vésicule golgienne Pore nucléaire Enveloppe nucléaire Nucléoplasme Chromatine Mitochondrie 2 µm ------------I.1. Légender la cellule sur le polycopié. (2,5 pts) I.2. Taille = 10-12 µm (1 pt) II. Réplication de l'ADN (8 pts) II.1. Différentes phases : G1, S, G2 (interphase), M (2 pts) II.2. Différence entre les chromosomes et la chromatine ? Chromosome = ADN condensé ; chromatine = ADN décondensé (1 pt) II.3. À quelle étape du cycle cellulaire : Chromosome = mitose ; chromatine = interphase (2 pt) II.4. Indiquer la composition biochimique de la chromatine. Acide nucléique + protéine (1 pt) II.5. Schématiser et légender un chromosome. (2 pts) Page 7 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 III. Hérédité (5 pts) III.1. Récessif car I.1. et I.2. sains alors qu’ils ont un enfant II.4. malade. (1 pt) III.2. Autosome : pas Y car fille malade. Pas X car I.2. = XS//Y alors que sa fille II.2. est Xm//Xm. Donc maladie autosomale. (2 pts) III.3. Indiquer la probabilité pour le couple IV2 et IV3 d’avoir un enfant malade : 2 arbres : S//S et S//S, S//m et S//S. 100 % de chance d’être sain. (2 pts) IV.Traitement de la myopathie de Duchenne (d'après un sujet de bac) (13,5 pts) IV.1. Récessif ou dominant ? Récessif car 1 et 2 sains avec enfant 5 malade. (1 pt) IV.2. Justifier que le gène est porté par un chromosome sexuel : il n’existe pas de contre-exemple montrant que le gène est porté par un autosome. Porté par le X car femme malade. (1 pt) IV.3. Brin transcrit référence ADN : CCAAACTAAACCTTATAT (1 pt) ARNm : GGUUUGAUUUGGAAUAUA Protéine : Gly-Leu-Iso-Trp-Asp-Iso Brin transcrit muté ADN : CCAAATAAACCTTATATG (1 pt) ARNm : GGUUUAUUUGGAAUAUAC Protéine : Gly-Leu-Phe-Gly-Iso-Tyr Les acides aminés sont différents après la mutation par délétion. La protéine n’a plus la même structure 3D, perte de fonction, mutation faux sens. (1 pt) IV.4. Proposer une explication aux résultats observés sur le western blot : L’actine est présente chez les deux sujets, les témoins sont validés, les résultats peuvent être exploités. Présence de la dystrophine chez un sujet sain et absence chez le sujet malade. La mutation par délétion a dont fait disparaitre la dystrophine du corps du sujet malade. (3 pts) IV.5. En déduire l’effet de la mutation sur la conformation de la protéine : la mutation a modifié la conformation 3D de la protéine. Elle se trouve donc non fonctionnelle. (1,5 pts) Page 8 sur 9 Tale STL - 17/10/2015 IV.6. Comparer simplement la séquence des protéines produites en absence de saut d’exon et après la technique du saut d’exon : avant le saut d’exon, la protéine possède 8 AA mais après le saut d’exon, elle n’en possède que 6. (2 pts) IV.7. Préciser à quelle condition la technique du saut d’exon pourrait être un traitement efficace : il faudrait que la mutation se situe dans l’exon 2 pour que ce soit un traitement efficace. Dans ce cas, la mutation disparaitrait et la protéine serait intacte. (2 pts) Page 9 sur 9