Physique MP–PT J’évalue mon niveau en 500 questions François Clausset Anne Muller-Clausset Professeur en MP* au lycée du Parc à Lyon Docteur de l’université Paris VI Ancien professeur en PCSI au lycée La Martinière-Monplaisir à Lyon Agrégée de l’université Illustration de couverture : © puentes – Fotolia.com © Dunod, Paris, 2012 ISBN 978-2-10-058563-2 Table des matières Formulaire mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii PARTIE 1 M ÉCANIQUE CHAPITRE 1 • CINÉMATIQUE DES SYSTÈMES ET DU SOLIDE . . . . . . . . . . . . . . 2 CHAPITRE 2 • DYNAMIQUE DES SYSTÈMES ET DU SOLIDE . . . . . . . . . . . . . . . 8 CHAPITRE 3 • ACTIONS DE CONTACTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 CHAPITRE 4 • ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DES SYSTÈMES MATÉRIELS . . . . . . . . . . 22 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 PARTIE 2 É LECTROCINÉTIQUE CHAPITRE 5 • FILTRES D’ORDRE 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 CHAPITRE 6 • DÉCOMPOSITION DE FOURIER - FILTRAGE D’UN SIGNAL . . . . . 69 CHAPITRE 7 • CIRCUITS NON LINÉAIRES - OSCILLATEURS . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 PARTIE 3 É LECTROMAGNÉTISME CHAPITRE 8 • CHAMP ÉLECTROSTATIQUE ET POTENTIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 CHAPITRE 9 • CONDUCTEURS EN ÉQUILIBRE ÉLECTROSTATIQUE . . . . . . . . . . 113 v Table des matières CHAPITRE 10 • DISTRIBUTIONS DE COURANTS ET CHAMPS MAGNÉTIQUES STATIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CHAPITRE 11 • ACTIONS DE LAPLACE - DIPÔLE MAGNÉTIQUE . . . . . . . . . . . . 124 CHAPITRE 12 • ÉQUATIONS DE MAXWELL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CHAPITRE 13 • INDUCTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CHAPITRE 14 • GÉNÉRALITÉS SUR LES ONDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 CHAPITRE 15 • ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES DANS LE VIDE . . . . . . . . . . . 147 CHAPITRE 16 • QUELQUES EXEMPLES D’APPLICATIONS DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 PARTIE 4 T HERMODYNAMIQUE CHAPITRE 17 • ÉCOULEMENTS - MACHINES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 CHAPITRE 18 • CONDUCTION THERMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 CHAPITRE 19 • RAYONNEMENT THERMIQUE (MP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 PARTIE 5 O PTIQUE CHAPITRE 20 • INTERFÉRENCES À DEUX ONDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290 CHAPITRE 21 • COHÉRENCE TEMPORELLE ET SPATIALE DE DEUX ONDES . . . 298 CHAPITRE 22 • DIFFRACTION DE FRAUNHOFER ET RÉSEAUX . . . . . . . . . . . . . 305 CHAPITRE 23 • INTERFÉROMÈTRE DE MICHELSON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 vi Formulaire mathématique 1 Les opérateurs On donne les expressions des opérateurs s’appliquant à une grandeur scalaire V ou à −a . un vecteur → 1.1 Coordonnées cartésiennes − − − Les vecteurs de base sont notés → ux , → uy et → uz . ∂V → ∂V → ∂V → −−−→ − − − ux + uy + uz grad V = ∂x ∂y ∂z ∂ax ∂ay ∂az + + ∂x ∂y ∂z ∂ay ∂ax → ∂ax ∂az → ∂az ∂ay → −→→ − − − − − ux + − uy + − uz rot a = ∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y −a = div→ ΔV = ∂2 V ∂2 V ∂2 V + 2 + 2 ∂x2 ∂y ∂z − → − → − −a = Δa → Δ→ x u x + Δay uy + Δaz uz (1) (2) (3) (4) (5) 1.2 Vecteur nabla en coordonnées cartésiennes → − Le vecteur nabla est noté ∇. → − ∂− ∂− ∂− ux + → uy + → uz ∇= → ∂x ∂y ∂z (6) Les différents opérateurs s’expriment en coordonnées cartésiennes avec les expressions suivantes : −−−→ → − grad V = ∇V − → −a = → div → ∇ · −a → − − −→→ rot −a = ∇ ∧ → a (7) (8) (9) vii Cours Formulaire mathématique → − ΔV = ∇ 2 V (10) → − → − −2 −a = → Δ→ ∇ ax + ∇ 2 ay + ∇ 2 az (11) 1.3 Coordonnées cylindriques Les notations utilisées sont définies sur la figure 1. Figure 1 1 ∂V → ∂V → −−−→ ∂V → − − − ur + uθ + uz grad V = ∂r r ∂θ ∂z 1 ∂ (rar ) 1 ∂aθ ∂az + + r ∂r r ∂θ ∂z ∂ar ∂az → 1 ∂ (raθ ) ∂ar → 1 ∂az ∂aθ → −→→ − − − − − ur + − uθ + − uz rot a = r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ 1 ∂2 V ∂2 V 1 ∂ ∂V r + 2 2 + 2 ΔV = r ∂r ∂r r ∂θ ∂z −a = div→ 1.4 Coordonnées sphériques Les notations utilisées sont définies sur la figure 2. viii (12) (13) (14) (15) Formulaire mathématique Cours © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Figure 2 1 ∂V → 1 ∂V → −−−→ ∂V → − − − ur + uθ + uφ grad V = ∂r r ∂θ r sin θ ∂φ ⎞ ⎛ 2 ⎜⎜⎜ ∂ r sin θ ar ⎟⎟⎟ ∂ r a φ (r ) ∂ sinθ a 1 θ −a = ⎜⎜⎜ ⎟⎟⎟ + + div→ ∂r ∂θ ∂φ ⎠ r2 sin θ ⎝ ⎧ ⎛ ⎞ ⎪ ⎜⎜⎜ ∂ sin θ aφ ⎟⎟⎟ ⎪ ∂a 1 ⎪ θ − ⎪ ⎜⎜⎜ ⎟⎟⎟ → ⎪ − ur ⎪ ⎪ ⎝ ⎠ ⎪ r sin θ ∂θ ∂φ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎞ ⎛ ⎪ ⎪ ⎨ ⎜⎜⎜ 1 ∂ar 1 ∂ r aφ ⎟⎟⎟ −→→ − rot −a = ⎪ ⎟⎟⎟ → ⎜ ⎪ ⎜⎜⎝ − ⎪ ⎪ ⎠ uθ ⎪ r sin θ ∂φ r ∂r ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ 1 ∂ (r aθ ) ∂ar → ⎪ − ⎪ ⎪ − uφ ⎩ r ∂r ∂θ ∂2 V ∂ 1 ∂V 1 1 ∂ 2 ∂V r + 2 sin θ + ΔV = 2 ∂r ∂θ r ∂r r sin θ ∂θ r2 sin2 θ ∂φ2 (16) (17) (18) (19) 2 Relations avec les opérateurs −−−→ −−−→ −−−→ grad (UV) = V grad U + U grad V (20) − → −−−→ −a div U → a = −a · grad U + U div→ (21) −−−→ −→ → −→ − −→ − rot U −a = grad U ∧ rot → a + U rot → a (22) ix Cours Formulaire mathématique − → − −→ − → − −→→ −a ∧ → div → b = b · rot → a − −a · rot b (23) → − −→ −−−→ rot grad U = 0 (24) −→ − div rot → a =0 (25) −−−→ − −→ −→→ −a rot rot −a = grad div→ a − Δ→ (26) − −−→ − 1 −−−→ 2 −→→ → −a · − a grad → a = grad a + rot −a ∧ → 2 x (27) Partie 1 Mécanique 1 Cinématique des systèmes et du solide Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • • Le référentiel barycentrique. La condition de roulement sans glissement. Les notions de résultante cinétique et de moment cinétique. Les notions de résultante dynamique et de moment dynamique. L’énergie cinétique d’un système. Les théorèmes de Koenig (moment cinétique, moment dynamique, énergie cinétique). • La loi de Varignon et le vecteur rotation d’un système. • Le moment d’inertie d’un solide. Notations. On appelle G le centre de gravité d’un système. Le référentiel galiléen absolu sera noté R et le référentiel barycentrique R . Les moments cinétique et dy−→ − → namique et l’énergie cinétique dans R seront notés respectivement L , δ et Ec . De manière générale, toutes les grandeurs dans R seront notées avec et les grandeurs dans R sans . Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 30. 1 ❒ V ❒ F Le référentiel barycentrique est forcément galiléen. 2 ❒ V ❒ F Le moment cinétique d’un système dans R est indépendant du point de calcul. −→ 3 ❒ V ❒ F Le moment dynamique δ/A par rapport à un point A est la dérivée −−→ temporelle du moment cinétique L/A . 2 Énoncés 1 Cinématique des systèmes et du solide Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 30. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. −−→ 4 Le théorème de Koenig pour le moment cinétique L/A dans R par rapport à un point A, s’écrit : −−→ −→ −−→ → vG ❒ a. L/A = L + AG ∧ m− −−→ −−→ −−→ → ❒ c. L = L + AG ∧ m− v /A /G −−→ −→ −−→ → ❒ b. L/A = L + GA ∧ m− vG −−→ −−→ → − ❒ d. L/A = AG ∧ mvG G −→ 5 Le moment dynamique δ/A d’un système dans R par rapport à un point A, s’écrit : → −−→ −→ − ❒ b. δ/A = δ + AG ∧ m− a→ G −→ −−→ ❒ d. δ/A = δ/G −→ −−→ a→ ❒ a. δ/A = AG ∧ m− G → −→ − ❒ c. δ/A = δ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit − 6 On note A et B deux points d’un solide et → ω son vecteur rotation. La loi de Varignon pour ce solide s’écrit : −→ −→ ❒ a. VB = VA −→ −→ − −−→ ω ∧ BA ❒ c. VB = VA + → −→ −→ −−→ − ❒ b. VB = VA + BA ∧ → ω −→ → −−→ − ❒ d. VB = ω ∧ BA 7 On s’intéresse à une échelle le long d’un mur (figure 1.1) : Figure 1.1 − Déterminer le vecteur rotation → ω. → − → − ❒ a. ω = α̇uz − − ❒ c. → ω = 2 α̇ sin α→ u z − − ❒ b. → ω = 2 α̇ cos α→ uz → − → − ❒ d. ω = −α̇u z 3 Énoncés 1 Cinématique des systèmes et du solide − 8 Établir la relation entre θ et le vecteur rotation → ω pour un cylindre (rayon a) roulant sans glisser au fond d’une gouttière cylindrique de rayon R (figure 1.2). Figure 1.2 R − − uz ❒ a. → ω = − θ̇→ a − − ❒ c. → ω = θ̇→ u z R−a → − θ̇− uz ❒ b. → ω=− a R − − uz ❒ d. → ω = θ̇→ a 9 On s’intéresse à un solide de masse m, en rotation par rapport à un axe Δ à la vitesse angulaire ω. On note J le moment d’inertie de ce solide par rapport à Δ et v la vitesse d’un point quelconque. Le moment cinétique du solide par rapport à Δ est : ❒ b. LΔ = mv ❒ a. LΔ = J ❒ d. LΔ = J ω̇ ❒ c. LΔ = Jω 10 L’énergie cinétique Ec du solide précédent est : 1 2 Jω 2 1 ❒ c. Ec = J 2 ω2 2 ❒ a. Ec = 1 2 mv 2 G 1 2 ❒ d. Ec = JvG 2 ❒ b. Ec = 11 De manière générale, l’énergie cinétique Ec dans R d’un solide de masse m s’écrit : 1 2 ❒ a. Ec = mvG 2 2 ❒ c. Ec = Ec + mvG ❒ b. Ec = Ec 1 2 ❒ d. Ec = Ec + mvG 2 Cet énoncé concerne les questions 12 à 13 : On s’intéresse à un disque de masse m et de rayon R qui roule sans glisser sur le 1 sol. (figure 1.3). Son moment d’inertie par rapport à un axe Oz est J = mR2 . 2 − − → ω = θ̇→ uz , le vecteur rotation du disque. La vitesse du point O est − vO et on note → 4 Énoncés 1 Cinématique des systèmes et du solide Figure 1.3 12 La condition de roulement sans glissement s’écrit : − − ω ❒ a. → v0 = −R→ ❒ b. v0 = −Rθ̇ − − ❒ d. → v = R→ ω ❒ c. v0 = Rθ̇ 0 13 L’énergie cinétique Ec du disque est : 3 2 mv 4 O 3 ❒ c. Ec = mv2O ❒ d. Ec = mv2O 2 Cet énoncé concerne les questions 14 à 17 : On étudie le mouvement d’un véhicule (figure 1.4) constitué d’un châssis de masse M et de deux roues identiques, de masse m, de rayon r et de moment d’inertie mr2 par rapport à leur axe. Les roues roulent sans glisser sur le sol. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 1 ❒ a. Ec = mv2O 2 ❒ b. Ec = Figure 1.4 −v = v→ − Le véhicule avance avec la vitesse → ux mesurée par rapport au sol. On considère que les roues sont les seules parties en rotation du véhicule. On note C le centre de gravité du châssis et G le centre de gravité du véhicule (châssis + − 2 roues) avec CG = b. On note → ω les vecteurs rotation de chaque roue. 14 Déterminer la résultante cinétique du véhicule : − → −v ❒ a. Rc = M→ − → −v ❒ c. Rc = (M − 2m)→ − → −v ❒ b. Rc = 2m→ − → −v ❒ d. Rc = (M + 2m)→ 5 Énoncés 1 Cinématique des systèmes et du solide −−→ 15 Déterminer le moment cinétique Li/G de la roue i par rapport à G : −−→ −−−→ −v ❒ a. Li/G = GOi ∧ m→ −−−→ −−→ −v − ω + GOi ∧ m→ ❒ c. Li/G = mr2→ −−→ − ❒ b. Li/G = mr2→ ω −−→ −−−→ −v − ❒ d. Li/G = mr2→ ω + OiG ∧ m→ −→ 16 Déterminer le moment cinétique total LG du véhicule par rapport à G : −→ − ω ❒ a. LG = 2mr2→ −→ − − 2→ uz ❒ b. LG = 2mr ω − 2mv(h − r)→ −→ → − ❒ c. L = (−2m(h − r) + Mb)vu G −→ − ❒ d. LG = −2m(h − r)v→ uz z 17 Déterminer l’énergie cinétique du véhicule : 1 ❒ a. Ec = (M + 2m)v2 2 1 ❒ c. Ec = (M − 2m)v2 2 1 2 Mv 2 1 ❒ d. Ec = (M + 4m)v2 2 ❒ b. Ec = Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On modélise un gymnaste à la barre fixe par deux tiges articulées (l’une pour le haut du corps, l’autre pour les jambes), de masses respectives m1 et m2 , de même longueur 2 . Les centres de gravité des deux tiges sont G1 et G2 (figure 1.5). On repère l’orientation des tiges par rapport à la verticale par les angles θ et ϕ. Figure 1.5 La tige (1) peut tourner autour de l’axe Ox et les deux tiges ne sont mobiles que dans le plan de la figure. Leurs moment d’inertie par rapport à un axe G1 x ou m1 2 m2 2 et . G2 x sont respectivement 3 3 6 Énoncés 1 Cinématique des systèmes et du solide 18 Déterminer la vitesse du point G1 : −−→ ❒ a. VG1 = −−→ ❒ b. VG1 = −−→ ❒ c. VG1 = −−→ ❒ d. VG1 = − − θ̇(cos θ→ uy − sin θ→ uz ) − − θ̇(− sin θ→ u + cos θ→ u) y z − − θ̇(cos θ→ uy + sin θ→ uz ) − − θ̇(sin θ→ u + cos θ→ u) y z 19 Déterminer la vitesse du point G2 : −−→ ❒ a. VG2 = −−→ ❒ b. VG2 = −−→ ❒ c. VG2 = −−→ ❒ d. VG2 = − − (−(2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ uy − (2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ uz ) − − ((2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ u − (2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ u) y z − − ((2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ uy + (2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ uz ) − − ((−2θ̇ sin θ + ϕ̇ cos ϕ)→ u + (2θ̇ cos θ + ϕ̇ sin ϕ)→ u) y z 20 Déterminer le moment cinétique L1x de la tige (1) par rapport à Ox : ❒ a. L1x = m1 2 θ̇ 3 2m1 2 θ̇ 3 4m1 2 θ̇ = 3 ❒ b. L1x = − ❒ c. L1x = 0 ❒ d. L1x 21 Déterminer l’énergie cinétique Ec2 de la tige (2) : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. Ec2 m2 = 2 2 m2 = 2 2 4 2 4 2 ϕ̇ + θ̇ 3 3 4 2 2 ϕ̇ + 4θ̇ + 4θ̇ϕ̇ cos(θ − ϕ) ❒ b. Ec2 3 m2 2 4 2 ϕ̇ ❒ c. Ec2 = 2 3 m2 2 1 2 ϕ̇ ❒ d. Ec2 = 2 3 Voir les corrigés du chapitre 1 page 30. 7 2 Dynamique des systèmes et du solide Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • La notion de torseur des actions mécaniques. La notion de couple. Le théorème de la résultante dynamique (ou cinétique). Le théorème du moment dynamique (ou cinétique). La dynamique en référentiel non galiléen. Notations. On appelle G le centre de gravité d’un système. Le référentiel galiléen absolu sera noté R et le référentiel barycentrique R . Les moments cinétique et −→ − → dynamique dans R seront notés respectivement L et δ . De manière générale, toutes les grandeurs dans R seront notées avec et les grandeurs dans R sans . Le référentiel terrestre est supposé galiléen et l’accélération de la pesanteur est −g . notée → Ce chapitre contient essentiellement des exemples d’application des théorèmes. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 36. 1 ❒ V ❒ F Si une action extérieure est un champ uniforme, son point d’application est G. 2 ❒ V ❒ F Un couple est une action extérieure dont la résultante est nulle. 3 ❒ V ❒ F Le théorème du moment cinétique par rapport à un point A s’écrit ⎞ ⎛ −→ ⎟ ⎜⎜⎜ d− −−−−→ −−−−−→ ⎜⎜⎜ L/A ⎟⎟⎟⎟⎟ = − M/A,ext où M/A,ext est le moment des actions extérieures par rapport ⎝ dt ⎠ à A. 8 R 2 Dynamique des systèmes et du solide Énoncés 4 ❒ V ❒ F La résultante et le moment des actions intérieures à un système sont nuls. 5 ❒ V ❒ F La résultante de l’action d’inertie d’entraînement a pour point d’application G. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 37. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 6 On s’intéresse au mouvement d’un bâton de majorette, lancé vers le haut avec © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit − − − − ux est uz et une vitesse angulaire ω0→ ux où → une vitesse initiale verticale → v0 = v0→ un vecteur unitaire horizontal. On note m la masse du bâton, sa longueur, J son moment d’inertie par rapport à l’axe Gx passant par son centre de gravité G, z l’altitude du point G et ω la vitesse angulaire autour de l’axe Gx. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) : dω = mg ❒ b. ż = −gt + v0 ❒ a. J dt ❒ c. ω = ω0 ❒ d. ż = gt + v0 Cet énoncé concerne les questions 7 à 9 : On s’intéresse à un cylindre de centre de gravité G, de masse m, de rayon r, roulant sans glisser sur un plan incliné (figure 2.1). On lâche le cylindre sans vitesse initiale à la position xG = 0. Son moment d’inertie par rapport à l’axe Gz 1 → − − − − − ω = ω→ uz son vecteur rotation et R = T → ux + N→ uy l’action est J = mr2 . On note → 2 de contact entre le plan et le cylindre. Figure 2.1 9 Énoncés 2 Dynamique des systèmes et du solide 7 Le théorème de la résultante dynamique en projection sur les axes s’écrit : ❒ a. m x¨G = −T + mg sin α ❒ c. N − mg sin α = 0 ❒ b. m x¨G = T + mg cos α ❒ d. N − mg cos α = 0 8 Le théorème du moment cinétique appliqué par rapport à Gz s’écrit. ❒ a. mrω̇ = 2T ❒ b. mrω̇ = −2T ❒ c. mω̇ = rT ❒ d. mω̇ = T 9 Par combinaison des équations précédentes, on obtient : ❒ a. x¨G = 3 g sin α 2 1 ❒ b. x¨G = g sin α 2 2 ❒ d. x¨G = g sin α 3 ❒ c. x¨G = g sin α Cet énoncé concerne les questions 10 à 13 : On étudie le mouvement d’un point M (figure 2.2) de masse m suspendu à une 1 poulie de rayon r, de moment d’inertie J = m p r2 par rapport à l’axe Gz où m p 2 est la masse de la poulie. Le fil sans masse auquel est accroché M est inextensible et ne glisse pas sur la poulie. La poulie est soumise à un couple moteur constant −→ − uz . Γm = Γm→ Figure 2.2 10 Le moment cinétique de l’ensemble (poulie-fil-M) par rapport à l’axe Gz est : ❒ a. J θ̇ ❒ b. (J + m)θ̇ ❒ c. (J + mr )θ̇ 2 ❒ d. (J − mr2 )θ̇ 11 Le théorème du moment cinétique appliqué à l’ensemble (poulie-fil-M) par rapport à l’axe Gz donne : 10 ❒ a. (J − mr2 )θ̈ = Γm − mgr ❒ b. (J − mr2 )θ̈ = Γm + mgr ❒ c. (J + mr2 )θ̈ = Γm − mgr ❒ d. (J + mr2 )θ̈ = Γm + mgr Énoncés 2 Dynamique des systèmes et du solide 12 On suppose qu’à l’instant t = 0, la masse M a une vitesse initiale nulle et une position x0 . À l’instant t : ❒ a. x(t) = mgr2 − Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) ❒ b. x(t) = mgr2 − Γm r 2 t + x0 2(J − mr2 ) ❒ c. x(t) = −mgr2 + Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) ❒ d. x(t) = mgr2 + Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) 13 La tension du fil en M est : mgJ + mΓm r → → − − ux ❒ a. T = − J + mr2 → − − ❒ c. T = −mg→ ux → − − ❒ b. T = mg→ ux − → − → ❒ d. T = 0 Cet énoncé concerne les questions 14 à 19 : On étudie une sphère de rayon a, de masse m roulant sans glisser (même si ce n’est plus le cas en toute fin du mouvement) sur un profil circulaire de rayon R 2 (figure 2.3). Le moment d’inertie de la sphère autour de l’axe Gz est J = ma2 . 5 À t = 0, on lâche la sphère sans vitesse initiale, le point G étant à la verticale du → − − − uθ . La position de G est repérée par point A. L’action de contact est R = N→ ur + T→ − − l’angle θ et l’on note → ω = ω→ uz le vecteur rotation de la sphère. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit On souhaite déterminer pour quel angle θ la sphère décolle. Figure 2.3 14 Déterminer la condition de roulement sans glissement de la sphère sur le profil. ❒ a. aω = Rθ̇ ❒ c. aω = (R + a)θ̇ ❒ b. ω = θ̇ ❒ d. aω = −(R + a)θ̇ 11 Énoncés 2 Dynamique des systèmes et du solide 15 Déterminer les projections du théorème de la résultante dynamique sur les direc− − uθ . tions → ur et → ❒ a. −mRθ̇2 = −mg cos θ + N ❒ b. −m(R + a)θ̇2 = −mg sin θ + N ❒ c. m(R + a)θ̈ = T + mg sin θ ❒ d. m(R + a)θ̈ = −T + mg sin θ 16 Appliquer le théorème du moment cinétique par rapport à Gz. 2 2 ma θ̈ = aT 5 2 ❒ c. ma2 θ̈ = −aT 5 ❒ a. 2 2 ma ω̇ = aT 5 2 ❒ d. ma2 ω̇ = −aT 5 ❒ b. 17 En combinant les équations précédentes on obtient : 7 θ̈(R + a) = −g sin θ 5 2 ❒ c. θ̈(R + a) = g sin θ 5 ❒ a. 7 θ̈(R + a) = g sin θ 5 2 ❒ d. θ̈a = g sin θ 5 ❒ b. 18 On veut déterminer l’expression de θ̇2 en fonction de θ. Après avoir multiplié par θ̇ l’expression précédente, l’intégrer pour obtenir : 7 7 2 θ̇ (R + a) = g(1 − cos θ) ❒ b. θ̇2 (R + a) = g(1 − cos θ) ❒ a. 10 5 7 2 7 2 θ̇ (R + a) = −g cos θ θ̇ (R + a) = g(1 + cos θ) ❒ d. ❒ c. 10 10 19 Déterminer pour quel angle θ la sphère décolle. 10 17 10 ❒ c. cos θ = 7 ❒ a. cos θ = ❒ b. cos θ = ❒ d. θ = 5 12 π 2 Cet énoncé concerne les questions 20 à 24 : On s’intéresse au mouvement d’un animal A assimilé à un point matériel de masse m. Cet animal se déplace dans le sens trigonométrique à l’intérieur d’une roue de rayon R, mobile autour de l’axe Oz (figure 2.4). On note J = mr R2 son moment d’inertie par rapport à cet axe. La vitesse de A par rapport à la roue est de norme constante v. À l’instant t = 0, le point A est en bas de la roue (point B). On veut déterminer quelle vitesse minimale doit avoir le point A pour atteindre 12 2 Dynamique des systèmes et du solide Énoncés le haut de la roue (point C). On repère la position de A avec l’angle θ et on note → − − ω = ω→ uz le vecteur rotation de la roue. Figure 2.4 20 Le déplacement de A par rapport à la roue entraîne : ❒ a. Rθ̇ = ωR ❒ c. Rθ̇ = v − ωR ❒ b. Rθ̇ = v + ωR ❒ d. Rθ̇ = v 21 On note (S ) l’ensemble (roue + A). Déterminer le moment cinétique L/Oz de (S ) par rapport à l’axe Oz : ❒ a. L/Oz = (J + mR2 )ω ❒ b. L/Oz = (J + mR2 )θ̇ ❒ c. L/Oz = Jω + mR2 θ̇ ❒ d. L/Oz = Jω − mR2 θ̇ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 22 Le théorème du moment cinétique par rapport à Oz pour le système (S ) : ❒ a. (J + mR2 )ω̇ = −mgR cos θ ❒ b. J ω̇ + mR2 θ̈ = −mgR sin θ ❒ c. J ω̇ + mR2 θ̈ = mgR sin θ ❒ d. (J + mR2 )θ̈ = mgR sin θ 23 Obtenir l’équation différentielle en θ à partir de l’équation précédente, puis multiplier par θ̇ l’expression obtenue et l’intégrer pour déterminer l’équation différentielle reliant θ̇ et θ. Initialement, la roue est immobile (ω(t = 0) = 0). On rappelle que J = mr R2 . ❒ a. (mr + m) Rθ̇ − v = mgR(cos θ − 1) ❒ b. (mr + m)Rθ̇ = mgR cos θ ❒ c. (mr + m)R2 θ̇2 = 2mgR cos θ ❒ d. (mr + m) R2 θ̇2 − v2 = 2mgR(cos θ − 1) 13 Énoncés 2 Dynamique des systèmes et du solide 24 Calculer la composante normale du support au point C et en déduire la vitesse minimale vm pour atteindre le point C : 4mgR ❒ a. vm = mr + m 2mgR ❒ c. vm = mr + m ❒ b. vm = 4mgR mr + m gR + ❒ d. vm = 2mgR mr + m gR + Cet énoncé concerne les questions 25 à 28 : On s’intéresse à une barre de longueur et de masse m fixée au point O de l’axe Oz. L’axe Oz est en rotation à vitesse angulaire constante ω > 0 par rapport à un référentiel galiléen R (figure 2.5). Avec les orientations choisies (Oz orienté − − vers le bas), on a → ω = −ω→ uz et on note R le référentiel lié à l’axe en rotation. − − − u ,→ u ) est lié à R et la barre reste dans le plan xOz. La liaison Le trièdre (O, → u ,→ y x z en O est parfaite. Le moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe Oy est J = m 2 /3. Figure 2.5 −→ 25 Déterminer la résultante de l’action d’inertie d’entraînement Fie s’exerçant sur la barre. −→ − ux ❒ a. Fie = mω2 → −→ − ux ❒ c. Fie = mω2 sin θ→ 2 −→ − ux ❒ b. Fie = mω2 → 2 −→ − ux ❒ d. Fie = mω2 cos θ→ 2 26 Déterminer le moment de l’action d’inertie d’entraînement Mie par rapport à l’axe Oy. ❒ a. Mie = mω 2 2 ❒ c. Mie = mω2 14 2 2 3 2 sin θ cos θ sin2 θ ❒ b. Mie = mω 2 ❒ d. Mie = mω2 2 2 3 sin2 θ sin θ cos θ Énoncés 2 Dynamique des systèmes et du solide 27 Déduire des deux questions précédentes la distance OA du point A d’application −→ de la résultante Fie : ❒ a. OA = 2 2 cos θ ❒ c. OA = 3 ❒ b. OA = ❒ d. OA = 2 3 2 cos θ 28 Le théorème du moment cinétique par rapport à Oy s’écrit : 3g 3ω2 − cos θ = 0 2 4 3g − ω2 cos θ = 0 ❒ d. θ̈ + sin θ 2 ❒ a. θ̈ − sin θω2 cos θ = 0 ❒ c. θ̈ − sin θ 3g + ω2 cos θ = 0 2 ❒ b. θ̈ + sin θ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Voir les corrigés du chapitre 2 page 36. 15 3 Actions de contacts Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • Les lois d’Amontons-Coulomb. • Les conditions de glissement ou non-glissement d’un solide. • Le coefficient de frottement de glissement (statique ou dynamique). Notations. On appelle G le centre de gravité d’un système. Le référentiel galiléen absolu sera noté R et le référentiel barycentrique R . Les moments cinétique et −→ − → dynamique dans R seront notés respectivement L et δ . De manière générale, toutes les grandeurs dans R seront notées avec et les grandeurs dans R sans . Le référentiel terrestre est supposé galiléen et l’accélération de la pesanteur est notée − → −g . La résultante de l’action de contact → R se décompose en une composante tangen→ − → − tielle T et une composante normale N . Sauf indication contraire, on confond les coefficients de frottement de glissement statique et dynamique, et on note f ce coefficient. Ce chapitre contient essentiellement des exemples d’application des théorèmes. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 44. → − 1 ❒ V ❒ F Dans le cas d’un roulement sans glissement la composante T est nulle. → − → − 2 ❒ V ❒ F On peut écrire l’inégalité T ≤ f N dans le cas de l’immobilité uniquement. → − 3 ❒ V ❒ F Lorsqu’il y a glissement, la vitesse de glissement est colinéaire à T et de sens opposé. 16 3 Actions de contacts Énoncés Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 44. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 4 Un parallélépipède (S ) de masse m est posé sur un plan incliné qui fait un angle α avec l’horizontale. Exprimer la condition d’immobilité du solide (S ). ❒ a. tan α ≥ f ❒ b. tan α ≤ f ❒ c. cotan α ≥ f ❒ d. cotan α ≥ f © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 5 à 7 : On considère trois tuyaux cylindriques de centres C1 , C2 et C3 , de même rayon R, de même masse M. On note f le coefficient de frottement entre les tuyaux et le sol et f celui entre les tuyaux. On se place à la limite de l’équilibre, si bien qu’il n’y a pas contact entre les deux cylindres inférieurs. → −→ → − → → − − → −→ − − → − On note T 1 , N1 , T 1 , N1 (respectivement T 2 , N2 , T 2 , N2 ) les actions de contact s’exerçant sur le tuyau (1) (respectivement (2)) comme indiqué sur la figure 3.1. On pourra justifier les sens choisis pour les actions en réfléchissant aux sens des vitesses de glissement à la rupture d’équilibre. Figure 3.1 17 Énoncés 3 Actions de contacts 5 En appliquant le théorème du moment cinétique à des systèmes bien choisis, montrer que : − → − → ❒ a. T 1 = T 1 √ → 3 − − → ❒ c. T 2 = T 2 2 − → − → ❒ b. T 1 = T 2 √ → 3 − − → T 1 ❒ d. T 1 = 2 6 En appliquant le théorème de la résultante dynamique séparément aux différents cylindres, ainsi qu’au système formé des trois cylindres, établir que : √ − √ − −→ −→ → −→ → ❒ b. 2Mg = N1 + 3T 1 ❒ a. 2Mg = N1 − N1 − 3T 1 √ −→ −→ − → ❒ d. 3Mg = 2N1 ❒ c. T 1 (2 + 3) = N1 7 Les conditions d’équilibre des tuyaux sont : ❒ a. f ≥ 1 2+ ❒ b. f ≤ √ 3 1 ❒ c. f ≤ √ 3(2 + 3) 1 2+ √ 3 1 ❒ d. f ≥ √ 3(2 + 3) Cet énoncé concerne les questions 8 à 10 : On étudie la condition de basculement d’une caisse de masse M, que l’on pousse → − sur le sol horizontal et qui glisse avec une vitesse V constante (figure 3.2). On note I le point d’application de l’action de contact entre la caisse et le sol à → − distance D de O. On note A le point d’application de la force de poussée F horizontale. Figure 3.2 8 L’application du théorème de la résultante dynamique aboutit à : → − − ❒ a. T = −F→ ux → − − ❒ c. T = f Mg→ ux 18 → − − ❒ b. T = − f Mg→ ux − → − → ❒ d. T = 0 3 Actions de contacts Énoncés 9 Le moment Γz des actions par rapport à l’axe Gz est : ❒ a. Γz = (D − b)Mg + a f Mg − (h − a)F ❒ b. Γz = (D − b)Mg − aF − (h − a)F ❒ c. Γz = (D − b)Mg − a f Mg − (h − a)F ❒ d. Γz = (D − b)Mg − a f Mg + (h − a)F 10 La condition pour que la caisse bascule est : b − af h−a b + af ❒ c. F > 0 ❒ d. F > Mg h−a Cet énoncé concerne les questions 11 à 17 : Cette série de questions étudie le mouvement d’un cylindre, de masse m et de rayon R, posé sur un sol horizontal immobile, son centre d’inertie G étant animé − − − − ω = ω→ uy le vecteur ux (figure 3.3). On note → initialement d’une vitesse → v0 = v0→ rotation du cylindre À t = 0, ω = 0 et xG = 0. Le moment d’inertie du cylindre 1 par rapport à l’axe Gy est J = mR2 . 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. F > Mg b − af h−a ❒ b. F < Mg Figure 3.3 − 11 On note → vg la vitesse de glissement du cylindre sur le sol. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) à l’instant t = 0 ? → − − − − ❒ b. → vg = −v0→ ux ❒ a. → vg = 0 → − → − → − → → − ❒ c. T = − T − u ❒ d. T = 0 x 12 Déduire l’expression de x¨G des projections du théorème de la résultante dynamique. ❒ a. x¨G = − f g ❒ b. x¨G = + f g ❒ c. x¨G = 0 ❒ d. x¨G = −g 19 Énoncés 3 Actions de contacts 13 Déduire du théorème du moment cinétique, l’expression de ω en fonction du temps. gft R 2mg f t ❒ d. ω = R −2g f t R 2g f t ❒ c. ω = R ❒ b. ω = ❒ a. ω = 14 Déterminer l’expression de la vitesse de glissement en fonction du temps. − − ux ❒ a. → vg = (v0 + g f t)→ → − − ❒ c. v = (−v + g f t)→ u g 0 x − − ❒ b. → vg = (v0 − g f t)→ ux → − − ❒ d. v = (v − 3g f t)→ u g 0 x 15 Pour quel instant t1 le glissement s’arrête-t-il ? ❒ a. Le glissement ne s’arrête pas. v0 ❒ c. t1 = gf v0 3g f ❒ d. t1 = 0 ❒ b. t1 = 16 À l’aide des théorèmes, déterminer x˙G et ω pour t > t1 . ⎧ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ x˙G = v0 ⎨ ❒ a. ⎪ v0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ω = R ⎧ 2 ⎪ ⎪ ⎪ x˙ = v ⎪ ⎪ ⎨ G 3 0 ❒ c. ⎪ ⎪ ⎪ 2v ⎪ ⎪ ⎩ω = − 0 3R ⎧ 2 ⎪ ⎪ ⎪ x˙ = − v0 ⎪ ⎪ ⎨ G 3 ❒ b. ⎪ ⎪ ⎪ 2v ⎪ ⎪ ⎩ω = − 0 3R ⎧ 2 ⎪ ⎪ ⎪ x˙ = v ⎪ ⎪ ⎨ G 3 0 ❒ d. ⎪ ⎪ ⎪ 2v ⎪ ⎪ ⎩ω = 0 3R 17 Que peut-on dire du mouvement pour t > t1 ? ❒ a. Le glissement va reprendre. ❒ b. Il y a roulement sans glissement ∀t > t1 . ❒ c. Le cylindre va s’arrêter. ❒ d. Le cylindre peut repartir en arrière. Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On s’intéresse à une personne sur un monocycle (figure 3.4). Par l’intermédiaire −→ − uz du pédalier et de l’essieu, la personne transmet un couple moteur Γm = Γm→ constant à la roue. An niveau de l’essieu, les forces de contact sont parfaites. La roue de masse m, de rayon R, de moment d’inertie J = mR2 par rapport à l’axe → − − Cz subit de la part du sol (au point I) un frottement T = T → uy de coefficient f . 20 3 Actions de contacts Énoncés On note M la masse du système (S ) = (monocyle + personne) et G son centre d’inertie. Figure 3.4 Au démarrage, les points G, C et I sont sur la même verticale et l’ensemble du système est au repos. 18 Soient (x, y, z) les coordonnées du point C. Par application du théorème de la résultante dynamique à (S ) au démarrage, on obtient : ❒ a. M ÿ = T ❒ b. M ÿ = −T ❒ c. N = −Mg ❒ d. Mz̈ = Γm − − 19 On note → ω = ω→ uz le vecteur rotation de la roue. Appliquer le théorème du mo- © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ment cinétique à la roue au démarrage. ❒ a. J ω̇ = −T R + Γm ❒ b. J ω̇ = +T R + Γm ❒ c. J ω̇ = T R − Γm ❒ d. J ω̇ = −T R − Γm 20 On suppose que la roue ne glisse pas au départ. Déterminer l’expression de ÿ : Γm (−M + m)R Γm ❒ c. ÿ = − (M + m)R ❒ a. ÿ = Γm (−M + m)R Γm ❒ d. ÿ = (M + m)R ❒ b. ÿ = − 21 Déduire des résultats précédents la condition sur Γm pour que la roue ne glisse effectivement pas au démarrage. ❒ a. Γm ≥ f (M + m)Rg ❒ c. Γm ≤ f (M + m)Rg ❒ b. Γm ≤ f (M − m)Rg ❒ d. Γm ≥ f (M − m)Rg Voir les corrigés du chapitre 3 page 44. 21 4 Étude énergétique des systèmes matériels Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • • Puissance et travail d’une action mécanique. Puissance des actions de contact. Les théorèmes de l’énergie et de la puissance cinétique. L’énergie potentielle. L’énergie mécanique. L’étude des positions d’équilibre d’un système. Notations. On appelle G le centre de gravité d’un système. Le référentiel galiléen absolu sera noté R et le référentiel barycentrique R . Les moments cinétique et −→ − → dynamique dans R seront notés respectivement L et δ . De manière générale, toutes les grandeurs dans R seront notées avec et les grandeurs dans R sans . Le référentiel terrestre est supposé galiléen et l’accélération de la pesanteur est notée − → −g . La résultante de l’action de contact → R se décompose en une composante tangen→ − → − tielle T et une composante normale N . Sauf indication contraire, on confond les coefficients de frottement de glissement statique et dynamique, et on note f ce coefficient. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 51. 1 ❒ V ❒ F La puissance des actions intérieures à un système est nulle. 2 ❒ V ❒ F La puissance des actions de contact peut être nulle. 22 Énoncés 4 Étude énergétique des systèmes matériels 3 ❒ V ❒ F Dans R , la puissance de l’action d’inertie d’entraînement est nulle. 4 ❒ V ❒ F Le théorème de la puissance cinétique permet d’obtenir l’équation du mouvement dans tous les cas. 5 ❒ V ❒ F Une action dérivant d’une énergie potentielle est conservative. 6 ❒ V ❒ F La puissance de l’action de Coriolis est nulle, quel que soit le référentiel. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 52. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 7 On note A un point d’un solide en mouvement, soumis à une action extérieure © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit −−−−−−→ → − −−→ de résultante Fext et de moment M/M,ext par rapport à un point M. On note Ω le vecteur rotation du solide. La puissance P de l’action extérieure est : −−−→ −−→ → − −−−−−−→ −−−→ −−→ ❒ b. P = v(A) · Fext + Ω · M/G,ext ❒ a. P = v(G) · Fext −−−→ −−→ → − −−−−−→ −−−→ −−→ → − −−−−−→ ❒ c. P = v(A) · Fext + Ω · M/A,ext ❒ d. P = v(G) · Fext + Ω · M/A,ext 8 Dans le cas où le solide est en rotation autour d’un axe fixe Δ, on note MΔ le moment de l’action extérieure précédente par rapport à l’axe. La puissance P de l’action extérieure est : ❒ b. P = 0 ❒ a. P = ΩMΔ −−−→ −−→ ❒ d. P = v(A) · Fext + ΩMΔ ❒ c. P = v(G)MΔ 9 On considère deux solides (S 1 ) et (S 2 ) en contact au point I, point coïncidant − →− → − → aux points I1 ∈ (S 1 ) et I2 ∈ (S 2 ). On note R1 (T 1 , N1 ) l’action de contact de − →− → − → → v− glissement de (S 2 ) sur (S 1 ) et R2 (T 2 , N2 ) celle de (S 1 ) sur (S 2 ). On note − g,i j la vitesse de glissement de (S i ) sur (S j ). La puissance P des actions de contact s’écrit : → −−−−→ − → −−→ − → −−−−→ − ❒ b. P = T 1 · − vg,12 ❒ a. P = R1 · v(G1 ) + R2 · v(G2 ) − → −−−→ − → −−−→ − → −−→ ❒ c. P = T · v ❒ d. P = T · v +T ·− v 2 g,12 1 g,12 2 g,21 23 Énoncés 4 Étude énergétique des systèmes matériels Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On s’intéresse au pendule de la figure (4.1). Les actions de contact sur l’axe Oy sont parfaites. On note a la distance OG, m la masse et J le moment d’inertie par rapport à Oy. Figure 4.1 10 La puissance du poids est : ❒ a. −mgaθ̇ sin θ ❒ b. mgaθ̇ sin θ ❒ c. −mgaθ̇ cos θ ❒ d. mgaθ̇ cos θ 11 Le théorème de la puissance cinétique s’écrit : d 1 2 2 ma θ̇ = −mgaθ̇ sin θ ❒ a. dt 2 d 1 2 J θ̇ = mgaθ̇ sin θ ❒ b. dt 2 d 1 2 2 ma θ̇ = mgaθ̇ sin θ ❒ c. dt 2 d 1 2 J θ̇ = −mgaθ̇ sin θ ❒ d. dt 2 12 On lâche le pendule sans vitesse initiale d’un angle θ0 . Déterminer la vitesse angulaire lorsque le pendule passe à la verticale. 2mga 2mga (1 − cos θ0 ) cos θ0 ❒ b. ± ❒ a. ± J J 2mga 2mga (1 − cos θ0 ) (1 − sin θ0 ) ❒ c. ± ❒ d. ± J J Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse à un cylindre de centre de gravité G, de masse m, de rayon r, roulant sans glisser sur un plan incliné (figure 4.2). On lâche le cylindre sans 24 4 Étude énergétique des systèmes matériels Énoncés vitesse initiale à la position xG = 0. Son moment d’inertie par rapport à l’axe Gz 1 → − − − − − ω = ω→ uz son vecteur rotation et R = T → ux + N→ uy l’action est J = mr2 . On note → 2 de contact entre le plan et le cylindre. On rappelle que la condition de roulement sans glissement est x˙G = −rω. Figure 4.2 13 La puissance P des différentes actions est : ❒ a. P = −mg x˙G sin α − T ω ❒ c. P = −mg x˙G sin α ❒ b. P = +mg x˙G sin α − T ω ❒ d. P = +mg x˙G sin α 14 Le théorème de l’énergie cinétique s’écrit : 1 m x˙G 2 = mgxG sin α 2 1 ❒ c. m x˙G 2 = mgxG sin α − T xG 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. ❒ b. 3 m x˙G 2 = mgxG sin α 4 ❒ d. m x˙G 2 = mgxG sin α 15 L’équation du mouvement s’écrit : ❒ a. x¨G = g sin α ❒ c. 2 x¨G = g sin α 3 x¨G = g sin α 2 ❒ d. x¨G = g sin α − T ❒ b. Cet énoncé concerne les questions 16 à 17 : On étudie le mouvement d’un point M (figure 4.3) de masse m suspendu à une 1 poulie de rayon r, de moment d’inertie J = mr2 par rapport à l’axe Gz, la 2 poulie ayant la même masse m que M. Le fil sans masse auquel est suspendu M → − − ux la tension du fil est inextensible et ne glisse pas sur la poulie. On note T I = T → −−→ → − au point I et T M = −T ux celle au point M. 25 Énoncés 4 Étude énergétique des systèmes matériels Figure 4.3 16 La puissance Pint des tensions est : ❒ a. Pint = 2T ẋ ❒ b. Pint = T rθ̇ ❒ c. Pint = 0 ❒ d. Pint = T ẋ 17 Le théorème de la puissance cinétique appliqué au système global s’écrit : d 3 2 m x˙M = mg x˙M ❒ a. dt 4 d 1 2 m x˙M = mg x˙M ❒ c. dt 2 d 3 2 m x˙M = (mg + 2T ) x˙M ❒ b. dt 4 d 3 2 m x˙M = (mg − T ) x˙M ❒ d. dt 4 18 On considère un couple de torsion exercé par un fil ou un ressort spiral, de constante de torsion C. Exprimer l’énergie potentielle E p de ce couple en fonction de l’angle θr au repos et de l’angle θ dont a tourné le fil ou le ressort. On prendra E p = 0 pour θ = θr . 1 ❒ b. E p = C θ2 − θr2 ❒ a. E p = C (θ − θr )2 2 1 ❒ d. E p = C θ2 − θr2 ❒ c. E p = C (θ − θr ) 2 Cet énoncé concerne les questions 19 à 22 : Une barre, de longueur , est liée à l’axe vertical Oz et à l’axe horizontal Ox par des liaisons glissière parfaites, articulées de manière à ce que l’angle θ entre la barre et l’axe Oz puisse varier (figure 4.4). On modélise ces liaisons par un point A sur l’axe de rotation et un point B sur Ox. L’axe Ox est en rotation autour de − l’axe Oz, de vecteur rotation ω→ uz , avec ω constant. Le moment d’inertie par rapport à un axe perpendiculaire à la barre et passant 1 par G est JG = m 2 . On fait l’étude dans le référentiel R lié à l’axe Ox. 12 26 Énoncés 4 Étude énergétique des systèmes matériels Figure 4.4 19 Établir les éléments du torseur de l’action d’inertie d’entrainement (résultante −−→ −→ Fie et moment en A, MA ). −→ − ux ❒ a. Fie = mω2 sin θ→ −−→ 1 ❒ c. MA = mω2 3 2 − cos θ sin θ→ uy −→ 1 − ❒ b. Fie = mω2 sin θ→ ux 2 −−→ 1 − ❒ d. MA = mω2 2 cos θ sin θ→ uy 4 20 Établir l’expression E p,ie de l’énergie potentielle dont dérive l’action d’inertie d’entraînement en considérant E p,ie = 0 pour θ = 0. 1 1 ❒ b. E p,ie = − mω2 ❒ a. E p,ie = − mω2 2 sin2 θ 8 6 1 1 ❒ d. E p,ie = − mω2 ❒ c. E p,ie = mω2 2 cos θ 2 6 2 sin2 θ 2 cos2 θ 21 Déterminer dans le référentiel tournant les positions d’équilibre de la barre. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. θ = arccos ❒ c. θ = π 3g 3g si ≤1 2 2 ω 2 ω2 ❒ b. θ = − arccos ❒ d. θ = 0 3g 3g si ≤1 2 2 ω 2 ω2 22 Déterminer la stabilité des positions d’équilibre. ❒ a. θ = 0 stable ❒ b. θ = 0 instable si 3g 1 2 ω2 3g 3g instable ❒ d. θ = arccos stable 2 2 ω 2 ω2 Cet énoncé concerne les questions 23 à 26 : Une poulie de rayon a et de masse M p a son axe fixé à l’extrémité d’un ressort (k, 0 ). Une corde inextensible et de masse négligeable s’enroule sans glisser dans la gorge de la poulie. Elle est fixée au sol en un point A et à un point matériel M de masse m (figure 4.5). On note ω la vitesse de rotation de la poulie autour de son axe. Le moment d’inertie de la poulie par rapport à l’axe Gz est 1 J = M p a2 . 2 ❒ c. θ = arccos 27 Énoncés 4 Étude énergétique des systèmes matériels Figure 4.5 23 En utilisant les conditions de roulement sans glissement en I et J, relier les grandeurs ω, x˙G et x˙M . ❒ a. x˙G = −aω ❒ b. x˙M = x˙G + aω ❒ c. x˙M = 2 x˙G ❒ d. x˙M = −aω 24 Déterminer l’énergie cinétique Ec du système (Poulie + M + corde). 1 M p + 4m x˙G 2 2 1 M p + 8m x˙G 2 ❒ c. Ec = 2 ❒ a. Ec = 1 M p + m x˙G 2 2 1 3M p + 8m x˙G 2 ❒ d. Ec = 4 ❒ b. Ec = 25 Déterminer l’énergie potentielle E p du système (Poulie + M + corde). 2 1 ❒ a. E p = (M p + m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ b. E p = −(M p + m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ c. E p = −(M p + 2m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ d. E p = (M p + 2m)gxG + k xg − 0 2 28 4 Étude énergétique des systèmes matériels Énoncés 26 Déterminer l’équation différentielle du mouvement pour xG . 3 M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 2 M p + m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 3 M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) + (2m + M p )g = 0 2 M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Voir les corrigés du chapitre 4 page 51. 29 Corrigés 1 Cinématique des systèmes et du solide Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F Le référentiel barycentrique est forcément galiléen. Par définition, le référentiel barycentrique est en translation dans le référentiel d’origine, à la vitesse du centre d’inertie ; il n’est galiléen que si le système est isolé, G étant alors en mouvement rectiligne uniforme. 2 ❒ ✗ V ❒ F Le moment cinétique d’un système dans R est indépendant du point de calcul. −−→ −−→ −−−→ → − → − −−−→ → − AMi ∧ mi vi = AG ∧ mi vi + GMi ∧ mi vi donc Soit A le point de calcul : L/A = −→ → −−→ −−→ − −−→ −−→ −→ −−→ −−→ − −−→ → mi vi + L/G = AG ∧ P + L/G . Or P = 0 donc L/A = L/G . L/A = AG ∧ i i i i 3 −→ ❒V ❒ ✗ F Le moment dynamique δ/A par rapport à un point A est la dérivée tempo−−→ relle du moment cinétique L/A . On calcule la dérivée du moment cinétique : ⎛ ⎞ −−→ −−→ −−−→ ⎟⎟ d− d L/A AMi d ⎜⎜⎜⎜ −−−→ → − − − AMi ∧ mi vi ⎟⎟⎟⎠ = AMi ∧ mi→ = ⎜⎝ ∧ mi→ vi + ai dt dt i dt i i ⎛ ⎞ −→ −→ → −→ ⎜⎜⎜⎜ ⎟⎟⎟⎟ → → − − → − − → − → − = vG vA ∧ mi vi = δ/A − ⎜⎝ mi ⎟⎠ − vi − vA ∧ mi vi + δ/A = δ/A − vA ∧ → i i i La dérivée du moment cinétique n’est donc égale au moment dynamique que si le point A est fixe ou si sa vitesse est colinéaire à celle de G. QCM 4 −−→ Le théorème de Koenig pour le moment cinétique L/A dans R par rapport à un point A, s’écrit : → −−→ −−→ − −−→ −→ −−→ − − ❒ a. L = L + AG ∧ m→ v ❒ b. L = L + GA ∧ m→ v ✗ /A /A G −−→ −−→ −−→ − ❒ vG ✗ c. L/A = L/G + AG ∧ m→ −−→ −−→ − ❒ d. L/A = AG ∧ m→ vG On applique la loi de composition des vitesses : −−−→ → − − −−→ −−−→ − L/A = AMi ∧ mi→ mi AMi ∧ vi + → vG vi = i 30 i G Corrigés −−→ −−→ −−→ −−−→ → −−→ − donc L/A = L/A + mi AMi ∧ − vG = L/A +m AG∧→ vG . En utilisant le résultat de la question 2 : i −−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→ − −−→ vG = L/G . L/A = L/G = L et par ailleurs L/G = L/G + m GG ∧ → Le moment cinétique par rapport à G est le même dans les deux référentiels. 5 −→ Le moment dynamique δ/A d’un système dans R par rapport à un point A, s’écrit : → −−→ −→ − −→ −−→ a→ ❒ a→ ❒ a. δ/A = AG ∧ m− ✗ b. δ/A = δ + AG ∧ m− G G − → −→ −→ −→ ❒ c. δ/A = δ ❒ d. δ/A = δ/G −→ −−→ −−→ dL/A d L d AG → −−→ = + ∧− vG + AG ∧ m− On dérive la relation précédente : a→ G . On a montré à dt dt dt − − → −−→ − → d L/A −→ d L/A −→ = δ/A − m → = δ/A . En combinant vG et par conséquent la question 3 que vA ∧ − dt dt −−→ −−→ −→ → d AG → d AG → −−→ −→ − → − − → − ∧ vG + AG ∧ maG . Comme ∧− vG = ces relations, δ/A − m vA ∧ vG = δ/A + m dt dt → → −−→ −→ − − − − − − vG = −→ vA ∧ → vA ∧ → vG , on peut simplifier et on arrive à δ/A = δ + AG ∧ m− a→ vG − → G. 6 − On note A et B deux points d’un solide et → ω son vecteur rotation. La loi de Varignon pour ce solide s’écrit : −→ −→ −→ −→ −−→ − ❒ a. VB = VA ❒ ω ✗ b. VB = VA + BA ∧ → −−→ −→ → −−→ − → −→ → − − ❒ d. VB = ω ∧ BA ❒ c. VB = VA + ω ∧ BA © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Il s’agit de la relation fondamentale du torseur des vitesses d’un solide. 7 On s’intéresse à une échelle le long d’un mur (figure 1.1) : − Déterminer le vecteur rotation → ω. → − → − − − ❒ a. ω = α̇u ❒ b. → ω = 2 α̇ cos α→ u z − − ❒ c. → ω = 2 α̇ sin α→ uz − − ❒ ω = −α̇→ uz ✗ d. → z −−→ −−→ −−→ − − On utilise la loi de Varignon avec OB = 2 cos α→ u x et OA = 2 sin α→ uy . On a BA = −−→ − − − − − − − − − vB − → ω = ω→ uz : BA ∧ → u x et → vA = −2 α̇ sin α→ u x + cos α→ uy . Soit → ω = 2 sin α→ uy − cos α→ − − u . On obtient par identification entre les deux expressions ω = −α̇. 2 ω sin α→ u + cos α→ x 8 y − Établir la relation entre θ et le vecteur rotation → ω pour un cylindre (rayon a) roulant sans glisser au fond d’une gouttière cylindrique de rayon R (figure 1.2). R − R−a → − − ❒ a. → ω = − θ̇→ ❒ ω=− uz θ̇− uz ✗ b. → a a R − − − − ❒ c. → ω = θ̇→ uz ❒ d. → ω = θ̇→ uz a 31 Corrigés −−→ → − La condition de roulement sans glissement est que v(I) = 0 . − −→ − → − Par conséquent → vG + IG ∧ → ω = 0 avec, puisque G est en mouvement circulaire de rayon − − R − a à la vitesse angulaire θ̇, → v = θ̇ (R − a) → u. G θ → − − − − − − On en déduit que θ̇ (R − a) → uθ − a→ ur ∧ ω→ uz = 0 soit θ̇ (R − a) → uθ = −ωa→ uθ . Finalement, (R − a) → − → − ω = −θ̇ et ω = ωuz . a 9 On s’intéresse à un solide de masse m, en rotation par rapport à un axe Δ à la vitesse angulaire ω. On note J le moment d’inertie de ce solide par rapport à Δ et v la vitesse d’un point quelconque. Le moment cinétique du solide par rapport à Δ est : ❒ a. LΔ = J ❒ ✗ c. LΔ = Jω ❒ b. LΔ = mv ❒ d. LΔ = J ω̇ Chaque élément du solide de masse dm est en mouvement circulaire de rayon r autour de −v = ωr→ − Δ, sa vitesse est → uθ , son moment cinétique par rapport à l’axe est dLΔ = dmωr2 . En sommant sur le solide tout entier, LΔ = Jω avec J = 10 r2 dm. L’énergie cinétique Ec du solide précédent est : 1 1 ❒ ❒ b. Ec = mvG2 ✗ a. Ec = Jω2 2 2 1 2 2 1 ❒ c. Ec = J ω ❒ d. Ec = JvG2 2 2 1 L’énergie cinétique de chaque élément du solide est dEc = dm (ωr)2 , en sommant sur le 2 1 2 2 r dm. solide tout entier on obtient dEc = ω 2 11 De manière générale, l’énergie cinétique Ec dans R d’un solide de masse m s’écrit : 1 ❒ a. Ec = mvG2 ❒ b. Ec = Ec 2 1 ❒ c. Ec = Ec + mvG2 ❒ ✗ d. Ec = Ec + mvG2 2 Il s’agit de démontrer le théorème de Koenig pour l’énergie cinétique. Dans R, Ec = → → 1 − − − − mi v2 . D’après la loi de composition des vitesses, v2i = vi + → vG · vi + → vG = v2 i + 2 i i ⎛ ⎞ ⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟ → − → − 2 2 ⎜ mi ⎟⎟+ vG +2vi ·vG . En sommant sur tous les points du système, on obtient Ec = Ec +vG ⎜⎜⎝ 2 ⎠ i −→ −→ → 1 − − 2→ vG · P . Or P = 0 donc Ec = Ec + mvG2 . 2 32 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 12 à 13 : On s’intéresse à un disque de masse m et de rayon R qui roule sans glisser sur le sol. 1 (figure 1.3). Son moment d’inertie par rapport à un axe Oz est J = mR2 . La vitesse du 2 − − − point O est → vO et on note → ω = θ̇→ uz , le vecteur rotation du disque. 12 La condition de roulement sans glissement s’écrit : − − ❒ a. → v0 = −R→ ω ❒ ✗ b. v0 = −Rθ̇ − − ❒ d. → v = R→ ω ❒ c. v = Rθ̇ 0 0 → − − D’après la condition de roulement sans glissement et le théorème de Varignon : → vI = 0 = −→ − → → − → − −→ ω=− vO + Rθ̇ − u→ vO + IO ∧→ y ∧ uz = vO + Rθ̇ u x d’où vO = −Rθ̇. (Le vecteur vitesse du point O et le vecteur rotation du solide ne sont pas colinéaires, mais orthogonaux !) 13 L’énergie cinétique Ec du disque est : 1 ❒ a. Ec = mv2O 2 3 2 mv 4 O 3 ❒ d. Ec = mv2O 2 ❒ ✗ b. Ec = ❒ c. Ec = mv2O On combine le résultat de la question précédente avec le théorème de Koenig pour l’énergie cinétique, O étant le centre d’inertie du disque : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Ec = 1 2 1 2 1 2 1 2 2 1 2 1 2 mv + Jω = mvO + mR ω = mvO + mvO 2 O 2 2 4 2 4 Cet énoncé concerne les questions 14 à 17 : On étudie le mouvement d’un véhicule (figure 1.4) constitué d’un châssis de masse M et de deux roues identiques, de masse m, de rayon r et de moment d’inertie mr2 par rapport à leur axe. Les roues roulent sans glisser sur le sol. −v = v→ − Le véhicule avance avec la vitesse → u mesurée par rapport au sol. On considère que x les roues sont les seules parties en rotation du véhicule. On note C le centre de gravité du châssis et G le centre de gravité du véhicule (châssis + 2 roues) avec CG = b. On − note → ω les vecteurs rotation de chaque roue. 14 Déterminer la résultante cinétique du véhicule : − → −v ❒ a. Rc = M→ ❒ b. → − → − ❒ d. ❒ c. R = (M − 2m) v c ✗ − → −v Rc = 2m→ → − −v Rc = (M + 2m)→ Le centre de gravité du châssis et les centres de gravité des roues se déplacent à la même vitesse par rapport au sol (celle du véhicule) donc la résultante cinétique est, en sommant → − −v + 2m→ −v . les résultantes cinétiques des roues et du châssis : Rc = M→ 33 Corrigés 15 −−→ Déterminer le moment cinétique Li/G de la roue i par rapport à G : −−→ −−−→ −−→ −v − ❒ a. Li/G = GOi ∧ m→ ❒ b. Li/G = mr2→ ω −−→ − − → − − − → −−−→ → − −v → − → − ❒ d. L = mr2 ω + O G ∧ m→ ❒ c. L = mr2 ω + GO ∧ m v ✗ i/G i i/G i On applique le théorème de Koenig pour le moment cinétique, le centre d’inertie de la roue i étant Oi : −−→ −→ −−−→ −−−→ −v − L = L + GO ∧ m− v→ = mr2→ ω + GO ∧ m→ i/G i Oi i Ici ce n’est pas G le centre d’inertie du système considéré. 16 −→ Déterminer le moment cinétique total LG du véhicule par rapport à G : −→ − ❒ ω ✗ a. LG = 2mr2→ −→ − − ω − 2mv(h − r)→ u ❒ b. L = 2mr2→ G z −→ − ❒ c. LG = (−2m(h − r) + Mb)v→ uz −→ → − ❒ d. LG = −2m(h − r)vuz Le moment cinétique est la somme des moments cinétiques des roues et du châssis d’où −−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−→ → −−−→ −−−→ −v . Or G est le centre − − 2→ L/G = LC/G + L1/G + L2/G = MGC ∧ v + 2mr ω + GO1 + GO2 ∧ m→ − −−→ −−→ −−−→ −−−→ → − d’inertie de l’ensemble donc MGC + m GO1 + GO2 = 0 . Il reste L/G = 2mr2→ ω. 17 Déterminer l’énergie cinétique du véhicule : 1 1 ❒ a. Ec = (M + 2m)v2 ❒ b. Ec = Mv2 2 2 1 1 ❒ c. Ec = (M − 2m)v2 ❒ ✗ d. Ec = (M + 4m)v2 2 2 On applique le théorème de Koenig pour l’énergie cinétique : 1 1 Jω2 1 (M + 2m)v2 + Ec = (M + 2m)v2 + 2 = (M + 2m)v2 + mr2 ω2 . La condition 2 2 2 2 1 de roulement sans glissement conduit à v = rω donc Ec = (M + 2m)v2 + mv2 . 2 Ec = Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On modélise un gymnaste à la barre fixe par deux tiges articulées (l’une pour le haut du corps, l’autre pour les jambes), de masses respectives m1 et m2 , de même longueur 2 . Les centres de gravité des deux tiges sont G1 et G2 (figure 1.5). On repère l’orientation des tiges par rapport à la verticale par les angles θ et ϕ. La tige (1) peut tourner autour de l’axe Ox et les deux tiges ne sont mobiles que dans le plan de la figure. Leurs moment d’inertie par rapport à un axe G1 x ou G2 x sont respecm2 2 m1 2 et . tivement 3 3 34 Corrigés 18 Déterminer la vitesse du point G1 : −−→ − − ❒ a. VG1 = θ̇(cos θ→ uy − sin θ→ uz ) −−→ − − ❒ b. VG1 = θ̇(− sin θ→ uy + cos θ→ uz ) −−→ − − ❒ uy + sin θ→ uz ) ✗ c. VG1 = θ̇(cos θ→ −−→ − − ❒ d. VG1 = θ̇(sin θ→ uy + cos θ→ uz ) − − −−−→ − → − − → − − − u x donc Le point G1 a pour vitesse vG1 = → vO + G 1 O ∧ → ω = 0 + θ̇ cos θ → uz − sin θ → uy ∧ → → − → − − − → vG1 = θ̇ cos θ uy + sin θ uz 19 Déterminer la vitesse du point G2 : −−→ − − ❒ a. VG2 = (−(2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ uy − (2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ uz ) −−→ − − ❒ b. VG2 = ((2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ uy − (2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ uz ) −−→ − − ❒ c. V = ((2θ̇ cos θ + ϕ̇ cos ϕ)→ u + (2θ̇ sin θ + ϕ̇ sin ϕ)→ u) ✗ y G2 z −−→ − − ❒ d. VG2 = ((−2θ̇ sin θ + ϕ̇ cos ϕ)→ uy + (2θ̇ cos θ + ϕ̇ sin ϕ)→ uz ) −−→ −−−→ −−−→ −−−→ −−−→ dOG1 dCG2 dOG2 dOC dCG2 − = + =2 + v−→ G2 = dt dt dt dt dt → → − → − − − − → u + sin ϕ→ u . d’où v = 2θ̇ cos θ u + sin θ u + ϕ̇ cos ϕ− y G2 20 y z Déterminer le moment cinétique L1x de la tige (1) par rapport à Ox : 2m1 2 θ̇ 3 4m1 2 ❒ θ̇ ❒ c. L1x = 0 ✗ d. L1x = 3 On applique le théorème de Koenig pour le moment cinétique : m1 2 + m1 2 θ̇. L1x = L1x + m1 2 θ̇ = 3 ❒ a. L1x = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit z 21 m1 2 θ̇ 3 ❒ b. L1x = − Déterminer l’énergie cinétique Ec2 de la tige (2) : m2 2 4 2 4 2 ϕ̇ + θ̇ ❒ a. Ec2 = 2 3 3 2 4 2 m2 2 ❒ ϕ̇ b. E = + 4 θ̇ + 4 θ̇ ϕ̇ cos(θ − ϕ) ✗ c2 2 3 2 4 2 m2 ϕ̇ ❒ c. Ec2 = 2 3 m2 2 1 2 ❒ d. Ec2 = ϕ̇ 2 3 35 Corrigés 1 1 m2 2 2 ϕ̇ . On applique le théorème de Koenig pour l’énergie cinétique : Ec2 = m2 vG2 2 + 2 3 2 Après calcul et simplification, vG2 2 = 2 4θ̇2 + ϕ̇2 + 4θ̇ϕ̇ (cos(θ − ϕ)) et en regroupant les m2 2 4 2 2 2 ϕ̇ + 4θ̇ + 4θ̇ϕ̇ cos(θ − ϕ) . termes en ϕ̇ on obtient Ec2 = 2 3 2 Dynamique des systèmes et du solide Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F Si une action extérieure est un champ uniforme, son point d’application est G. On montre que le moment par rapport à G de toute action extérieure de ce type est nul : −−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−−−→ −−→ GM ∧ dFext (M) = GM dV ∧ fext avec fext l’action volumique M/G Fext = → − −−→ uniforme. Or GM dV = 0 par définition du centre d’inertie. 2 ❒ ✗ V ❒ F Un couple est une action extérieure dont la résultante est nulle. C’est la définition d’un couple. 3 ❒ V ❒ F Le théorème du moment cinétique par rapport à un point A s’écrit ⎛ −−→ ⎞✗ ⎜⎜⎜ d L/A ⎟⎟⎟ −−−−→ −−−−−→ ⎟⎟⎟ = − ⎜⎜⎝⎜ M/A,ext où M/A,ext est le moment des actions extérieures par rapport à A. dt ⎠ R − − Il faut que le point A soit fixe ou que → vA et → vG soient parallèles ; dans le cas général, c’est le −−−−−→ moment dynamique qui est égal à M/A,ext . 4 ❒ ✗ V ❒ F La résultante et le moment des actions intérieures à un système sont nuls. C’est une conséquence directe de la loi de l’action et de la réaction. 5 ❒V ❒ ✗ F La résultante de l’action d’inertie d’entraînement a pour point d’application G. Sauf cas particulier, comme une translation par exemple, c’est faux : voir la question 28. 36 Corrigés QCM 6 On s’intéresse au mouvement d’un bâton de majorette, lancé vers le haut avec une vitesse − − − − u x est un vecteur unitaire initiale verticale → v0 = v0→ uz et une vitesse angulaire ω0→ u x où → horizontal. On note m la masse du bâton, sa longueur, J son moment d’inertie par rapport à l’axe Gx passant par son centre de gravité G, z l’altitude du point G et ω la vitesse angulaire autour de l’axe Gx. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) : dω ❒ a. J = mg ❒ ✗ b. ż = −gt + v0 dt ❒ ❒ d. ż = gt + v0 ✗ c. ω = ω0 La seule action extérieure subie par le bâton est le poids. On applique le théorème de la −v d→ G −g ; en projetant sur l’axe Oz orienté vers le haut et en = m→ résultante dynamique : m dt tenant compte de la vitesse initiale, on obtient ż = −gt + v0 . On applique le théorème du moment cinétique par rapport à l’axe Gx : − → dLGx − g = 0 donc J ω̇ = 0. La vitesse angulaire garde sa valeur initiale. = MGx m→ dt Cet énoncé concerne les questions 7 à 9 : On s’intéresse à un cylindre de centre de gravité G, de masse m, de rayon r, roulant sans glisser sur un plan incliné (figure 2.1). On lâche le cylindre sans vitesse initiale à 1 la position xG = 0. Son moment d’inertie par rapport à l’axe Gz est J = mr2 . On note 2 → − → − − − − ω = ω→ uz son vecteur rotation et R = T → u x + N→ uy l’action de contact entre le plan et le cylindre. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 7 Le théorème de la résultante dynamique en projection sur les axes s’écrit : ❒ a. m x¨G = −T + mg sin α ❒ c. N − mg sin α = 0 ❒ b. m x¨G = T + mg cos α ❒ ✗ d. N − mg cos α = 0 Les actions extérieures sur le cylindre sont le poids et l’action de contact. D’après le −v d→ − G −g + → = m→ R . En projection sur Ox, m x¨G = théorème de la résultante dynamique, m dt T + mg sin α (T est une valeur algébrique) et sur Oy, N − mg cos α = 0. 8 Le théorème du moment cinétique appliqué par rapport à Gz s’écrit. ❒ ✗ a. mrω̇ = 2T ❒ c. mω̇ = rT ❒ b. mrω̇ = −2T ❒ d. mω̇ = T Le théorème du moment cinétique par rapport à Gz s’écrit : → − dLGz → − → − − ux = T r ; = MGz m g + MGz R = 0 + MGz T → dt 1 on a donc mr2 ω̇ = T r et après simplification mrω̇ = 2T . 2 37 Corrigés 9 Par combinaison des équations précédentes, on obtient : 3 1 ❒ b. x¨G = g sin α ❒ a. x¨G = g sin α 2 2 2 ❒ c. x¨G = g sin α ❒ ✗ d. x¨G = g sin α 3 La condition de roulement sans glissement s’écrit : −→ − − − − → − ω = −r→ uy ∧ ω→ uz = −rω→ u x donc rω = − ẋ. On en déduit d’après la question vG = GI ∧ → 1 précédente que T = − m ẍ et en remplaçant dans le résultat de la question 7 : 2 3 m ẍG = mg sin α. 2 Cet énoncé concerne les questions 10 à 13 : On étudie le mouvement d’un point M (figure 2.2) de masse m suspendu à une poulie de 1 rayon r, de moment d’inertie J = m p r2 par rapport à l’axe Gz où m p est la masse de la 2 poulie. Le fil sans masse auquel est accroché M est inextensible et ne glisse pas sur la −→ − poulie. La poulie est soumise à un couple moteur constant Γm = Γm→ uz . 10 Le moment cinétique de l’ensemble (poulie-fil-M) par rapport à l’axe Gz est : ❒ a. J θ̇ ❒ b. (J + m)θ̇ ❒ ✗ c. (J + mr )θ̇ 2 ❒ d. (J − mr2 )θ̇ Le moment cinétique de la poulie par rapport à Gz est égal à J θ̇ ; celui du fil sans masse est −v = ẋ→ − − nul ; la vitesse de M par rapport à G est → u x = −rθ̇→ u x en l’absence de glissement du fil sur la poulie, donc son moment cinétique par rapport à G est : −−−−−−→ −−→ −→ −−→ − − − − − L/G (M) = mGM ∧ −rθ̇→ u x = m GI + I M ∧ −rθ̇→ u x = −mr2 θ̇→ u x = mr2 θ̇→ uy ∧ → uz Le moment cinétique total par rapport à Gz est donc (J + mr2 )θ̇. 11 Le théorème du moment cinétique appliqué à l’ensemble (poulie-fil-M) par rapport à l’axe Gz donne : ❒ a. (J − mr2 )θ̈ = Γm − mgr ❒ b. (J − mr2 )θ̈ = Γm + mgr ❒ ✗ c. (J + mr2 )θ̈ = Γm − mgr ❒ d. (J + mr2 )θ̈ = Γm + mgr Le théorème du moment cinétique par rapport à G appliqué à l’ensemble s’écrit, les moments du poids de la poulie et de la réaction de l’axe par rapport à G étant nuls : −→ d LG −−→ −→ −g + Γ → → − → − − → − = GM ∧ m→ m uz = GI ∧ m g + Γm uz = (−rmg + Γm ) uz . En projection sur Gz, dt J + mr2 θ̈ = −rmg + Γm . 38 Corrigés 12 On suppose qu’à l’instant t = 0, la masse M a une vitesse initiale nulle et une position x0 . À l’instant t : ❒ ✗ a. x(t) = mgr2 − Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) ❒ b. x(t) = mgr2 − Γm r 2 t + x0 2(J − mr2 ) ❒ c. x(t) = −mgr2 + Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) ❒ d. x(t) = mgr2 + Γm r 2 t + x0 2(J + mr2 ) D’après la condition de non-glissement ẍ = −rθ̈ donc − J + mr2 ẍ = −r2 mg + rΓm soit r2 mg − rΓm . La vitesse initiale de M étant nulle, on arrive en intégrant deux fois par ẍ = J + mr2 r2 mg − rΓm t2 + x0 . rapport au temps à x = J + mr2 2 13 La tension du fil en M est : mgJ + mΓm r → → − − ❒ ux ✗ a. T = − J + mr2 → − − ❒ c. T = −mg→ ux → − − ❒ b. T = mg→ ux − → − → ❒ d. T = 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Le principe fondamental de la dynamique appliqué à M et projeté sur Gx s’écrit : r2 mg − rΓm Jg + rΓm − mg = −m . m ẍ = mg + T x d’où T x = m J + mr2 J + mr2 Cet énoncé concerne les questions 14 à 19 : On étudie une sphère de rayon a, de masse m roulant sans glisser (même si ce n’est plus le cas en toute fin du mouvement) sur un profil circulaire de rayon R (figure 2.3). Le 2 moment d’inertie de la sphère autour de l’axe Gz est J = ma2 . À t = 0, on lâche la 5 sphère sans vitesse initiale, le point G étant à la verticale du point A. L’action de contact → − − − − − est R = N→ ur + T → uθ . La position de G est repérée par l’angle θ et l’on note → ω = ω→ uz le vecteur rotation de la sphère. On souhaite déterminer pour quel angle θ la sphère décolle. 14 Déterminer la condition de roulement sans glissement de la sphère sur le profil. ❒ a. aω = Rθ̇ ❒ ✗ c. aω = (R + a)θ̇ ❒ b. ω = θ̇ ❒ d. aω = −(R + a)θ̇ La condition de roulement sans glissement s’écrit : − → − − −→ → − − − → − vG + IG ∧ − ω = (R + a) θ̇→ uθ + a→ ur ∧ ω→ uz = (R + a) θ̇ − aω → vI = 0 = → uθ donc aω = (R + a)θ̇. 39 Corrigés 15 − Déterminer les projections du théorème de la résultante dynamique sur les directions → ur → − et uθ . ❒ a. −mRθ̇2 = −mg cos θ + N ❒ b. −m(R + a)θ̇2 = −mg sin θ + N ❒ ✗ c. m(R + a)θ̈ = T + mg sin θ ❒ d. m(R + a)θ̈ = −T + mg sin θ La sphère est soumise à son poids et à l’action de contact ; le théorème de la résultante −v d→ − G −g + → = m→ R ; G étant en mouvement circulaire de rayon R + a dynamique s’écrit : m dt − à la vitesse angulaire θ̇ on obtient en projection sur → ur : −m(R + a)θ̇2 = N − mg cos θ et en → − projection sur uθ : m(R + a)θ̈ = T + mg sin θ. 16 Appliquer le théorème du moment cinétique par rapport à Gz. 2 2 ❒ a. ma2 θ̈ = aT ❒ b. ma2 ω̇ = aT 5 5 2 2 2 ❒ c. ma θ̈ = −aT ❒ ✗ d. ma2 ω̇ = −aT 5 5 − Le théorème du moment cinétique par rapport à G ne fait intervenir que de T→ uθ , le moment −→ → − → − → − → − les autres forces étant de moments nuls. On a donc J ω̇ = GI ∧ T u · u = −aT u ∧ u · θ z r θ → − uz = −aT . 17 En combinant les équations précédentes on obtient : 7 7 ❒ a. θ̈(R + a) = −g sin θ ❒ ✗ b. θ̈(R + a) = g sin θ 5 5 2 2 ❒ d. θ̈a = g sin θ ❒ c. θ̈(R + a) = g sin θ 5 5 2 2 On élimine T : T = m(R + a)θ̈ − mg sin θ = − maω̇ = − m(R + a)θ̈ donc 5 5 7 θ̈(R + a) = g sin θ. 5 18 On veut déterminer l’expression de θ̇2 en fonction de θ. Après avoir multiplié par θ̇ l’expression précédente, l’intégrer pour obtenir : 7 2 7 ❒ ❒ b. θ̇2 (R + a) = g(1 − cos θ) θ̇ (R + a) = g(1 − cos θ) ✗ a. 10 5 7 2 7 2 ❒ d. ❒ c. θ̇ (R + a) = −g cos θ θ̇ (R + a) = g(1 + cos θ) 10 10 7 θ̇2 (R+a) = −g cos θ+cste et compte 5 2 tenu des conditions initiales θ̇0 = 0 pour θ = 0 d’où la valeur de la constante. En intégrant on arrive à une expression de la forme : 40 Corrigés 19 Déterminer pour quel angle θ la sphère décolle. 5 10 ❒ b. cos θ = ❒ ✗ a. cos θ = 17 12 π 10 ❒ d. θ = ❒ c. cos θ = 7 2 On cherche la valeur de θ pour laquelle N s’annule et change de signe. D’après la question 10 g(1 − cos θ), N = mg cos θ + 15, N = mg cos θ − m(R + a)θ̇2 ; comme θ̇2 (R + a) = 7 10 17 10 10 mg (cos θ − 1) = mg cos θ − . Or cos θ décroît et N s’annule pour cos θ = . 7 7 7 17 En réalité, le mouvement s’accélérant, la sphère peut se mettre à glisser : l’angle de décollement observé est dans alors différent de celui qui a été calculé. Cet énoncé concerne les questions 20 à 24 : On s’intéresse au mouvement d’un animal A assimilé à un point matériel de masse m. Cet animal se déplace dans le sens trigonométrique à l’intérieur d’une roue de rayon R, mobile autour de l’axe Oz (figure 2.4). On note J = mr R2 son moment d’inertie par rapport à cet axe. La vitesse de A par rapport à la roue est de norme constante v. À l’instant t = 0, le point A est en bas de la roue (point B). On veut déterminer quelle vitesse minimale doit avoir le point A pour atteindre le haut de la roue (point C). On − − repère la position de A avec l’angle θ et on note → ω = ω→ uz le vecteur rotation de la roue. 20 Le déplacement de A par rapport à la roue entraîne : ❒ ✗ b. Rθ̇ = v + ωR ❒ d. Rθ̇ = v © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. Rθ̇ = ωR ❒ c. Rθ̇ = v − ωR − − − D’après la loi de composition des vitesses appliquée à A, → va = → vr + → ve (le référentiel relatif → − est la roue). En projetant sur uθ , Rθ̇ = v + ωR. 21 On note (S ) l’ensemble (roue + A). Déterminer le moment cinétique L/Oz de (S ) par rapport à l’axe Oz : ❒ a. L/Oz = (J + mR2 )ω ❒ b. L/Oz = (J + mR2 )θ̇ ❒ ✗ c. L/Oz = Jω + mR θ̇ ❒ d. L/Oz = Jω − mR2 θ̇ 2 La roue a pour vitesse angulaire ω, son moment cinétique par rapport à l’axe Oz est égal à Jω. Le point A a pour vitesse angulaire θ̇, son moment cinétique par rapport à l’axe Oz est égal à mR2 θ̇. Le moment cinétique total est la somme de ces deux moments. 22 Le théorème du moment cinétique par rapport à Oz pour le système (S ) : ❒ a. (J + mR2 )ω̇ = −mgR cos θ ❒ ✗ b. J ω̇ + mR2 θ̈ = −mgR sin θ ❒ c. J ω̇ + mR2 θ̈ = mgR sin θ ❒ d. (J + mR2 )θ̈ = mgR sin θ 41 Corrigés La seule action extérieure dont le moment par rapport à Oz ne soit pas nul est le poids de A. Par conséquent, J ω̇ + mR2 θ̈ = −mgR sin θ. 23 Obtenir l’équation différentielle en θ à partir de l’équation précédente, puis multiplier par θ̇ l’expression obtenue et l’intégrer pour déterminer l’équation différentielle reliant θ̇ et θ. Initialement, la roue est immobile (ω(t = 0) = 0). On rappelle que J = mr R2 . ❒ a. (mr + m) Rθ̇ − v = mgR(cos θ − 1) ❒ b. (mr + m)Rθ̇ = mgR cos θ ❒ c. (mr + m)R2 θ̇2 = 2mgR cos θ ❒ ✗ d. (mr + m) R2 θ̇2 − v2 = 2mgR(cos θ − 1) La vitesse v est constante donc ω̇ = θ̈ et l’équation précédente équivaut à J + mR2 θ̈ = θ̇2 − θ̇02 = −mgR sin θ. En multipliant par θ̇ on obtient une forme intégrable : J + mR2 2 v mgR (cos θ − cos θ0 ). Or à l’instant initial, θ = 0 et θ̇0 = (la roue est immobile à t = 0). R On en déduit en remplaçant J par sa valeur que (mr + m) R2 θ̇2 − v2 = 2mgR(cos θ − 1) . 24 Calculer la composante normale du support au point C et en déduire la vitesse minimale vm pour atteindre le point C : 4mgR 4mgR ❒ ❒ a. vm = ✗ b. vm = gR + mr + m mr + m 2mgR 2mgR ❒ d. vm = gR + ❒ c. vm = mr + m mr + m − → − → → − D’après le principe fondamental de la dynamique → appliqué à A, m a = R + m g . En C, on − projette sur la verticale descendante : mRθ̇2 = N + mg tant qu’il y a contact. On remplace Rθ̇2 par sa valeur au point C : −→ 2 2 NC = m 2mg(cos θC − 1) + v − mg = m −4mg + v − mg mr + m R mr + m R → 4mgR − . Pour que N C > 0 il faut que v2 > gR + mr + m Cet énoncé concerne les questions 25 à 28 : On s’intéresse à une barre de longueur et de masse m fixée au point O de l’axe Oz. L’axe Oz est en rotation à vitesse angulaire constante ω > 0 par rapport à un référentiel galiléen R (figure 2.5). Avec les orientations choisies (Oz orienté vers le bas), on a → − − ω = −ω→ uz et on note R le référentiel lié à l’axe en rotation. − − − Le trièdre (O, → u ,→ u ,→ u ) est lié à R et la barre reste dans le plan xOz. La liaison en O x y z est parfaite. Le moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe Oy est J = m 2 /3. 42 Corrigés 25 −→ Déterminer la résultante de l’action d’inertie d’entraînement Fie s’exerçant sur la barre. −→ − ❒ a. Fie = mω2 → ux −→ − ❒ b. Fie = mω2 → ux 2 −→ − ux ❒ d. Fie = mω2 cos θ→ 2 −→ − ux ❒ ✗ c. Fie = mω2 sin θ→ 2 Soit M un point de la barre, l’action d’inertie d’entraînement subie par un élément de −−−→ − longueur d M au voisinage de M est de la forme dFie =x M ω2 μd M→ u x où μ est la masse volumique de la barre. Par intégration, −→ Fie = − (X M sin θ) ω2 μdX M→ u x = ω2 μ sin θ 2 2 → − − u x = ω2 m sin θ → ux. 2 0 26 Déterminer le moment de l’action d’inertie d’entraînement Mie par rapport à l’axe Oy. 2 2 ❒ a. Mie = mω2 sin θ cos θ ❒ b. Mie = mω2 sin2 θ 2 2 ❒ c. Mie = mω2 2 3 ❒ ✗ d. Mie = mω2 sin2 θ 2 3 sin θ cos θ Le moment de l’action d’inertie d’entraînement subie par un élément de longueur d voisinage de M est de la forme : −−−−→ Mie/O = −−→ − OM ∧ X M sin θω2 μdX M→ u x = ω2 μ 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit −−−−→ Mie/O = ω2 μ cos θ sin θ 27 M au − − X M cos θ→ uz ∧ X M sin θ→ u x dXM soit 0 3 3 → − uy = ω2 m cos θ sin θ 2 3 → − uy . Déduire des deux questions précédentes la distance OA du point A d’application de la −→ résultante Fie : 2 ❒ ❒ a. OA = ✗ b. OA = 2 3 2 cos θ ❒ d. OA = cos θ ❒ c. OA = 3 2 −−−−→ −→ −−→ −→ Le point d’application de la résultante Fie vérifie la relation Mie/O = OA ∧ Fie 2 −−→ − − donc ω2 m cos θ sin θ → uy = OA ∧ ω2 m sin θ → u x . En simplifiant l’expression on obtient 3 2 2 − −−→ → 2 → − → − . cos θ → u x = OA− u→ uy = OA ∧ − X ∧ u x = OA cos θ uy . On en déduit que OA = 3 3 43 Corrigés 28 Le théorème du moment cinétique par rapport à Oy s’écrit : ❒ a. θ̈ − sin θω2 cos θ = 0 3g 2 ❒ c. θ̈ − sin θ + ω cos θ = 0 2 3g 3ω2 − cos θ = 0 2 4 3g 2 − ω cos θ = 0 ❒ ✗ d. θ̈ + sin θ 2 ❒ b. θ̈ + sin θ Dans le référentiel tournant le théorème du moment cinétique appliqué à la barre 2 dLOy 2 −g /Oy = mω cos θ sin θ = Mie/Oy + Mm→ − mg sin θ. Or LOy = J θ̇ donc s’écrit : dt 3 2 2 2 θ̈ = mω2 cos θ sin θ − mg sin θ. Après mise en forme de l’expression on arrive à 3 3 2 3 2 θ̈ − ω cos θ sin θ + g sin θ = 0. 2 m 3 Actions de contacts Vrai/Faux 1 → − ❒V ❒ ✗ F Dans le cas d’un roulement sans glissement la composante T est nulle. C’est justement l’existence d’un frottement qui permet le roulement. 2 → − → − ❒V ❒ ✗ F On peut écrire l’inégalité T ≤ f N dans le cas de l’immobilité uniquement. Il peut y avoir roulement sans glissement. 3 → − ❒ ✗ V ❒ F Lorsqu’il y a glissement, la vitesse de glissement est colinéaire à T et de sens opposé. Il s’agit de la loi de Coulomb. QCM 4 Un parallélépipède (S ) de masse m est posé sur un plan incliné qui fait un angle α avec l’horizontale. Exprimer la condition d’immobilité du solide (S ). ❒ a. tan α ≥ f ❒ c. cotan α ≥ f ❒ ✗ b. tan α ≤ f ❒ d. cotan α ≥ f −v d→ − → − −g + → = m→ N + T . En projetant sur la D’après le théorème de la résultante cinétique, m dt normale au plan incliné, on obtient : 0 = N − mg cos α et en projetant sur la ligne de plus grande pente (axe Ox) : m ẍ = T + mg sin α. 44 Corrigés On en déduit que N = mg cos α et que s’il y avait mouvement, ẍ = − f g cos α + g sin α. Pour que le mouvement ait lieu, il faudrait que − f g cos α + g sin α > 0, c’est-à-dire que f < tan α. La condition d’immobilité est donc tan α ≤ f . Cet énoncé concerne les questions 5 à 7 : On considère trois tuyaux cylindriques de centres C1 , C2 et C3 , de même rayon R, de même masse M. On note f le coefficient de frottement entre les tuyaux et le sol et f celui entre les tuyaux. On se place à la limite de l’équilibre, si bien qu’il n’y a pas contact entre les deux cylindres inférieurs. → − → → − → − → − → − − → − → − On note T 1 , N1 , T 1 , N1 (respectivement T 2 , N2 , T 2 , N2 ) les actions de contact s’exerçant sur le tuyau (1) (respectivement (2)) comme indiqué sur la figure 3.1. On pourra justifier les sens choisis pour les actions en réfléchissant aux sens des vitesses de glissement à la rupture d’équilibre. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 5 En appliquant le théorème du moment cinétique à des systèmes bien choisis, montrer que : − → − → − → − → ❒ ❒ ✗ a. T 1 = T 1 ✗ b. T 1 = T 2 √ √ → → 3 − 3 − − → − → T 2 T 1 ❒ d. T 1 = ❒ c. T 2 = 2 2 −−→ − →− d LC1 − − →− → = T 1 → On considère d’abord le cylindre de centre C1 : uz − T 1 → uz = 0 puisque les dt − → − → − → − → moments du poids ainsi que de N1 et de N1 par rapport à C1 sont nuls ; d’où T 1 = T 1 . − → − → De même en étudiant le cylindre de centre C2 , T 2 = T 2 . −−→ d LC3 → − − →− − →− = T 1 → uz − T 2 → uz = 0 donc On considère ensuite le cylindre de centre C3 : dt − → − → T 1 = T 2 . Finalement toutes les réactions tangentielles ont la même norme. 6 En appliquant le théorème de la résultante dynamique séparément aux différents cylindres, ainsi qu’au système formé des trois cylindres, établir que : √ − √ − − → − → → − → → ❒ a. 2Mg = N1 − N1 − 3T 1 ❒ b. 2Mg = N1 + 3T 1 √ − → − → − → ❒ ❒ ✗ c. T 1 (2 + 3) = N1 ✗ d. 3Mg = 2N1 La relation d’équilibre pour le cylindre de centre C3 s’écrit − − → − → − → − → −g = → −T 1 − T 2 − N1 − N2 + M→ 0 − → − → En projetant sur Ox et compte-tenu de T 1 = T 2 , π π − → − → − → − → − N2 cos = 0 donc N1 = N2 . N1 cos 3 3 45 Corrigés En projetant sur Oy et en tenant d’égalité déjà démontrées, on arrive π compte des πrelations √ − − → → − → − → + 2T 1 cos = 0 soit Mg = 3N1 + T 1 . alors à : −Mg + 2N1 cos 6 3 En considérant l’ensemble des trois cylindres, les actions extérieures sont les poids et les − → − → contacts au niveau du sol. Or T 1 = −T 2 donc → → → − − −g + − 3M→ N1 + N2 = 0 − → − → Projection sur Oy : −3Mg + N1 + N2 = 0. En considérant le cylindre de centre C1 , → − → − − → − → − −g = → T 1 + T 1 + N1 + N1 + M→ 0 √ √ − − → − → − → 1 → − → 3 + T 1 − N1 donc N1 = (2 + 3)T 1 . Projection sur Ox : 0 = T 1 2 2 √ − → 3 − 1 − → → N1 + N1 − Mg Projection sur Oy : 0 = − T 1 − 2 2 √ − − → → − → donc 2Mg = 2N1 − 3N1 − T 1 . On obtient des relations analogues pour le cylindre de centre C2 en changeant tous les indices 1 en 2. √ − → − → 3 − → − → − → − → − → 3+2 Comme T 1 = T 2 , N1 = N2 = T 1 √ et N1 = N2 = Mg. Finalement, en 2 3 Mg Mg − → − → combinant les diverses relations, on arrive à T 1 = √ et N1 = √ . 2 3 2 2+ 3 7 Les conditions d’équilibre des tuyaux sont : 1 1 ❒ ❒ b. f ≤ √ √ ✗ a. f ≥ 2+ 3 2+ 3 1 1 ❒ ❒ c. f ≤ √ √ ✗ d. f ≥ 3(2 + 3) 3(2 + 3) − → Les cylindres de centres C1 et C3 restent en équilibre l’un par rapport à l’autre si f N1 ≥ √ 1 − → − → − → T 1 ; or T 1 (2 + 3) = N1 . Donc il faut que f ≥ √ . 2+ 3 − → − → Le cylindre de centre C1 reste en équilibre par rapport au sol si f N1 ≥ T 1 . − → 3 Mg 1 − → Or N1 = Mg et T 1 = √ , donc il faut que f ≥ √ . 2 2 2+ 3 3 2+ 3 46 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 8 à 10 : On étudie la condition de basculement d’une caisse de masse M, que l’on pousse sur le → − sol horizontal et qui glisse avec une vitesse V constante (figure 3.2). On note I le point d’application de l’action de contact entre la caisse et le sol à distance D de O. On note → − A le point d’application de la force de poussée F horizontale. 8 L’application du théorème de la résultante dynamique aboutit à : → − → − − − ❒ a. T = −F→ ux ❒ ux ✗ b. T = − f Mg→ → − → − → − → − ❒ c. T = f Mgu ❒ d. T = 0 x Le théorème de la résultante cinétique appliqué à la caisse donne : −v d→ − → − → − → − −g +→ = M→ F + N + T . En projection sur Ox, M ẍ = F + T x et sur Oy, 0 = −Mg + N M dt → − → − → − − donc N = Mg et par conséquent T = f Mg. Finalement, T = − f Mg→ ux. 9 Le moment Γz des actions par rapport à l’axe Gz est : ❒ a. Γz = (D − b)Mg + a f Mg − (h − a)F ❒ b. Γz = (D − b)Mg − aF − (h − a)F ❒ ✗ c. Γz = (D − b)Mg − a f Mg − (h − a)F ❒ d. Γz = (D − b)Mg − a f Mg + (h − a)F Le moment total des actions par rapport à G est, le moment du poids étant nul : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit −−→ −−→ −→ → − − − − Γ/G = GA ∧ F + GI ∧ N + T = −(h − a)F→ uz + T x a→ uz uz + N (D − b)→ → − En projection sur Oz, en remplaçant N et T x par leurs valeurs, Γz = −(h − a)F + (D − b)Mg − a f Mg . 10 La condition pour que la caisse bascule est : ❒ ✗ a. F > Mg ❒ c. F > 0 b − af h−a b − af h−a b + af ❒ d. F > Mg h−a ❒ b. F < Mg La caisse bascule si Γz < 0 et D = 2b, ce qui donne, d’après la relation précédente : bMg − a f Mg <F h−a Cet énoncé concerne les questions 11 à 17 : Cette série de questions étudie le mouvement d’un cylindre, de masse m et de rayon R, posé sur un sol horizontal immobile, son centre d’inertie G étant animé initialement 47 Corrigés − − − − d’une vitesse → v0 = v0→ ω = ω→ uy le vecteur rotation du cylindre u x (figure 3.3). On note → À t = 0, ω = 0 et xG = 0. Le moment d’inertie du cylindre par rapport à l’axe Gy est 1 J = mR2 . 2 11 − On note → vg la vitesse de glissement du cylindre sur le sol. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) à l’instant t = 0 ? → − − − − ❒ a. → vg = 0 ❒ b. → vg = −v0→ ux → − → − → − → → − − ❒ c. T = − T u ❒ d. T = 0 ✗ x → − → − − − − À t = 0, ω = 0 donc tous les points du solide ont la même vitesse : → vg = v0→ ux u x . T = − T → puisque l’action de contact est opposée à la vitesse de glissement. 12 Déduire l’expression de x¨G des projections du théorème de la résultante dynamique. ❒ ✗ a. x¨G = − f g ❒ c. x¨G = 0 ❒ b. x¨G = + f g ❒ d. x¨G = −g Théorème de la résultante dynamique appliqué au cylindre : m −v d→ − → − −g + → = m→ N + T. dt Projection sur Ox : m ẍG = T x . → − Projection sur Oz : 0 = −mg + N. → − → − En combinant ces relations, et comme T = f N , x¨G = − f g. 13 Déduire du théorème du moment cinétique, l’expression de ω en fonction du temps. gft R 2mg f t ❒ d. ω = R −2g f t R 2g f t ❒ ✗ c. ω = R ❒ b. ω = ❒ a. ω = → − D’après le théorème du moment cinétique appliqué en G, les moments du poids et de N −−→ dL/G −−→ −→ − − − − = Γ/G = GI ∧ T = −R→ étant nuls, uz ∧ T x→ uy . u x = −RT x→ uy = R f mg→ dt En projection sur Oy, J θ̈ = R f mg. Après intégration, compte tenu des conditions initiales, 2g f t . J θ̇ = R f mgt. En remplaçant J par sa valeur et en simplifiant l’expression, ω = R 14 Déterminer l’expression de la vitesse de glissement en fonction du temps. − − − − ❒ a. → v = (v + g f t)→ u ❒ b. → v = (v − g f t)→ u g 0 x − − ❒ c. → vg = (−v0 + g f t)→ ux 48 g 0 x − − ❒ vg = (v0 − 3g f t)→ ux ✗ d. → Corrigés → −v (I) = → −v (G) + − − − − − La vitesse de glissement vérifie la relation → IG ∧ ω→ uy = ẋ→ u x + R→ uz ∧ ω→ uy . En projetant sur Ox, et d’après les conditions initiales, vgx = ẋ − Rω = (v0 − f gt) − 2g f t = v0 − 3 f gt 15 Pour quel instant t1 le glissement s’arrête-t-il ? v0 3g f ❒ d. t1 = 0 ❒ ✗ b. t1 = ❒ a. Le glissement ne s’arrête pas. v0 ❒ c. t1 = gf La vitesse de glissement s’annule pour t1 = 16 v0 . 3g f À l’aide des théorèmes, déterminer x˙G et ω pour t > t1 . ⎧ ⎧ 2 ⎪ ⎪ ⎪ x˙G = v0 ⎪ ⎪ x˙ = − v0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ G ⎨ 3 ❒ b. ⎪ ❒ a. ⎪ v ⎪ ⎪ 0 ⎪ ⎪ 2v ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ω = ⎩ω = − 0 R 3R ⎧ ⎧ 2 2 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ x˙ = v x˙ = v ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ G 3 0 ⎨ G 3 0 ❒ d. ⎪ ❒ c. ⎪ ✗ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ 2v 2v ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ω = 0 ⎩ω = − 0 3R 3R © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Si on suppose qu’il y a ensuite roulement sans glissement, ẋ = Rω. Le théorème du moment m mR2 cinétique donne θ̈ = −RT x soit T x = ẍ et le théorème de la résultante cinétique 2 2 donne m ẍ = T x . On a donc forcément T x = 0. Alors vG = constante = vG (t1 ) et ω = 2v0 2v0 et vG (t1 ) = Rω(t1 ) = 2g f t1 = . constante = ω(t1 ). Finalement ω = 3R 3 17 Que peut-on dire du mouvement pour t > t1 ? ❒ a. Le glissement va reprendre. ❒ ✗ b. Il y a roulement sans glissement ∀t > t1 . ❒ c. Le cylindre va s’arrêter. ❒ d. Le cylindre peut repartir en arrière. → − → − → − Si le glissement reprenait on aurait T = f N ce qui n’est pas possible puisque T = 0 → − et que N = mg. Donc le cylindre continue à rouler sans glisser ∀t > t1 . D’après l’étude 2v0 toujours dans le même sens. précédente le point G se déplace à vitesse constante 3 Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On s’intéresse à une personne sur un monocycle (figure 3.4). Par l’intermédiaire du −→ − pédalier et de l’essieu, la personne transmet un couple moteur Γm = Γm→ uz constant à la 49 Corrigés roue. An niveau de l’essieu, les forces de contact sont parfaites. La roue de masse m, de rayon R, de moment d’inertie J = mR2 par rapport à l’axe Cz subit de la part du sol (au → − − point I) un frottement T = T → uy de coefficient f . On note M la masse du système (S ) = (monocyle + personne) et G son centre d’inertie. Au démarrage, les points G, C et I sont sur la même verticale et l’ensemble du système est au repos. 18 Soient (x, y, z) les coordonnées du point C. Par application du théorème de la résultante dynamique à (S ) au démarrage, on obtient : ❒ ✗ a. M ÿ = T ❒ c. N = −Mg ❒ b. M ÿ = −T ❒ d. Mz̈ = Γm −v d→ − → − −g + → = m→ N + T. dt En projection sur Oy, M ÿ = T , et en projection sur Ox, 0 = −Mg + N. Le théorème de la résultante dynamique appliqué à (S ) s’écrit m 19 − − On note → ω = ω→ uz le vecteur rotation de la roue. Appliquer le théorème du moment cinétique à la roue au démarrage. ❒ ✗ a. J ω̇ = −T R + Γm ❒ c. J ω̇ = T R − Γm ❒ b. J ω̇ = +T R + Γm ❒ d. J ω̇ = −T R − Γm Initialement le point C est fixe. Le théorème du moment cinétique appliqué à la roue −−→ dL/C −→ − → − − − − − = Γm + CI ∧ T = Γm→ s’écrit : ux ∧ T→ uy = Γm→ uz , le moment du uz − R→ uz − RT→ dt poids par rapport à C étant nul. En projetant sur Gz, J θ̈ = Γm − RT . 20 On suppose que la roue ne glisse pas au départ. Déterminer l’expression de ÿ : Γm Γm ❒ b. ÿ = − ❒ a. ÿ = (−M + m)R (−M + m)R Γm Γm ❒ ❒ c. ÿ = − ✗ d. ÿ = (M + m)R (M + m)R − → − − − − − S’il n’y a pas glissement, → vC = → vI + CI ∧ ω = −Rω→ ux ∧ → uz = Rω→ uy . En projection sur Γm − J ω̇ Γm Oy, ẏ = Rω. D’après la question précédente, T = = − mRω̇. Donc en R R Γm Γm − mRω̇ = − mÿ d’où reportant dans le théorème de la résultante dynamique, M ÿ = R R Γm . ÿ = (M + m)R 50 Corrigés 21 Déduire des résultats précédents la condition sur Γm pour que la roue ne glisse effectivement pas au démarrage. ❒ a. Γm ≥ f (M + m)Rg ❒ ✗ c. Γm ≤ f (M + m)Rg ❒ b. Γm ≤ f (M − m)Rg ❒ d. Γm ≥ f (M − m)Rg Pour que la roue ne glisse pas au démarrage, il faut que T < f N. MΓm MΓm et N = Mg donc la condition de non-glissement est ≤ Or T = M ÿ = (M + m)R (M + m)R f Mg d’où Γm ≤ f (M + m)Rg. 4 Étude énergétique des systèmes matériels Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F La puissance des actions intérieures à un système est nulle. Ceci n’est vrai que si le système est indéformable (cas d’un solide, par exemple). 2 ❒ ✗ V ❒ F La puissance des actions de contact peut être nulle. C’est le cas s’il n’y a pas de frottements, ou s’il y a roulement sans glissement. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 3 ❒ ✗ V ❒ F Dans R , la puissance de l’action d’inertie d’entraînement est nulle. La puissance de l’action d’inertie d’entraînement s’exerçant dans R sur un point Mi du −v . En sommant sur tous les points du −→.→ (Mi ) = −mi − système a pour expression P−→ a−G/R i fie → → − − − → −→ · − − − − → → − ∗ − système, P−→ = −mi aG/R . v i =aG/R · −mi v i = − − a−G/R p = 0. f ie 4 i i ❒V ❒ ✗ F Le théorème de la puissance cinétique permet d’obtenir l’équation du mouvement dans tous les cas. Cela n’est vrai que pour les systèmes à un seul degré de liberté ; sinon il faut plus d’équations pour résoudre le problème. 5 ❒ ✗ V ❒ F Une action dérivant d’une énergie potentielle est conservative. Par définition, si une action dérive d’une énergie potentielle, son travail ne dépend pas du chemin suivi (il est égal à l’opposé de la variation de l’énergie potentielle). Par application du théorème de l’énergie cinétique, on montre alors que la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle est constante, c’est-à-dire que l’énergie mécanique se conserve. 51 Corrigés 6 ❒ ✗ V ❒ F La puissance de l’action de Coriolis est nulle, quel que soit le référentiel. Soit un référentiel non galiléen : l’action de Coriolis est perpendiculaire à la vitesse par rapport à ce référentiel du point matériel auquel elle s’applique, donc pour tout point ap− → − partenant au système étudié, P−→ = fic · → v (Mi ) = 0. f ic QCM 7 On note A un point d’un solide en mouvement, soumis à une action extérieure de résul−−−−−−→ → − −−→ tante Fext et de moment M/M,ext par rapport à un point M. On note Ω le vecteur rotation du solide. La puissance P de l’action extérieure est : − −−−−−→ −−−→ −−→ −−−→ −−→ → ❒ a. P = v(G) · Fext ❒ b. P = v(A) · Fext + Ω · M/G,ext − −−−−−→ − −−−−−→ −−−→ −−→ → −−−→ −−→ → ❒ ❒ d. P = v(G) · Fext + Ω · M/A,ext ✗ c. P = v(A) · Fext + Ω · M/A,ext − Soit Mi un point du solide de vitesse → vi dans le référentiel d’étude : −−−→ → −−−→ − −−−→ → − −−−→ − −−−→ −−−→ → − fi,ext · − vi = fi,ext · → vA + fi,ext · Mi A ∧ Ω d’où, en transformant le vA + Mi A ∧ Ω = fi,ext · → produit mixte : −−−→ − → − −−−→ −−−→ −−−→ − → − −−−→ −−−→ −−−→ → vi = fi,ext · → vA + Ω · fi,ext ∧ Mi A = fi,ext · → vA + Ω · AMi ∧ fi,ext . fi,ext · − En sommant sur tous les points du solide, on fait apparaître dans le premier terme la résul−−−−−→ −−→ tante Fext et dans le second le moment M/A,ext par rapport au point A. 8 Dans le cas où le solide est en rotation autour d’un axe fixe Δ, on note MΔ le moment de l’action extérieure précédente par rapport à l’axe. La puissance P de l’action extérieure est : ❒ ❒ b. P = 0 ✗ a. P = ΩMΔ −−−→ −−→ ❒ d. P = v(A) · Fext + ΩMΔ ❒ c. P = v(G)MΔ Soit A un point de l’axe de rotation : sa vitesse est nulle, et en utilisant le résultat précédent, −−−−−→ → → − → − −−−−−→ u→Δ le vecteur unitaire de l’axe, Ω = Ω− u→Δ et MΔ = M/A,ext ·− uΔ , P = Ω·M/A,ext . Or, en notant − donc P = ΩMΔ . 9 On considère deux solides (S 1 ) et (S 2 ) en contact au point I, point coïncidant aux points − →− → − → I1 ∈ (S 1 ) et I2 ∈ (S 2 ). On note R1 (T 1 , N1 ) l’action de contact de glissement de (S 2 ) sur − →− → − → → la vitesse de glissement de (S ) sur (S 1 ) et R2 (T 2 , N2 ) celle de (S 1 ) sur (S 2 ). On note − v−g,i j i (S j ). La puissance P des actions de contact s’écrit : − → −−−−→ − → −−−−→ − → −−→ ❒ a. P = R1 · v(G1 ) + R2 · v(G2 ) ❒ vg,12 ✗ b. P = T 1 · − − → −−−→ − → −−−→ − → −−→ ❒ c. P = T · v ❒ d. P = T · v + T · − v 2 52 g,12 1 g,12 2 g,21 Corrigés − → − La puissance P1 de l’action de contact subie par (S 1 ) est P1 = R1 · → v /R (I1 ). De même la puissance P2 de l’action de contact subie par (S 2 ) a pour expression P2 = − → − − → − R2 · → v /R (I2 ) = −R1 · → v /R (I2 ). La puissance totale des actions de contact est donc P = − → → − → → − → −−→ → − − −→ est perpendiculaire à − R1 · v /R (I1 ) − R1 · v /R (I2 ) = R1 · − vg,12 . Comme − v−g,12 N1 , il reste − → −−→ vg,12 . finalement P = T 1 · − Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On s’intéresse au pendule de la figure (4.1). Les actions de contact sur l’axe Oy sont parfaites. On note a la distance OG, m la masse et J le moment d’inertie par rapport à Oy. 10 La puissance du poids est : ❒ ✗ a. −mgaθ̇ sin θ ❒ c. −mgaθ̇ cos θ ❒ b. mgaθ̇ sin θ ❒ d. mgaθ̇ cos θ −−−→ −g ) = (aθ̇→ − − Le point d’application du poids étant le point G, P = v(G) · (m→ uθ ) · (mg→ uz) d’où P = −mgaθ̇ sin θ. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 11 Le théorème de la puissance cinétique s’écrit : d 1 2 2 ma θ̇ = −mgaθ̇ sin θ ❒ a. dt 2 d 1 2 J θ̇ = mgaθ̇ sin θ ❒ b. dt 2 d 1 2 2 ma θ̇ = mgaθ̇ sin θ ❒ c. dt 2 d 1 2 J θ̇ = −mgaθ̇ sin θ ❒ ✗ d. dt 2 Les actions de contact sont parfaites, leur puissance est nulle. La dérivée de l’énergie cinétique est alors égale à la puissance du poids. Le pendule étanten rotation autour de l’axe 1 d 1 2 J θ̇ = −mgaθ̇ sin θ. fixe Oy, son énergie cinétique est égale à J θ̇2 , d’où 2 dt 2 12 On lâche le pendule sans vitesse initiale d’un angle θ0 . Déterminer la vitesse angulaire lorsque le pendule passe à la verticale. 2mga 2mga ❒ a. ± (1 − cos θ0 ) cos θ0 ❒ b. ± J J 2mga 2mga (1 − cos θ0 ) (1 − sin θ0 ) ❒ ❒ d. ± ✗ c. ± J J 53 Corrigés On intègre la relation précédente entre l’instant initial et l’instant où le pendule passe à la 2mga 1 (1 − cos θ0 ). verticale. On obtient : J θ̇2 − 0 = mga(1 − cos θ0 ), d’où θ̇ = ± 2 J Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse à un cylindre de centre de gravité G, de masse m, de rayon r, roulant sans glisser sur un plan incliné (figure 4.2). On lâche le cylindre sans vitesse initiale à 1 la position xG = 0. Son moment d’inertie par rapport à l’axe Gz est J = mr2 . On note 2 → − → − − − − ω = ω→ uz son vecteur rotation et R = T → u x + N→ uy l’action de contact entre le plan et le cylindre. On rappelle que la condition de roulement sans glissement est x˙G = −rω. 13 La puissance P des différentes actions est : ❒ a. P = −mg x˙G sin α − T ω ❒ c. P = −mg x˙G sin α ❒ b. P = +mg x˙G sin α − T ω ❒ ✗ d. P = +mg x˙G sin α La puissance de l’action de contact est nulle en l’absence de glissement. −−−→ −g ) = ( ẋ → −g ) = mg x˙ sin α. Finalement, − La puissance du poids est P = v(G) · (m→ u ) · (m→ P = P poids . 14 poids Le théorème de l’énergie cinétique s’écrit : 1 ❒ a. m x˙G 2 = mgxG sin α 2 1 ❒ c. m x˙G 2 = mgxG sin α − T xG 2 G x ❒ ✗ b. G 3 m x˙G 2 = mgxG sin α 4 ❒ d. m x˙G 2 = mgxG sin α L’énergie cinétique du cylindre peut se calculer en utilisant le théorème de Kœnig : 1 Ec = mvG2 + Ec . Le mouvement du cylindre dans le référentiel barycentrique est un mou2 1 1 xG˙ 2 1 vement de rotation autour de l’axe Gz, donc Ec = Jω2 = J 2 = m xG˙ 2 . L’énergie 2 2 r 4 3 cinétique est donc égale à m xG˙ 2 . Le travail du poids, par intégration de P depuis l’ins4 tant initial jusqu’à un instant t, est égal à mgxG sin α, d’où en appliquant le théorème de 3 l’énergie cinétique, m x˙G 2 = mgxG sin α. 4 15 L’équation du mouvement s’écrit : ❒ a. x¨G = g sin α ❒ c. 2 x¨G = g sin α 3 x¨G = g sin α 2 ❒ d. x¨G = g sin α − T ❒ ✗ b. L’équation du mouvement s’obtient en dérivant par rapport au temps le résultat de la question précédente et en simplifiant l’expression. 54 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 16 à 17 : On étudie le mouvement d’un point M (figure 4.3) de masse m suspendu à une poulie de 1 rayon r, de moment d’inertie J = mr2 par rapport à l’axe Gz, la poulie ayant la même 2 masse m que M. Le fil sans masse auquel est suspendu M est inextensible et ne glisse → − −−→ − − pas sur la poulie. On note T I = T → u x la tension du fil au point I et T M = −T → u x celle au point M. 16 La puissance Pint des tensions est : ❒ a. Pint = 2T ẋ ❒ ✗ c. Pint = 0 ❒ b. Pint = T rθ̇ ❒ d. Pint = T ẋ Le fil est inextensible, donc sa longueur ne varie pas et tous ses points ont en norme la même vitesse. En I et en M, les tensions sont opposées et les vitesses sont égales, donc la puissance totale des tensions est nulle. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 17 Le théorème de la puissance cinétique appliqué au système global s’écrit : d 3 d 3 m x˙M 2 = mg x˙M m x˙M 2 = (mg + 2T ) x˙M ❒ b. ❒ ✗ a. dt 4 dt 4 d 1 d 3 2 2 m x˙M = mg x˙M m x˙M = (mg − T ) x˙M ❒ c. ❒ d. dt 2 dt 4 La seule action dont le point d’application se déplace est le poids de M, sa puissance 1 2 J θ̇ est P = mg x˙M . L’énergie cinétique totale est la somme de celle de la poulie 2 1 m x˙M 2 . Comme le fil ne glisse pas sur la poulie, x˙M = −rθ̇ d’où et de celle de M 2 1 3 1 2 2 2 Ec = m x˙M + m x˙M = m x˙M . 4 2 4 18 On considère un couple de torsion exercé par un fil ou un ressort spiral, de constante de torsion C. Exprimer l’énergie potentielle E p de ce couple en fonction de l’angle θr au repos et de l’angle θ dont a tourné le fil ou le ressort. On prendra E p = 0 pour θ = θr . 1 ❒ a. E p = C (θ − θr )2 ❒ b. E p = C θ2 − θr2 2 1 ❒ c. E p = C (θ − θr ) ❒ ✗ d. E p = C θ2 − θr2 2 Soit Δ l’axe de rotation du solide lié au fil de torsion ou au ressort spiral. Le moment exercé par le fil (le ressort) est de la forme MΔ = −C(θ − θr ) et la puissance correspondante est P = −C(θ − θr )θ̇, d’où dE p = −δW = −Pdt = C(θ − θr )θ̇dt = C(θ − θr )dθ. On en déduit 1 par intégration E p = C(θ − θr )2 , compte tenu de la condition E p = 0 pour θ = θr . 2 55 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 19 à 22 : Une barre, de longueur , est liée à l’axe vertical Oz et à l’axe horizontal Ox par des liaisons glissière parfaites, articulées de manière à ce que l’angle θ entre la barre et l’axe Oz puisse varier (figure 4.4). On modélise ces liaisons par un point A sur l’axe de rotation et un point B sur Ox. L’axe Ox est en rotation autour de l’axe Oz, de vecteur rotation − ω→ uz , avec ω constant. Le moment d’inertie par rapport à un axe perpendiculaire à la barre et passant par G est 1 m 2 . On fait l’étude dans le référentiel R lié à l’axe Ox. JG = 12 19 −→ Établir les éléments du torseur de l’action d’inertie d’entrainement (résultante Fie et −−→ moment en A, MA ). −→ 1 −→ − − ux ❒ ux ❒ a. Fie = mω2 sin θ→ ✗ b. Fie = mω2 sin θ→ 2 −−→ 1 −−→ 1 − − ❒ uy ❒ d. MA = mω2 2 cos θ sin θ→ uy ✗ c. MA = mω2 2 cos θ sin θ→ 3 4 Soit P un point courant de la barre et H son projeté orthogonal sur Oz. La force d’inertie d’entraînement élémentaire sur une masse dm au voisinage de P est −→ −−→ − d Fie = dm ω2 HP. Elle estcolinéaire à → u x . En projetant et en intégrant sur la longueur de la barre, on obtient Fiex = ω2 xP dm = ω2 barre xP dm = mω2 xG = mω2 sin θ. 2 barre Le moment élémentaire en A a pour expression : −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ − dMA = AP ∧ dmω2 HP = AH ∧ dmω2 HP . Il est colinéaire à → uy . En projetant et en intégrant sur la longueur de la barre, on obtient : ω2 dmAP2 sin θ cos θ = ω2 sin θ cos θ dmAP2 . MAy = barre Soit μ = MAy barre m la masse linéïque de la barre : 2 = ω sin θ cos θ μAP2 dAP = μω2 sin θ cos θ 3 3 = mω2 sin θ cos θ 2 3 . barre 20 56 Établir l’expression E p,ie de l’énergie potentielle dont dérive l’action d’inertie d’entraînement en considérant E p,ie = 0 pour θ = 0. 1 1 ❒ a. E p,ie = − mω2 2 sin2 θ ❒ ✗ b. E p,ie = − mω2 2 sin2 θ 8 6 1 1 ❒ d. E p,ie = − mω2 2 cos2 θ ❒ c. E p,ie = mω2 2 cos θ 2 6 Corrigés −−−→ La puissance d’inertie d’entraînement se calcule à l’aide de l’expression Pie = v(A) · − −−−→ −−−→ → − −−−→ −→ → −→ Fie + Ω · M/A . Or v(A) et Fie sont perpendiculaires, il reste donc Pie = Ω · M/A = θ̇mω2 sin θ cos θ 2 3 . Le travail élémentaire est δW = Pie dt. L’énergie potentielle est donc dE P,ie = −θ̇mω2 sin θ cos θ 2 dt. On intègre par rapport au temps avec la condition E p,ie = 0 3 1 pour θ = 0 ce qui conduit à E p,ie = − mω2 2 sin2 θ. 6 21 Déterminer dans le référentiel tournant les positions d’équilibre de la barre. 3g 3g 3g 3g ❒ si ≤1 ❒ b. θ = − arccos si ≤1 ✗ a. θ = arccos 2 2 2 2 ω 2 ω 2 ω 2 ω2 ❒ c. θ = π ❒ ✗ d. θ = 0 Les positions d’équilibre de la barre correspondent aux extrema de l’énergie potentielle. Celle-ci est la somme de l’énergie potentielle d’inertie d’entraînement et de l’énergie potentielle de pesanteur : 1 1 E p = mgzG − mω2 2 sin2 θ = −mg cos θ − mω2 2 sin2 θ. 6 2 6 On dérive par rapport à θ pour trouver les extréma : dE p 1 = 0 = mg sin θ − mω2 2 sin θ cos θ. Les solutions de cette équation sont θ = 0 dθ 2 3 3g (θ = π est matériellement impossible) ou θ = arccos quand la solution existe, c’est2 ω2 3g à-dire si ≤ 1. 2 ω2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 22 Déterminer la stabilité des positions d’équilibre. ❒ a. θ = 0 stable ❒ c. θ = arccos 3g instable 2 ω2 ❒ ✗ b. θ = 0 instable si ❒ ✗ d. θ = arccos 3g 1 2 ω2 3g stable 2 ω2 Les positions d’équilibre stables correspondent aux minima de l’énergie potentielle d2 E p ( 2 0). On dérive une nouvelle fois par rapport à θ : dθ d2 E p 1 = mg cos θ + mω2 2 (sin2 θ − cos2 θ). 2 2 3 dθ d2 E p 1 Position d’équilibre θ = 0 : = mg − mω2 2 stable si 3g 2 ω2 . 2 dθ 2 3 d2 E p 3mg2 mω2 l2 3g , et que : on vérifiera que = − + Position d’équilibre θ = arccos 3 2 ω2 dθ2 4ω2 2 2 2 3mg mω l 3g lorsque cette position existe, c’est-à-dire si 1. 3 4ω2 2 ω2 57 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 23 à 26 : Une poulie de rayon a et de masse M p a son axe fixé à l’extrémité d’un ressort (k, 0 ). Une corde inextensible et de masse négligeable s’enroule sans glisser dans la gorge de la poulie. Elle est fixée au sol en un point A et à un point matériel M de masse m (figure 4.5). On note ω la vitesse de rotation de la poulie autour de son axe. Le moment 1 d’inertie de la poulie par rapport à l’axe Gz est J = M p a2 . 2 23 En utilisant les conditions de roulement sans glissement en I et J, relier les grandeurs ω, x˙G et x˙M . ❒ ✗ a. x˙G = −aω ❒ ✗ c. x˙M = 2 x˙G ❒ b. x˙M = x˙G + aω ❒ d. x˙M = −aω On appelle L la longueur de la corde et H = xA − xO . Ces deux grandeurs sont constantes. L = IA + πa + JM = IA + πa + x M − xG et H = IA + xG d’où en éliminant IA, L − πa + 2xG = H + x M et en dérivant par rapport au temps, x˙M = 2 x˙G . La corde ne glissant pas sur la poulie et compte tenu des orientations, d (x M − xG ) = −aθ̇ = −aω et comme x˙M = 2 x˙G , x˙G = −aω. dt 24 Déterminer l’énergie cinétique Ec du système (Poulie + M + corde). 1 1 M p + 4m x˙G 2 M p + m x˙G 2 ❒ a. Ec = ❒ b. Ec = 2 2 1 1 M p + 8m x˙G 2 ❒ c. Ec = ❒ ✗ d. Ec = 3M p + 8m x˙G 2 2 4 L’énergie cinétique de la corde de masse négligeable est nulle. L’énergie cinétique de la poulie, en appliquant le théorème de Kœnig, est égale à Ec,poulie = 1 1 1 1 3 M p x˙G 2 + Jω2 avec Jω2 = M p x˙G 2 donc Ec,poulie = M p x˙G 2 . 2 2 2 4 4 1 L’énergie cinétique de M vaut Ec,M = m x˙M 2 = 2m x˙G 2 . 2 1 3M p + 8m x˙G 2 . En sommant Ec,poulie et Ec,M on obtient Ec = 4 25 58 Déterminer l’énergie potentielle E p du système (Poulie + M + corde). 2 1 ❒ a. E p = (M p + m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ b. E p = −(M p + m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ ✗ c. E p = −(M p + 2m)gxG + k xg − 0 2 2 1 ❒ d. E p = (M p + 2m)gxG + k xg − 0 2 Corrigés Il faut tenir compte de l’énergie potentielle élastique dûe au ressort et des énergies potentielles de pesanteur. Les tensions exercées par la corde inextensible ne travaillent pas. 2 1 1 k ( ressort − 0 )2 = k xg − 0 est l’énergie potentielle élastique. 2 2 L’axe vertical étant orienté vers le bas, l’énergie potentielle de pesanteur est de la forme −mi gxi + cste. Comme x M = 2xG + cste et en choisissant une énergie potentielle de pesanteur nulle pour xG = 0, on obtient E p,pesanteur = −(M p + 2m)gxG . 2 1 En additionnant toutes les énergies potentielles, E p = −(M p + 2m)gxG + k xg − 0 . 2 26 Déterminer l’équation différentielle du mouvement pour xG . 3 M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 ❒ ✗ a. 2 ❒ b. M p + m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 3 M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) + (2m + M p )g = 0 ❒ c. 2 ❒ d. M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit L’énergie mécanique du système, soumis à des forces toutes conservatives, ne varie pas au cours du temps. Pour obtenir l’équation différentielle du mouvement, on dérive par rapport au temps l’équation de conservation de l’énergie mécanique et on simplifie par x˙G , ce qui 3 conduit à M p + 4m x¨G + k(xG − 0 ) − (2m + M p )g = 0. 2 On reconnaît l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 = 2k . 3MP + 8m 59 Partie 2 Électrocinétique 5 Filtres d’ordre 2 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • Fonctions de transfert fondamentales d’ordre 2. • Tracés asymptotiques des diagrammes de Bode (gain et phase). • Étude d’un filtre actif à amplificateur opérationnel. Notations. On note dans tout le chapitre U la valeur efficace complexe de la tension √ sinusoïdale u(t) = U 2cos(ωt + φ) avec U = Ue jφ . π j est le nombre complexe tel que j2 = −1, d’argument . 2 Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 83. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. Cet énoncé concerne les questions 1 à 4 : On étudie le circuit représenté figure 5.1. Figure 5.1 62 Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 1 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 1 + jRCω 1 ❒ c. H = 1 R − 1− j Lω LCω2 1 1 + jRCω − LCω2 1 ❒ d. H = 1 Lω − 1+ j R RCω ❒ b. H = ❒ a. H = 2 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : ❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec. ❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −40 dB/dec ❒ c. Une asymptote de pente 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +40 dB/dec. √ √ 3 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et us (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 Lω − R RCω 1 Lω ❒ d. tan φ = − RCω R RCω 1 − LCω2 RCω ❒ c. tan φ = LCω2 − 1 ❒ b. tanφ = ❒ a. tan φ = 4 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. Une marche d’escalier montante entre 0 et π. ❒ d. Une marche d’escalier descendante entre 0 et −π. Cet énoncé concerne les questions 5 à 8 : On étudie le circuit représenté figure 5.2. Figure 5.2 63 Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 5 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : ❒ a. H = 1 R jLω −LCω2 ❒ c. H = 1 + jRCω − LCω2 1+ ❒ b. H = 1 1 + jRCω − LCω2 ❒ d. H = 1 1 Lω − 1+ j R RCω 6 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : ❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +20 dB/dec. ❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −40 dB/dec. ❒ c. Une asymptote de pente 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +40 dB/dec. √ √ 7 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et us (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 Lω − R RCω 1 Lω ❒ d. tan φ = − RCω R RCω 1 − LCω2 RCω ❒ c. tan φ = LCω2 − 1 ❒ b. tan φ = ❒ a. tan φ = 8 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. ❒ c. Une marche d’escalier descendante entre π et 0. ❒ d. Une marche d’escalier montante entre −π et 0. Cet énoncé concerne les questions 9 à 13 : On étudie le circuit représenté figure 5.3. Figure 5.3 64 Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 9 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : ❒ a. H = ❒ c. H = 1 1 Lω − 1+ j R RCω 1 1− j 1 R − Lω LCω2 ❒ b. H = 1 1 + jRCω − LCω2 Lω 1 − R RCω ❒ d. H = 1 Lω − 1+ j R RCω j 10 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : 1 ❒ a. Un maximum pour ω = ω0 = √ . LC 1 ❒ b. Un minimum pour ω = ω0 = √ . LC ❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale. 11 Si L et C sont fixées et que l’on fait varier R : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. La résonance est d’autant plus aigüe que R est grande. ❒ b. La résonance est d’autant plus aigüe que R est petite. R ❒ c. La largeur de bande passante est donnée par Δω = . L 1 . ❒ d. La largeur de bande passante est donnée par Δω = RC √ √ 12 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et us (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 Lω RCω − ❒ b. tan φ = ❒ a. tan φ = 2 R RCω 1 − LCω 1 Lω RCω ❒ d. tan φ = − ❒ c. tan φ = 2 RCω R LCω − 1 13 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. ❒ c. Une marche d’escalier montante entre 0 et π. ❒ d. Une marche d’escalier descendante entre 0 et −π. 65 Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 Cet énoncé concerne les questions 14 à 16 : On étudie le circuit représenté figure 5.4. Figure 5.4 14 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 1 Lω − 1+ j R RCω 1 ❒ c. H = 1 1+ 1 Lω − j R RCω ❒ a. H = Lω 1 j − R RCω ❒ b. H = 1 Lω − 1+ j R RCω 1 ❒ d. H = R − RCω 1+ j Lω 15 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : 1 ❒ a. Un maximum pour ω = ω0 = √ . LC 1 ❒ b. Un minimum pour ω = ω0 = √ . LC ❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale. √ √ 16 Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et us (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 Lω − R RCω 1 ❒ c. tan φ = 1 Lω − R RCω ❒ a. tan φ = 66 Lω 1 + R RCω 1 ❒ d. tan φ = 1 Lω + − R RCω ❒ b. tan φ = − Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 Cet énoncé concerne les questions 17 à 21 : On étudie le circuit représenté figure 5.5. Il comporte un amplificateur opérationnel idéal fonctionnant en régime linéaire. ∞ Figure 5.5 17 Déterminer en régime sinusoïdal la relation entre les tensions Ue et VA où VA (t) désigne le potentiel du point A : ❒ a. U s = jR1CωVA 1 VA ❒ c. U s = 1 + jRCω ❒ b. U s = − jR1CωVA 1 R1 + VA ❒ d. U s = 1 + R jRCω 18 Déterminer la fonction de transfert du circuit : 1 1 R1 (2 + jRCω) + 1+ R jRCω R1 R ❒ b. H = 1 1 + j R1Cω − RCω R1 − 2R ❒ c. H = 1 R1Cω − 1+ j 2 RCω R1 − 2R ❒ d. H = (1 + j (R + R1 ) Cω)2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. H = 19 Ce circuit est un filtre : ❒ a. Passe-bas ❒ b. Passe-bande ❒ c. Passe-haut ❒ d. Coupe-bande 67 Énoncés 5 Filtres d’ordre 2 20 Déterminer sa pulsation propre : 1 C (R + R1 ) √ 2 ❒ c. ω0 = √ C R (R + R1 ) ❒ a. ω0 = 1 √ C RR1 √ 2 ❒ d. ω0 = √ C RR1 ❒ b. ω0 = 21 Déterminer son facteur de qualité : R1 ❒ a. Q0 = 2R 2R1 ❒ c. Q0 = R ❒ b. Q0 = ❒ d. Q0 = R1 2R 1+ R1 R Voir les corrigés du chapitre 5 page 83. 68 6 Décomposition de Fourier - Filtrage d’un signal Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • La décomposition de Fourier d’un signal périodique. Le contenu spectral d’un signal. Les notions de fondamental et d’harmonique. L’effet d’un filtre linéaire sur le spectre et la forme d’un signal. Les circuits dérivateur et intégrateur. Notations. Sauf indication contraire, la décomposition de Fourier d’un signal pério2π sera écrite sous les deux formes suivantes : dique s(t) de période T = ω s(t) = A0 + +∞ k=1 Ak cos(kωt) + +∞ Bk sin(kωt) = A0 + k=1 +∞ Ck cos(kωt + φk ) k=1 Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 92. 1 ❒ V ❒ F La composante continue de s(t) est A0 . 2 ❒ V ❒ F Si s(t) est pair, tous les coefficients Bk sont nuls. 3 ❒ V ❒ F Plus un signal est proche d’une sinusoïde, plus son spectre est riche en harmoniques. 4 ❒ V ❒ F Un signal créneau a plus d’harmoniques qu’un signal triangle. 69 Énoncés 6 Décomposition de Fourier 5 ❒ V ❒ F L’amplitude des harmoniques d’un signal triangulaire décroît 1 comme . k 6 ❒ V ❒ F Le résultat du filtrage d’un signal créneau par un filtre passe-bande est aussi un créneau. 7 ❒ V ❒ F Un filtre linéaire peut transformer un signal sinusoïdal en signal triangulaire. 8 ❒ V ❒ F Un filtre passe-bas du deuxième ordre ne peut être intégrateur. 9 ❒ V ❒ F Un filtre passe-bande du deuxième ordre peut être intégrateur ou dérivateur. 2 10 ❒ V ❒ F Le signal R.M.S. d’un signal s est tel que S RMS = A20 + 1 2 C 2 k k Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 94. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 11 On s’intéresse au signal (figure 6.1). Son amplitude est a et sa période T . Déterminer sa décomposition de Fourier. ∞ cos(2p + 1)ωt 4a (−1) p ❒ a. s(t) = π p=0 2p + 1 4a sin(2p + 1)ωt ❒ b. s(t) = π p=0 2p + 1 ∞ 2a sin(2p + 1)ωt π p=0 2p + 1 ∞ ❒ c. s(t) = 4a sin(p)ωt ❒ d. s(t) = π p=0 p ∞ 70 6 Décomposition de Fourier Énoncés Figure 6.1 12 On s’intéresse au signal (figure 6.2). Son amplitude est a et sa période T . Déterminer sa décomposition de Fourier. Figure 6.2 8a cos(2p + 1)ωt ❒ a. s(t) = 2 π p=1 (2p + 1) ∞ 8a sin(2p + 1)ωt ❒ b. s(t) = 2 π p=0 (2p + 1)2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ∞ 8a cos(2p + 1)ωt π2 p=0 p2 ∞ ❒ c. s(t) = 8a cos(2p + 1)ωt ❒ d. s(t) = 2 π p=0 (2p + 1)2 ∞ Cet énoncé concerne les questions 13 à 17 : Un signal S e (figure 6.3) est filtré par cinq filtres d’ordre 2 qu’on demande de retrouver par une analyse qualitative des signaux de sortie. 71 Énoncés 6 Décomposition de Fourier Figure 6.3 13 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.4) Figure 6.4 ❒ a. Filtre passe-bande à large bande. ❒ c. Filtre passe-bas. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. 14 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.5) Figure 6.5 ❒ a. Filtre passe-bande à large bande. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre passe-bas. 15 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.6) 72 ❒ a. Filtre passe-bas. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. 6 Décomposition de Fourier Énoncés Figure 6.6 16 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.7) Figure 6.7 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. Filtre passe-bas. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. 17 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.8) Figure 6.8 ❒ a. Filtre passe-bas. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. 73 Énoncés 6 Décomposition de Fourier 18 On considère un signal électrique e(t) = E0 + Ek cos(kωt + αk ) à l’entrée d’un k filtre linéaire de fonction de transfert H( jω) = H(ω)e jφ(ω) . Quelle est l’expression du signal de sortie s(t) ? ❒ a. s(t) = H(ω)e(t) ❒ b. s(t) = H(0)E0 + H(kω)Ek cos(kωt + αk + φ(kω)) k ❒ c. s(t) = H(0)E0 + H(ω)Ek cos(kωt + αk + φ(ω)) k ❒ d. s(t) = H(0)E0 + H(kω)Ek cos(kωt + αk ) k Cet énoncé concerne les questions 19 à 20 : cos(2p + 1)ω1 t 4a de (−1) p π p=0 2p + 1 1 2π . On à l’entrée d’un filtre passe-bande H = période T = ω1 ω ω0 1 + jQ − ω0 ω choisit le filtre tel que ω0 = ω1 et Q = 10. ∞ On envoie un signal d’entrée créneau pair e(t) = 19 Déterminer l’amplitude du terme fondamental S 1 du signal de sortie s(t). ❒ a. S 1 = 0 ❒ c. S 1 = 4a π ❒ b. S 1 = 4a 1 ω1 π ω 1 + j10 − ω1 ω ❒ d. S 1 = 1 20 Déterminer l’amplitude du premier harmonique non nul du signal de sortie s(t). ❒ a. 0 ❒ c. 4a π 3 4a 3 + j80 π 12a ❒ d. √ π 6409 ❒ b. Voir les corrigés du chapitre 6 page 92. 74 Circuits non linéaires Oscillateurs 7 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • Circuits à diodes. Amplificateur opérationnel en mode non linéaire. Oscillateur à relaxation. Oscillateur à pont de Wien. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 98. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. Cet énoncé concerne les questions 1 à 3 : On étudie le circuit représenté figure 7.1 ; il est composé d’une diode et d’une résistance en série avec un générateur idéal de tension sinusoïdale e(t) = √ E 2 sin (ωt). Figure 7.1 75 Énoncés 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs La diode est supposée idéale (tension de seuil et résistance différentielle nulles). Sa caractéristique est représentée sur la figure (7.2). Figure 7.2 1 Déterminer la tension aux bornes de la résistance. ❒ a. quand e(t) ≥ 0, uR = e(t) ❒ c. quand e(t) ≥ 0, uR = 0 ❒ b. quand e(t) < 0, uR = e(t) ❒ d. quand e(t) < 0, uR = 0 2 Déterminer la tension aux bornes de la diode. ❒ a. quand e(t) ≥ 0, uD = e(t) ❒ c. quand e(t) ≥ 0, uD = 0 ❒ b. quand e(t) < 0, uD = e(t) ❒ d. quand e(t) < 0, uD = 0 3 Déterminer la valeur moyenne URm de la tension aux bornes de la résistance. E 2π √ 2E = π ❒ a. URm = E √ ❒ b. URm = ❒ c. URm = ❒ d. URm 2E 2π Cet énoncé concerne les questions 4 à 7 : On considère le circuit de la figure 7.3 avec un pont de diodes (appelé pont de Graetz) et avec une résistance R. Figure 7.3 76 Énoncés 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs On suppose que le générateur délivre une tension e = E cos ωt et que les diodes sont idéales (voir figure 7.2). 4 En tenant compte du signe de e(t) à l’instant t = 0, faire une hypothèse sur le comportement des diodes. ❒ a. D1 et D2 passantes, D3 et D4 bloquées ❒ b. D3 et D4 passantes, D1 et D2 bloquées ❒ c. D1 et D4 passantes, D2 et D3 bloquées ❒ d. D2 et D3 passantes, D1 et D4 bloquées 5 En déduire l’expression de la tension u(t). ❒ a. u(t) = 0 ❒ c. u(t) = −e(t) ❒ b. u(t) = e(t) ❒ d. u(t) = 2e(t) 6 Jusqu’à quel instant t1 l’hypothèse est-elle valable ? π 2ω √ 2π ❒ c. t1 = ω ❒ a. t1 = ❒ b. t1 = π ω ❒ d. t1 = 2π ω 7 Pour t > t1 faire une autre hypothèse et en déduire u(t) pour tout t. ❒ a. u(t) = e(t) si e(t) 0 et u(t) = 0 si e(t) < 0 ❒ b. u(t) = 0 si e(t) 0 et u(t) = −e(t) si e(t) < 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. u(t) = |e(t)| ❒ d. u(t) = −|e(t)| 8 L’amplificateur opérationnel du montage représenté figure 7.4 étant idéal, déterminer si : Figure 7.4 ❒ a. V s = V sat pour Ve < E ❒ b. V s = V sat pour Ve > E ❒ c. le montage est comparateur ❒ d. le montage est amplificateur 77 Énoncés 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs 9 Déterminer les valeurs de la tension d’entrée provoquant le basculement de la tension de sortie entre les valeurs +V sat et −V sat pour le montage représenté figure 7.5. L’amplificateur opérationnel est supposé idéal. Figure 7.5 R1 V sat R1 + R2 −R1 ❒ b. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = V sat R1 + R2 R1 ❒ c. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat R1 + R2 −R1 ❒ d. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat R1 + R2 ❒ a. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On étudie le circuit représenté figure 7.6. Figure 7.6 78 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs Énoncés Les deux amplificateurs opérationnels sont idéaux. 10 Déterminer la valeur de la tension d’entrée provoquant le basculement de la tension de sortie du premier montage de +V sat à −V sat . R V sat r R ❒ b. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = − V sat r R ❒ c. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat r R ❒ d. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = − V sat r ❒ a. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = 11 Examiner si : ❒ a. la tension Ve est triangulaire ❒ c. la tension V s est triangulaire ❒ b. la tension Ve est en créneau ❒ d. la tension V s est en créneau 12 Déterminer la période de la tension Ve en fonction de R, C, r et R . 4rRC R 2rR C ❒ c. T = R 4RRC r 2RRC ❒ d. T = r ❒ b. T = ❒ a. T = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 13 à 20 : Nous allons étudier un oscillateur de type quasi sinusoïdal, constitué d’un filtre d’ordre 2 et d’un montage amplificateur utilisant un amplificateur opérationnel. 13 On commence par étudier le filtre de Wien (figure 7.7) avec R = 10 kΩ et C = 47 nF : Figure 7.7 Calculer la fonction de transfert du circuit. 79 Énoncés ❒ a. H = ❒ c. H = 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs 1 1 + jRCω + ❒ b. H = 1 jRCω 1 3 + jRCω + ❒ d. H = 1 jRCω 1 2 + jRCω + 1 jRCω 1 4 + jRCω + 1 jRCω 14 De quel type de filtre s’agit-il ? ❒ a. passe-bas ❒ b. passe-haut ❒ c. passe-bande ❒ d. coupe-bande 15 Mettre la fonction de transfert sous forme canonique puis déterminer le facteur de qualité Q et la pulsation propre ω0 . 1 ❒ a. Q = 3 1 ❒ c. ω0 = 3RC ❒ b. Q = 3 ❒ d. ω0 = 1 RC 16 À partir de cette question, on couple le filtre de Wien et un amplificateur non inverseur (figure 7.8). La tension de sortie du filtre de Wien est la tension d’entrée de l’amplificateur. Figure 7.8 On suppose que l’amplificateur fonctionne en régime linéaire et on ne tient pas compte de sa réponse fréquentielle. Cela revient à supposer que les fréquences d’étude sont très inférieures à la fréquence de coupure haute. 80 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs Énoncés En utilisant la relation imposée à U et V par l’amplificateur non inverseur, et l’équation différentielle du filtre de Wien, établir les équations différentielles pour U et pour V. R2 U̇ + ω20 U = 0 ❒ a. Ü + ω0 1 + R1 R2 U̇ + ω20 U = 0 ❒ b. Ü + ω0 3 − R1 R2 V̇ + ω20 V = 0 ❒ c. V̈ + ω0 2 − R1 R2 V̇ + ω20 V = 0 ❒ d. V̈ + ω0 3 − R1 17 Déterminer la valeur de ρ = R2 /R1 correspondant au cas où U vérifie l’équa- tion d’un oscillateur harmonique (on notera cette valeur ρc ). Quelle est alors la période T 0 de l’oscillation ? ❒ a. ρ = 1, 5 ❒ c. T 0 = RC 2π ❒ b. ρ = 2 ❒ d. T 0 = 2πRC 18 En fait, on ne peut en pratique obtenir exactement ρ = ρc . Pour observer des © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit oscillations, on doit avoir un système instable, donc ρ > ρC . On suppose dans la suite que ρ = 2, 3. Établir les expressions générales de V et de U en fonction du temps. Déterminer le temps caractéristique τ de croissance des oscillations ainsi que la pseudopériode T . 20RC 16RC ❒ b. τ = ❒ a. τ = 3 3 4πRC 4πRC ❒ d. T = √ ❒ c. T = √ 3.91 1.21 19 Le moindre parasite conduit à la saturation. On se place dans le cas où V croît jusqu’à +V sat . Écrire la nouvelle équation différentielle vérifiée par U lorsque V = +V sat . ❒ a. Ü + 4ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ b. Ü + 3ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ c. Ü + 2ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ d. Ü + ω0 U̇ + ω20 U = 0 81 Énoncés 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs 20 Pour que le système sorte de la saturation, il faut que U décroisse. Est-ce le cas ? Déterminer l’équation vérifiée par U (et par V) si le système peut sortir de la saturation . ❒ a. U s’amortit pour tout ρ. ❒ b. U ne s’amortit que si ρ < 2ρc . ❒ c. Ü + ω0 (1 − ρ) U̇ + ω20 U = 0 ❒ d. Ü + ω0 (2 − ρ) U̇ + ω20 U = 0 Voir les corrigés du chapitre 7 page 98. 82 Corrigés 5 Filtres d’ordre 2 QCM Cet énoncé concerne les questions 1 à 4 : On étudie le circuit représenté figure 5.1. 1 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 1 ❒ a. H = ❒ ✗ b. H = 1 + jRCω 1 + jRCω − LCω2 1 1 ❒ c. H = ❒ d. H = 1 R 1 Lω − 1− j − 1+ j Lω LCω2 R RCω Les trois éléments sont en série en l’absence de circuit d’utilisation : grâce à un diviseur de ZC Ue Ue = donc après mise en forme : tension, on obtient U s = R + ZC + ZL RYC + 1 + ZL YC Us 1 H= = . Ue 1 + jRCω − LCω2 2 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : ❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −20 dB/dec. ❒ ✗ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −40 dB/dec ❒ c. Une asymptote de pente 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +40 dB/dec. 1 La fonction précédente est de la forme H = 1− ω ω +j Q0 ω0 ω20 2 1 avec ω = ω0 = √ LC 1 Lω0 (facteur de qualité). = RCω0 R En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ 1, ce qui donne GdB ≈ 0. C’est l’équation d’une droite horizontale. (pulsation propre) et Q0 = En très haute fréquence (ω ω0 ), H ≈ 1 ω2 − 2 ω0 = − ω20 , ce qui donne GdB ≈ ω2 ⎛ 2 ⎞ ⎜⎜ ω ⎟⎟ ω . C’est l’équation d’une droite de pente 20 log10 ⎜⎜⎝− 20 ⎟⎟⎠ donc GdB ≈ −40 log10 ω ω0 −40 dB/dec avec la variable log10 (ω). Il s’agit d’un filtre passe-bas (il atténue les hautes fréquences) du second ordre (terme en ω2 ). 83 Corrigés 3 √ √ Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 RCω Lω − ❒ a. tan φ = ❒ b. tanφ = 1 − LCω2 R RCω Lω 1 RCω − ❒ d. tan φ = ❒ ✗ c. tan φ = RCω R LCω2 − 1 Ue U s e jφ Us 1 . On en déduit que = cos φ = = Ue Ue (cos φ − j sin φ) Us 1 − LCω2 + jRCω Ue −RCω sin φ = −RCω donc tan φ = . 1 − LCω2 et Us 1 − LCω2 H = 4 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. ❒ c. Une marche d’escalier montante entre 0 et π. ❒ ✗ d. Une marche d’escalier descendante entre 0 et −π. D’après la question précédente, sin φ 0 donc φ est compris entre −π et 0 (à 2π près). 1 Pour ω ω0 , H ≈ 1, réel positif, donc φ ≈ 0. Pour ω ω0 , H ≈ ω2 , réel négatif, donc − ω2 0 φ ≈ −π. Pour ω = ω0 , cos φ = 0 donc φ = −π/2 . On en déduit que le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est une marche d’escalier descendante entre 0 et −π. Cet énoncé concerne les questions 5 à 8 : On étudie le circuit représenté figure 5.2. 5 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 1 ❒ a. H = ❒ b. H = R 1 + jRCω − LCω2 1+ jLω −LCω2 1 ❒ ❒ d. H = ✗ c. H = 1 + jRCω − LCω2 1 Lω − 1+ j R RCω De nouveau, grâce à un diviseur de tension, on obtient : ZL YC ZL Ue = Ue donc après mise en forme : Us = R + ZC + ZL RYC + 1 + YC ZL H= 84 Us Ue = −LCω2 1 + jRCω − LCω2 Corrigés 6 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : ❒ a. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +20 dB/dec. ❒ b. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente −40 dB/dec. ❒ c. Une asymptote de pente 20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ ✗ d. Une asymptote horizontale et une asymptote de pente +40 dB/dec. − La fonction précédente est de la forme H = ω2 ω20 ω2 jω 1− 2 + ω0 ω0 Q0 avec les mêmes notations ω2 que pour le premier circuit. En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ − 2 , ω0 ⎛ 2 ⎞ ⎜⎜⎜ ω ⎟⎟⎟ ω . C’est l’équation d’une ce qui donne GdB ≈ 20 log10 ⎜⎝− 2 ⎟⎠ donc GdB ≈ 40 log10 ω ω0 0 droite de pente +40 dB/dec avec la variable log10 (ω). En très haute fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ 1, ce qui donne GdB ≈ 0. Il s’agit d’un filtre passe-haut du second ordre. 7 √ √ Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 RCω Lω − ❒ a. tan φ = ❒ b. tan φ = 2 R RCω 1 − LCω Lω 1 RCω − ❒ d. tan φ = ❒ ✗ c. tan φ = RCω R LCω2 − 1 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit U s e jφ Us = = Ue Ue (cos φ − j sin φ) Ue 1 cos φ = . On en déduit que 1 R Us 1− − j Lω LCω2 R Ue R RCω 1 . Donc tan φ = . et sin φ = = 1− Us Lω LCω2 LCω2 − 1 1 Lω 1 − LCω2 H = 8 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. ❒ ✗ c. Une marche d’escalier descendante entre π et 0. ❒ d. Une marche d’escalier montante entre −π et 0. D’après la question précédente, sin φ 0 donc φ est compris entre 0 et π (à 2π près). ω2 , réel négatif, donc φ ≈ π. Pour ω ω0 , H ≈ 1, réel positif, donc ω20 φ ≈ 0. Pour ω = ω0 , cos φ = 0 donc φ = −π/2 . Pour ω ω0 , H ≈ − 85 Corrigés On en déduit que le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est une marche d’escalier descendante entre π et 0. Cet énoncé concerne les questions 9 à 13 : On étudie le circuit représenté figure 5.3. 9 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 1 ❒ b. H = ❒ ✗ a. H = 1 + jRCω − LCω2 1 Lω − 1+ j R RCω 1 Lω − j R RCω 1 ❒ c. H = ❒ d. H = 1 R 1 Lω − 1− j − 1 + j Lω LCω2 R RCω Avec le même raisonnement, on obtient : U s = H= 10 1 1+ jLω 1 + jRCω R = R Ue = R + ZC + ZL 1 . 1 Lω 1+ j − R RCω Ue d’où ZC ZL + 1+ R R Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : 1 ❒ ✗ a. Un maximum pour ω = ω0 = √ . LC 1 ❒ b. Un minimum pour ω = ω0 = √ . LC ❒ ✗ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale. La fonction de transfert est de la forme H = H = 1 . Le module est égal à ω ω0 1 + jQ0 − ω0 ω 1 . Il passe par un maximum quand le dénominateur de la 2 ω ω0 1 + Q0 − ω0 ω 1 fraction est minimal, donc pour ω = ω0 = √ . LC 86 Corrigés En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ ω 1 ω = j , ce qui 0 Q0 ω0 jQ0 − ω ω . C’est l’équation d’une droite de pente +20 dB/dec avec la donne GdB ≈ 20 log10 Q0 ω0 variable log10 (ω). 1 En très haute fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ , ce qui donne jQ0 ωω0 ω0 . C’est l’équation d’une droite de pente −20 dB/dec avec la variable GdB ≈ 20 log10 Q0 ω log10 (ω). Les deux asymptotes se croisent pour ω = ω0 et alors GdB = −20 log10 (Q0 ). Il s’agit d’un filtre passe-bande, centré sur la pulsation propre ω0 , qui est la pulsation de résonance. 11 Si L et C sont fixées et que l’on fait varier R : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. La résonance est d’autant plus aigüe que R est grande. ❒ ✗ b. La résonance est d’autant plus aigüe que R est petite. R ❒ ✗ c. La largeur de bande passante est donnée par Δω = . L 1 . ❒ d. La largeur de bande passante est donnée par Δω = RC La bande passante correspond à l’intervalle [ω1 , ω2 ] des pulsations telles que GdB soit au Hmax 1 moins égal à GdBmax − 3 dB, ce qui revient à |H| √ = √ . En appliquant cette défi2 2 ω ω0 = ±1 pour les deux pulsations limites ω1 et ω2 − nition, on obtient l’équation Q0 ω0 ω appelées pulsations de coupure. Cette équation revient à écrire deux équations du second ωω0 ωω0 degré sur ω : ω2 + − ω20 = 0 et ω2 − − ω20 = 0. Ces deux équations admettent Q0 Q0 chacune une racine positive et une racine négative et elles ont le même discriminant égal 2 ω0 àΔ= + 4ω20 . Seules les racines positives ont une signification physique. On obtient Q0 √ √ −ω0 ω0 Δ Δ et ω2 = . donc ω1 = + + 2Q0 2 2Q0 2 ω0 R = . La largeur de bande passante vaut Δω = ω2 − ω1 = Q0 L On dit que la résonance est aigüe si la bande passante est étroite, il faut donc que Δω soit petite : Q0 doit être grand, c’est-à-dire que la résistance doit être faible. 12 √ √ Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 RCω Lω − ❒ a. tan φ = ❒ b. tan φ = 2 R RCω 1 − LCω Lω RCω 1 − ❒ ❒ c. tan φ = ✗ d. tan φ = 2 RCω R LCω − 1 87 Corrigés U s e jφ Us = = Ue Ue (cos φ − j sin φ) Ue 1 . On en déduit que cos φ = 1 Us 1 Lω − 1+ j R RCω 1 1 Lω Ue Lω + donc tan φ = − . et sin φ = − Us R RCω RCω R H= 13 Le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est : ❒ a. Une marche d’escalier montante entre −π/2 et π/2. ❒ ✗ b. Une marche d’escalier descendante entre π/2 et −π/2. ❒ c. Une marche d’escalier montante entre 0 et π. ❒ d. Une marche d’escalier descendante entre 0 et −π. D’après la question précédente, cos φ 0 donc φ est compris entre −π/2 et π/2 (à 2π près). 1 qui tend vers +∞ donc φ ≈ +π/2. Pour ω ω0 , tan φ ≈ RCω Lω qui tend vers −∞ donc φ ≈ −π/2. Pour ω ω0 , tan φ ≈ − R Pour ω = ω0 , tan φ = 0 donc φ = 0. On en déduit que le diagramme de Bode asymptotique pour la phase est une marche d’escalier descendante entre +π/2 et −π/2. Cet énoncé concerne les questions 14 à 16 : On étudie le circuit représenté figure 5.4. 14 Calculer la fonction de transfert du circuit (supposé non chargé) : 1 Lω − j R RCω 1 ❒ ❒ a. H = ✗ b. H = 1 1 Lω Lω − − 1+ j 1+ j R RCω R RCω ❒ ✗ c. H = 1 1 1+ 1 Lω − j R RCω ❒ d. H = Grâce à un diviseur de tension, on obtient : U s = 1 Lω − j R RCω 1 . = H= 1 1 Lω 1 + − 1+ j 1 Lω R RCω − j R RCω 88 1 R − RCω 1+ j Lω ZC + ZL R + ZC + ZL Ue = Ue d’où R 1+ ZC + ZL Corrigés 15 Le tracé du diagramme de Bode pour le gain GdB comporte : 1 ❒ a. Un maximum pour ω = ω0 = √ . LC 1 ❒ ✗ b. Un minimum pour ω = ω0 = √ . LC ❒ c. Une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente 20 dB/dec. ❒ ✗ d. Une asymptote horizontale et une asymptote verticale. ω ω0 − ω0 ω = La fonction de transfert est de la forme H = ω0 ω 1+ 1 + jQ0 − ω0 ω © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit jQ0 1 jQ0 1 ω ω0 − ω0 ω . ω0 ω Q0 − ω0 ω Le module est égal à |H| = . Il passe par un minimum nul quand le 2 ω0 2 ω 1 + Q0 − ω0 ω 1 numérateur de la fraction s’annule, donc pour ω = ω0 = √ . LC ω 0 jQ0 − ω ω = 1, ce qui donne En très basse fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ 0 jQ0 − ω GdB ≈ 0. L’asymptote est horizontale et confondue avec l’axe des abscisses. ω jQ0 ω0 = 1. On retrouve la En très haute fréquence, c’est-à-dire pour ω ω0 , H ≈ ω jQ0 ω0 même asymptote horizontale qu’en très basse fréquence. Enfin si ω ≈ ω0 , GdB tend vers −∞ d’où une asymptote verticale. Il s’agit d’un filtre coupe-bande (ou réjecteur de bande), centré sur la pulsation propre ω0 . 16 √ √ Si on pose ue (t) = Ue 2 cos ωt et u s (t) = U s 2 cos (ωt + φ), le déphasage φ vérifie : 1 Lω 1 Lω − ❒ b. tan φ = − + ❒ a. tan φ = R RCω R RCω 1 1 ❒ c. tan φ = ❒ ✗ d. tan φ = Lω 1 1 Lω − + − R RCω R RCω 89 Corrigés H= 1 j . On en déduit que 1 Lω − R RCω 1 tan φ = . 1 Lω + − R RCω 1− Ue Ue −1 donc cos φ = 1 et sin φ = Us Us 1 Lω − R RCω Cet énoncé concerne les questions 17 à 21 : On étudie le circuit représenté figure 5.5. Il comporte un amplificateur opérationnel idéal fonctionnant en régime linéaire. 17 Déterminer en régime sinusoïdal la relation entre les tensions Ue et VA où VA (t) désigne le potentiel du point A : ❒ a. U s = jR1CωVA 1 VA ❒ c. U s = 1 + jRCω ❒ ✗ b. U s = − jR1CωVA 1 R1 + VA ❒ d. U s = 1 + R jRCω L’AO étant supposé idéal, on néglige les courants d’entrée ; par conséquent la résistance R1 est en série avec le condensateur situé entre A et l’entrée E − . De plus, en mode linéaire, V + = V − et E + étant reliée à la masse, ces deux potentiels sont nuls. On écrit une loi des nœuds sur l’entrée non inverseuse, en faisant attention aux conventions d’orientation : Us jCωVA = − . R1 18 90 Déterminer la fonction de transfert du circuit : 1 ❒ a. H = 1 R1 (2 + jRCω) + 1+ R jRCω R1 R ❒ b. H = 1 1 + j R1Cω − RCω R1 − 2R ❒ ✗ c. H = 1 R1Cω − 1+ j 2 RCω R1 − 2R ❒ d. H = (1 + j (R + R1 ) Cω)2 Corrigés Théorème de Millman au point A : Ue + jCωU s VA = R 2 + 2 jCω R On remplace ensuite VA par son expression en fonction de U s et on arrive à : Ue Ue 2 2 −2 + 2 jCω = + jCωU s ⇒ U s − − jCω = jR1Cω R R jR1CωR R1 R −U s R1 2R Après mise en forme, le résultat est H = 1 R1Cω − 1+ j 2 RCω − 19 Ce circuit est un filtre : ❒ a. Passe-bas ❒ c. Passe-haut ❒ ✗ b. Passe-bande ❒ d. Coupe-bande On reconnaît la forme générale d’une fonction de transfert d’un passe-bande. En effet, le dénominateur a une partie réelle constante et sa partie imaginaire s’annule pour une valeur particulière de la pulsation, d’où un gain maximal pour cette pulsation (le numérateur est constant) : il y a donc résonance pour cette pulsation, ce qui est caractéristique d’un filtre passe-bande. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 20 Déterminer sa pulsation propre : 1 ❒ a. ω0 = C (R + R1 ) √ 2 ❒ c. ω0 = √ C R (R + R1 ) 1 √ C RR1 √ 2 ❒ ✗ d. ω0 = √ C RR1 ❒ b. ω0 = La pulsation de résonance d’un passe-bande d’ordre 2 est aussi sa pulsation propre. En an1 R1Cω − = 0 nulant la partie imaginaire du dénominateur de H, on obtient l’équation 2 RCω √ 2 dont la solution positive est ω0 = √ . C RR1 21 Déterminer son facteur de qualité : R1 ❒ a. Q0 = 2R 2R1 ❒ c. Q0 = R ❒ ✗ b. Q0 = ❒ d. Q0 = R1 2R 1+ R1 R 91 Corrigés Il s’agit de mettre le dénominateur de H sous la forme 1 + jQ0 ω ω0 . Il faut donc que − ω0 ω Q0 ω Q0 ω0 1 R1Cω et que = . Le lecteur vérifiera en remplaçant ω0 par sa valeur = ω0 2 ω RCω R1 . que ces deux équations sont équivalentes à Q0 = 2R 6 Décomposition de Fourier - Filtrage d’un signal Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F La composante continue de s(t) est A0 . Si on calcule la valeur moyenne de s(t) sur une période T du signal, tous les termes en cosinus et sinus dont la période est T /k sont nuls. En effet, on détermine leur valeur moyenne sur k fois leur période, donc sur un nombre entier de périodes. A0 représente bien la valeur moyenne du signal, qui est aussi la composante continue. 2 ❒ ✗ V ❒ F Si s(t) est pair, tous les coefficients Bk sont nuls. Si s(t) est pair, s(−t) = s(t), ce qui donne : A0 + +∞ k=1 d’où +∞ Ak cos(kωt) − +∞ Bk sin(kωt) = A0 + k=1 +∞ Ak cos(kωt) + k=1 +∞ Bk sin(kωt) k=1 Bk sin(kωt) = 0. Pour que cette condition soit vérifiée quel que soit t, il faut que k=1 tous les coefficients Bk soient nuls. Il ne reste donc dans la décomposition que s(t) = A0 + +∞ Ak cos(kωt). k=1 3 ❒V ❒ ✗ F Plus un signal est proche d’une sinusoïde, plus son spectre est riche en harmoniques. Un signal sinusoïdal pur ne comporte qu’un seul terme dans sa décomposition : s(t) = C sin(ωt + φ), il n’a pas d’harmoniques. Si un signal est proche d’une sinusoïde, son spectre est pauvre en harmoniques. 4 92 ❒V ❒ ✗ F Un signal créneau a plus d’harmoniques qu’un signal triangle. Corrigés Tous les deux ont une infinité d’harmoniques, tous les termes d’ordre impair. Mais leur amplitude décroît plus vite pour un signal triangulaire, plus proche d’une sinusoïde qu’un signal créneau. 5 1 ❒V ❒ ✗ F L’amplitude des harmoniques d’un signal triangulaire décroît comme . k Elle décroît comme 6 1 . k2 ❒V ❒ ✗ F Le résultat du filtrage d’un signal créneau par un filtre passe-bande est aussi un créneau. Un filtre passe-bande a pour effet d’atténuer les harmoniques dont la fréquence est éloignée de la fréquence de résonance : la forme du signal de sortie est par conséquent différente de celle du signal d’entrée. Si le facteur de qualité est grand et la fréquence propre du filtre voisine de la fréquence du créneau, le signal de sortie sera proche d’une sinusoïde. 7 ❒V ❒ ✗ F Un filtre linéaire peut transformer un signal sinusoïdal en signal triangulaire. Un filtre linéaire peut modifier l’amplitude d’harmoniques existant déjà dans un signal, mais pas en faire apparaître d’autres : il ne peut donc pas transformer un signal pauvre en harmoniques (sinusoïde) en signal riche (triangle). Par contre, un filtre passe-bande bien réglé pourrait transformer un signal triangulaire en signal sinusoïdal. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 8 ❒ ✗ V ❒ F Un filtre passe-bas du deuxième ordre ne peut être intégrateur. On reconnaît un intégrateur grâce à une pente de −20 dB/dec dans le tracé du diagramme de Bode pour le gain. Les asymptotes d’un filtre passe-bas du deuxième ordre ont pour pentes 0 dB/dec à basse fréquence et −40 dB/dec à haute fréquence. il ne peut pas être intégrateur. 9 ❒ ✗ V ❒ F Un filtre passe-bande du deuxième ordre peut être intégrateur ou dérivateur. Le diagramme de Bode pour le gain d’un filtre passe-bande du deuxième ordre comporte une asymptote de pente −20 dB/dec et une asymptote de pente +20 dB/dec. Il est intégrateur aux basses fréquences (par rapport à sa fréquence propre) et dérivateur aux hautes fréquences. 10 ❒ ✗ 2 V ❒ F Le signal R.M.S. d’un signal s est tel que S RMS = A20 + 1 2 C 2 k k 93 Corrigés Par définition, 2 S RMS 1 = T T A0 + 2 Ck cos (kωt + φk ) dt 0 L’intégrale peut s’écrire comme la somme des quatre intégrales suivantes en développant le carré : T • A20 dt = A20 T 0 • • • T 2A0 0 0 Ck cos(kωt + φk )dt = 0 k T 0 Ck2 cos2 (kωt + φk )dt = k T Ck2 T 2 Ck C p cos(kωt + φk ) cos(pωt + φ p )dt = 0 kp La deuxième intégrale est nulle car la valeur moyenne d’un cosinus sur un nombre entier de est nulle. Pour calculer la troisième, on linéarise cos2 (kωt + ϕk ) en fois sa période cos 2 (kωt + φk ) + 1 . Dans ce calcul, il apparaît à nouveau la valeur moyenne d’un cosi2 1 2 nus sur un nombre entier de fois sa période, et donc il ne reste que le terme C . Enfin 2 k k pour la dernière, on linéarise le produit de cosinus en : 1 1 cos (k + p)ωt + φk + φ p + cos (k − p)ωt + φk − φ p 2 2 Étant donné que p k, les valeurs moyennes de ces deux termes sont nulles. QCM 11 On s’intéresse au signal (figure 6.1). Son amplitude est a et sa période T . Déterminer sa décomposition de Fourier. ∞ cos(2p + 1)ωt 4a ❒ a. s(t) = (−1) p π p=0 2p + 1 ❒ ✗ b. s(t) = 4a sin(2p + 1)ωt π p=0 2p + 1 ❒ c. s(t) = 2a sin(2p + 1)ωt π p=0 2p + 1 ❒ d. s(t) = 4a sin(p)ωt π p=0 p ∞ ∞ ∞ 94 Corrigés s(t) étant un signal impair, il se décompose en une somme de sinus. Le coefficient Bk se T 2 calcule par la relation Bk = s(t) sin(kωt) dt. T 0 2 Ici, Bk = T T /2 2 a sin(kωt) dt − T 0 T /2 2a cos(kωt) Bk = − T kω 0 T a sin(kωt) dt. L’intégration donne : T /2 2a cos(kωt) + T kω T T /2 soit Bk = 2a 2a −a (cos(kπ) − 1 − cos(2kπ) + cos(kπ)) = (1 − cos(kπ)) = 1 − (−1)k πk πk πk Soit k est pair et alors Bk = 0. Soit k est impair et alors Bk = B2p+1 = 12 4a . π(2p + 1) On s’intéresse au signal (figure 6.2). Son amplitude est a et sa période T . Déterminer sa décomposition de Fourier. ∞ 8a cos(2p + 1)ωt ❒ a. s(t) = 2 (2p + 1) π p=1 ❒ b. s(t) = 8a sin(2p + 1)ωt π2 p=0 (2p + 1)2 ❒ c. s(t) = 8a cos(2p + 1)ωt π2 p=0 p2 ❒ ✗ d. s(t) = 8a cos(2p + 1)ωt π2 p=0 (2p + 1)2 ∞ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ∞ ∞ s(t) étant un signal pair, il se décompose en une somme de cosinus. La valeur moyenne du signal est nulle, donc A0 = 0. Le coefficient Ak Ak = 2 T 2 se calcule par la relation Ak = T T /2 s(t) cos(kωt) dt = −T /2 a − 4at/T . 4 T T /2 T s(t) cos(kωt) dt ou encore 0 s(t) cos(kωt) dt avec entre t = 0 et t = T /2, s(t) = 0 95 Corrigés ⎛ ⎞ T /2 T /2 ⎜ ⎟⎟⎟ 4t 4 ⎜⎜⎜⎜ a 4a ⎟ ⎜⎜⎜ 1− sin(kωt) On intègre par parties : Ak = + sin(kωt) dt⎟⎟⎟⎟ donc ⎠ T ⎝ kω T T kω 0 0 ⎛ ⎞ T /2 T ⎟⎟⎟ 4a cos(kωt) 4 ⎜⎜⎜⎜ a ⎟⎟⎠ = 16a (1 − cos (kπ)). Si k est pair, − sin kω Ak = ⎜⎝− T kω 2 T kω kω (T kω)2 0 8a . Ak = 0 et si k est impair, Ak = A2p+1 = (2p + 1)2 π2 Cet énoncé concerne les questions 13 à 17 : Un signal S e (figure 6.3) est filtré par cinq filtres d’ordre 2 qu’on demande de retrouver par une analyse qualitative des signaux de sortie. 13 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.4) ❒ ✗ a. Filtre passe-bande à large bande. ❒ c. Filtre passe-bas. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. Le signal de sortie a une composante continue beaucoup plus faible que le signal d’entrée, il ne peut pas s’agir d’un filtre passe-bas. Sa période est celle du signal d’entrée, mais il y a beaucoup d’harmoniques puisqu’il est très éloigné d’un signal sinusoïdal. Le filtre est un passe-bande à large bande. 14 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.5) ❒ a. Filtre passe-bande à large bande. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ ✗ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre passe-bas. Ici encore il ne peut pas s’agir d’un filtre passe-bas, le continu ayant quasiment disparu. La période du signal de sortie est celle du signal d’entrée, et il est proche d’un signal sinusoïdal. Le filtre est un passe-bande à bande étroite. 15 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.6) ❒ ✗ a. Filtre passe-bas. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. Le signal de sortie a une composante continue importante, le filtre laisse donc passer les basses fréquences ; par contre les variations rapides ont été lissées. C’est un passe-bas. 16 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.7) ❒ a. Filtre passe-bas. ❒ ✗ c. Filtre passe-haut. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ d. Filtre réjecteur de bande. La composante continue a été éliminée par le filtre, contrairement aux variations rapides. Il s’agit d’un passe-haut. 96 Corrigés 17 Déterminer le filtre correspondant au signal de sortie (figure 6.8) ❒ a. Filtre passe-bas. ❒ c. Filtre passe-haut. ❒ b. Filtre passe-bande à bande étroite. ❒ ✗ d. Filtre réjecteur de bande. Ce dernier filtre a laissé passer aussi bien le continu que les variations rapides. Qualitativement, son effet semble complémentaire de celui du passe-bande. C’est donc un réjecteur de bande. 18 On considère un signal électrique e(t) = E0 + Ek cos(kωt + αk ) à l’entrée d’un filtre k linéaire de fonction de transfert H( jω) = H(ω)e jφ(ω) . Quelle est l’expression du signal de sortie s(t) ? ❒ a. s(t) = H(ω)e(t) ❒ ✗ b. s(t) = H(0)E0 + H(kω)Ek cos(kωt + αk + φ(kω)) k ❒ c. s(t) = H(0)E0 + H(ω)Ek cos(kωt + αk + φ(ω)) k ❒ d. s(t) = H(0)E0 + H(kω)Ek cos(kωt + αk ) k Si on envisage le signal s(t) comme généré par la mise en série de sources de tension de fréquences différentes, on peut appliquer le théorème de superposition pour déterminer le signal de sortie : il est égal à la somme des signaux obtenus lorsque, successivement et isolément, on garde chaque source de tension sinusoïdale. Par exemple, pour la composante ek (t) = Ek cos(kωt + αk ), en sortie sk (t) = S k cos(kωt + βk ) avec sk = H(kω)ek = H(kω)e jφ(kω) ek donc S k = H(kω)Ek et βk = αk + φ(kω). La composante comtinue du signal d’entrée est à multiplier par le gain statique H(0). © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 19 à 20 : 4a cos(2p + 1)ω1 t de période (−1) p π p=0 2p + 1 2π 1 . On choisit le filtre T = à l’entrée d’un filtre passe-bande H = ω1 ω0 ω 1 + jQ − ω0 ω tel que ω0 = ω1 et Q = 10. ∞ On envoie un signal d’entrée créneau pair e(t) = 19 Déterminer l’amplitude du terme fondamental S 1 du signal de sortie s(t). 4a 1 ❒ a. S 1 = 0 ❒ b. S 1 = ω1 π ω 1 + j10 − ω1 ω 4a ❒ ❒ d. S 1 = 1 ✗ c. S 1 = π 4a Comme expliqué à la question précédente, S 1 = H(ω)E1 avec E1 = et H(ω) = 1. π 97 Corrigés 20 Déterminer l’amplitude du premier harmonique non nul du signal de sortie s(t). 3 4a ❒ a. 0 ❒ b. 3 + j80 π 4a 12a ❒ ❒ c. ✗ d. √ π π 6409 1 4a et H(ω) = . 2 3π 1 + Q (3 − 1/3)2 2 2 1 8 1√ 12a 2 = 1 + 100 · = 9 + 6400 donc S 3 = √ Or 1 + 10 3 − . 3 3 3 π 6409 De même, S 3 = H(3ω)E3 avec E3 = 7 Circuits non linéaires - Oscillateurs QCM Cet énoncé concerne les questions 1 à 3 : On étudie le circuit représenté figure 7.1 ; il est composé d’une diode √ et d’une résistance en série avec un générateur idéal de tension sinusoïdale e(t) = E 2 sin (ωt). La diode est supposée idéale (tension de seuil et résistance différentielle nulles). Sa caractéristique est représentée sur la figure (7.2). 1 Déterminer la tension aux bornes de la résistance. ❒ ✗ a. quand e(t) ≥ 0, uR = e(t) ❒ c. quand e(t) ≥ 0, uR = 0 ❒ b. quand e(t) < 0, uR = e(t) ❒ ✗ d. quand e(t) < 0, uR = 0 Lorsque la diode est passante, c’est un court-circuit : la tension e(t) se retrouve alors aux e(t) > 0 en convention bornes de la résistance, qui est traversée par un courant i(t) = R récepteur. Lorsque la diode est bloquée, c’est un coupe-circuit. Tous les dipôles étant en série, aucun courant ne circule donc uR = 0 et la tension uD (t) doit être négative. Il s’agit ici d’un redressement simple alternance : le courant passe dans le circuit uniquement lors des alternances positives du générateur. 2 Déterminer la tension aux bornes de la diode. ❒ a. quand e(t) ≥ 0, uD = e(t) ❒ ✗ c. quand e(t) ≥ 0, uD = 0 ❒ ✗ b. quand e(t) < 0, uD = e(t) ❒ d. quand e(t) < 0, uD = 0 D’après l’étude précédente, soit la diode est passante pour e(t) ≥ 0 : alors uD = 0 ; soit la diode est bloquée pour e(t) < 0 et comme uR = 0 on obtient grâce à une loi des mailles e(t) = uR + uD = 0 + uD . 98 Corrigés 3 Déterminer la valeur moyenne URm de la tension aux bornes de la résistance. E ❒ a. URm = E ❒ b. URm = 2π √ √ 2E 2E ❒ ❒ c. URm = ✗ d. URm = 2π π La valeur moyenne sur une période de la tension sinusoïdale se calcule par l’intégrale ⎞ ⎛ T /2 T T T /2 √ ⎟⎟⎟ ⎜⎜⎜ 1 1⎜ ⎟ 1 URm = uR (t)dt = ⎜⎜⎜⎜⎜ e(t)dt + 0 dt⎟⎟⎟⎟⎟ = E 2 sin (ωt) dt. T T ⎝ ⎠ T 0 On obtient URm 0 T /2 0 √ √ √ T /2 E 2 cos (ωt) 2E 2 E 2 − = . = = T ω 2π π 0 Cet énoncé concerne les questions 4 à 7 : On considère le circuit de la figure 7.3 avec un pont de diodes (appelé pont de Graetz) et avec une résistance R. On suppose que le générateur délivre une tension e = E cos ωt et que les diodes sont idéales (voir figure 7.2). 4 En tenant compte du signe de e(t) à l’instant t = 0, faire une hypothèse sur le comportement des diodes. ❒ a. D1 et D2 passantes, D3 et D4 bloquées ❒ b. D3 et D4 passantes, D1 et D2 bloquées ❒ ✗ c. D1 et D4 passantes, D2 et D3 bloquées © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ d. D2 et D3 passantes, D1 et D4 bloquées À l’instant t = 0, e(t) = E > 0 donc le générateur de tension tend à faire circuler un courant dans le sens passant pour D1 et D4 et dans le sens inverse pour D2 et D3 (ce qui n’est pas possible). On peut donc supposer que D1 et D4 sont passantes et que D2 et D3 sont bloquées. 5 En déduire l’expression de la tension u(t). ❒ a. u(t) = 0 ❒ c. u(t) = −e(t) ❒ ✗ b. u(t) = e(t) ❒ d. u(t) = 2e(t) Toutes les diodes étant supposées idéales, on peut en utilisant l’hyopthèse de la question précédente remplacer D1 et D4 par des fils et débrancher D2 et D3 . On obtient : 99 Corrigés u(t) > 0. R On vérifie par ailleurs que D2 et D3 restent bien bloquées jusqu’à cet instant : il faut que les tensions u2 (t) et u3 (t), avec les orientations de la figure précédente, soient négatives, ce qui est vérifié puisque u2 (t) = −u(t) et u3 (t) = −u(t). On a alors u(t) = e(t) et i(t) = 6 Jusqu’à quel instant t1 l’hypothèse est-elle valable ? π ❒ b. t1 = ❒ ✗ a. t1 = 2ω √ 2π ❒ d. t1 = ❒ c. t1 = ω π ω 2π ω L’hypothèse est valable tant que le courant circulant dans les diodes D1 et D4 est positif, π donc tant que e(t) > 0. Or cos ωt s’annule et change de signe pour ωt1 = (au bout d’un 2 quart de période). 7 Pour t > t1 faire une autre hypothèse et en déduire u(t) pour tout t. ❒ a. u(t) = e(t) si e(t) 0 et u(t) = 0 si e(t) < 0 ❒ b. u(t) = 0 si e(t) 0 et u(t) = −e(t) si e(t) < 0 ❒ ✗ c. u(t) = |e(t)| ❒ d. u(t) = −|e(t)| Quand e(t) devient négatif, on peut faire l’hypothèse que D1 et D4 se bloquent et que D2 et D3 deviennent passantes. On obtient : u(t) > 0, ce qui correspond bien au sens passant de D2 et Alors u(t) = −e(t) > 0 et i(t) = R D3 . Ceci reste valable tant que e(t) 0, et ainsi de suite. Finalement, u(t) = e(t) si e(t) 0 et u(t) = −e(t) si e(t) 0 d’où u(t) = |e(t)|. 8 L’amplificateur opérationnel du montage représenté figure 7.4 étant idéal, déterminer si : ❒ a. V s = V sat pour Ve < E ❒ ✗ c. le montage est comparateur 100 ❒ ✗ b. V s = V sat pour Ve > E ❒ d. le montage est amplificateur Corrigés Du fait de l’absence de liaison entre l’entrée et la sortie, le montage fonctionne en comparateur. Soit V s = V sat : c’est le cas si V + > V − donc pour Ve > E. Soit V s = −V sat : c’est le cas si V + < V − donc pour Ve > E. Le signe de la sortie permet donc de savoir si Ve est plus petit ou plus grand que E, c’est pourquoi on parle de montage comparateur. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 9 Déterminer les valeurs de la tension d’entrée provoquant le basculement de la tension de sortie entre les valeurs +V sat et −V sat pour le montage représenté figure 7.5. L’amplificateur opérationnel est supposé idéal. R1 ❒ a. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = V sat R1 + R2 −R1 ❒ V sat ✗ b. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = R1 + R2 R1 ❒ V sat ✗ c. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = R1 + R2 −R1 ❒ d. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat R1 + R2 Du fait de l’absence de liaison entre l’entrée et la sortie, ce montage fonctionne également en comparateur. Le basculement de la sortie a lieu quand V + − V − change de signe. Or en utilisant un diviseur de tension (les courants d’entrée sont nuls pour un AO idéal), V + = R1 R1 Vs , donc V + − V − = V s − Ve . R1 + R2 R1 + R2 R1 V sat Soit V s = V sat : il faut que V + > V − ; c’est possible si > Ve . R1 + R2 −R1 V sat Soit V s = −V sat : il faut que V + < V − ; c’est possible si < Ve . R1 + R2 R1 Posons VB = V sat . R1 + R2 Pour une tension d’entrée vérifiant −VB < Ve < VB les deux états de la sortie sont possibles : pour savoir lequel sera effectivement observé il faut tenir compte de l’évolution antérieure du système, en partant d’une valeur de la tension d’entrée pour laquelle l’état de la sortie est parfaitement connu. R1 V sat Par exemple, si Ve > la seule possibilité pour la sortie est que V s = −V sat , et donc R1 + R2 −R1 V sat < Ve . Le passage V + < V − . Quand Ve diminue, V + − V − reste négatif tant que R1 + R2 par cette valeur provoque le basculement de la sortie de V s = −V sat à V s = V sat donc −R1 VB = −VB = V sat est la tension de basculement dans le sens montant −V sat → V sat . R1 + R2 R1 On montrerait de même que VB = V sat est la tension de basculement dans le sens R1 + R2 descendant V sat → −V sat . Il s’agit d’un comparateur à hystérésis. 101 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On étudie le circuit représenté figure 7.6. Les deux amplificateurs opérationnels sont idéaux. 10 Déterminer la valeur de la tension d’entrée provoquant le basculement de la tension de sortie du premier montage de +V sat à −V sat . R ❒ ✗ a. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = V sat r R ❒ b. dans le sens montant, la tension de basculement est VB = − V sat r R ❒ c. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = V sat r R ❒ ✗ d. dans le sens descendant, la tension de basculement est VB = − V sat r Il s’agit comme dans la question précéddente d’un montage type comparateur. Le raisonnement se mène de nouveau en partant de l’état de la sortie. Soit V s = V sat ; c’est le cas si V + > V − . Or l’entrée inverseuse est liée à la masse, la condition est : V + > 0. En écrivant Le théorème de Millman sur l’entrée non inverseuse : Ve V s + r V+ = R 1 1 + R r Ve V s 1 1 RV s + = + . Finalement V + > 0 pour Ve > − et comme V s = V sat , la R r R r r RV sat R . Il y a donc basculement de +V sat à −V sat pour VB = − V sat . condition est Ve > − r r R En partant de V s = −V sat , un raisonnement similaire conduit à VB = V sat . r donc V + 11 Examiner si : ❒ ✗ a. la tension Ve est triangulaire ❒ c. la tension V s est triangulaire ❒ b. la tension Ve est en créneau ❒ ✗ d. la tension V s est en créneau L’AO de droite peut fonctionner en mode linéaire grâce à la liaison entre l’entrée inverseuse et la sortie. Sa tension de sortie est égale à la tension d’entrée de celui de gauche. L’entrée non inverseuse étant reliée à la masse, l’entrée inverseuse est une masse virtuelle, on retrouve donc V s aux bornes de la résistance R et Ve aux bornes du condensateur. Vs dVe d Vs =− . Grâce à une loi des nœuds sur l’entrée inverseuse, = − (CVe ) donc R dt dt RC (±V sat ) dVe Comme V s ne peut prendre que les valeurs ±V sat , = − . La tension Ve (t) est dt RC 102 Corrigés donc linéaire par morceaux, et comme il s’agit de la tension aux bornes d’un condensateur −V sat V sat : il c’est une fonction continue, avec des pentes alternativement égales à et RC RC s’agit d’une fonction de forme triangulaire. La tension V s (t), elle, est en créneau : elle vaut tantôt V sat , tantôt −V sat . 12 Déterminer la période de la tension Ve en fonction de R, C, r et R . 4rRC R 2rRC ❒ c. T = R ❒ a. T = 4RRC r 2RRC ❒ d. T = r ❒ ✗ b. T = On choisit comme début de l’étude un instant où le condensateur est déchargé et où V s = (+V sat ) (+V sat ) dVe = − et donc Ve (t) = − t jusqu’à ce que la sortie bascule, V sat : alors dt RC RC (−V sat ) dVe RV sat c’est-à-dire quand Ve atteint la valeur Ve = − . Ensuite =− donc Ve (t) = r dt RC V sat RV sat t + cste jusqu’à ce que la sortie bascule à nouveau, pour Ve = , etc... R C r V sat RV sat RV sat à avec une pente . Pendant une demi-période du triangle, Ve passe de − r r RC V sat ΔV s 2RV sat 2 4RR C On en déduit que = = et donc T = . RC Δt r T r Cet énoncé concerne les questions 13 à 20 : Nous allons étudier un oscillateur de type quasi sinusoïdal, constitué d’un filtre d’ordre 2 et d’un montage amplificateur utilisant un amplificateur opérationnel. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 13 On commence par étudier le filtre de Wien (figure 7.7) avec R = 10 kΩ et C = 47 nF : Calculer la fonction de transfert du circuit. 1 ❒ a. H = 1 1 + jRCω + jRCω 1 ❒ ✗ c. H = 1 3 + jRCω + jRCω ❒ b. H = ❒ d. H = 1 2 + jRCω + 1 jRCω 1 4 + jRCω + 1 jRCω On appelle Z1 l’association série de la résistance et du condensateur et Z2 l’association Z2 1 1 avec Z1 = R + et = parallèle. Grâce à un diviseur de tension, H = Z1 + Z2 Z1 Y2 + 1 jCω 1 Y2 = jCω + . R 1 . Après simplification, H = 1 3 + jRCω + jRCω 103 Corrigés 14 De quel type de filtre s’agit-il ? ❒ a. passe-bas ❒ ✗ c. passe-bande ❒ b. passe-haut ❒ d. coupe-bande 1 1 ou ω , H ≈ 0 donc le filtre ne laisse passer ni les basses fréquences, Quand ω RC RC ni les hautes fréquences. 1 , |H| passe par un maximum. Il s’agit par conséquent d’un passePar contre, pour ω = RC 1 . bande centré sur la pulsation de résonance ωr = RC 15 Mettre la fonction de transfert sous forme canonique puis déterminer le facteur de qualité Q et la pulsation propre ω0 . 1 ❒ b. Q = 3 ❒ ✗ a. Q = 3 1 1 ❒ ❒ c. ω0 = ✗ d. ω0 = 3RC RC En multipliant numérateur et dénominateur de la fraction par 1/3 on obtient : 1 3 . Par identification avec la forme canonique d’un passe-bande : H= 1 j RCω − 1+ 3 RCω 1 H0 1 , on en déduit que ω0 = et Q = . H= RC 3 ω ω0 1 + jQ − ω0 ω 16 À partir de cette question, on couple le filtre de Wien et un amplificateur non inverseur (figure 7.8). La tension de sortie du filtre de Wien est la tension d’entrée de l’amplificateur. On suppose que l’amplificateur fonctionne en régime linéaire et on ne tient pas compte de sa réponse fréquentielle. Cela revient à supposer que les fréquences d’étude sont très inférieures à la fréquence de coupure haute. En utilisant la relation imposée à U et V par l’amplificateur non inverseur, et l’équation différentielle du filtre de Wien, établir les équations différentielles pour U et pour V. R2 ❒ a. Ü + ω0 1 + U̇ + ω20 U = 0 R1 R2 U̇ + ω20 U = 0 ❒ b. Ü + ω0 3 − R1 R2 V̇ + ω20 V = 0 ❒ ✗ c. V̈ + ω0 2 − R1 R2 V̇ + ω20 V = 0 ❒ d. V̈ + ω0 3 − R1 104 Corrigés Pour l’AO idéal en mode linéaire, V − = V+ = U et comme i− = 0, U = un diviseur de tension. R1 V grâce à R1 + R2 Pour le filtre de Wien, en utilisant l’équivalence entre la multiplication par jω et la dériva1 U. En éliminant V entre les deux équations tion par rapport au temps, V̇ = RC Ü + 3U̇ + RC R2 1 par ω0 , on arrive à Ü + ω0 2 − U̇ + ω20 U = 0. et en remplaçant RC R1 Comme V et U sont liées par une simple relation de proportionnalité, les deux tensions sont solutions de la même équation différentielle. 17 Déterminer la valeur de ρ = R2 /R1 correspondant au cas où U vérifie l’équation d’un oscillateur harmonique (on notera cette valeur ρc ). Quelle est alors la période T 0 de l’oscillation ? ❒ a. ρ = 1, 5 ❒ ✗ b. ρ = 2 ❒ c. T 0 = RC 2π ❒ ✗ d. T 0 = 2πRC Pour ρ = 2, l’équation différentielle devient Ü + ω20 U = 0. On reconnaît l’équation d’un 2π oscillateur harmonique de pulsation ω0 , donc de période T 0 = . ω0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 18 En fait, on ne peut en pratique obtenir exactement ρ = ρc . Pour observer des oscillations, on doit avoir un système instable, donc ρ > ρC . On suppose dans la suite que ρ = 2, 3. Établir les expressions générales de V et de U en fonction du temps. Déterminer le temps caractéristique τ de croissance des oscillations ainsi que la pseudo-période T . 16RC 20RC ❒ a. τ = ❒ ✗ b. τ = 3 3 4πRC 4πRC ❒ ❒ d. T = √ ✗ c. T = √ 3.91 1.21 L’équation différentielle vérifiée par chacune des tensions est ẍ − αω0 ẋ + ω20 x = 0 avec α = 0, 3. Le discriminant de l’équation caractéristique vaut Δ = α2 − 4 ω20 . Il est négatif √ αω0 ± j −Δ . Les solutions de l’équation donc les racines sont complexes, de la forme r = 2 Re(r) différentielle sont x = Ae cos (Im(r) + φ) 20RC 2 = On peut définir un temps caractéristique des oscillations : τ = ω0 α 3 √ 2 4−α 2π = , d’où une pseudo-période T = et une pseudo-pulsation : Ω = ω0 2 T 4πRC 4πRC = √ . √ 3.91 4 − α2 105 Corrigés 19 Le moindre parasite conduit à la saturation. On se place dans le cas où V croît jusqu’à +V sat . Écrire la nouvelle équation différentielle vérifiée par U lorsque V = +V sat . ❒ a. Ü + 4ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ ✗ b. Ü + 3ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ c. Ü + 2ω0 U̇ + ω20 U = 0 ❒ d. Ü + ω0 U̇ + ω20 U = 0 Lorsque V = V sat , V̇ = 0 donc U vérifie l’équation 0 = RC Ü + 3U̇ + Ü + 3ω0 U̇ + ω20 U = 0. 20 1 U, c’est-à-dire RC Pour que le système sorte de la saturation, il faut que U décroisse. Est-ce le cas ? Déterminer l’équation vérifiée par U (et par V) si le système peut sortir de la saturation . ❒ ✗ a. U s’amortit pour tout ρ. ❒ b. U ne s’amortit que si ρ < 2ρc . ❒ c. Ü + ω0 (1 − ρ) U̇ + ω20 U = 0 ❒ ✗ d. Ü + ω0 (2 − ρ) U̇ + ω20 U = 0 L’équation Ü + 3ω0 U̇ + ω20 U = 0 a pour équation caractéristique r2 + 3ω0 r + ω20 = 0, dont le discriminant est positif. Les racines sont réelles négatives, la solution est donc de type amorti, U va décroître. Le rapport ρ n’intervient pas dans l’équation, il n’influe donc pas sur l’évolution de U pendant que V sature. Lorsque le système ne sature plus, on se retrouve dans le premier cas et l’équation différentielle est de nouveau Ü + ω0 (2 − ρ) U̇ + ω20 U = 0 (ou V̈ + ω0 (2 − ρ) V̇ + ω20 V = 0). 15 10 On constate alors que V évolue vers −V sat puis de nouveau vers V sat et ainsi de suite. L’allure des oscillations est la suivante : 5 0 t −5 10 15 Le système oscille entre les deux niveaux de saturation, avec des portions sinusoïdales pour passer de l’un à l’autre. Plus ρ est proche de 2, plus le signal se rapproche d’une sinusoïde, mais le signal n’étant pas rigoureusement sinusoïdal, on parle d’oscillateur « quasi sinusoïdal ». 15 10 Au contraire, quand ρ s’écarte de 2, sa forme tend vers celle d’un trapèze ou d’un créneau : 5 0 −5 10 15 106 t Partie 3 Électromagnétisme 8 Champ électrostatique et potentiel Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : → − • Les équations intégrales et locales relatives au champ E . • Les équations de Poisson et de Laplace pour le potentiel. → − • Les conséquences du lien entre E et V. • Des calculs classiques de champs électriques et de potentiels à partir des lois locales. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 164. → − 1 ❒ V ❒ F Le champ E est à flux conservatif. → − 2 ❒ V ❒ F Le rotationnel de E est nul. → − 3 ❒ V ❒ F Le champ E est à circulation conservative. Cela signifie que sa circulation le long d’un contour est nulle. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 164. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 108 8 Champ électrostatique et potentiel Énoncés 4 La forme locale du théorème de Gauss est : − − → −→→ ❒ b. rot E = 0 ρ − −→→ ❒ d. rot E = 0 → − L’équation locale associée à la circulation nulle de E le long d’un contour fermé C est : − → − − → −→→ ❒ a. div E = 0 ❒ b. rot E = 0 ρ ρ − → − −→→ ❒ d. rot E = ❒ c. div E = 0 0 → − ❒ a. div E = 0 ρ → − ❒ c. div E = 0 5 6 Les relations liant le champ au potentiel sont : − → − → ❒ a. dV = − E · d → − → − ❒ c. E = −V d −−−→ → − ❒ b. E = − grad V → − −−−→ ❒ d. E = grad V 7 Quelles propriétés du potentiel V sont vérifiées ? ❒ a. Le potentiel croît le long des lignes de champ. ❒ b. Le potentiel admet un minimum dans une zone vide de charges. → − ❒ c. Le champ E est perpendiculaire aux surfaces équipotentielles. ❒ d. Le potentiel n’admet aucun extremum en une zone vide de charges. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 8 On considère l’interface chargée (densité surfacique σ) entre deux milieux (1) et → − → − (2). On note E 1 (respectivement E 2 ) le champ en un point M de l’interface dans −−→ le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante normale du champ E est continue. → − ❒ b. La composante tangentielle du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ c. E 1 − E 2 = N12 0 σ −−→ → − → − ❒ d. E 2 − E 1 = N12 0 9 L’équation vérifiée par le potentiel (équation de Poisson) de manière générale est : ❒ a. ΔV = 0 ❒ c. ΔV = − ρ 0 ρ 0 ρ ❒ d. ΔV = 4π0 ❒ b. ΔV = 109 Énoncés 8 Champ électrostatique et potentiel Cet énoncé concerne les questions 10 à 13 : On s’intéresse à un cylindre de très grande longueur (on néglige les effets de bord), de rayon a et d’axe Oz. Ce cylindre est chargé avec une densité volumique → − uniforme de charge ρ. On veut calculer le champ E créé par le cylindre en tout point M de l’espace. 10 Symétries de la distribution de charges : ❒ a. Le plan contenant Oz et M est plan de symétrie de la distribution. ❒ b. Le plan perpendiculaire à Oz et contenant M est plan de symétrie de la distribution. ❒ c. Le plan contenant Oz et M est plan d’antisymétrie de la distribution. ❒ d. Le plan perpendiculaire à Oz et contenant M est plan d’antisymétrie de la distribution. → − 11 Propriétés de E dues aux symétries : → − ❒ a. E est nul sur l’axe Oz → − ❒ c. E est orthoradial → − ❒ b. E est suivant Oz → − ❒ d. E est radial 12 À l’aide de l’équation de Maxwell-Gauss exprimée en coordonnées cylindriques (13), l’expression générale de la composante Er est (on note k et k les constantes d’intégration) : ρr ρr k +k ❒ b. Pour r ≤ a, Er = + ❒ a. Pour r ≤ a, Er = 0 20 r k ❒ d. Pour r ≥ a, Er = ❒ c. Pour r ≥ a, Er = 0 r → − 13 Déduire des résultats précédents l’expression du champ E : ρr ρr ❒ b. Pour r ≤ a, Er = ❒ a. Pour r ≤ a, Er = 20 0 ρa ρa2 ❒ c. Pour r ≥ a, Er = ❒ d. Pour r ≥ a, Er = 0 20 r Cet énoncé concerne les questions 14 à 18 : On considère une distribution de charges, infinie selon les axes Ox et Oy, et ayant, suivant Oz la répartition suivante : • • pour |z| > a, ρ = 0 ; pour |z| ≤ a, ρ = ρ0 constant. On considère le potentiel V nul en z = 0. 110 Énoncés 8 Champ électrostatique et potentiel 14 Que peut-on dire du potentiel V ? ❒ a. V est indépendant de x ❒ c. V est indépendant de z ❒ b. V est indépendant de y ❒ d. V dépend de (x, y, z) 15 Déterminer l’expression générale du potentiel en tout point de l’espace (on note k1 , k2 , k3 , k4 , k5 et k6 des constantes) : ρ0 z2 + k1 z + k2 20 ρ0 z2 ❒ b. Pour |z| ≤ a, V = − + k1 20 ❒ c. Pour z > a, V = k3 et pour z < −a, V = k4 ❒ a. Pour |z| ≤ a, V = − ❒ d. Pour z > a, V = k3 z + k4 et pour z < −a, V = k5 z + k6 16 Déterminer quelle(s) relation(s) suivantes sont vérifiées : ❒ a. k3 = 0 ρ0 a2 + k1 a = k3 a + k4 ❒ c. − 20 ❒ b. k5 = 0 ρ0 a2 ❒ d. − − k1 a = −k5 a + k6 20 → − 17 Quelle(s) proposition(s) relative(s) au champ E sont vérifiées ? ρ0 z − − → − → → − uz pour |z| ≤ a ❒ a. E = 0 pour z = 0 ❒ b. E = − → 0 − ρ0 a→ → − → → − − uz pour |z| > a ❒ c. E = 0 pour |z| > a ❒ d. E = − 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 18 Déterminer les constantes k3 , k4 , k5 et k6 : ❒ a. k3 = − ρ0 a 0 ❒ b. k4 = − ρ0 a2 20 ρ0 a ρ0 a2 ❒ d. k6 = 0 20 Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On considère deux sphères concentriques (S 1 ) et (S 2 ), de centre O, de rayons respectifs R1 et R2 (> R1 ), portées respectivement aux potentiels V1 et V2 . On utilisera l’expression du Laplacien en coordonnées sphériques (19). ❒ c. k5 = − 19 L’expression générale du potentiel entre les deux sphères (R1 ≤ r ≤ R2) est (on note k et k des constantes) : k ❒ a. V = − 3 + k r k ❒ c. V = − r k ❒ b. V = − + k r −ρr2 ❒ d. V = − + k 60 111 Énoncés 8 Champ électrostatique et potentiel 20 L’expression des constantes k et k est : ❒ a. k = (V1 − V2 )R1 R2 R2 − R1 ❒ c. k = 0 ❒ b. k = (V2 − V1 )R1 R2 R2 − R1 ❒ d. k = V2 21 Déterminer le champ électrostatique pour R1 ≤ r ≤ R2 : → − V2 − V1 → − ur ❒ a. E = r (V2 − V1 )R1 R2 1 → → − − ❒ c. E = − ur R2 − R1 r2 → − (V2 − V1 )R1 R2 1 → − ❒ b. E = ur R2 − R1 r2 → − (V2 − V1 )R1 R2 ❒ d. E = ln r R2 − R1 Voir les corrigés du chapitre 8 page 164. 112 9 Conducteurs en équilibre électrostatique Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • Les propriétés des conducteurs en équilibre. Le théorème de Coulomb et le théorème des éléments correspondants. L’utilisation du théorème de superposition. Les calculs de capacités de condensateurs. La densité d’énergie électrostatique. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 170. 1 ❒ V ❒ F La définition de l’équilibre électrostatique d’un conducteur est que → − le champ E est nul à l’intérieur. 2 ❒ V ❒ F Un conducteur en équilibre électrostatique n’est pas chargé. → − 3 ❒ V ❒ F Le champ à la surface extérieure d’un conducteur est E ext = → − où N est la normale à la surface orientée vers l’extérieur. σ→ − N, 0 4 ❒ V ❒ F Deux conducteurs sont en influence totale si des lignes de champ issues de l’un aboutissent à l’autre. 113 Énoncés 9 Conducteurs en équilibre électrostatique Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 171. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 5 Un conducteur (sans cavité) en équilibre possède les propriétés suivantes : ❒ a. C’est un volume équipotentiel. ❒ c. Le champ qu’il crée est nul. ❒ b. Son potentiel est nul. ❒ d. Il n’est chargé qu’en surface. 6 On rappelle que la capacité C d’un conducteur est définie par Q = CV, où Q est la charge du conducteur et V son potentiel. On considère une boule de rayon R, de centre O, seule dans l’espace. Sa capacité C est : ❒ a. C = 2π0 R 4 ❒ c. C = π0 R 3 ❒ b. C = 4π0 R ❒ d. C = 0 7 On considère un disque conducteur de centre O, de rayon R et d’épaisseur négligeable. Il est seul dans l’espace et chargé sur une seule face uniformément. Il est soumis au potentiel V0 . Déterminer sa capacité C. ❒ a. C = 2π0 R ❒ b. C = 4π0 R ❒ c. C = π0 R ❒ d. C = 0 8 Un conducteur possède une cavité vide de charge : ❒ a. Le potentiel dans la cavité est nul. ❒ b. Le potentiel dans la cavité est constant. ❒ c. La charge sur la surface de la cavité est non nulle. ❒ d. La charge sur la surface de la cavité est nulle. 9 Lorsque deux conducteurs sont en influence totale, les charges des deux surfaces 114 en influence sont : ❒ a. sans relation ❒ b. nulles ❒ c. opposées ❒ d. semblables Énoncés 9 Conducteurs en équilibre électrostatique Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On considère deux sphères concentriques (Σ1 ) et (Σ2 ), de centre O, de rayons respectifs R1 et R2 (> R1 ). Les sphères portent respectivement les charges Q1 et Q2 . On veut calculer les potentiels V1 de la sphère (Σ1 ) et V2 de la sphère (Σ2 ). On utilise le théorème de superposition. 10 Pour l’état (1), on considère la sphère (Σ1 ) seule. Déterminer le potentiel en r = R1 et r = R2 : ❒ a. V1 (R1 ) = Q1 4π0 R1 ❒ b. V1 (R1 ) = Q1 4π0 R21 ❒ c. V1 (R2 ) = Q1 4π0 R22 ❒ d. V1 (R2 ) = Q1 4π0 R1 11 Pour l’état (2), on considère la sphère (Σ2 ) seule. Déterminer le potentiel en r = R1 et r = R2 : ❒ a. V2 (R1 ) = Q2 4π0 R2 ❒ b. V2 (R1 ) = Q2 4π0 R21 ❒ c. V2 (R2 ) = Q2 4π0 R22 ❒ d. V2 (R2 ) = Q2 4π0 R2 12 Lorsque les deux sphères sont en présence les potentiels V1 et V2 sont : Q1 Q2 + 4π0 R1 4π0 R1 Q1 Q2 ❒ c. V2 = + 4π0 R1 4π0 R2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. V1 = Q1 Q2 + 4π0 R1 4π0 R2 Q1 Q2 ❒ d. V2 = + 4π0 R2 4π0 R2 ❒ b. V1 = Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse toujours aux sphères concentriques précédentes mais cette fois on impose les potentiels V1 et V2 et l’on cherche à déterminer directement les charges Q1 et Q2 portées par les sphères. 13 Le potentiel en un point M de l’espace tel que OM ≥ R2 est : Q1 4π0 r Q1 + Q2 ❒ c. V(r) = 4π0 r ❒ a. V(r) = Q2 4π0 r Q1 − Q2 ❒ d. V(r) = 4π0 r ❒ b. V(r) = 115 Énoncés 9 Conducteurs en équilibre électrostatique 14 Le potentiel en un point M de l’espace tel que R2 ≥ OM ≥ R1 est : Q1 1 1 Q1 ❒ b. V(r) = − + V2 ❒ a. V(r) = 4π0 r 4π0 r R2 1 Q1 1 Q1 − Q2 − ❒ c. V(r) = ❒ d. V(r) = + V1 4π0 r R1 4π0 r 15 Les charges Q1 et Q2 portées par les sphères sont : 4π0 R1 R2 ❒ b. Q1 = (V1 − V2 ) ❒ a. Q1 = 4π0 V1 R1 − R2 4π0 R2 ❒ d. Q2 = (R2 V2 − R1 V1 ) ❒ c. Q2 = 4π0 V2 + 4π0 V1 R2 − R1 Cet énoncé concerne les questions 16 à 18 : Étude du condensateur plan : On s’intéresse à un condensateur plan (figure 9.1) dont les armatures ont une surface S ; la distance entre les armatures est e. On ne tient pas compte des effets de bords. L’armature C1 est au potentiel V1 et l’armature C2 est au potentiel V2 . Figure 9.1 16 Le potentiel entre les deux armatures est : V2 − V1 V2 − V1 x + V2 x + V1 ❒ b. V(x) = e e V1 − V2 V1 − V2 x + V2 x + V1 ❒ c. V(x) = ❒ d. V(x) = e e 17 La charge Q de l’armature C2 est : S e ❒ b. Q = 0 (V1 − V2 ) ❒ a. Q = 0 (V1 − V2 ) e S S e ❒ d. Q = 0 (V2 − V1 ) ❒ c. Q = 0 (V2 − V1 ) e S 18 La capacité d’un condensateur plan est : S e ❒ b. C = 0 ❒ a. C = 0 e S S e ❒ d. C = 4π0 ❒ c. C = 4π0 e S Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On étudie un condensateur cylindrique composé de deux cylindres coaxiaux d’axe Oz. Le cylindre C1 a pour rayon R1 (potentiel V1 ) et le cylindre C2 a pour ❒ a. V(x) = 116 Énoncés 9 Conducteurs en équilibre électrostatique rayon R2 > R1 (potentiel V2 ). Ils ont une longueur finie mais on ne tient pas compte des effets de bords. On note U la différence positive V2 − V1 . 19 Exprimer le potentiel électrostatique V en un point M à distance r de l’axe avec R1 ≤ r ≤ R2 : ❒ a. V = V1 r R1 ❒ c. V = V1 − ❒ b. V = V2 U ln(r/R1 ) ln (R1 /R2 ) r R2 ❒ d. V = V1 + U ln(r/R2 ) ln (R1 /R2 ) 20 Déterminer la densité surfacique de charge σ sur l’armature C2 : ❒ a. σ = 0 U R2 ❒ c. σ = −0 U R2 ln (R1 /R2 ) U ❒ d. σ = 0 R2 − R1 ❒ b. σ = 0 U R2 ln (R1 /R2 ) 21 La capacité C de ce condensateur est : 2π0 2π0 ❒ b. C = ln(R2 /R1 ) ln(R1 /R2 ) ln(R2 /R1 ) ❒ d. C = 0 2πR2 ❒ c. C = 2π0 Cet énoncé concerne les questions 22 à 23 : On étudie un condensateur sphérique composé de deux sphères concentriques de centre O. La sphère S 1 a pour rayon R1 (potentiel V1 ) et la sphère S 2 a pour rayon R2 > R1 (potentiel V2 ). On note U la différence positive V2 − V1 . On note Q la charge portée par l’armature S 2 du condensateur. → − 22 Déterminer le champ électrique E entre les deux sphères en fonction de Q : Q → Q → → − → − − − ❒ b. E = − ur ur ❒ a. E = 2 4π0 r 4π0 r2 Q → Q → → − → − − − ❒ c. E = ❒ d. E = − ur ur 2 4π0 R1 4π0 R22 23 Déterminer l’expression de la capacité C de ce condensateur : 3R3 R3 ❒ b. C = 4π0 3 1 23 ❒ a. C = 4π0 (R2 − R1 ) R2 − R1 R1 R2 ❒ c. C = 4π0 R2 ❒ d. C = 4π0 R2 − R1 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. C = Voir les corrigés du chapitre 9 page 170. 117 10 Distributions de courants et champs magnétiques statiques Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • Les distributions volumiques et surfaciques de courants. La loi d’Ohm sous formes locale et intégrale. Le calcul de champ magnétique par le théorème d’Ampère. Les équations de Maxwell de la magnétostatique. → − Le potentiel vecteur A et l’équation de Poisson. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 178. → − 1 ❒ V ❒ F Le flux de la densité surfacique de courant js à travers une surface S est égal à l’intensité du courant traversant S . → − 2 ❒ V ❒ F Le flux du champ B à travers une surface S est nul. → − 3 ❒ V ❒ F La divergence de B est nulle. → − 4 ❒ V ❒ F Le champ B est à circulation conservative. 118 10 Magnétostatique Énoncés Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 179. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 5 On considère un barreau conducteur d’axe Ox, de section s de longueur et de conductivité γ. Ce barreau est parcouru par une intensité I selon Ox et soumis à une tension U entre ses deux extrémités. Déterminer la résistance R du barreau. 1 ❒ b. R = ❒ a. R = γ s γs 1s s ❒ d. R = ❒ c. R = γ γ 6 On considère un barreau conducteur d’axe Ox, de rayon a, de longueur . Il est parcouru par une intensité I sous forme d’une densité surfacique de courant → − − ux . Quelle relation existe-t-il entre js et I ? j s = js→ ❒ a. I = πa2 js ❒ c. I = 2πa js ❒ b. I = 2πa js ❒ d. I = js © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 7 Un tube cylindrique, de très grande longueur (on néglige les effets de bord), d’axe Oz est constitué d’un conducteur (conductivité γ) pour des rayons r par rapport à l’axe : R1 ≤ r ≤ R2 . Le vecteur densité volumique de courant est radial. Déterminer la résistance R de ce conducteur pour une longueur . R2 R1 1 1 ln ln ❒ b. R = ❒ a. R = 2πγ R1 2πγ R2 1 R2 − R1 1 ❒ c. R = ❒ d. R = 2πγ R1 γ π(R22 − R21 ) 8 La forme locale du théorème d’Ampère est : → − → − ❒ a. div B = μ0 j − − → −→→ ❒ c. rot B = 0 9 → − ❒ b. div B = 0 → − − −→→ ❒ d. rot B = μ0 j → − L’équation locale associée au flux nul de B à travers une surface fermée S est : − − → − → −→→ ❒ a. rot B = 0 ❒ b. div B = 0 → − → − → − − −→→ ❒ d. div B = μ0 j ❒ c. rot B = μ0 j 119 Énoncés 10 Magnétostatique 10 La relation liant le champ au potentiel est : − → − → ❒ a. dA = − B · d → − −→→ − ❒ c. B = rot A − → − → − → ❒ b. d B = − A ∧ d −−−→ → − ❒ d. B = − grad A 11 On considère l’interface entre deux milieux (1) et (2) parcourue par une den- → − → − → − sité surfacique de courant j s . On note B 1 (respectivement B 2 ) le champ en un point M de l’interface dans le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On −−→ note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante normale du champ B est continue. → − ❒ b. La composante tangentielle du champ B est continue. → − → − −−→ → − ❒ c. B 1 − B 2 = μ0 js ∧ N12 → − → − → − −−→ ❒ d. B 2 − B 1 = μ0 js ∧ N12 12 L’équation vérifiée par le potentiel vecteur (équation de Poisson) de manière générale est : → − ❒ a. Δ A = 0 → − → − ❒ c. Δ A = −μ0 j → − → − ❒ b. Δ A = μ0 j → − → − μ0 j ❒ d. Δ A = 4π Cet énoncé concerne les questions 13 à 17 : On considère un cylindre infini d’axe Oz et de rayon a. Il est parcouru par une → − − intensité I. On considère que la densité volumique de courant j = j→ uz est uniforme dans le cylindre. On souhaite calculer le champ magnétique en tout point de l’espace par le théorème d’Ampère. 13 Étude des symétries : ❒ a. Les plans contenant Oz sont plans de symétrie de la distribution de courant. → − ❒ b. Les plans contenant Oz sont plans de symétrie de B. ❒ c. Les plans perpendiculaires à Oz sont plans de symétrie de la distribution de courant. → − ❒ d. Les plans perpendiculaires à Oz sont plans de symétrie de B. 120 Énoncés 10 Magnétostatique → − 14 Le champ B est tel que : → − → − − ❒ a. B = B(r, θ, z)→ uz → − − ❒ c. B = B(r)→ ur → − − ❒ b. B = B(r)→ uθ → − − ❒ d. B = B(θ)→ uθ 15 On choisit des cercles de rayon r et d’axe Oz pour appliquer le théorème d’Am→ − − père, orientés dans le sens du vecteur → uθ . La circulation C de B le long d’un cercle est : ❒ b. C = 2πrB ❒ a. C = πr2 B ❒ c. C = 2πaB ❒ d. C = πa2 B 16 Déterminer le courant enlacé Ienl par le contour précédent : ❒ a. Si r ≥ a, Ienl = −I ❒ c. Si r ≤ a, Ienl = πa2 j ❒ b. Si r ≥ a, Ienl = πa2 j r2 ❒ d. Si r ≤ a, Ienl = I 2 a → − 17 Le champ B a pour expression : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit μ0 I → → − − uθ ❒ a. Si r ≥ a, B = 2πr μ0 Ir → → − − ❒ c. Si r ≤ a, B = uθ 2πa2 μ0 I → → − − uθ ❒ b. Si r ≥ a, B = 2πa μ0 I → → − − uθ ❒ d. Si r ≤ a, B = 2πr Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On reprend la distribution précédente : cylindre infini d’axe Oz et de rayon a, parcouru par une intensité I. On souhaite maintenant calculer le champ magné→ − − tique B = B(r)→ uθ en tout point de l’espace par l’équation de Maxwell-Ampère en coordonnées cylindriques (14). → − − 18 Pour r ≤ a, quelles propriétés vérifie le champ B = B(r)→ uθ ? 1 ∂(rB(r)) = μ0 j r ∂r 1 ∂B = μ0 j ❒ c. r ∂θ ❒ a. ❒ b. B(0) = 0 1 ∂(rB(r)) =0 r ∂r → − − 19 Pour r ≥ a, quelles propriétés vérifie le champ B = B(r)→ uθ ? 1 ∂(rB(r)) = μ0 j ❒ b. B(r → +∞) = 0 ❒ a. r ∂r 1 ∂(rB(r)) 1 ∂B = μ0 j =0 ❒ d. ❒ c. r ∂θ r ∂r ❒ d. 121 Énoncés 10 Magnétostatique 20 On en déduit l’expression générale de B(r) après intégration (où k1 et k2 sont des constantes d’intégration) : ❒ a. Si r ≤ a, B(r) = μ0 jr + ❒ c. Si r ≥ a, B(r) = k1 r k2 r ❒ b. Si r ≤ a, B(r) = μ0 jr k1 + 2 r ❒ d. Si r ≥ a, B(r) = k2 21 Les constantes d’intégration sont : μ0 ja2 2 μ0 ja2 ❒ c. k2 = − 2 ❒ a. k1 = − ❒ b. k1 = 0 ❒ d. k2 = 0 Cet énoncé concerne les questions 22 à 26 : On considère le plan infini xOy parcouru par une distribution surfacique de cou→ − − ux . On souhaite calculer le champ par le théorème d’Amrant uniforme j s = js→ père. 22 Étude des symétries de la distribution de courant : ❒ a. Le plan xOy est plan de symétrie de la distribution. ❒ b. Tout plan perpendiculaire à xOy est plan de symétrie de la distribution. ❒ c. Tout plan parallèle à xOz est plan de symétrie de la distribution. ❒ d. Tout plan parallèle à xOz est plan de d’antisymétrie de la distribution. → − 23 Parmi les propriétés suivantes lesquelles sont vérifiées par le champ B : → − ❒ a. B ne dépend que de x et y. → − − ❒ c. B = B→ uy → − → − ❒ b. B(−z) = − B(z) → − − ❒ d. B = B→ uz − 24 On utilise comme contour, un carré de côté a perpendiculaire à → ux et symétrique par rapport au plan xOy. Le contour est orienté dans le sens direct (règle de la → − − main droite par rapport à → ux ). La circulation C de B le long de ce contour est : a ❒ a. C = 0 ❒ b. C = a2 B 2 a a ❒ d. C = −2aB ❒ c. C = 2aB 2 2 122 10 Magnétostatique Énoncés 25 Le courant enlacé par le contour est : ❒ a. Ienl = a2 js ❒ c. Ienl = 0 ❒ b. Ienl = a js ❒ d. Ienl = 2a js 26 Le champ magnétique a pour expression : μ0 j s → → − → − μ0 j s → − − uy , pour z > 0 et B = − uy , pour z < 0. ❒ a. B = 2 2 − → − → ❒ b. B = 0 ∀ z μ0 j s → → − μ0 j s → → − − − uy , pour z > 0 et B = uy , pour z < 0. ❒ c. B = − 2 2 → − → − μ0 j s ∀ z ❒ d. B = 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Voir les corrigés du chapitre 10 page 178. 123 11 Actions de Laplace Dipôle magnétique Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • L’expression de la force de Laplace sur un élément de circuit. L’action de Laplace sur une spire rectangulaire ou circulaire. La notion de dipôle magnétique. Le comportement actif d’un dipôle magnétique : champ créé. Le comportement passif d’un dipôle magnétique : actions subies dans un champ extérieur. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 186. 1 ❒ V ❒ F Puisque c’est une force magnétique, la force de Laplace est nulle sur un conducteur immobile. 2 ❒ V ❒ F Un dipôle magnétique s’oriente perpendiculairement aux lignes du champ magnétique dans lequel il est plongé. 3 ❒ V ❒ F Un dipôle magnétique se déplace vers les zones de champ intense. 4 ❒ V ❒ F À grande distance, les lignes de champ d’un dipôle magnétique ont la même allure que celle d’un dipôle électrostatique. 124 Énoncés 11 Actions de Laplace - Dipôle magnétique Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 187. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. −−→ 5 L’expression de la force de Laplace élémentaire d fL s’exerçant sur un élément de → − conducteur de longueur d parcouru par une intensité I et placé dans un champ → − B s’écrit : → − → −−→ −−→ − → − ❒ b. dF L = Id B ❒ a. dF L = I d · B − −−→ → − → −−→ → − → − ❒ d. dF L = I d ∧ B ❒ c. dF L = I B ∧ d © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 6 à 7 : On souhaite calculer les efforts de Laplace sur une spire circulaire de rayon a → − (figure 11.1). On choisit les axes tels que B soit dans le plan xOz. Figure 11.1 −→ 6 Déterminer la force F L (résultante des actions de Laplace) exercée par le champ → − B sur la spire. → − −→ ❒ a. F L = 2πa B − −→ → ❒ c. F L = 0 −→ − ❒ b. F L = πa2 B cos ϕ→ uz −→ − ❒ d. F L = 2πaB→ uz − → → − 7 Déterminer le moment Γ0 par rapport à O exercé par B sur la spire. − −→ → ❒ a. ΓO = 0 −→ − ❒ c. ΓO = 2πBa2 I→ uθ −→ − ❒ b. ΓO = πa2 IB sin ϕ→ uy −→ − ❒ d. ΓO = πa2 IB sin ϕ→ ux 125 Énoncés 11 Actions de Laplace - Dipôle magnétique −→ → − 8 Déterminer la force de Laplace F L exercée par le fil infini champ B = sur la spire rectangulaire (figure 11.2). μ0 I1 → − uθ 2πr Figure 11.2 1 → −→ μ0 I1 I2 b 1 − ❒ a. F L = − ur 2π r2 r1 −→ μ0 I1 I2 r2 → ln − ur ❒ c. F L = 2π r1 − −→ → ❒ b. F L = 0 1 → −→ μ0 I1 I2 b 1 − ❒ d. F L = − ur 2π r1 r2 9 On se place dans les mêmes conditions qu’à la question précédente mais avec une spire comprise entre les distances r et r + dr du fil. Déterminer la force de Laplace exercée par la spire sur le fil. dB − dB − ur ur ❒ b. −bI2 dr→ ❒ a. bI2 dr→ dr dr dB − dB − ur ur ❒ c. bI2 → ❒ d. −bI2 → dr dr −− → 10 Définir le moment magnétique M d’une spire circulaire parcourue par un courant, de rayon R, d’axe Oz, et parcourue par une intensité I dans le sens horaire. −− → −− → − − ❒ b. M = −2πRI→ u ❒ a. M = 2πRI→ u z z −− → − ❒ c. M = πR2 I→ uz −− → − ❒ d. M = −πR2 I→ uz −− → 11 Déterminer le moment magnétique M d’une sphère de centre O et de rayon R, uniformément chargée en surface avec la densité σ0 , en rotation uniforme autour → − de l’axe Oz à la vitesse angulaire Ω . π ❒ b. Mz = πσ0 ΩR4 ❒ a. Mz = √ σ0 ΩR4 2 4 ❒ c. Mz = πσ0 ΩR4 ❒ d. Mz = 2πσ0 ΩR4 3 126 11 Actions de Laplace - Dipôle magnétique Énoncés 12 On rappelle l’expression du potentiel vecteur créé par un dipôle magnétique de −− → − − − → r μ0 M ∧ → − −−→ − → . Démoment M en un point M de l’espace tel que OM = → ur : A = 3 4π r → − terminer l’expression intrinsèque de B. On pourra utiliser les formules suivantes −− → sachant que M est une constante : −−−→ −→ → →− −a + f − rot( f −a ) = grad f ∧ → rot→ a → − → − → −− → −−−→ − → − → −−−→ − −→ −− −r = − −r − → −r div − rot M ∧ → M div → M − M · grad → r + −r · grad M ⎞ ⎛ −− → → ⎜⎜⎜ 3M −−−→⎟⎟⎟⎟ · −r → −r − 5M ⎜⎜⎜ ⎟⎟⎠ ⎝ r2 → − ❒ a. B = μ0 4πr3 → − ❒ c. B = → → − − → μ0 −− − → − 3M · r r − M 4πr3 ⎞ ⎛ −− → → ⎜⎜⎜ 3M − →⎟⎟⎟⎟ · −r → −r − − ⎜⎜⎜ M ⎟⎟⎠ ⎝ r2 ⎞ ⎛ −− → − −− →⎟⎟⎟⎟ μ0 ⎜⎜⎜⎜ 3M · → r→ → − − ⎜⎜− r + 5M ⎟⎟⎠ ❒ d. B = 4πr3 ⎝ r2 μ0 → − ❒ b. B = 4πr3 13 Déterminer les composantes en coordonnées sphériques du champ magnétique créé par un moment magnétique en utilisant l’analogie avec le champ électrique d’un moment dipolaire en électrostatique. μ0 M cos θ μ0 M cos θ ❒ b. Br = ❒ a. Br = 4πr2 2πr3 μ0 M sin θ μ0 M sin θ ❒ c. Bθ = ❒ d. Bθ = 2 4πr 4πr3 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 14 Quelles sont les actions subies par un dipôle magnétique dans un champ magné−−→ tique uniforme Bext ? → − −−→ ❒ a. F = M Bext → → − −−→ −− ❒ c. Γ = Bext ∧ M − → − → ❒ b. F = 0 → −−→ → − −− ❒ d. Γ = M ∧ Bext 15 Quelle est l’expression de l’énergie potentielle d’un dipôle magnétique rigide −−→ plongé dans un champ extérieur Bext ? − − → −−→ ❒ a. E p = −M · Bext − − → −−→ ❒ c. E p = −M ∧ Bext −− → −−→ ❒ b. E p = M · Bext − − → −−→ ❒ d. E p = −M ∧ Bext Voir les corrigés du chapitre 11 page 186. 127 12 Équations de Maxwell Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • Les équations de Maxwell en régime dépendant du temps. La forme intégrale des équations de Maxwell. L’approximation des états quasi stationnaires. Le vecteur de Poynting et la densité d’énergie électromagnétique. Les bilans d’énergie électromagnétique. → − Notations. Le vecteur de Poynting sera noté Π. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 191. 1 ❒ V ❒ F Le théorème de Gauss n’est plus valable en régime dépendant du temps. → − 2 ❒ V ❒ F La circulation de E est conservative. 3 ❒ V ❒ F Par changement de référentiels galiléens, le champ magnétique est conservé. 4 ❒ V ❒ F Par changement de référentiels galiléens, le champ électrique est conservé. 5 ❒ V ❒ F Le vecteur de Poynting correspond à une puissance par unité de surface. 128 12 Équations de Maxwell Énoncés Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 192. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 6 Cocher la (ou les) équation(s) juste(s) : → − ∂B − −→→ ❒ b. rot E = − ∂t − − → −→→ ❒ d. rot E = 0 → − ∂E − −→→ ❒ a. rot B = − ∂t → − − −→→ ❒ c. rot B = μ0 j −→ 7 On considère un contour fermé C sur lequel s’appuie la surface S d’élément dS → − correctement orienté. La circulation de B le long du contour C s’écrit : − → − → → − −→ B · d = μ0 j · dS ❒ a. C © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit S → − − ∂E → ·d ❒ b. C S C ∂t → − − ∂ E −→ → − → → − −→ · dS B · d = μ0 j · dS + μ0 0 ❒ c. C S S ∂t → − − ∂ E −→ − → → − −→ −→→ · dS rot B · d = μ0 j · dS μ0 0 ❒ d. C S S ∂t − → − → B · d = μ0 → − −→ j · dS + μ0 0 8 En régime dépendant du temps, l’équation de conservation de la charge s’écrit : → − ∂ρ =0 ❒ a. div j + ∂t 1 ∂ρ → − =0 ❒ c. div j + 0 ∂t → − ❒ b. div j = 0 ρ → − ❒ d. div j = 0 9 Dans un métal de conductivité γ, l’équation vérifiée par la densité volumique de charge ρ est : ❒ a. ρ = γE ❒ c. ∂ρ =0 ∂t ∂ρ γ + ρ=0 ∂t 0 γ ❒ d. ρ = E 0 ❒ b. 129 Énoncés 12 Équations de Maxwell 10 Dans le cadre de l’approximation des régimes quasi stationnaires on peut : − −→→ ❒ a. Écrire rot E = 0. → − ❒ c. Écrire div E = 0. → − ∂E → − . ❒ b. Négliger le terme j devant 0 ∂t → − − −→→ ❒ d. Écrire rot B = μ0 j 11 La conductivité γ d’un métal est de l’ordre de 107 S · m−1 . On s’intéresse à un champ harmonique de fréquence f 1014 Hz. On donne 0 = 8, 85 · 10−12 F · m−1 . Quelle(s) proposition(s) est(sont) juste(s) ? → − ∂E → − est négligeable devant j . ❒ a. Le terme 0 ∂t → − ❒ b. Le champ E est nul. ❒ c. La densité volumique ρ est nulle. → − ❒ d. Le champ B est nul. → − 12 On note Π le vecteur de Poynting. Établir le théorème de Poynting ou bilan intégral de puissance : → − → − B2 ∂ 0 E 2 E ∧ B −→ → − → − + · dS = − j · E dτ dτ + ❒ a. ∂t 2 2μ μ 0 0 τ S τ → − → − 2 2 B ∂ 0 E E ∧ B −→ → − → − + · dS = + j · E dτ dτ + ❒ b. 2 2μ0 μ0 τ ∂t S τ → − → − 2 2 B ∂ 0 E E∧B → − → − + dτ = − j · E dτ dτ + ❒ c. 2 2μ0 μ0 τ ∂t τ τ → − → − B2 E ∧ B −→ 0 E 2 → − → − + · dS = − j · E dτ dτ + ❒ d. 2 2μ0 μ0 τ S τ 13 Déterminer l’équation locale de bilan de puissance : B2 ∂ 0 E 2 → − → − + =− j · E −Π ❒ a. ∂t 2 2μ0 2 B2 ∂ 0 E → − → − → − + = j · E −Π ❒ b. ∂t 2 2μ0 2 B2 ∂ 0 E → − → − → − + = j · E − div Π ❒ c. ∂t 2 2μ0 2 B2 ∂ 0 E → − → − → − + = − j · E − div Π ❒ d. ∂t 2 2μ0 130 12 Équations de Maxwell Énoncés Cet énoncé concerne les questions 14 à 17 : On considère un fil conducteur cylindrique (conductivité σ) de très grande lon→ − − gueur plongé dans un champ électrique E = E→ uz permanent et uniforme. Le fil − a pour rayon a et pour axe Oz. On note r la distance d’un point à l’axe et → ur le vecteur radial. 14 Déterminer le vecteur de Poynting pour r ≤ a : − → − → ❒ a. Π = 0 E 2 σr→ → − − ur ❒ c. Π = 2 E 2 σr→ → − − ur ❒ b. Π = − 2 E 2 σr→ → − − uz ❒ d. Π = 2 15 Déterminer le vecteur de Poynting pour r ≥ a : − → − → ❒ a. Π = 0 E 2 σa2 → → − − ur ❒ c. Π = 2r E 2 σa2 → → − − ur ❒ b. Π = − 2r E 2 σa2→ → − − uz ❒ d. Π = 2r 16 Calculer le flux φ du vecteur de Poynting à travers la surface d’un cylindre d’axe Oz, de rayon r ≥ a et de hauteur : ❒ a. φ = 0 ❒ c. φ = −E 2 a2 πσ E 2 a2 πrσ 2 2 2 ❒ d. φ = E a πσ ❒ b. φ = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 17 Quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? ❒ a. Le fil cède de l’énergie au champ par effet Joule. → − ❒ b. Le flux de Π est entrant dans le fil. ❒ c. Le champ cède de l’énergie au fil. ❒ d. Le flux est sortant à cause de l’effet Joule. 18 On considère l’interface chargée (densité surfacique σ) entre deux milieux (1) et → − → − (2). On note E 1 (respectivement E 2 ) le champ en un point M de l’interface dans −−→ le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante normale du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ b. E 1 − E 2 = N12 0 → − ❒ c. La composante tangentielle du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ d. E 2 − E 1 = N12 0 131 Énoncés 12 Équations de Maxwell 19 On considère l’interface entre deux milieux (1) et (2) parcourue par une den- → − → − → − sité surfacique de courant j s . On note B 1 (respectivement B 2 ) le champ en un point M de l’interface dans le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On −−→ note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante tangentielle du champ B est continue. → − ❒ b. La composante normale du champ B est continue. → − → − −−→ → − ❒ c. B 2 − B 1 = μ0 js ∧ N12 → − → − → − −−→ ❒ d. B 1 − B 2 = μ0 js ∧ N12 Voir les corrigés du chapitre 12 page 191. 132 Induction électromagnétique 13 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • La notion de champ électromoteur et de f.e.m. induite. Les cas d’induction de Neuman et d’induction de Lorentz. La loi de Faraday. La loi de Lenz. Les notions d’inductances propre et mutuelle. −→ Notations. Sauf indication contraire, on notera Em le champ électromoteur induit et em la force électromotrice induite. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 199. 1 ❒ V ❒ F La loi de Lenz stipule que le courant induit crée un champ opposé au champ qui l’a créé. 2 ❒ V ❒ F Une inductance mutuelle est toujours positive. 3 ❒ V ❒ F Un champ électromoteur d’induction est à circulation non conservative. 4 ❒ V ❒ F La force électromotrice d’induction eCD entre deux points C et D D d’un conducteur filiforme s’écrit eCD = −−→ −→ Em (M) · d M . C 5 → − ∂A −→ . ❒ V ❒ F Dans le cas de Neuman, le champ électromoteur est Em = − ∂t −v , le champ électro6 ❒ V ❒ F Dans un conducteur se déplaçant à la vitesse → − −→ −v ∧ → B. moteur est Em = −→ 133 Énoncés 13 Induction électromagnétique 7 ❒ V ❒ F La loi de Faraday s’écrit : em = − magnétique à travers le circuit fermé. dφ , où φ est le flux du champ dt Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 200. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 8 On considère un élément de circuit CD de résistance RCD et soumis à une f.e.m. d’induction eCD (figure 13.1). Déterminer la relation correcte d’après les conventions sur le sens du courant induit iCD et de eCD : Figure 13.1 ❒ a. VD − VC = −eCD − RCD i ❒ b. VD − VC = eCD + RCD i ❒ c. VD − VC = eCD − RCD i ❒ d. VD − VC = −eCD − RCD i Cet énoncé concerne les questions 9 à 11 : On considère un circuit formé de N spires rectangulaires de côtés a et b soumis au champ magnétique d’un fil très long parcouru par un courant I = I0 cos ωt (fiμ0 I → → − −e . gure 13.2). On rappelle que le champ magnétique créé par le fil est B = θ 2πr Figure 13.2 134 Énoncés 13 Induction électromagnétique → − 9 Le flux φ de B à travers le circuit est : a μ0 NIb ln 1 + 2π r1 ⎛ ⎞ 1 μ0 NIb ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟ ⎜⎝ ❒ c. φ = − ⎟⎠ 2π (r1 + a)2 r12 ❒ a. φ = − ❒ b. φ = μ0 NIab 2πr1 a μ0 NIb ln 1 + ❒ d. φ = 2π r1 10 Sachant que le circuit a une résistance R, déterminer l’intensité du courant induit Ic . a Nμ0 bI0 ln 1 + ω sin ωt ❒ a. Ic = 2πR r1 a Nμ0 bI0 ln 1 + ω sin ωt ❒ b. Ic = − 2πR r1 ⎛ ⎞ 1 μ0 NI0 b ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟ − ⎟⎠ ω sin ωt ❒ c. Ic = ⎝⎜ 2πR (r1 + a)2 r12 ❒ d. Ic = μ0 NI0 abR ω sin ωt 2πr1 −→ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 11 Déterminer la force instantanée F L exercée par le fil sur le circuit. − −→ → ❒ a. F L = 0 2 2 2 2 1 1 a −→ N μ0 b I0 −e − ln 1 + ω sin ωt cos ωt→ ❒ b. F L = r r1 + a r1 r1 4π2 R 2 2 2 2 1 1 a −→ N μ0 b I0 −e − ❒ c. F L = ln 1 + ω sin ωt cos ωt→ θ r1 + a r1 r1 4π2 R −→ −e ❒ d. F = BI b→ L c θ Cet énoncé concerne les questions 12 à 13 : On place un cylindre conducteur de conductivité γ ( figure 13.3) dans un champ → − − uz . magnétique sinusoïdal B = B0 cos ωt→ Figure 13.3 135 Énoncés 13 Induction électromagnétique 12 On décompose le cylindre en spires élémentaires de hauteur dz et de rayon compris entre r et r + dr. Déterminer le courant induit i(t) dans une de ces spires avec → − uθ comme sens positif d’orientation. rγdrdz rγdrdz ❒ b. i(t) = − B0 ω sin ωt B0 ω sin ωt ❒ a. i(t) = 2 2 ❒ c. i(t) = −γdrdzB0 ω sin ωt ❒ d. i(t) = γdrdzB0 ω sin ωt 13 Déterminer la puissance moyenne P dissipée dans le cylindre par induction (courants de Foucault). γa3 hπ 2 2 B0 ω 6 γa4 hπ 2 2 B0 ω ❒ c. P = 16 ❒ a. P = γa3 hπ 2 2 B0 ω 3 γa4 hπ 2 2 B0 ω ❒ d. P = 8 ❒ b. P = 14 Déterminer le coefficient d’inductance mutuelle M entre un solénoïde (S 1 ) considéré infini (n1 spires par unité de longueur, section Σ1 ) et une bobine S 2 composée de N2 spires de section Σ2 (figure 13.4). Figure 13.4 i1 cos θ i2 ❒ c. M = μ0 n1 N2 Σ1 i1 cos θ ❒ a. M = μ0 n1 N2 Σ2 ❒ b. M = μ0 n1 N2 Σ2 cos θ ❒ d. M = μ0 n1 N2 Σ2 i2 cos θ 15 Déterminer le coefficient d’inductance propre L d’un solénoïde de grande longueur , ayant N1 spires. On note Σ1 sa section. ❒ a. L = μ0 N12 Σ1 ❒ c. L = μ0 N12 Σ1 i1 ❒ b. L = μ0 ❒ d. L = μ0 N12 2 N12 Σ1 Σ1 Cet énoncé concerne les questions 16 à 17 : On étudie le système de la figure 13.5 formé de deux circuits couplés par inductance mutuelle M. 136 13 Induction électromagnétique Énoncés Figure 13.5 16 Écrire les équations des deux circuits. ❒ a. ❒ b. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. ❒ d. ⎧ di1 di1 ⎪ ⎪ ⎪ +M u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 di2 ⎪ ⎪ ⎩ u2 = R2 i2 + L2 +M dt dt ⎧ di di ⎪ 1 2 ⎪ ⎪ −M u1 = R1 i1 − L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di1 di2 ⎪ ⎪ ⎩ u2 = R2 i2 − L2 −M dt dt ⎧ di di ⎪ 1 2 ⎪ ⎪ +M u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di1 di2 ⎪ ⎪ ⎩ u2 = R2 i2 + L2 +M dt dt ⎧ di ⎪ 1 ⎪ ⎪ + Mi2 u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt ⎪ ⎨ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 ⎪ ⎪ ⎩ u2 = R2 i2 + L2 + Mi1 dt 17 Écrire l’énergie magnétique totale du système. 1 2 1 2 L1 i + L2 i + Mi1 i2 2 1 2 2 1 1 1 ❒ c. Em = L1 i21 + L2 i22 + Mi1 i2 2 2 2 ❒ a. Em = 1 2 1 2 L1 i + L2 i − Mi1 i2 2 1 2 2 1 1 ❒ d. Em = L1 i21 + L2 i22 2 2 ❒ b. Em = Cet énoncé concerne les questions 18 à 20 : On étudie le circuit de la figure (13.6) appelé « rail de Laplace ». Il est constitué d’un barreau CD pouvant se déplacer sans frottement sur des rails parallèles. On modélise la résistance du circuit par R. L’ensemble est plongé dans un champ 137 Énoncés 13 Induction électromagnétique → − − B = B→ uz uniforme. À t = 0, on lance le barreau depuis la position x0 (pour son − − ux . Le barreau reste perpendiculaire aux rails lors centre) avec la vitesse → v0 = v0→ de son déplacement. On néglige l’inductance propre du circuit. Figure 13.6 18 On choisit l’orientation du courant induit de C vers D. Déterminer l’intensité I dans circuit par la loi de Faraday. Bav0 ❒ a. I = − R Bav0 ❒ c. I = R Ba ẋ R Ba ẋ ❒ d. I = R ❒ b. I = − 19 Déterminer l’équation mécanique de la barre de masse m. d2 x − dt2 d2 x + ❒ c. dt2 ❒ a. B2 a2 ẋ =0 mR B2 a2 ẋ =0 mR d2 x B2 a2 v0 =0 + mR dt2 d2 x B2 a ẋ ❒ d. 2 + =0 mR dt ❒ b. 20 Exprimer la puissance PL de la force de Laplace et comparer à la puissance PI de la f.e.m. induite em . Ba ẋ ❒ a. PL = −em R ❒ c. PL = −PI ❒ b. PL = em Ba ẋ R ❒ d. PL = PI Cet énoncé concerne les questions 21 à 24 : On étudie le système de la figure 13.7 appelé « roue de Barlow ». La roue, de rayon a, peut tourner autour de l’axe Oz et l’on note J son moment d’inertie par rapport à cet axe. La roue est conductrice et l’on admet que tout se passe comme si le courant ne circulait que selon OA. En A le contact est glissant sans frottement. Un point M de OA est repéré par sa distance r à O. → − − Le champ B = B→ u est uniforme. z 138 Énoncés 13 Induction électromagnétique Figure 13.7 21 On note ω la vitesse de rotation de la roue. Déterminer la f.e.m. d’induction due à ce mouvement (on utilisera le champ électromoteur). ❒ a. em = ωBa2 ❒ c. em = ωBa ❒ b. em = 0 ωBa2 ❒ d. em = 2 22 Déduire de la question précédente l’intensité I du courant dans le circuit. em + E R em − E ❒ c. I = R ❒ a. I = −em + E R E ❒ d. I = R ❒ b. I = 23 Déterminer le moment de l’action de Laplace sur le disque. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. ΓOz = − IBa2 2 ❒ c. ΓOz = −IBa2 IBa2 4 IBa2 = 2 ❒ b. ΓOz = − ❒ d. ΓOz 24 Dans les bilans de puissance suivants, déterminer ceux qui sont justes. ❒ a. d Jω2 = RI 2 − EI dt 2 ❒ c. em I − ωΓOz = 0 ❒ b. d Jω2 = EI − RI 2 dt 2 ❒ d. em I + ωΓOz = 0 Cet énoncé concerne les questions 25 à 29 : Cette série de questions étudie le fonctionnement du haut-parleur électromagnétique (figure 13.8). 139 Énoncés 13 Induction électromagnétique Figure 13.8 Il est constitué : • • d’une bobine de N spires, de rayon a, mobile dans l’entrefer d’un aimant. Cette bobine a une résistance R, une inductance L et une masse m ; → − − d’un aimant permanent annulaire, qui assure un champ B = B→ u au niveau de r la bobine ; • d’une membrane, reliée à la bobine et pouvant effectuer de faibles déplacements selon Oz. Cette membrane est reliée à la partie fixe du haut-parleur par → − − des ressorts : force f = −kz→ uz où z est la position du centre de la membrane (en l’absence de courant, la membrane est à sa position d’équilibre et z = 0). → − − uz due au frottement de l’air. La membrane subit aussi une force fa = −hż→ 25 Après avoir déterminé le champ électromoteur d’induction, conséquence du déplacement de la bobine, établir l’expression de la f.e.m. d’induction dans le circuit. ❒ b. em = żBNπa2 ❒ a. em = żB2πa ❒ c. em = żBN2πa ❒ d. em = żBNa 26 Déterminer l’équation électrique du circuit. di + żB2πNa dt di ❒ c. E = Ri + L − żB2πNa dt ❒ a. E = Ri + L di dt di ❒ d. E = Ri − L dt ❒ b. E = Ri + L 27 Établir l’équation mécanique du système. 140 ❒ a. mz̈ = −kz − hż ❒ b. mz̈ = −iB2πNa − kz − hż ❒ c. mz̈ = +iB2πNa − kz − hż ❒ d. mz̈ = −iBπNa2 − kz − hż Énoncés 13 Induction électromagnétique 28 On cherche la réponse du circuit en régime sinusoïdal forcé avec E(t) = E0 cos ωt ou sous forme complexe E = E0 e jωt . On cherche à exprimer l’intensité i complexe sous la forme E = Z i. Exprimer Z (on aura intérêt à utiliser les variables i et v = ż). ❒ a. Z = R + jLω + (B2πNa)2 k + jmω h− jω ❒ b. Z = R + jLω ❒ c. Z = R + jLω − ❒ d. Z = R + jLω + (B2πNa)2 k + jmω h+ jω (B2πNa)2 k + jmω h+ jω 29 Le haut-parleur est équivalent au circuit de la figure 13.9. Quelle(s) expression(s) est(sont) juste(s) dans les propositions suivantes ? © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Figure 13.9 ❒ a. Cm = m (B2πNa)2 ❒ c. Cm = 0 ❒ b. Rm → ∞ ❒ d. Lm = (B2πNa)2 k Voir les corrigés du chapitre 13 page 199. 141 14 Généralités sur les ondes Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • • Les généralités sur les phénomènes propagatoires L’établissement et l’utilisation de l’équation de D’Alembert. L’obtention de l’équation de D’Alembert pour une corde. L’obtention de l’équation de D’Alembert pour une ligne électrique. La notion d’onde plane, progressive, harmonique. La notion d’onde stationnaire. Notations. La célérité de l’onde sera notée c dans tout le chapitre et sera prise positive. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 210. 1 ❒ V ❒ F Une onde est un phénomène qui dépend du temps et de la position. 2 ❒ V ❒ F Pour une onde, les variables d’espace et de temps sont toujours couplées. ∂2 s 1 ∂2 s − = 0, c est la célérité de l’onde s(x, t). ∂t2 c2 ∂x2 x se propage dans le sens des x décrois❒ V ❒ F Une onde s(x, t) = f t + c sants. 3 ❒ V ❒ F Dans l’équation 4 5 ❒ V ❒ F Une surface d’onde est un lieu de l’espace sur laquelle la grandeur ondulatoire a même valeur à un instant donné. 142 Énoncés 14 Généralités sur les ondes Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 211. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 6 On s’intéresse à une onde unidimensionnelle s(x, t) solution de l’équation de 1 ∂2 s ∂2 s − = 0. La forme générale de l’onde est : ∂x2 c2 ∂t2 ❒ a. s(x, t) = f + (x − ct) D’Alembert ❒ b. s(x, t) = f − (x + ct) ❒ c. s(x, t) = f + (x − ct) + f − (x + ct) x x + f− t + ❒ d. s(x, t) = f + t − c c −−→ −r , t) avec → −r = OM, on rappelle l’équation de D’Alem7 Pour une onde scalaire s(→ bert en trois dimensions : 1 ∂2 s =0 c2 ∂t2 Quelle est l’expression générale d’une onde sphérique dont les surfaces d’onde sont des sphères de centre O (on se servira de l’expression du Laplacien en coordonnées sphériques (formule 19)) ? f + (r − ct) f − (r + ct) + ❒ b. s(r, t) = ❒ a. s(r, t) = f + (r − ct) + f − (r + ct) r r + − + − f (r − ct) f (r + ct) f (r − ct) f (r + ct) − ❒ d. s(r, t) = + ❒ c. s(r, t) = r r r2 r2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Δs − 8 On cherche l’expression d’une onde plane progressive harmonique (O.P.P.H.), se propageant suivant l’axe x à la célérité c dans le sens des x décroissants, sous la forme complexe s(x, t) = s0 (x)eiωt . Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? ∂2 s0 ω2 s0 = 0 ∂x2 c2 ω i ωt − x c ❒ c. s = s+ e ❒ a. − ∂2 s0 ω2 s0 = 0 ∂x2 c2 ω i ωt + x c ❒ d. s = s− e ❒ b. + 143 Énoncés 14 Généralités sur les ondes 9 On s’intéresse à une onde stationnaire s(x, t) pour laquelle les conditions aux limites sont s(0, t) = 0 et s( , t) = 0 ∀t. On cherche la solution sous la forme s(x, t) = F(x)G(t). On notera n un entier strictement positif. La solution pour s(x, t) est : nπc nπx t + φn cos s0n cos ❒ a. s(x, t) = n ❒ b. s(x, t) = nπt nπc x sin + φn s0n cos n ❒ c. s(x, t) = s0n cos n ❒ d. s(x, t) = s0n cos nπc t + φn sin nπc nπx nπt x + φn cos + φn n Cet énoncé concerne les questions 10 à 15 : On étudie une ligne sans perte dont les points sont repérés par la variable x. Une cellule élémentaire de cette ligne est représentée sur la figure (14.1). Figure 14.1 10 Par application de la loi des nœuds en N, déterminer l’une des équations suivantes : ∂V ∂i =Γ ❒ a. ∂x ∂t ∂V ∂i = −Γdx ❒ c. ∂x ∂t ∂i ∂V = −Γ ∂x ∂t ∂i ❒ d. = ΓVdx ∂x ❒ b. 11 Par application de la loi des mailles, déterminer l’une des équations suivantes : ∂i ∂V =Λ ∂x ∂t ∂i ∂V = −Λdx ❒ c. ∂x ∂t ❒ a. 144 ∂V ∂i = −Λ ∂x ∂t ∂V ❒ d. = Λidx ∂x ❒ b. 14 Généralités sur les ondes Énoncés 12 L’équation différentielle vérifiée par le potentiel V(x, t) est : ∂2 V ∂2 V + ΓΛ =0 ∂x2 ∂t2 ∂2 V ∂2 V + ΓΛ =0 ❒ c. ∂t2 ∂x2 ∂2 V ∂2 V − ΓΛ =0 ∂t2 ∂x2 ∂2 V ∂2 V ❒ d. − ΓΛ =0 ∂x2 ∂t2 x x 13 On cherche des solutions de la forme : V(x, t) = V1 t − + V2 t + . Déterc c miner l’expression de l’intensité i(x, t) correspondante : Λ x x V1 t − − V2 t + ❒ a. i(x, t) = Γ c c Λ x x V1 t − + V2 t + ❒ b. i(x, t) = Γ c c Γ x x V1 t − − V2 t + ❒ c. i(x, t) = Λ c c Γ x x V1 t − + V2 t + ❒ d. i(x, t) = Λ c c ❒ a. ❒ b. 14 On branche en x = 0 un générateur sinusoïdal délivrant une tension V = V0 cos(ωt). © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit L’expression recherchée pour V complexe est V = V1 ei(ωt − kx) + V2 ei(ωt + kx) où V1 et V2 sont des constantes a priori complexes. On ferme la ligne en x = par un court-circuit. sin(k( − x)) sh(k( − x)) ❒ b. V(x, t) = V0 eiωt ❒ a. V(x, t) = V0 eiωt sin k sh k cos(k( − x)) ❒ c. V(x, t) = V0 eiωt cos k ch(k( − x)) ❒ d. V(x, t) = V0 eiωt ch k 15 On souhaite qu’il n’y ait pas d’onde réfléchie sur la ligne. Pour cela, on branche une impédance Zc en x = . Déterminer Zc : ❒ a. Zc = 0 ❒ c. Zc = Γ Λ ❒ b. Zc → ∞ (ligne ouverte) Λ ❒ d. Zc = Γ Cet énoncé concerne les questions 16 à 19 : On s’intéresse au mouvement latéral d’une corde, par exemple excitée à une extrémité par un vibreur et tendue à l’autre par une masse (figure 14.2). Le système considéré est un morceau de corde de longueur d , de masse linéique λ (figure 14.3), de centre de gravité G. 145 Énoncés 14 Généralités sur les ondes Figure 14.2 Figure 14.3 16 Parmi les propositions suivantes, lesquelles font partie des hypothèses d’étude du mouvement de la corde vibrante ? ❒ a. Les forces à considérer sont le poids et la tension. ❒ b. Pas de déplacement suivant Ox. ❒ c. Les déplacements suivant Oy sont petits. ❒ d. La corde est extensible. 17 On note T (x) la norme de la tension en un point d’abscisse x. Exprimer la relation fondamentale de la dynamique projetée sur les axes Ox et Oy : ❒ a. 0 = T (x + dx) cos(α(x + dx)) − T (x) cos(α(x)) ❒ b. 0 = T (x + dx) cos(α(x + dx)) + T (x) cos(α(x)) ∂2 y = T (x + dx) sin(α(x + dx)) + T (x) sin(α(x)) ∂t2 ∂2 y ❒ d. λdx 2 = T (x + dx) sin(α(x + dx)) − T (x) sin(α(x)) ∂t ❒ c. λdx 18 Avec les hypothèses quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? ∂y ∂x ∂2 x ❒ c. T (x) = m 2 ∂t ❒ a. cos α ∂y ∂x ∂2 y ❒ d. T (x) = m 2 ∂t ❒ b. sin α 19 Déterminer l’équation vérifiée par les déplacements transversaux y de la corde : ∂2 y λ ∂2 y − =0 ∂x2 T ∂t2 ∂2 y T ∂2 y − =0 ❒ c. ∂x2 λ ∂t2 ❒ a. ∂2 y λ ∂2 y + =0 ∂x2 T ∂t2 ∂2 y T ∂2 y ❒ d. + =0 ∂x2 λ ∂t2 ❒ b. Voir les corrigés du chapitre 14 page 210. 146 Ondes électromagnétiques dans le vide 15 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : → − → − • Les équations de propagation des champs E et B. • La structure de l’onde plane dans le vide. • L’onde plane progressive harmonique et la notation complexe. • La propagation de l’énergie électromagnétique. • Les différentes polarisations d’une onde plane progressive. Notations. Dans tout le chapitre, les ondes se propagent dans le vide. L’onde plane progressive sera notée O.P.P. et l’onde plane progressive harmonique O.P.P.H. Le → − vecteur d’onde est noté k et la célérité de la lumière c. Le trièdre cartésien direct sera noté (O, x, y, z). Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 218. 1 ❒ V ❒ F Une O.P. dans le vide est transverse électrique et magnétique. − → − → − → 2 ❒ V ❒ F Pour une O.P., le trièdre ( B, E , k ) est direct. 3 ❒ V ❒ F La vitesse de propagation de l’énergie électromagnétique est strictement inférieure à c. 4 ❒ V ❒ F Toutes les ondes sont polarisées. → − 5 ❒ V ❒ F Dans le cas d’une polarisation circulaire gauche, le champ E tourne dans le sens trigonométrique. 147 Énoncés 15 Ondes électromagnétiques dans le vide Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 219. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 6 L’équation de propagation du champ B dans le vide est : → − 1 ∂2 B → − ❒ a. Δ B + 2 2 = 0 c ∂t → − ∂2 B → − ❒ c. Δ B − μ0 2 = 0 ∂t → − ∂2 B → − ❒ b. Δ B − 0 μ0 2 = 0 ∂t → − 2 1∂ B → − ❒ d. Δ B − 2 2 = 0 c ∂t −u le vecteur unitaire correspondant à la direction et au sens de propa7 On note → 8 gation de l’onde plane progressive. La relation de structure de l’onde est : − → − 1→ − − → − 1− → u∧E ❒ b. B = E ∧ → u ❒ a. B = → c c − − → − 1− → − → − 1→ u∧B u ❒ d. E = → ❒ c. E = B ∧ → c c → − On considère l’onde dont le champ E dans le vide (entre deux plans conducteurs) est : ⎧ ⎪ Ex = 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ Ey = E0 cos πy ei(ωt − kz) ⎪ a ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ πy ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ei(ωt − kz) ⎩ Ez = αE0 sin a Quelles sont les propositions vérifiées par cette onde ? ❒ a. L’onde n’est pas plane. ❒ b. Elle est transverse. ❒ c. Elle se propage dans le sens des z décroissants. iπ ❒ d. α = ka 148 15 Ondes électromagnétiques dans le vide Énoncés 9 On s’intéresse à une O.P.P.H. en écriture complexe : → − → → − → − − → − − → → → − − E = E0 ei(ωt − k · r ) et B = B0 ei(ωt − k · r ) Les équations de Maxwell s’écrivent : − → − → − → ❒ a. i k ∧ E = 0 → − → − ❒ b. i k · B = 0 → − → → − − ❒ c. −i k ∧ E = −iω B → − → − → − ❒ d. i k ∧ B = i0 μ0 E 10 Dans le cas d’une O.P.P.H., la relation de structure de l’onde s’écrit : → − → − k ∧E → − ❒ b. B = ω → − → − k ∧B → − ❒ d. E = ω − → − → E∧ k → − ❒ a. B = ω − → − → B∧ k → − ❒ c. E = ω 11 Dans le cas d’une O.P.P.H., l’équation de D’Alembert s’écrit : ω 2 − → − → − → E= 0 ❒ a. k2 E + c − − → → − ω→ ❒ c. k E + 2 E = 0 c ω 2 − → − → − → ❒ b. −k2 E − E = 0 c ω 2 − → − → − → ❒ d. −k2 E + E= 0 c © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − − → − → − −u = 12 On note E = E 0 cos ωt − k · → r + ϕ le champ électrique réel de l’onde et → → − k → − . Déterminer la densité moyenne d’énergie électromagnétique < we > et la k ! → − valeur moyenne du vecteur de Poynting Π . 1 ❒ a. < we >= 0 E 2 2 ! 1 → − −u ❒ c. Π = c0 E 2→ 2 1 ❒ b. < we >= 0 E 2 4 ! 1 → − −u ❒ d. Π = c0 E 2→ 4 149 Énoncés 15 Ondes électromagnétiques dans le vide 13 Déterminer les expressions complexes des champs électromagnétiques associés − → à l’O.P.P.H. polarisée rectilignement dont le champ E1 d’amplitude E0 se propage suivant l’axe Oz dans le sens croissant et fait un angle de 30 ◦ avec l’axe Ox. ⎧− → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ = 3 u + u ei(ωt − kz) E 1 x y ⎪ ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ a. ⎪ ⎪ ⎪ √ − i(ωt − kz) ⎪ − → E − ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 → ux + 3→ uy e 2c ⎧− → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ = 3 u + u ei(ωt − kz) E 1 x y ⎪ ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ b. ⎪ ⎪ ⎪ √ − i(ωt − kz) ⎪ − → E − ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 −→ ux + 3→ uy e 2c ⎧− → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ = 3 u + u ei(ωt − kz) E 1 x y ⎪ ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ c. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ − → E √ → ⎪ − ⎪ ⎩ B1 = 0 3− ux + → uy ei(ωt − kz) 2c ⎧− − → E → 0 √ → ⎪ ⎪ ⎪ 3ux + − uy ei(ωt − kz) E1 = ⎪ ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ d. ⎪ ⎪ ⎪ √ − i(ωt − kz) ⎪ − → E − ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 −→ ux − 3→ uy e 2c − → 14 On considère une O.P.P.H. polarisée rectilignement dont le champ E2 d’amplitude E0 de polarisation rectiligne suivant l’axe Ox se propage dans une direction qui fait, dans le plan yOz, un angle de 45 ◦ avec l’axe Oy. Déterminer l’expres− → sion réelle du champ E2 . ω − → − ux ❒ a. E2 = E0 cos ωt − √ (y + z) → c 2 ω − → − → uy + − ❒ b. E2 = E0 cos ωt − x → uz c ω → − → ux ❒ c. E2 = E0 cos ωt − z − c ω − → − ux ❒ d. E2 = E0 cos ωt − (y + z) → c 150 Énoncés 15 Ondes électromagnétiques dans le vide 15 On s’intéresse à une O.P.P.H. polarisée elliptiquement, se propageant suivant l’axe Oz dans le sens des z croissants. Le champ électrique dans un plan parallèle à xOy s’écrit : " E x = E0x cos(ωt − kz) Ey = E0y cos(ωt − kz − 0, 6) → − avec E0x > 0 et E0y > 0. Parmi les représentations de l’extrémité du vecteur E au cours du temps, déterminer celle qui correspond au champ précédent. ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. Cet énoncé concerne les questions 16 à 20 : Cette étude s’intéresse à la superposition de deux ondes polarisées circulairement se propageant suivant l’axe Oz en sens opposés. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 16 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) correspond(ent) à une onde circulaire droite se propageant suivant les z croissants ? " " ❒ b. E x1 = E0 sin(ωt − kz) ❒ a. E x1 = E0 cos(ωt − kz) Ey1 = −E0 sin(ωt − kz) Ey1 = −E0 cos(ωt − kz) ❒ c. " E x1 = E0 cos(ωt − kz) Ey1 = E0 sin(ωt − kz) ❒ d. " E x1 = E0 sin(ωt − kz) Ey1 = E0 cos(ωt − kz) 17 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) correspond(ent) à une onde circulaire gauche se propageant suivant les z décroissants ? " " ❒ b. E x2 = E0 sin(ωt + kz) ❒ a. E x2 = E0 cos(ωt + kz) Ey2 = −E0 sin(ωt + kz) Ey2 = −E0 cos(ωt + kz) ❒ c. " E x2 = E0 cos(ωt + kz) Ey2 = E0 sin(ωt + kz) ❒ d. " E x2 = E0 sin(ωt + kz) Ey2 = E0 cos(ωt + kz) 151 Énoncés 15 Ondes électromagnétiques dans le vide 18 On s’intéresse maintenant à la superposition des deux ondes précédentes. Déter→ − miner le champ électrique résultant E . → − − − ux + sin(ωt)→ uy ❒ a. E = 2E0 cos kz cos(ωt)→ − → → − ux + − uy ❒ b. E = 2E0 cos kz cos(ωt) → → − − − ux − cos(ωt)→ uy ❒ c. E = 2E0 cos kz sin(ωt)→ → − − − ux − sin(ωt)→ uy ❒ d. E = 2E0 cos kz cos(ωt)→ 19 Déterminer le champ magnétique résultant : → − 2E0 − − cos kz − cos(ωt)→ ux + sin(ωt)→ uy ❒ a. B = c → − 2E0 − − cos kz sin(ωt)→ ux + cos(ωt)→ uy ❒ b. B = c → − 2E0 − − sin kz − cos(ωt)→ ux − sin(ωt)→ uy ❒ c. B = c → − 2E0 − − sin kz − cos(ωt)→ ux + sin(ωt)→ uy ❒ d. B = c 20 En déduire le vecteur de Poynting du champ résultant : → − − uz ❒ a. Π = 2c0 E0 sin kz cos kz sin ωt cos ωt → − → − → ❒ b. Π = 0 → − − uz ❒ c. Π = 2c0 E0 sin2 kz sin2 ωt → → − → − ❒ d. Π = −2c E sin kz cos kz u 0 0 z Voir les corrigés du chapitre 15 page 218. 152 Quelques exemples d’applications des ondes électromagnétiques 16 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • • • Les milieux dispersifs et la relation de dispersion. La vitesse de phase et la vitesse de groupe. La propagation dans un plasma dilué. La réflexion d’une onde sur un plan métallique. La propagation guidée (approfondissement PT : questions 15 à 21). Le dipôle oscillant (hors programme PT : questions 22 à 28). La propagation dans un métal (approfondissement : questions 29 à 32). Notations. Dans tout le chapitre l’onde plane progressive sera notée O.P.P. et l’onde → − plane progressive harmonique O.P.P.H. Le vecteur d’onde est noté k et la célérité de la lumière c. On pourra noter les équations de Maxwell par des abréviations : (MG) pour Maxwell-Gauss, (Mφ) pour Maxwell flux, (MF) pour Maxwell-Faraday et (MA) pour Maxwell-Ampère. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 226. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 153 Énoncés 16 Ondes EM - Applications Cet énoncé concerne les questions 1 à 7 : On étudie la propagation d’une O.P.P.H. dans un plasma dilué. L’onde est de la forme : → − → → − → − → − → − − → → − − E = E ei(ωt − k · r ) B = B ei(ωt − k · r ) 0 0 1/2 ne2 la pulsation plasma, où n est le nombre d’électrons par On note ω p = m0 unité de volume, −e la charge d’un électron et m sa masse. 1 Choisir les hypothèses retenues parmi les suivantes : ❒ a. Les électrons sont relativistes. ❒ b. On néglige l’interaction des électrons avec les ions. ❒ c. On néglige la force magnétique sur les électrons. ❒ d. On tient compte du mouvement des ions. → − 2 L’expression de la densité de courant j dans le plasma est : ne2 → − → − E ❒ a. j = mω −e → − → − E ❒ c. j = mωi − → − ne2 → E ❒ b. j = m ne2 → − → − E ❒ d. j = mωi 3 Après avoir montré que la densité volumique de charges est nulle dans le plasma, déterminer parmi les équations (Maxwell) suivantes en écriture complexe, laquelle (lesquelles) est(sont) fausse(s) ? → − → → − → − − ❒ b. −i k · B = 0 ❒ a. −i k · E = 0 ⎞ ⎛ 2 ⎟⎟→ → − → 1 ⎜⎜⎜⎜ ω p → − → − → − − − − ω⎟⎟⎟⎠ E ❒ d. −i k ∧ B = − 2 ⎜⎝ ❒ c. i k ∧ E = −iω B c ω → − 4 Déterminer l’équation de propagation du champ E et la relation de dispersion : → − → − ∂j 1 ∂2 E → − + 2 2 ❒ a. Δ E = μ0 ∂t c ∂t ω 2 ❒ c. k2 = c 154 → − 1 ∂2 E → − ❒ b. Δ E = 2 2 c ∂t ω2 − ω2p ❒ d. k2 = c2 16 Ondes EM - Applications Énoncés 5 Déterminer la vitesse de phase vφ et celle de groupe vg : ❒ a. vφ = c ❒ c. vg = c ω 2 p 1− ω ω 2 p ❒ d. vg = c 1 − ω ❒ b. vφ = c ω 2 p 1− ω 6 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? ❒ a. Si ω < ω p l’onde ne se propage pas. ❒ b. La vitesse de phase est supérieure à la vitesse de la lumière. ❒ c. Deux ondes de pulsations différentes se propagent à la même vitesse. ❒ d. L’énergie se propage à la vitesse vφ . 7 L’ionosphère a une fréquence plasma ν p 3 MHz. Quelle(s) longueur(s) d’onde λ est(sont) possible(s) pour communiquer avec un satellite depuis la Terre ? (On rappelle que c 3 · 108 m · s−1 .) © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. λ = 67 m ❒ c. λ = 607 m ❒ b. λ = 107 m ❒ d. λ = 1007 m Cet énoncé concerne les questions 8 à 14 : − On étudie la réflexion d’une O.P.P.H. polarisée suivant → uy se propageant suivant l’axe Ox dans le sens des x croissants. Le demi-espace x > 0 est occupé par un conducteur parfait (conductivité γ → ∞). Le champ électrique de l’onde − → → − → uy et celui de l’onde réfléchie Er = incidente est de la forme Ei = E0 ei(ωt − kx)− − → −−→ i(ωr t − → − kr · −r ) . On note → r0 un vecteur du plan yOz. E r0 e 8 Écrire les conditions de passage sur le plan yOz pour le champ électrique projetées sur les axes : → − → − σ ❒ a. Er0x ei(ωr t − kr · r0 ) = − 0 → − → − ❒ b. Er0x ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 → − → − ❒ c. E0 ei(ωt) − Er0y ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 → − → − ❒ d. Er0z ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 155 Énoncés 16 Ondes EM - Applications 9 L’expression du champ électrique réfléchi est : − → → uy ❒ a. Er = E0 ei(ωt + kx)− − → → ❒ c. Er = −E0 ei(ωt + kx)− uy − → → ❒ b. Er = −E0 ei(ωt − kx)− uy − → → ❒ d. Er = E0 ei(ωt − kx)− uy → − 10 Déterminer l’expression du champ électrique total E pour le demi-espace x ≤ 0 : → − → uy ❒ a. E = 2E0 cos kx eiωt− − → − → ❒ c. E = 0 → − → ❒ b. E = −2E0 sin kx eiωt− uy → − → ❒ d. E = −2E0 i sin kx eiωt− uy → − 11 Déterminer l’expression du champ magnétique total B pour le demi-espace x≤0: → − −2E0 i → sin kx eiωt− uz ❒ a. B = c → − 2E0 i → sin kx eiωt− uz ❒ c. B = c → − 2E0 → cos kx eiωt− uz ❒ b. B = c → − −2E0 → cos kx eiωt− uz ❒ d. B = c 12 Déterminer l’expression du vecteur de Poynting pour l’onde résultante : 2 → − 4E0 − sin kx cos kx sin2 ωt → ux ❒ a. Π = cμ0 2 → − 4E0 − ❒ b. Π = sin kx cos kx cos2 ωt → ux cμ0 2 → − −4E0 i 2 − ❒ c. Π = sin kx sin ωt eiωt → ux cμ0 2 → − 4E0 − ❒ d. Π = sin kx cos kx sin ωt cos ωt → ux cμ0 13 Quelles sont les propositions fausses parmi les suivantes ? ❒ a. L’onde résultante est progressive. ! → − → − ❒ b. Π = 0 → − ❒ c. Le plan x = 0 correspond à un nœud de B. → − ❒ d. Le plan x = 0 correspond à un nœud de E . 156 Énoncés 16 Ondes EM - Applications → − 14 Déterminer la densité surfacique de courant js dans le plan x = 0 : − → − → ❒ a. j s = 0 2E0 → − − cos ωt → uy ❒ c. js = − μ0 c 2E0 → − − cos ωt → uz ❒ b. js = − μ0 c → − 2E0 − cos ωt → uy ❒ d. js = μ0 c Cet énoncé concerne les questions 15 à 21 : On s’intéresse aux ondes électromagnétiques se propageant selon l’axe Oz dans le sens des z croissants, dans le vide entre deux milieux parfaitement conducteurs (figure 16.1). Figure 16.1 Propagation entre deux plans Les ondes recherchées sont des ondes transverses électriques notée TE telles que → − → E ⊥− uz . L’invariance selon Oy permet d’écrire les champs sous la forme © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → → − − → → − − E = E0 (x)ei(ωt − kz) et B = B0 (x)ei(ωt − kz) On suppose d’autre part que la densité surfacique de charge est nulle sur les conducteurs : on peut montrer alors avec l’équation de Maxwell-Gauss que → − − uy . E = E→ 15 L’équation de propagation du champ s’écrit : 2 ω ∂2 E 0 2 − 2 − k E0 = 0 ❒ a. ∂x2 c 2 2 ω ∂ E0 2 + 2 + k E0 = 0 ❒ c. ∂x2 c 2 ∂2 E 0 ω 2 ❒ b. + 2 − k E0 = 0 ∂x2 c 2 2 ∂ E0 ω 2 ❒ d. − 2 + k E0 = 0 ∂x2 c 157 Énoncés 16 Ondes EM - Applications 16 On note n un entier et A une constante. Déterminer l’expression générale de E0 (x) du mode TEn imposée par les conditions aux limites : ❒ a. E0 (x) = A sin nπx nπx ❒ c. E0 (x) = A sin a ❒ b. E0 (x) = A cos ❒ d. E0 (x) = 0 17 Établir l’équation de dispersion : ω2 c22 ω nπ 2 ❒ c. k2 = 2 + a c ❒ a. k2 = nπx a ω2 nπ 2 − c2 2 a ω nπ 2 ❒ d. k2 = − 2 − a c ❒ b. k2 = −−−−→ 18 Déterminer les composantes de B0(x) : nπx ⎧ k ⎪ ⎪ ⎪ sin −A ⎪ ⎪ ⎨ ω a ❒ a. ⎪ ⎪ 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎩0 ⎧ nπx k ⎪ ⎪ ⎪ sin −A ⎪ ⎪ ⎪ ω a ⎪ ⎨ ❒ c. ⎪ 0 ⎪ nπx ⎪ ⎪ nπ ⎪ ⎪ ⎪ cos ⎩ −iA ωa a ⎧ nπx k ⎪ ⎪ ⎪ −A sin ⎪ ⎪ ⎪ ω a ⎪ ⎨ ❒ b. ⎪ 0 ⎪ ⎪ ⎪ nπx nπ ⎪ ⎪ ⎪ cos iA ⎩ ωa a ⎧ iA nπ nπx ⎪ ⎪ ⎪ − cos ⎪ ⎪ ⎪ a ⎪ ⎨ ω a 0 ❒ d. ⎪ ⎪ nπx ⎪ ⎪ ⎪ kA ⎪ ⎪ sin ⎩ ω a 19 Déterminer les expressions de la vitesse de phase vφ et de la vitesse de groupe vg : ❒ a. vφ = 1− ❒ c. vg = 1− c nπc 2 aω c nπc 2 ❒ b. vφ = c ❒ d. vg = c 1− nπc 2 ω aω 20 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) fausse(s) ? nπc , l’onde ne se propage pas dans le guide. a ❒ b. L’onde est transverse magnétique. ❒ a. Si ω < ❒ c. Deux ondes de pulsations différentes se propagent à la même vitesse. ❒ d. L’énergie se propage à la vitesse vφ . 158 16 Ondes EM - Applications Énoncés 21 En fait l’onde se propage en « zig-zag » et est la superposition de deux ondes se réfléchissant sur les plans x = 0 et x = a (figure 16.2). Figure 16.2 Propagation en « zig-zag » © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit − → Déterminer l’expression du vecteur d’onde k+ : − → − → nπ − − − − ux + k→ ux + k→ uz ❒ b. k+ = − → uz ❒ a. k+ = k→ a − → − → nπ − − − − ux + k→ ❒ c. k+ = −k→ ux + k→ uz ❒ d. k+ = → uz a Cet énoncé concerne les questions 22 à 28 : On étudie dans ces questions le rayonnement dipolaire électrique. En O il y a une charge −q immobile et en S une charge +q animée d’un mouvement sinusoïdal −→ −−→ − −p = q− uz . On peut définir le moment dipolaire des charges → OS OS = z0 cos ωt→ 2πc − −p = p cos ωt→ la longueur d’onde. uz avec p0 = qz0 . On note λ = soit → 0 ω Le but est de déterminer le champ électromagnétique créé en tout point P (figure 16.3) de l’espace par le dipôle. On utilise les coordonnées sphériques avec −→ → −r = − OP. Figure 16.3 22 Parmi les propositions suivantes, déterminer lesquelles sont vraies : ❒ a. L’étude se fait dans le cadre de l’approximation dipolaire pour z0 r. ❒ b. Le mouvement de S est non relativiste donc λ z0 . ❒ c. Le champ est étudié dans la zone de rayonnement telle que r λ. ❒ d. L’étude se fait dans le cadre de l’A.R.Q.S. donc on néglige le temps de propagation. 159 Énoncés 16 Ondes EM - Applications 23 L’expression du champ électrique calculée sans faire d’approximation est : p0 ei(ωt−kr) → − E (P, t) = 4π0 ω2 1 iω 2 2iω → − → − cos θur + 3 + 2 − 2 sin θuθ + r3 r2 c r r c rc En déduire l’expression approchée du champ avec les hypothèses de l’émission dipolaire dans la zone de rayonnement. 1 p0 ei(ωt−kr) 2 → − → − → − cos θur + 3 sin θuθ ❒ a. E (P, t) = 4π0 r3 r iω i(ωt−kr) 2iω p0 e → − → − → − cos θur + 2 sin θuθ ❒ b. E (P, t) = 4π0 r2 c r c i(ωt−kr) iω 1 2 2iω p0 e → − → − → − cos θur + 3 + 2 sin θuθ + ❒ c. E (P, t) = 4π0 r3 r2 c r r c i(ωt−kr) 2 ω p0 e → − − − 2 sin θ→ uθ ❒ d. E (P, t) = 4π0 rc 24 Dans la cadre des hypothèses, quelle(s) est(sont) la(les) propositions justes ? ❒ a. L’onde est sphérique. ❒ b. L’onde est quasi plane. ω2 p0 ei(ωt−kr) → − → sin θ− uϕ ❒ c. L’onde est plane. ❒ d. B(P, t) = − 4π0 rc3 $ # dP ainsi 25 Déterminer la puissance moyenne rayonnée par unité d’angle solide dΩ que la puissance moyenne P rayonnée dans tout l’espace : $ $ # # ω4 p20 ω4 p20 dP dP 2 = = sin θ ❒ b. sin2 θ ❒ a. dΩ dΩ 32r2 π2 0 c3 32π2 0 c3 ❒ c. P = ω4 p20 12π0 c3 ❒ d. P = ω4 p20 12r2 π0 c3 sin2 θ 26 On utilise le modèle de l’électron élastiquement lié pour décrire la diffusion Rayleigh atmosphérique. Dans un atome, le noyau (point O) est beaucoup plus lourd que les électrons (charge (−e), masse m, point P) : on le supposera immobile. −→ −r = − Dans la suite on note → OP. Lorsqu’une onde rencontre un atome, le mouvement de l’électron va être modifié. On modélise les forces exercées sur l’électron de la manière suivante : − • la force électrique −F→e = −e→ E exercée par le champ de l’onde. On néglige la force magnétique (c.f. plasma) car v c ; 160 16 Ondes EM - Applications • Énoncés l’électron est écarté de sa position d’équilibre. Il subit une force de rappel − → −r ; type ressort : Fr = −k→ • l’amortissement est modélisé par une force type frottement visqueux : − → −v . Fv = −h→ → → − − Sur l’étendue de l’atome, le champ électrique est E = E0 eiωt . Après avoir défini −r la pulsation propre ω0 et le facteur de qualité Q, déterminer l’expression de → en régime forcé : − → − → eiωt E0 eiωt E0 → −r = e −r = − e ❒ b. ❒ a. → m ω2 − ω2 + i ωω0 m ω2 − ω2 + i ωω0 0 0 Q Q − → − → eiωt E0 eiωt E0 → −r = − e −r = − e ❒ d. ❒ c. → m ω2 − ω2 + ωω0 m ω2 + ω2 + i ωω0 0 0 Q Q 27 Pour l’atmosphère, Q 1 et ω ω0 . En utilisant l’expression générale de P calculée précédemment, déterminer celle relative à l’émission d’un électron par diffusion Rayleigh qui explique pourquoi le ciel est bleu : ❒ a. P = ❒ c. P = e2 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω40 e2 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω20 ❒ b. P = ❒ d. P = e4 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω40 e4 ω2 E02 12π0 c3 m2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 28 La lumière incidente provenant du soleil est non polarisée. On suppose qu’il → − → − s’agit d’une onde plane de vecteur d’onde k . Si k est suivant z décroissant → − (figure 16.4), le champ incident Ei est dans le plan xOy et les dipôles créés ont une direction aléatoire dans ce plan. Comment sera, pour l’observateur, le champ électrique de l’onde diffusée provenant des dipôles du plan xOy (l’observateur est représenté par l’œil) ? → − → − → ❒ a. La direction de E est aléatoire. ❒ b. E est suivant − u . → − − ❒ c. E est suivant → uθ . ϕ ❒ d. La polarisation est circulaire. Cet énoncé concerne les questions 29 à 32 : On s’intéresse à la propagation d’une onde plane (propagation selon les x croissants) dans un métal de conductivité γ 108 S · m−1 occupant le demi-espace → − → uy . On a vu x > 0. La solution recherchée pour le champ est E = E0 ei(ωt − kx)− dans le chapitre sur les équations de Maxwell (question 11) que la densité vo161 Énoncés 16 Ondes EM - Applications lumique de charge ρ est nulle à l’intérieur du métal pour des fréquences petites devant 1014 Hz ce qui est le cas ici. On rappelle que 0 = 8, 8 · 10−12 F · m−1 . Figure 16.4 Polarisation de la lumière diffusée → − 29 Déterminer l’équation aux dérivées partielles vérifiées par E : → − → − ∂E 1 ∂2 E → − ❒ a. Δ E − 2 2 = μ0 γ ∂t c ∂t → − → − ∂E 1 ∂2 E → − ❒ c. Δ E − 2 2 = −μ0 γ ∂t c ∂t → − 1 ∂2 E → − ❒ b. Δ E − 2 2 = 0 c ∂t → − 1 ∂2 E → − ❒ d. Δ E + 2 2 = 0 c ∂t 30 En déduire l’équation de dispersion dans le métal : ω2 + iωμ0 γ c2 ω2 ❒ c. k2 = 2 − iωμ0 γ c ❒ a. k2 = ω2 c2 ω2 ❒ d. k2 = 2 − ωμ0 γ c ❒ b. k2 = 31 Après avoir comparé les ordres de grandeurs des différents termes dans l’équation de dispersion, déterminer l’expression de k correspondant à une solution physique : ωμ0 γ ωμ0 γ (1 + i) ❒ b. k = (1 − i) ❒ a. k = 2 2 ωμ0 γ ωμ0 γ (−1 − i) ❒ d. k = (−1 + i) ❒ c. k = 2 2 32 Déterminer la longueur caractéristique δ de pénétration de l’onde dans le métal (δ est appelée épaisseur de peau) pour laquelle l’amplitude du champ est divisée par e : μ0 ωγ 1 ❒ b. δ = ❒ a. δ = 2 μ0 ωγ 2 2 ❒ d. δ = ❒ c. δ = μ0 ωγ μ0 ωγ 162 Énoncés 16 Ondes EM - Applications 33 Déterminer les expressions de la vitesse de phase vφ et de la vitesse de groupe vg : 2ω ❒ a. vφ = μ0 γ ω ❒ c. vg = 2 μ0 γ ω μ0 γ 2ω ❒ d. vg = 2 μ0 γ ❒ b. vφ = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Voir les corrigés du chapitre 16 page 226. 163 Corrigés 8 Champ électrostatique et potentiel Vrai/Faux 1 → − ❒V ❒ ✗ F Le champ E est à flux conservatif. Le théorème de Gauss vu en première année stipule que le flux du champ à travers une surface fermée est égale à la charge Qint contenue dans le volume intérieure à cette surface. → − −→ Ainsi, E · dS = 0 uniquement si Qint = 0. 2 → − ❒ ✗ V ❒ F Le rotationnel de E est nul. Il s’agit de l’une des équations de Maxwell (Maxwell-Faraday) en statique. 3 → − ❒V ❒ ✗ F Le champ E est à circulation conservative. Cela signifie que sa circulation le long d’un contour est nulle. C’est la circulation le long d’un contour fermé qui est nulle − → − → E · d = 0. QCM 4 La forme locale du théorème de Gauss est : → − ❒ a. div E = 0 ❒ b. ρ → − ❒ d. ❒ ✗ c. div E = 0 − − → −→→ rot E = 0 ρ − −→→ rot E = 0 ρ → − L’intégration de l’équation c. sur le volume τ donne div E dτ = dτ, τ τ 0 intégrale que l’on peut transformer avec la relation de Green-Ostrogradski en ρdτ Qint → − −→ E · dS = = ce qui démontre le théorème de Gauss. C’est pour cela que 0 0 l’équation locale porte le nom de Maxwell-Gauss. 5 L’équation locale associée à la circulation nulle de → − ❒ a. div E = 0 ❒ ✗ b. ρ → − ❒ d. ❒ c. div E = 0 → − E le long d’un contour fermé C est : − − → −→→ rot E = 0 ρ − −→→ rot E = 0 On utilise cette fois le théorème de Stokes : − → − → − −→ −→→ E ·d =0 rot E · dS = 0 ⇒ S 164 C Corrigés 6 Les relations liant le champ au potentiel sont : − → − → ❒ ❒ ✗ a. dV = − E · d ✗ b. → − → − ❒ c. E = −V d ❒ d. −−−→ → − E = − grad V → − −−−→ E = grad V − − → −→→ −→ −−−→ La relation b. est liée à l’équation rot E = 0 . En effectuant le calcul de rot(grad f ) pour une fonction scalaire f quelconque, par exemple en coordonnées cartésiennes, on pourra se convaincre que le résultat est nul. Le choix du signe « moins » est lié à l’énergie po→ − tentielle E p d’une charge q dans un champ E , soit E p = qV + cte dont dérive la force −−−→ → − → − F = q E = − grad E p . −−−→ → − La relation a. vient de la définition du gradient dV = grad V · d . 7 Quelles propriétés du potentiel V sont vérifiées ? ❒ a. Le potentiel croît le long des lignes de champ. ❒ b. Le potentiel admet un minimum dans une zone vide de charges. → − ❒ ✗ c. Le champ E est perpendiculaire aux surfaces équipotentielles. ❒ ✗ d. Le potentiel n’admet aucun extremum en une zone vide de charges. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit − → − → La relation dV = − E · d montre que V décroît le long des lignes de champ (qui sont par → − définition colinéaires à E ) : la réponse a. est fausse. On considère un point M dans une zone vide de charges. On fait, par exemple l’hypothèse que V est minimum en M. Dans ce cas et d’après la propriété précédente, localement, → − toutes les lignes de champs convergent vers M, donc div E (M) < 0 et d’après l’équation de Maxwell-Gauss : ρ < 0 et le milieu n’est pas vide de charges. On peut faire le même raisonnement avec un maximum de V en M. Par conséquent la réponse b. est fausse et la d. est juste. −−−−→ Soient deux points M et N voisins d’une même surface équipotentielle, et tels que MM = → − → − −−−−→ → − −−−−→ d , alors avec dV = V(M ) − V(M) = 0 et dV = − E · MM , on a bien E ⊥ MM . 8 On considère l’interface chargée (densité surfacique σ) entre deux milieux (1) et (2). On → − → − note E 1 (respectivement E 2 ) le champ en un point M de l’interface dans le milieu (1) −−→ (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante normale du champ E est continue. → − ❒ ✗ b. La composante tangentielle du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ c. E 1 − E 2 = N12 0 σ −−→ → − → − ❒ ✗ d. E 2 − E 1 = N12 0 165 Corrigés Ce sont des résultats à connaître. À la traversée d’une surface chargée : → − • la composante tangentielle de E est continue ; → − • la composante normale de E est discontinue ; • la discontinuité est donnée par la réponse d. : attention au sens d’orientation de la normale ; • en revanche le potentiel est toujours continu. 9 L’équation vérifiée par le potentiel (équation de Poisson) de manière générale est : ρ ❒ a. ΔV = 0 ❒ b. ΔV = 0 ρ ρ ❒ ❒ d. ΔV = ✗ c. ΔV = − 0 4π0 À partir de l’équation de Maxwell-Gauss, on écrit : −−−→ ρ ρ ρ → − ⇒ div − grad V = ⇒ −ΔV = div E = 0 0 0 La réponse a. est valable dans le vide (ρ = 0) : c’est l’équation de Laplace. Cet énoncé concerne les questions 10 à 13 : On s’intéresse à un cylindre de très grande longueur (on néglige les effets de bord), de rayon a et d’axe Oz. Ce cylindre est chargé avec une densité volumique uniforme de → − charge ρ. On veut calculer le champ E créé par le cylindre en tout point M de l’espace. 10 Symétries de la distribution de charges : ❒ ✗ a. Le plan contenant Oz et M est plan de symétrie de la distribution. ❒ ✗ b. Le plan perpendiculaire à Oz et contenant M est plan de symétrie de la distribution. ❒ c. Le plan contenant Oz et M est plan d’antisymétrie de la distribution. ❒ d. Le plan perpendiculaire à Oz et contenant M est plan d’antisymétrie de la distribution. La densité de charge est uniforme et positive, il n’y a donc aucun plan d’antisymétrie pour la distribution. Le fait de négliger les effets de bord pour un cylindre de très grande longueur revient à considérer le cylindre infini ; dans ce cas tout plan perpendiculaire à Oz peut être considéré comme plan de symétrie de la distribution. 11 166 → − Propriétés de E dues aux symétries : → − ❒ ✗ a. E est nul sur l’axe Oz → − ❒ c. E est orthoradial → − ❒ b. E est suivant Oz → − ❒ ✗ d. E est radial Corrigés → − En un point M de l’espace, E appartient à l’intersection des plans de symétrie de la distri→ − bution, donc d’après la réponse précédente, E est radial. Pour un point M de l’axe, sachant que tout plan contenant l’axe est plan de symétrie de la → − → − distribution, E doit être de plus suivant Oz : on en déduit donc qu’en tout point de l’axe E est nul. 12 À l’aide de l’équation de Maxwell-Gauss exprimée en coordonnées cylindriques (13), l’expression générale de la composante Er est (on note k et k les constantes d’intégration) : ρr ρr k ❒ a. Pour r ≤ a, Er = +k ❒ + ✗ b. Pour r ≤ a, Er = 0 20 r k ❒ ❒ c. Pour r ≥ a, Er = 0 ✗ d. Pour r ≥ a, Er = r Il y a invariance de la distribution de charge par rotation autour de l’axe Oz et par translation parallèlement à Oz puisqu’on considère le cylindre infini : la composante Er ne dépend que de r. On utilise l’expression de la divergence en coordonnées cylindriques (13). ρ ρ 1 ∂(rEr ) ρr2 = . Par intégration, on obtient rEr = ⇒ + k, 0 r ∂r 0 20 soit finalement la réponse b.. 1 ∂(rEr ) → − = 0. Par intégration, on obtient rEr = k , soit Pour r ≥ a, div E = 0 ⇒ r ∂r finalement la réponse d. → − • Pour r ≤ a, div E = • © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 13 → − Déduire des résultats précédents l’expression du champ E : ρr ρr ❒ ❒ b. Pour r ≤ a, Er = ✗ a. Pour r ≤ a, Er = 20 0 ρa ρa2 ❒ c. Pour r ≥ a, Er = ❒ ✗ d. Pour r ≥ a, Er = 0 20 r Pour r ≤ a l’expression du champ ne peut pas diverger en r = 0, on en déduit k = 0. On ρr trouve bien que l’expression Er = est nulle en r = 0. 20 Pour déterminer la constante k , on écrit la continuité du champ en r = a (le champ est continu car il s’agit d’une distribution volumique sans densité surfacique). On a donc ρa k d’où la réponse d. = 20 a Cet énoncé concerne les questions 14 à 18 : On considère une distribution de charges, infinie selon les axes Ox et Oy, et ayant, suivant Oz la répartition suivante : • pour |z| > a, ρ = 0 ; • pour |z| ≤ a, ρ = ρ0 constant. 167 Corrigés On considère le potentiel V nul en z = 0. 14 Que peut-on dire du potentiel V ? ❒ ✗ a. V est indépendant de x ❒ c. V est indépendant de z ❒ ✗ b. V est indépendant de y ❒ d. V dépend de (x, y, z) Il y a invariance de la distribution par translation parallèlement à Ox et à Oy. Le potentiel V ne dépend donc que de la variable z. 15 Déterminer l’expression générale du potentiel en tout point de l’espace (on note k1 , k2 , k3 , k4 , k5 et k6 des constantes) : ❒ ✗ a. Pour |z| ≤ a, V = − ρ0 z2 + k1 z + k2 20 ρ0 z2 + k1 20 ❒ c. Pour z > a, V = k3 et pour z < −a, V = k4 ❒ b. Pour |z| ≤ a, V = − ❒ ✗ d. Pour z > a, V = k3 z + k4 et pour z < −a, V = k5 z + k6 On résout l’équation de Poisson en coordonnées cartésiennes, soit : Pour |z| ≤ a d2 V ρ0 z ρ0 dV ρ0 z2 = − = − ⇒ + k ⇒ V = − + k1 z + k2 1 0 dz 0 20 dz2 d2 V dV = k3 ⇒ V = k3 z + k4 =0 ⇒ dz dz2 Pour z < −a, l’intégration donne un résultat similaire au cas z > a, mais a priori les constantes sont différentes d’où la réponse d. Pour |z| > a 16 Déterminer quelle(s) relation(s) suivantes sont vérifiées : ❒ a. k3 = 0 ρ0 a2 ❒ + k1 a = k3 a + k4 ✗ c. − 20 ❒ b. k5 = 0 ρ0 a2 ❒ − k1 a = −k5 a + k6 ✗ d. − 20 On a pris V(0) = 0 ; on en déduit k2 = 0, solution non proposée. On utilise ensuite la continuité du potentiel en z = a et en z = −a, ce qui donne les solutions c. et d. 17 168 → − Quelle(s) proposition(s) relative(s) au champ E sont vérifiées ? ρ0 z − − → − → → − ❒ ❒ b. E = − → uz pour |z| ≤ a ✗ a. E = 0 pour z = 0 0 − ρ0 a→ → − → → − − ❒ c. E = 0 pour |z| > a ❒ d. E = − uz pour |z| > a 0 Corrigés −−−→ → − → − Le potentiel ne dépend que de z, donc d’après la relation E = − grad V, le champ E n’a → − de composante que suivant uz . Le plan xOy est un plan de symétrie pour la distribution de → − − charge, donc E est contenu dans ce plan donc perpendiculaire à → uz . La seule solution est − → − → E = 0 pour z = 0. dV → − : On calcule E dans les trois zones de l’espace avec Ez = − dz ⎧ d ⎪ ⎪ ⎪ Pour z < −a , Ez = − (k5 z + k6 ) = −k5 ⎪ ⎪ ⎪ dz ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ρ0 z2 d ρ0 z ⎨ − Pour |z| ≤ a , Ez = − + k1 z = + k1 ⎪ ⎪ ⎪ dz 2 0 ⎪ 0 ⎪ ⎪ ⎪ d ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ Pour z > a , Ez = − (k3 z + k4 ) = −k3 dz 18 Déterminer les constantes k3 , k4 , k5 et k6 : ❒ ✗ a. k3 = − ρ0 a 0 ❒ b. k4 = − ❒ c. k5 = − ρ0 a 0 ❒ ✗ d. k6 = ρ0 a2 20 ρ0 a2 20 → − Le champ E est nul pour z = 0, donc d’après les résultats de la question précédente → − k1 = 0. En appliquant les relations entre les constantes et la continuité du champ E pour une distribution volumique, on obtient alors : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit k3 = − ρ0 a ρ0 a2 ρ0 a ρ0 a2 , k4 = , k5 = , k6 = 0 20 0 20 Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On considère deux sphères concentriques (S 1 ) et (S 2 ), de centre O, de rayons respectifs R1 et R2 (> R1 ), portées respectivement aux potentiels V1 et V2 . On utilisera l’expression du Laplacien en coordonnées sphériques (19). 19 L’expression générale du potentiel entre les deux sphères (R1 ≤ r ≤ R2 ) est (on note k et k des constantes) : k k ❒ ❒ a. V = − 3 + k ✗ b. V = − + k r r −ρr2 k ❒ d. V = − ❒ c. V = − + k r 60 Il n’y a pas de charges entre les sphères, donc le potentiel vérifie l’équation de Laplace ΔV = 0. Il y a de plus invariance de la distribution par rapport à toute rotation autour du point O, donc le potentiel en un point M ne dépend que de la distance OM = r. L’équation 169 Corrigés 1 ∂ 2 ∂V r = 0. Une première intégration ∂r r2 ∂r ∂V ∂V k k conduit à r2 = k puis l’intégration de = 2 à V = − + k . ∂r ∂r r r de Laplace en coordonnées sphériques s’écrit 20 L’expression des constantes k et k est : (V1 − V2 )R1 R2 ❒ a. k = R2 − R1 ❒ c. k = 0 ❒ ✗ b. k = (V2 − V1 )R1 R2 R2 − R1 ❒ d. k = V2 On applique les conditions aux limites en r = R1 et r = R2 . On a donc à résoudre le système : ⎧ ⎧ k (V2 − V1 )R1 R2 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ = − + k V k= 1 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ R1 R2 − R1 ⎪ ⎪ ⎨ ⎨ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⇒⎪ ⎪ V2 R2 − V1 R1 k ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ V2 = − + k ⎩ k = R2 − R1 R2 donc aucune réponse n’est correcte pour k . 21 Déterminer le champ électrostatique pour R1 ≤ r ≤ R2 : (V2 − V1 )R1 R2 1 → → − V2 − V1 → → − − − ❒ a. E = ❒ b. E = ur ur r R2 − R1 r2 (V2 − V1 )R1 R2 1 → → − → − (V2 − V1 )R1 R2 − ❒ ❒ d. E = ln r ur ✗ c. E = − R2 − R1 R2 − R1 r2 −−−→ → − On utilise la relation E = − grad V en coordonnées sphériques soit : ∂V − ∂ (V2 − V1 )R1 R2 1 → (V2 − V1 )R1 R2 1 → → − → − → − − − E =− → ur ur ⇒ E = − ur ⇒ E = − ∂r ∂r R2 − R1 r R2 − R1 r2 9 Conducteurs en équilibre électrostatique Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F La définition de l’équilibre électrostatique d’un conducteur est que le → − champ E est nul à l’intérieur. Un conducteur est dit en équilibre électrostatique s’il n’est le siège d’aucun courant ; les charges libres y sont donc immobiles. 2 ❒V ❒ ✗ F Un conducteur en équilibre électrostatique n’est pas chargé. Les charges se répartissent en surface mais la charge totale n’est pas forcément nulle. 170 Corrigés 3 σ→ − → − → − ❒ ✗ V ❒ F Le champ à la surface extérieure d’un conducteur est E ext = N, où N 0 est la normale à la surface orientée vers l’extérieur. C’est le théorème de Coulomb. 4 ❒V ❒ ✗ F Deux conducteurs sont en influence totale si des lignes de champ issues de l’un aboutissent à l’autre. On parle d’influence totale si toutes les lignes de champ de l’un des conducteurs aboutissent à l’autre. QCM 5 Un conducteur (sans cavité) en équilibre possède les propriétés suivantes : ❒ ✗ a. C’est un volume équipotentiel. ❒ c. Le champ qu’il crée est nul. ❒ b. Son potentiel est nul. ❒ ✗ d. Il n’est chargé qu’en surface. Le champ électrostatique à l’intérieur d’un conducteur en équilibre est forcément nul, sinon −−−→ → − les charges libres se mettraient en mouvement. Par conséquent la relation E = − grad V entraine que V = cte dans le conducteur. En revanche ce potentiel n’est pas forcément nul, il dépend de l’environnement du conducteur. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Si le conducteur est chargé, il crée un champ non nul à l’extérieur. ρ − → − → − → L’équation de Maxwell-Gauss : div E = entraîne ρ = 0 puisque E = 0 . Le conducteur 0 n’est pas chargé en volume, donc la charge ne peut que se répartir en surface. 6 On rappelle que la capacité C d’un conducteur est définie par Q = CV, où Q est la charge du conducteur et V son potentiel. On considère une boule de rayon R, de centre O, seule dans l’espace. Sa capacité C est : ❒ a. C = 2π0 R 4 ❒ c. C = π0 R 3 ❒ ✗ b. C = 4π0 R ❒ d. C = 0 Soit M un point de la surface du conducteur et σ(M) la densité surfacique en M. Le poσ(M)dS M . On a montré que tentiel en un point P intérieur au conducteur est V(P) = S 4π0 PM le conducteur est équipotentiel donc V(P) = V(O) = V. Si on calcule le potentiel en O, l’intégrale est plus simple : σ(M)dS M 1 Q V(P) = V(O) = V = = σ(M)dS M = 4π OM 4π R 4π 0 0 0R S S 171 Corrigés 7 On considère un disque conducteur de centre O, de rayon R et d’épaisseur négligeable. Il est seul dans l’espace et chargé sur une seule face uniformément. Il est soumis au potentiel V0 . Déterminer sa capacité C. ❒ ✗ a. C = 2π0 R ❒ c. C = π0 R ❒ b. C = 4π0 R ❒ d. C = 0 Q Puisque la distribution est uniforme, la densité surfacique de charge σ est égale à . πR2 On utilise la même méthode que précédemment en calculant le potentiel au centre O. On utilise les coordonnées polaires avec r = OM : V0 = V(O) = 1 4π0 Q σ(M)dS M = 2 2 r 4π R 0 2π dθ O 0 R Q rdr = r 2πR0 d’où C = 2π0 R. 8 Un conducteur possède une cavité vide de charge : ❒ a. Le potentiel dans la cavité est nul. ❒ ✗ b. Le potentiel dans la cavité est constant. ❒ c. La charge sur la surface de la cavité est non nulle. ❒ ✗ d. La charge sur la surface de la cavité est nulle. Le potentiel électrostatique ne peut avoir d’extremum dans un milieu vide de charges ce qui est le cas de la cavité. Puisque deux points quelconques des bords de la cavité appartiennent au conducteur, ils sont au même potentiel : le potentiel est donc constant dans la cavité, égal au potentiel du conducteur mais pas forcément nul. Comme le potentiel est constant, le champ est nul dans la cavité comme dans le conducteur. Donc sur la surface de la cavité, le théorème de Coulomb entraine σ = 0. 9 Lorsque deux conducteurs sont en influence totale, les charges des deux surfaces en influence sont : ❒ a. sans relation ❒ b. nulles ❒ ❒ d. semblables ✗ c. opposées On applique le théorème des éléments correspondants dont on rappelle qu’il s’agit des surfaces de deux conducteurs qui se font face aux extrémités d’un même tube de champ (ce qui signifie que toute ligne de champ partant d’une surface aboutit sur l’autre). Ce théorème stipule que les faces des éléments correspondant portent des charges opposées. Démonstration du théorème : sur la figure (9.2), on a dessiné un tube de champ en pointillés. On le ferme aux deux extrémités par des surfaces S 1 et S 2 à l’intérieur de C1 et C2 . On utilise cette surface totale (S ) pour appliquer le théorème de Gauss. On note q1 et q2 les charges respectives des surfaces des conducteurs C1 et C2 à l’intérieur du tube de champ. → − −→ q1 + q2 E · dS = Le théorème de Gauss s’écrit alors φ = . 0 S 172 Corrigés Figure 9.2 On appelle S L la surface latérale du tube entre les deux conducteurs. Le flux à travers la surface (S ) s’écrit alors : → − −−→ → − −−→ → − −−→ E · dS 1 + E · dS 2 + E · dS L φ= S1 S2 SL → − Les deux premières intégrales sont nulles car le champ E est nul dans les conducteurs. La → − −−→ troisième est aussi nulle car pour un tube de champ E ⊥dS L . On en déduit q1 + q2 = 0. Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On considère deux sphères concentriques (Σ1 ) et (Σ2 ), de centre O, de rayons respectifs R1 et R2 (> R1 ). Les sphères portent respectivement les charges Q1 et Q2 . On veut calculer les potentiels V1 de la sphère (Σ1 ) et V2 de la sphère (Σ2 ). On utilise le théorème de superposition. 10 Pour l’état (1), on considère la sphère (Σ1 ) seule. Déterminer le potentiel en r = R1 et r = R2 : Q1 Q1 ❒ b. V1 (R1 ) = ❒ ✗ a. V1 (R1 ) = 4π0 R1 4π0 R21 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. V1 (R2 ) = Q1 4π0 R22 ❒ d. V1 (R2 ) = Q1 4π0 R1 On a déjà calculé le potentiel d’un conducteur sphérique seul dans l’espace : Q1 V1 (R1 ) = . Pour calculer le champ à une distance R2 du centre de la sphère et à 4π0 R1 l’extérieur de celle-ci, on utilise le théorème de Gauss. En symétrie sphérique, on trouve que le champ, et donc le potentiel, est le même que celui créé par une charge ponctuelle au Q1 centre de la sphère soit V1 (R2 ) = si on suppose le potentiel nul à l’infini. 4π0 R2 11 Pour l’état (2), on considère la sphère (Σ2 ) seule. Déterminer le potentiel en r = R1 et r = R2 : Q2 Q2 ❒ b. V2 (R1 ) = ❒ ✗ a. V2 (R1 ) = 4π0 R2 4π0 R21 ❒ c. V2 (R2 ) = Q2 4π0 R22 ❒ ✗ d. V2 (R2 ) = Q2 4π0 R2 173 Corrigés Q2 . Comme R1 < 4π0 R2 R2 , les points à distance r = R1 de O sont à l’intérieur du conducteur donc au potentiel V2 . Ainsi V2 (R1 ) = V2 (R2 ) = V2 . La sphère (Σ2 ) est seule dans l’espace, donc son potentiel est V2 = 12 Lorsque les deux sphères sont en présence les potentiels V1 et V2 sont : Q1 Q2 Q1 Q2 ❒ a. V1 = + ❒ + ✗ b. V1 = 4π0 R1 4π0 R1 4π0 R1 4π0 R2 Q1 Q2 Q1 Q2 ❒ c. V2 = + ❒ + ✗ d. V2 = 4π0 R1 4π0 R2 4π0 R2 4π0 R2 On applique le théorème de superposition. On a donc V1 = V1 (R1 ) + V2 (R1 ) et V2 = V1 (R2 ) + V2 (R2 ). Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse toujours aux sphères concentriques précédentes mais cette fois on impose les potentiels V1 et V2 et l’on cherche à déterminer directement les charges Q1 et Q2 portées par les sphères. 13 Le potentiel en un point M de l’espace tel que OM ≥ R2 est : Q2 Q1 ❒ b. V(r) = ❒ a. V(r) = 4π0 r 4π0 r Q1 − Q 2 Q 1 + Q2 ❒ d. V(r) = ❒ ✗ c. V(r) = 4π0 r 4π0 r → − On a une symétrie sphérique donc le champ E est radial et ne dépend que r. Le théorème de Qint → → − − Gauss à travers une sphère de centre r > R2 donne E = ur . Ici la charge intérieure 4π0 r2 est celle portée par les deux sphères soit Qint = Q1 + Q2 . En faisant l’hypothèse d’un Q1 + Q2 . potentiel nul à l’infini on trouve V(r) = 4π0 r 14 Le potentiel en un point M de l’espace tel que R2 ≥ OM ≥ R1 est : 1 Q1 1 Q1 ❒ − + V2 ❒ a. V(r) = ✗ b. V(r) = 4π0 r 4π0 r R2 1 Q1 1 Q1 − Q2 − + V1 ❒ ❒ d. V(r) = ✗ c. V(r) = 4π0 r R1 4π0 r Si l’on applique le théorème de Gauss pour une sphère de rayon r tel R2 ≥ r ≥ R1 , la Q1 → → − − charge intérieure est uniquement celle portée par Σ1 , donc E = ur . Par intégration 4π0 r2 174 Corrigés Q1 + cte. Dans ce cas, on ne peut pas utiliser la condition en l’infini 4π0 r pour déterminer la constante, mais en r = R1 où V = V1 (réponse c.) ou en r = R2 où V = V2 (réponse b.). on trouve V(r) = 15 Les charges Q1 et Q2 portées par les sphères sont : 4π0 R1 R2 (V1 − V2 ) R1 − R2 4π0 R2 ❒ (R2 V2 − R1 V1 ) ✗ d. Q2 = R2 − R1 ❒ a. Q1 = 4π0 V1 ❒ b. Q1 = ❒ c. Q2 = 4π0 V2 + 4π0 V1 Avec la réponse b. par exemple de la question précédente, on peut écrire V1 = Q1 1 1 + V2 donc : − 4π0 R1 R2 Q1 = 4π0 R1 R2 (V1 − V2 ) R2 − R1 Pour Q2 on utilise le résultat du premier calcul de potentiel en r = R2 soit Q1 + Q2 = 4π0 R2 V2 , ce qui après remplacement de Q1 donne la réponse d. Cet énoncé concerne les questions 16 à 18 : Étude du condensateur plan : On s’intéresse à un condensateur plan (figure 9.1) dont les armatures ont une surface S ; la distance entre les armatures est e. On ne tient pas compte des effets de bords. L’armature C1 est au potentiel V1 et l’armature C2 est au potentiel V2 . © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 16 Le potentiel entre les deux armatures est : V2 − V 1 x + V2 ❒ a. V(x) = e V1 − V2 x + V2 ❒ c. V(x) = e V2 − V1 x + V1 e V1 − V2 x + V1 ❒ d. V(x) = e ❒ ✗ b. V(x) = On utilise la loi de Laplace entre les armatures, région vide de charges soit ΔV = 0. Comme on néglige les effets de bords, V ne dépend que de x (invariance par translation selon Oy d2 V et Oz). On a donc 2 = 0 ce qui entraine V = ax + b. En x = 0, on a V = b = V1 et en dx V2 − V1 . x = e, V = V2 soit a = e 17 La charge Q de l’armature C2 est : S ❒ a. Q = 0 (V1 − V2 ) e S ❒ ✗ c. Q = 0 (V2 − V1 ) e e ❒ b. Q = 0 (V1 − V2 ) S e ❒ d. Q = 0 (V2 − V1 ) S 175 Corrigés dV − V1 − V2 → → − → − − Le champ électrique est E = − → u x soit E = u x . On applique le théorème de dx e → Coulomb sur l’armature C2 pour laquelle la normale est −− u x soit : 0 (V2 − V1 ) S 0 (V2 − V1 ) → − σ2 → ⇒ Q2 = S σ2 = E= (−− u x ) ⇒ σ2 = 0 e e 18 La capacité d’un condensateur plan est : S ❒ ✗ a. C = 0 e S ❒ c. C = 4π0 e ❒ b. C = 0 e S ❒ d. C = 4π0 e S S La capacité est telle que Q2 = C (V2 − V1 ) soit C = 0 . e Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On étudie un condensateur cylindrique composé de deux cylindres coaxiaux d’axe Oz. Le cylindre C1 a pour rayon R1 (potentiel V1 ) et le cylindre C2 a pour rayon R2 > R1 (potentiel V2 ). Ils ont une longueur finie mais on ne tient pas compte des effets de bords. On note U la différence positive V2 − V1 . 19 Exprimer le potentiel électrostatique V en un point M à distance r de l’axe avec R1 ≤ r ≤ R2 : r r ❒ b. V = V2 ❒ a. V = V1 R1 R2 U U ❒ ❒ d. V = V1 + ln(r/R1 ) ln(r/R2 ) ✗ c. V = V1 − ) (R (R ln 1 /R2 ln 1 /R2 ) On résout l’équation de Laplace dans la zone vide de charge entre les deux cylindres. Comme on ne tient pas compte des effets de bord, le potentiel V ne dépend que r. On utilise l’expression du laplacien en coordonnées cylindriques (15) soit : 1 d dV dV ΔV = r =0 ⇒ r = a ⇒ V = a ln r + b r dr dr dr où a et b sont des constantes. Par application des conditions aux limites V1 = a ln R1 + b et V2 = a ln R2 + b, on détermine a et b ce qui donne le résultat c. 20 176 Déterminer la densité surfacique de charge σ sur l’armature C2 : U U ❒ a. σ = 0 ❒ b. σ = 0 R2 R2 ln (R1 /R2 ) U U ❒ ❒ d. σ = 0 ✗ c. σ = −0 R2 ln (R1 /R2 ) R2 − R1 Corrigés −−−→ → − On calcule le champ E = − grad V entre les armatures et on applique le théorème de U → − − → − Coulomb. Soit E = ur , donc : ur . Pour l’armature C2 , la normale est −→ r ln (R1 /R2 ) → − E (R2 ) = U σ − −0 U → − ur ) ⇒ σ = ur = (−→ R2 ln (R1 /R2 ) 0 R2 ln(R1 /R2 ) Comme R1 < R2 , si U > 0 on vérifie que σ > 0. 21 La capacité C de ce condensateur est : 2π0 ❒ ✗ a. C = ln(R2 /R1 ) ln(R2 /R1 ) ❒ c. C = 2π0 ❒ b. C = 2π0 ln(R1 /R2 ) ❒ d. C = 0 2πR2 La charge de l’armature C2 est : Q2 = 2πR2 σ2 = 2π0 U ln(R2 /R1 ) Avec Q2 = CU on trouve la réponse a. Cet énoncé concerne les questions 22 à 23 : On étudie un condensateur sphérique composé de deux sphères concentriques de centre O. La sphère S 1 a pour rayon R1 (potentiel V1 ) et la sphère S 2 a pour rayon R2 > R1 (potentiel V2 ). On note U la différence positive V2 − V1 . On note Q la charge portée par l’armature S 2 du condensateur. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 22 → − Déterminer le champ électrique E entre les deux sphères en fonction de Q : Q → Q → → − → − − − ❒ a. E = ❒ ur ur ✗ b. E = − 2 4π0 r 4π0 r2 Q → Q → → − → − − − ❒ c. E = ❒ d. E = − u ur 2 r 4π0 R1 4π0 R22 → − On a une symétrie sphérique : E ne dépend que de r et est radial. On applique le théorème de Gauss pour une sphère de rayon r compris entre R1 et R2 . La charge intérieure est celle −Q → → − − portée par S 1 soit −Q. On en déduit : E = ur . 4π0 r2 23 Déterminer l’expression de la capacité C de ce condensateur : ❒ a. C = 4π0 (R2 − R1 ) ❒ c. C = 4π0 R2 ❒ b. C = 4π0 3R31 R32 R32 − R31 R1 R2 ❒ ✗ d. C = 4π0 R2 − R1 177 Corrigés → − Pour exprimer le potentiel, on calcule la circulation de E entre un point A de S 1 et un point B de S 2 situés sur la même droite passant par O : R2 B V2 dr 1 Q Q 1 → − − E · dr→ ur = dV = − = − U= 4π0 R1 r2 4π0 R1 R2 V1 A Avec Q = CU, on trouve la réponse d. 10 Distributions de courants et champs magnétiques statiques Vrai/Faux 1 → − ❒V ❒ ✗ F Le flux de la densité surfacique de courant j s à travers une surface S est égal à l’intensité du courant traversant S . L’intensité du courant traversant une surface S est égal au flux de la densité volumique de → − −v où → −v désigne la vitesse moyenne des porteurs de charge en mouvement courant j = ρ→ et ρ la densité volumique de charge mobile. 2 → − ❒V ❒ ✗ F Le flux du champ B à travers une surface S est nul. → − C’est vrai seulement si la surface S est fermée. On dit que B est à flux conservatif. 3 → − ❒ ✗ V ❒ F La divergence de B est nulle. → − C’est l’équation locale correspondant à la nullité du flux de B à travers toute surface fermée. 4 → − ❒V ❒ ✗ F Le champ B est à circulation conservative. → − D’après le théorème d’Ampère, la circulation de B le long d’un contour fermé est égale à la somme algébrique des courants enlacés par le contour : dès qu’un courant traverse le → − → − contour, la circulation de B est non nulle, B n’est donc pas à circulation conservative. 178 Corrigés QCM 5 On considère un barreau conducteur d’axe Ox, de section s de longueur et de conductivité γ. Ce barreau est parcouru par une intensité I selon Ox et soumis à une tension U entre ses deux extrémités. Déterminer la résistance R du barreau. 1 ❒ a. R = γ ❒ ✗ b. R = s γs 1s s ❒ d. R = ❒ c. R = γ γ La différence de potentiel entre les extrémités du barreau est : B B xB 1 − j → − → j x dx = U = VA − VB = − dV = − − E · d = γ γ xA A A → − −→ et l’intensité du courant dans le barreau est I = j · dS = js, d’où une résistance R = U = . I γs © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 6 On considère un barreau conducteur d’axe Ox, de rayon a, de longueur . Il est parcouru → − − par une intensité I sous forme d’une densité surfacique de courant j s = j s→ u x . Quelle relation existe-t-il entre j s et I ? ❒ a. I = πa2 j s ❒ c. I = 2πa j s ❒ ✗ b. I = 2πa j s ❒ d. I = j s Le courant étant cette fois-ci surfacique, l’intensité se calcule par I = 7 j s adθ = 2πa j s . Un tube cylindrique, de très grande longueur (on néglige les effets de bord), d’axe Oz est constitué d’un conducteur (conductivité γ) pour des rayons r par rapport à l’axe : R1 ≤ r ≤ R2 . Le vecteur densité volumique de courant est radial. Déterminer la résistance R de ce conducteur pour une longueur . R2 R1 1 1 ln ln ❒ ❒ b. R = ✗ a. R = 2πγ R1 2πγ R2 1 R2 − R1 1 ❒ c. R = ❒ d. R = 2πγ R1 γ π(R22 − R21 ) 179 Corrigés On détermine d’abord le courant volumique en tout point du conducteur. Pour une hauteur I → − −→ . du cylindre, l’intensité du courant est I = j · dS = 2πr jr (r), d’où jr (r) = 2πr La différence de potentiel entre la face interne et la face externe de la partie conductrice Vext R2 R2 − 1 → − → jr (r)dr. vaut U = Vint − Vext = − dV = − − E · d = γ Vint R1 R1 R2 En remplaçant jr (r) par sa valeur : U = R1 donc R = 8 1 Idr I R2 = ln , γ 2πr 2πγ R1 R2 1 ln . 2πγ R1 La forme locale du théorème d’Ampère est : → − → − → − ❒ b. div B = 0 ❒ a. div B = μ0 j − → − − → − −→→ −→→ ❒ c. rot B = 0 ❒ ✗ d. rot B = μ0 j → − Le théorème d’Ampère relie la circulation de B le long d’un contour fermé Γ aux courants − → − → → − −→ B · d = μ0 I = μ0 j · dS , Σ(Γ) étant une surface s’appuyant sur le qui le créent : Γ Σ(Γ) contour Γ. Or d’après le théorème de Stokes, Γ − → − → B ·d = − −→ −→ → rot B · dS . Par identification entre les Σ(Γ) → − − −→→ deux relations, valables quel que soit le contour fermé Γ, rot B = μ0 j . → − L’équation locale associée au flux nul de B à travers une surface fermée S est : − − → − → −→→ ❒ a. rot B = 0 ❒ ✗ b. div B = 0 → − → − → − − −→→ ❒ d. div B = μ0 j ❒ c. rot B = μ0 j 9 → − Le flux de B à travers fermée est nul. On applique le théorème de Green toute surface → − −→ → − Ostrogradski : 0 = B · dS = div Bdτ. La relation étant valable quel que soit le − → − → volume, div B = 0 . 10 180 Σ V La relation liant le champ au potentiel est : − → − → ❒ a. dA = − B · d → − −→→ − ❒ ✗ c. B = rot A − → − → − → ❒ b. d B = − A ∧ d −−−→ → − ❒ d. B = − grad A Corrigés → − − −→→ Le champ magnétique est à divergence nulle, or pour tout champ vectoriel C , div rot C = → − → − → − −→→ − 0. On en déduit que B est lié à un champ de vecteurs A tel que B = rot A . 11 On considère l’interface entre deux milieux (1) et (2) parcourue par une densité surfa→ − → − → − cique de courant j s . On note B 1 (respectivement B 2 ) le champ en un point M de l’inter−−→ face dans le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ ✗ a. La composante normale du champ B est continue. → − ❒ b. La composante tangentielle du champ B est continue. → − −−→ → − → − ❒ c. B 1 − B 2 = μ0 j s ∧ N12 → − −−→ → − → − ❒ ✗ d. B 2 − B 1 = μ0 j s ∧ N12 Ce sont des résultats à connaître. À la traversée d’une nappe de courant : → − • la composante tangentielle de B est discontinue ; → − • la composante normale de B est continue ; • la discontinuité est donnée par la réponse d. : attention au sens d’orientation de la normale ; • en revanche le potentiel vecteur est toujours continu. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 12 L’équation vérifiée par le potentiel vecteur (équation de Poisson) de manière générale est : → − → − → − ❒ a. Δ A = 0 ❒ b. Δ A = μ0 j → − → − → − μ0 j → − ❒ j ❒ d. Δ A = c. Δ A = −μ ✗ 0 4π → − → − −→ → − −→→ − On établit cette relation en combinant B = rot A et rot B = μ0 j : −−−→ − → − − → − → − −→ −→→ −→ −→ → rot rot A = μ0 j avec rot rot A = grad div A − Δ A. On choisit un potentiel vecteur → − qui satisfait la condition de jauge de Coulomb : div A = 0, et on arrive alors à la relation → − → − Δ A = −μ0 j . Cet énoncé concerne les questions 13 à 17 : On considère un cylindre infini d’axe Oz et de rayon a. Il est parcouru par une intensité → − − I. On considère que la densité volumique de courant j = j→ uz est uniforme dans le cylindre. On souhaite calculer le champ magnétique en tout point de l’espace par le théorème d’Ampère. 181 Corrigés 13 Étude des symétries : ❒ ✗ a. Les plans contenant Oz sont plans de symétrie de la distribution de courant. → − ❒ b. Les plans contenant Oz sont plans de symétrie de B. ❒ c. Les plans perpendiculaires à Oz sont plans de symétrie de la distribution de courant. → − ❒ ✗ d. Les plans perpendiculaires à Oz sont plans de symétrie de B. La densité de courant étant uniforme et parallèle à Oz, les plans contenant Oz sont des « miroirs » donc des plans de symétrie pour la distribution de courant. Un plan de symétrie pour le courant est un plan d’antisymétrie pour le champ magnétique donc b. est fausse. Les plans perpendiculaires à Oz sont des « anti-miroirs » pour le courant, donc ce sont des plans d’antisymétrie de la distribution de courant, et par conséquent des plans de symétrie → − pour B. 14 → − Le champ B est tel que : → − → − − ❒ a. B = B(r, θ, z)→ uz → − → − ❒ c. B = B(r)u → − − ❒ uθ ✗ b. B = B(r)→ → − → ❒ d. B = B(θ)− uθ r Le champ magnétique est perpendiculaire aux plans de symétrie de la distribution de cou− rant, par conséquent il est parallèle à → uθ . La distribution de courant est invariante par translation parallèlement à Oz et par rotation autour de Oz, donc Bθ ne dépend que de r. 15 On choisit des cercles de rayon r et d’axe Oz pour appliquer le théorème d’Ampère, → − − orientés dans le sens du vecteur → u . La circulation C de B le long d’un cercle est : θ ❒ a. C = πr B ❒ ✗ b. C = 2πrB ❒ c. C = 2πaB ❒ d. C = πa2 B 2 C= 16 Γ − → − → B ·d = 2π − − Bθ (r)→ uθ = rBθ (r) dθ = 2πrBθ(r). uθ . rdθ→ 0 2π 0 Déterminer le courant enlacé Ienl par le contour précédent : ❒ a. Si r ≥ a, Ienl = −I ❒ c. Si r ≤ a, Ienl = πa2 j ❒ ✗ b. Si r ≥ a, Ienl = πa2 j r2 ❒ ✗ d. Si r ≤ a, Ienl = I 2 a Si r ≥ a, le contour enlace tout le cylindre, il est donc traversé par l’intensité I, qui est égale au flux à travers un disque de rayon a de la densité volumique de courant : − → − → I= j · ds = πa2 j. 182 Corrigés Si r ≤ a, le contour n’enlace qu’une partie du cylindre, il est traversé par une intensité égale au flux à travers 2un disque de rayon r de la densité volumique de courant : − r → − → I = j · ds = πr2 j = I 2 . a 17 → − Le champ B a pour expression : μ0 I → → − − ❒ uθ ✗ a. Si r ≥ a, B = 2πr μ0 Ir → → − − ❒ uθ ✗ c. Si r ≤ a, B = 2πa2 μ0 I → → − − ❒ b. Si r ≥ a, B = uθ 2πa μ0 I → → − − ❒ d. Si r ≤ a, B = uθ 2πr On applique le théorème d’Ampère : • • Γ − → − → B · d = μ0 Ienl ; par conséquent : μ0 I → → − − soit r ≥ a : 2πrB = μ0 I et donc B = uθ ; 2πr r2 μ0 Ir → → − − soit r ≤ a : 2πrB = μ0 I 2 et donc B = uθ . a 2πa2 Cet énoncé concerne les questions 18 à 21 : On reprend la distribution précédente : cylindre infini d’axe Oz et de rayon a, parcouru → − − par une intensité I. On souhaite maintenant calculer le champ magnétique B = B(r)→ uθ en tout point de l’espace par l’équation de Maxwell-Ampère en coordonnées cylindriques (14). 18 → − − Pour r ≤ a, quelles propriétés vérifie le champ B = B(r)→ uθ ? 1 ∂(rB(r)) = μ0 j r ∂r 1 ∂B = μ0 j ❒ c. r ∂θ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ ✗ a. ❒ ✗ b. B(0) = 0 ❒ d. 1 ∂(rB(r)) =0 r ∂r 1 ∂ (rB(r)) → − − −→→ − = μ0 j. Selon Maxwell-Ampère, rot B = μ0 j = μ0 j→ uz donc r ∂r 1 ∂B → − B ne dépend pas de θ donc = 0. r ∂θ → − Enfin, sur l’axe Oz, en utilisant les symétries, B est perpendiculaire à tous les plans de symétrie, qui sont les plans contenant Oz : donc la seule possibilité est que B(0) = 0. 19 → − − Pour r ≥ a, quelles propriétés vérifie le champ B = B(r)→ uθ ? 1 ∂(rB(r)) = μ0 j r ∂r 1 ∂B = μ0 j ❒ c. r ∂θ ❒ a. ❒ b. B(r → +∞) = 0 ❒ ✗ d. 1 ∂(rB(r)) =0 r ∂r 183 Corrigés 1 ∂ (rB(r)) − → − → − −→→ = 0. Selon Maxwell-Ampère, rot B = μ0 j = 0 donc r ∂r 1 ∂B → − B ne dépend pas de θ donc = 0. r ∂θ On ne peut pas affirmer qu’à très grande distance le champ est nul, parce qu’il y a des courants à l’infini. 20 On en déduit l’expression générale de B(r) après intégration (où k1 et k2 sont des constantes d’intégration) : k1 μ0 jr k1 ❒ + ❒ a. Si r ≤ a, B(r) = μ0 jr + ✗ b. Si r ≤ a, B(r) = r 2 r k2 ❒ d. Si r ≥ a, B(r) = k2 ❒ ✗ c. Si r ≥ a, B(r) = r 1 ∂(rB(r)) pour les différentes propositions que b. et c. On vérifie facilement en calculant r ∂r satisfont à l’équation de Maxwell-Ampère. 21 Les constantes d’intégration sont : μ0 ja2 2 μ0 ja2 ❒ c. k2 = − 2 ❒ a. k1 = − ❒ ✗ b. k1 = 0 ❒ d. k2 = 0 Sur l’axe Oz où r = 0 le champ ne peut pas être infini, donc k1 = 0. En utilisant la continuité μ0 ja2 → − . de B pour r = a, on obtient k2 = 2 Cet énoncé concerne les questions 22 à 26 : On considère le plan infini xOy parcouru par une distribution surfacique de courant → − − uniforme j s = j s→ u x . On souhaite calculer le champ par le théorème d’Ampère. 22 Étude des symétries de la distribution de courant : ❒ ✗ a. Le plan xOy est plan de symétrie de la distribution. ❒ b. Tout plan perpendiculaire à xOy est plan de symétrie de la distribution. ❒ ✗ c. Tout plan parallèle à xOz est plan de symétrie de la distribution. ❒ d. Tout plan parallèle à xOz est plan de d’antisymétrie de la distribution. Le plan dans lequel est contenue la distribution est forcément plan de symétrie du courant. Tout plan parallèle à xOz est un « miroir » pour la distribution, c’est également un plan de symétrie. 184 Corrigés 23 → − Parmi les propriétés suivantes lesquelles sont vérifiées par le champ B : → − → − → − ❒ a. B ne dépend que de x et y. ❒ ✗ b. B(−z) = − B(z) → − → − − − u ❒ d. B = B→ u ❒ c. B = B→ ✗ y z → − La distribution étant invariante par translation parallèlement à Ox et Oy, B ne dépend que de z. → − B est perpendiculaire aux plans de symétrie de la distribution des courants, il est donc en tout point de l’espace parallèle à Oy (c.). Le plan xOy est plan de symétrie pour la distribution de courant, c’est par conséquent un → − → − → − plan d’antisymétrie pour B. Donc en M et M symétriques par rapport à xOy, B et B → − sont antisymétriques. Comme ils sont suivant uy , cela revient à ce qu’ils soient directement opposés (b.). 24 − On utilise comme contour, un carré de côté a perpendiculaire à → u x et symétrique par rapport au plan xOy. Le contour est orienté dans le sens direct (règle de la main droite → − − par rapport à → u x ). La circulation C de B le long de ce contour est : a ❒ a. C = 0 ❒ b. C = a2 B 2 a a ❒ ❒ c. C = 2aB ✗ d. C = −2aB 2 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit La circulation de B sur le contour est non nulle sur les deux côtés parallèles à Oy. a Sur le côté tel que z = , la circulation est : 2 y1 −a y1 −a a a a → − → − Chaut = . By ( )uy dyuy = By( ) (dy) = −aBy 2 2 2 y1 y1 a Sur le côté tel que z = − , la circulation est : 2 y1 y1 a → a→ a − − Cbas = . By (− )uy dyuy = − By ( ) (dy) = −aBy 2 2 2 y1 −a y1 −a Au total, C = Chaut + Cbas = −2aB 25 a . 2 Le courant enlacé par le contour est : ❒ a. Ienl = a2 j s ❒ c. Ienl = 0 ❒ ✗ b. Ienl = a j s ❒ d. Ienl = 2a j s → − − Le contour enlace un segment de largeur a, traversé perpendiculairement par j s = j s→ ux dans le sens positif, donc Ienl = a j s . 185 Corrigés 26 Le champ magnétique a pour expression : μ0 j s → → − μ0 j s → → − − − ❒ a. B = uy , pour z > 0 et B = − uy , pour z < 0. 2 2 − → − → ❒ b. B = 0 ∀ z μ0 j s → → − → − μ0 j s → − − ❒ uy , pour z > 0 et B = uy , pour z < 0. ✗ c. B = − 2 2 → − → − μ0 j s ∀ z ❒ d. B = 2 a a μ0 j s = μ0 a j s , donc B =− , résultat On applique le théorème d’Ampère : C = −2aB 2 2 2 qui ne dépend pas de z et qui est donc valable partout « au-dessus » du plan xOy, c’est-àμ0 j s → → − − dire si z > 0 . On a alors B = − uy . 2 → − → − → − μ0 j s → − Pour z < 0, d’après la relation B(−z) = − B(z), B = uy . 2 11 Actions de Laplace - Dipôle magnétique Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F Puisque c’est une force magnétique, la force de Laplace est nulle sur un conducteur immobile. C’est le déplacement des charges à l’intérieur du conducteur qui est à l’origine de la force de Laplace. La force est due non pas au déplacement du conducteur mais à l’existence d’une intensité I. 2 ❒V ❒ ✗ F Un dipôle magnétique s’oriente perpendiculairement aux lignes du champ magnétique dans lequel il est plongé. −− → → → → − −− − Le couple exercé par un champ magnétique sur un dipôle de moment M est Γ = M ∧ B, donc le dipôle a tendance à s’aligner sur les lignes de champ. C’est d’ailleurs ce qui permet de visualiser les lignes de champ avec de la limaille de fer par exemple. Les particules de limaille s’aimantent en présence du champ et se comportent comme des dipôles. 3 ❒ ✗ V ❒ F Un dipôle magnétique se déplace vers les zones de champ intense. − − → → − L’énergie potentielle d’un dipôle dans un champ est E p = −M · B. Comme écrit précé→ − demment, le dipôle s’aligne sur B de manière à rendre E p la plus petite possible. De plus, → − si B n’est pas uniforme, le dipôle va se déplacer vers une zone de champ plus intense de manière à avoir une énergie potentielle encore plus petite. 186 Corrigés 4 ❒ ✗ V ❒ F À grande distance, les lignes de champ d’un dipôle magnétique ont la même allure que celle d’un dipôle électrostatique. C’est une manière de retrouver les expressions du champ d’un dipôle magnétique connaissant celles d’un dipôle électrostatique. Cette analogie n’est vérifiée qu’à grande distance de la distribution de courants ou de charges. QCM 5 −−→ L’expression de la force de Laplace élémentaire d fL s’exerçant sur un élément de → − → − conducteur de longueur d parcouru par une intensité I et placé dans un champ B s’écrit : → − → −−→ −−→ − → − ❒ b. dF L = Id B ❒ a. dF L = I d · B − −−→ → − → −−→ → − → − ❒ ❒ c. dF L = I B ∧ d ✗ d. dF L = I d ∧ B → − −−→ → − → − La force de Laplace sur un élément de conducteur filiforme d est dF L = I d ∧ B : expression à retenir. Cet énoncé concerne les questions 6 à 7 : On souhaite calculer les efforts de Laplace sur une spire circulaire de rayon a (fi→ − gure 11.1). On choisit les axes tels que B soit dans le plan xOz. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 6 −→ → − Déterminer la force F L (résultante des actions de Laplace) exercée par le champ B sur la spire. −→ → − −→ − ❒ a. F L = 2πa B ❒ b. F L = πa2 B cos ϕ→ uz − −→ → −→ → − ❒ c. F = 0 ❒ d. F = 2πaBu ✗ L L z → − −−→ −→ → − L’élément de fil est d = adθuθ . Pour calculer l’intégrale F L = dF L il faut projeter sur −−→ − − − uy , → uz ), l’expression de dF L est : des axes fixes. Donc dans la base (→ ux, → ⎧ ⎧ ⎧ ⎪ ⎪ ⎪ −aI sin θ dθ B sin ϕ aBI cos θ cos ϕ dθ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ ⎨ ⎨ aI cos θ dθ ∧ 0 = aBI sin θ cos ϕ dθ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎩0 ⎩ B cos ϕ ⎩ −aBI cos θ sin ϕ dθ On s’aperçoit que l’intégration des trois composantes pour θ variant de 0 à 2π donnera 0. La force est nulle. Ceci est dû au fait que le champ est uniforme. 187 Corrigés 7 → − → − Déterminer le moment Γ0 par rapport à O exercé par B sur la spire. − −→ → −→ − ❒ a. ΓO = 0 ❒ uy ✗ b. ΓO = πa2 IB sin ϕ→ −→ − → → − → ❒ c. ΓO = 2πBa2 I uθ ❒ d. ΓO = πa2 IB sin ϕ− ux → − −−→ −−→ −−→ Le moment élémentaire exercé sur d est dΓO = OM ∧ dF L , soit : → − → − − → − − − − − − − Ia2 dθ→ ur ∧ → ur · B)→ uθ − (→ ur · → uθ ) B) = BIa2 dθ sin ϕ cos θ→ uθ uθ ∧ B = Ia2 dθ((→ − Pour effectuer l’intégration, on projette → uθ sur les axes fixes : 2π 2π −→ → − → − − 2 2 ΓO = IBa sin ϕ − sin θ cos θ dθ u x + cos θ dθ uy = πa2 BI sin ϕ → uy 0 0 −− → → − − → − −n est On remarque que l’on peut mettre le moment sous la forme M ∧ B où M = Iπa2→ → − le moment magnétique de la spire de normale n . La spire va donc pivoter pour aligner sa → − normale sur le champ B. 8 −→ Déterminer la force de Laplace F L exercée par le spire rectangulaire (figure 11.2). 1 → −→ μ0 I1 I2 b 1 − ❒ − ❒ b. ur ✗ a. F L = 2π r2 r1 −→ μ0 I1 I2 r2 → ln − ❒ c. F L = ❒ d. ur 2π r1 → − μ0 I1 → − fil infini champ B = uθ sur la 2πr − −→ → FL = 0 1 → −→ μ0 I1 I2 b 1 − FL = − ur 2π r1 r2 − −−−−→ → − − ur . La force La force s’exerçant sur un élément dr→ ur du côté FC est dF EC = I2 B(r) ∧ dr→ −−−−→ → − − s’exerçant sur l’élément du côté ED à même distance r du fil est dF ED = I2 B(r) ∧ −dr→ ur , −−−−→ puisque le courant est dans l’autre sens, c’est-à-dire l’opposé de dF EC . Les forces sur FC −→ et ED se compensent donc. On écrit alors F L : F D→ → → → − − −→ − − B(r1 ) ∧ dzuz + B(r2 ) ∧ dzuz F L = I2 E C Pour calculer l’intégrale sur CD : soit on écrit les bornes dans le sens du courant et il faut prendre dz comme élément de longueur (ce qui est écrit précédemment), − soit on tient compte du sens du courant dans l’élément −dz→ uz , mais il faut alors intégrer de bas en haut (c’est-à-dire entre D et C). Finalement : b 0 dz dz μ0 I1 I2 b 1 1 → −→ μ0 I1 I2 − FL = − = − − ur 2π 2π r2 r1 0 r1 b r2 Il s’agit d’une force attractive. 188 Corrigés 9 On se place dans les mêmes conditions qu’à la question précédente mais avec une spire comprise entre les distances r et r + dr du fil. Déterminer la force de Laplace exercée par la spire sur le fil. dB − dB − ❒ ur ur ❒ b. −bI2 dr→ ✗ a. bI2 dr→ dr dr dB − dB − ❒ c. bI2 → ❒ d. −bI2 → ur ur dr dr −→ − La force précédente s’écrit F L = bI2 (B(r2 ) − B(r1 ))→ ur , ce qui donne dans le cas présent −→ − F L = bI2 (B(r + dr) − B(r))→ ur . dB − −→ ur . En effectuant un développement au premier ordre : F L = bI2 dr→ dr 10 −− → Définir le moment magnétique M d’une spire circulaire parcourue par un courant, de rayon R, d’axe Oz, et parcourue par une intensité I dans le sens horaire. −− → −− → − − ❒ a. M = 2πRI→ u ❒ b. M = −2πRI→ u z z − − → − ❒ c. M = πR2 I→ uz − − → − ❒ uz ✗ d. M = −πR2 I→ Le moment magnétique est perpendiculaire au plan de la spire, son orientation résulte de celle du courant (règle de la main droite) et sa norme est le produit de la surface de la spire par l’intensité du courant. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 11 − − → Déterminer le moment magnétique M d’une sphère de centre O et de rayon R, uniformément chargée en surface avec la densité σ0 , en rotation uniforme autour de l’axe Oz → − à la vitesse angulaire Ω . π ❒ a. Mz = √ σ0 ΩR4 ❒ b. Mz = πσ0 ΩR4 2 4 ❒ ❒ d. Mz = 2πσ0 ΩR4 ✗ c. Mz = πσ0 ΩR4 3 On peut considérer la sphère comme un empilement de rubans circulaires parcourus → − −−→ → − par une densité surfacique de courant j s = σ0 Ω ∧ OM . Chaque ruban se comporte comme une spire de courant d’intensité dI = j s Rdθ. En utilisant les coordonnées sphériques dI = σ0 ΩR sin θRdθ et le moment magnétique correspondant est égal à dMz = πσ0 Ω(R sin θ)3 Rdθ, le ruban ayant pour rayon R sin θ. On intègre sur la sphère pour obtenir le moment total : π π π Mz = πσ0 Ω(R sin θ)3 Rdθ = πσ0 ΩR4 sin3 θdθ = πσ0 ΩR4 sin θ(1 − cos2 θ)dθ 0 0 0 π cos3 θ 4 4 d’où finalement Mz = πσ0 ΩR − cos θ + = πσ0 ΩR4 . 3 0 3 189 Corrigés 12 On rappelle l’expression du potentiel vecteur créé par un dipôle magnétique de moment −− → − − − → r μ0 M ∧ → → − −−→ → − . Déterminer l’expresM en un point M de l’espace tel que OM = ur : A = 3 4π r −− → → − sion intrinsèque de B. On pourra utiliser les formules suivantes sachant que M est une constante : −−−→ −→ → →− −a + f − rot( f −a ) = grad f ∧ → rot→ a −− −− − → → − − → − → → − − − → −−→ −− −→ −r = M div→ −r − → −r div M − M · grad → −r + → −r · − rot M ∧ → grad M μ0 → − ❒ a. B = 4πr3 μ0 → − ❒ c. B = 4πr3 ⎛ − ⎞ − → → ⎜⎜⎜ 3M −−→⎟⎟⎟⎟ · −r → −r − − ⎜⎜⎜ 5M ⎟⎟⎠ ⎝ r2 − − → − → −− → 3M · → r −r − M ⎛ − ⎞ − → → ⎜⎜⎜ 3M − →⎟⎟⎟⎟ · −r → −r − − ⎜⎜⎜ M ⎟⎟⎠ ⎝ r2 ⎛ − ⎞ − → − −− →⎟⎟⎟⎟ μ0 ⎜⎜⎜⎜ 3M · → r→ → − − ⎜⎜− r + 5M ⎟⎟⎠ ❒ d. B = 4πr3 ⎝ r2 μ0 → − ❒ ✗ b. B = 4πr3 → − −→→ − On écrit B = rot A soit : − − → − 1 −→ −− → − μ0 −−−→ 1 → − B= grad 3 ∧ M ∧ → r + 3 rot M ∧ → r 4π r r → −− → −−→ −− −r · − Le moment magnétique étant constant, les termes → grad M et div M contenant des − − → dérivées de M sont nuls. D’autre part : −− −− → → −−−→→ ∂ ∂ ∂ − − − − + My + Mz (x→ u x + y→ uy + z→ uz ) = M M · grad r = M x ∂x ∂y ∂z −r 3→ −−→ 1 −r = 3 et − Avec div→ grad 3 = − 5 , on obtient : r r − − → − − − → −r −− − − → → → → r→ −−−→ 1 3→ 3M 3M · → −r − − grad 3 ∧ M ∧ r = − 5 ∧ M ∧ r = − 3 + r r r r5 − → − − − → → − −→ − et rot M ∧ → r = 2M . On trouve bien pour B la réponse b. 190 Corrigés 13 Déterminer les composantes en coordonnées sphériques du champ magnétique créé par un moment magnétique en utilisant l’analogie avec le champ électrique d’un moment dipolaire en électrostatique. μ0 M cos θ μ0 M cos θ ❒ a. Br = ❒ ✗ b. Br = 4πr2 2πr3 μ0 M sin θ μ0 M sin θ ❒ c. Bθ = ❒ ✗ d. Bθ = 4πr2 4πr3 Les lignes de champ des deux dipôles ayant même forme à grande distance, il suffit de − → 1 p cos θ p sin θ −p par − remplacer par μ0 et → M dans Er = et Eθ = . 0 2π0 r3 4π0 r3 14 Quelles sont les actions subies par un dipôle magnétique dans un champ magnétique −−→ uniforme Bext ? − → − → → − −−→ ❒ ❒ a. F = M Bext ✗ b. F = 0 − → → −−→ → − −− → − −−→ − ❒ ❒ c. Γ = Bext ∧ M ✗ d. Γ = M ∧ Bext − → − − → → − → − On utilise de nouveau les analogies avec le dipôle électrostatique : F = 0 et Γ = → p ∧ E. Les résultats des questions 6 et 7 confirment ce résultat et montrent qu’un circuit plongé dans un champ magnétique uniforme se comporte comme un dipôle magnétique. L’expression du couple reste valable dans un champ non uniforme, ce qui n’est pas le cas de la force. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 15 Quelle est l’expression de l’énergie potentielle d’un dipôle magnétique rigide plongé −−→ dans un champ extérieur Bext ? −− → −−→ −− → −−→ ❒ ❒ b. E p = M · Bext ✗ a. E p = −M · Bext − − → −−→ −− → −−→ ❒ c. E p = −M ∧ Bext ❒ d. E p = −M ∧ Bext −→ −p · − On raisonne encore par analogie sachant que pour un dipôle électrostatique E p = −→ Eext . Cette expression est valable dans un champ non uniforme et, pour un dipôle rigide, on −−−→ → − pourra écrire F = − grad E p . 12 Équations de Maxwell Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F Le théorème de Gauss n’est plus valable en régime dépendant du temps. ρ → − L’équation de Maxwell-Gauss div E = qui est la forme locale du théorème de Gauss 0 est inchangée lorsqu’on passe du régime stationnaire au régime dépendant du temps. 191 Corrigés 2 → − ❒V ❒ ✗ F La circulation de E est conservative. → − − −→→ Ce n’est vrai qu’en régime statique où l’équation de Maxwell-Faraday est rot E = 0 et − → − → − −→ −→ → donc E ·d = rot E · dS = 0. En régime variable l’équation de Maxwell-Faraday → − ∂B − −→→ s’écrit rot E = − , donc la circulation s’écrit :. ∂t C − → − → E ·d = − −→ −→→ rot E · dS = − → − ∂ B −→ d dφC → − −→ · dS = − B · dS = − ∂t dt dt → − où φC est le flux de B à travers une surface orientée s’appuyant sur le contour C . 3 ❒ ✗ V ❒ F Par changement de référentiels galiléens, le champ magnétique est conservé. La réponse est commune à la question suivante. 4 ❒V ❒ ✗ F Par changement de référentiels galiléens, le champ électrique est conservé. → − → − → − → − Soient E et B les champs dans un référentiel galiléen R et E et B ceux dans R galiléen, − → −v et → − − v = −v − → ve les vitesses d’une en translation à la vitesse → ve par rapport à R. On note → charge q dans chaque référentiel. La force de Lorentz exercée par les champs sur cette → − − → → − → − − → − → − → − charge s’écrit f = q( E + → v ∧ B) dans R et f = q( E + v ∧ B ) dans R . En mécanique classique, la force est indépendante du référentiel. On en déduit : − → → − → − → → − → → − → − → − → − − → − − → − → − E + −v ∧ B = E + v ∧ B ⇒ ( E + → ve ∧ B) + ( v ∧ B) = E + v ∧ B → − → − → − − → − → − → − L’égalité étant vérifiée quelle que soit v , on a E = E + → ve ∧ B et B = B . 5 ❒ ✗ V ❒ F Le vecteur de Poynting correspond à une puissance par unité de surface. −→ → − Si l’on note Π le vecteur de Poynting, la puissance traversant la surface dS est par définition → − −→ dP = Π · dS . QCM 6 192 Cocher la (ou les) équation(s) juste(s) : → − ∂E − −→→ ❒ a. rot B = − ∂t → − − −→→ ❒ c. rot B = μ0 j → − ∂B − −→→ ❒ ✗ b. rot E = − ∂t − − → −→→ ❒ d. rot E = 0 Corrigés Les équations de Maxwell (à connaître par cœur) sont : → − Maxwell pour le flux : div B = 0 ρ → − Maxwell Gauss : div E = 0 7 ⎛ → − ⎞⎟ ⎜⎜⎜→ ∂ E ⎟⎟⎟ − − −→→ ⎟⎟ Maxwell Ampère : rot B = μ0 ⎜⎜⎜⎝ j + 0 ∂t ⎠ → − ∂B − −→→ Maxwell Faraday : rot E = − ∂t −→ On considère un contour fermé C sur lequel s’appuie la surface S d’élément dS correc→ − tement orienté. La circulation de B le long du contour C s’écrit : − → − → → − −→ B · d = μ0 j · dS ❒ a. C S → − − ∂E → ·d C S C ∂t → − − ∂ E −→ → − → → − −→ ❒ B · d = μ0 j · dS + μ0 0 · dS ✗ c. C S S ∂t → − − ∂ E −→ → − −→ − → −→→ ❒ d. j · dS μ0 0 · dS rot B · d = μ0 C S S ∂t − → − → − −→ −→→ B ·d = rot B · dS , donc l’équation de Le théorème de Stokes permet d’écrire ❒ b. − → − → B · d = μ0 → − −→ j · dS + μ0 0 C Maxwell-Ampère devient : − −→ −→→ rot B · dS = S © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 8 C − → − → B · d = μ0 S → − −→ j · dS + μ0 0 S S → − ∂ E −→ · dS ∂t En régime dépendant du temps, l’équation de conservation de la charge s’écrit : → − ∂ρ =0 ❒ ✗ a. div j + ∂t 1 ∂ρ → − =0 ❒ c. div j + 0 ∂t → − ❒ b. div j = 0 ρ → − ❒ d. div j = 0 −→ On prend la divergence de l’équation de Maxwell-Ampère sachant que div rot = 0 : ∂ ∂ ρ → − → − − → − −→→ div rot B = 0 ⇒ div j + 0 (div E ) = 0 ⇒ div j + 0 =0 ∂t ∂t 0 9 Dans un métal de conductivité γ, l’équation vérifiée par la densité volumique de charge ρ est : ∂ρ γ + ρ=0 ❒ a. ρ = γE ❒ ✗ b. ∂t 0 ∂ρ γ ❒ c. =0 ❒ d. ρ = E ∂t 0 193 Corrigés → − → − → − → − Dans le métal, la loi d’Ohm locale s’écrit : j = γ E , donc div j = γ div E , soit avec ρ → − → − Maxwell-Gauss div j = γ . En remplaçant div j dans l’équation de conservation de la 0 charge, on trouve la réponse b. 10 Dans le cadre de l’approximation des régimes quasi stationnaires on peut : → − ∂E → − . ❒ b. Négliger le terme j devant 0 ∂t → − − −→→ ❒ ✗ d. Écrire rot B = μ0 j − −→→ ❒ a. Écrire rot E = 0. → − ❒ c. Écrire div E = 0. Dans l’A.R.Q.S., on néglige les effets de propagation. Dans l’équation de Maxwell→ − ∂E Ampère, c’est le terme μ0 0 appelé densité de courant de déplacement qui est res∂t → − ponsable de la propagation : on le néglige par rapport à j . 11 La conductivité γ d’un métal est de l’ordre de 107 S · m−1 . On s’intéresse à un champ harmonique de fréquence f 1014 Hz. On donne 0 = 8, 85 · 10−12 F · m−1 . Quelle(s) proposition(s) est(sont) juste(s) ? → − ∂E → − est négligeable devant j . ❒ ✗ a. Le terme 0 ∂t → − ❒ b. Le champ E est nul. ❒ ✗ c. La densité volumique ρ est nulle. → − ❒ d. Le champ B est nul. → − → − ∂E ∂E → − → − → − → − , on écrit j = γ E et 0 = 0 ωE avec ω = 2π f . Pour comparer j et jd = 0 ∂t ∂t On a donc : → − 107 1, 8 · 1017 γ j 1 → − ∼ 0 ω ∼ 2π 8, 85 · 10−12 f ∼ f j d La réponse a. est donc juste. On résout l’équation de conservation de la charge : ∂ρ ρ + γ = 0 ⇒ ρ = ρ0 e−t/τ ∂t 0 0 . On peut donc considérer ρ = 0 au bout de quelques τ et il faut pour cela que γ f 0 τ → − 1, ce qu’a la période T du champ excitateur E soit grande devant τ soit 1 ou T γ → − vérifié le calcul précédent. On en déduit aussi que div j = 0. avec τ = Ces conditions sont a fortiori vérifiées dans le cadre de l’A.R.Q.S. 194 Corrigés 12 → − On note Π le vecteur de Poynting. Établir le théorème de Poynting ou bilan intégral de puissance : → − → − E ∧ B −→ ∂ 0 E 2 B2 → − → − j · E dτ + dτ + · dS = − ❒ ✗ a. ∂t 2 2μ μ 0 0 τ S τ → − → − 2 2 E ∧ B −→ ∂ 0 E B → − → − ❒ b. j · E dτ + dτ + · dS = + ∂t 2 2μ μ 0 0 τ S τ → − → − 2 2 E∧B ∂ 0 E B → − → − ❒ c. j · E dτ + dτ + dτ = − 2 2μ0 μ0 τ ∂t τ τ → − → − B2 E ∧ B −→ 0 E 2 → − → − ❒ d. j · E dτ + dτ + · dS = − 2 2μ0 μ0 τ S τ On considère un volume τ fermé par une surface S . L’énergie électromagnétique contenue B2 0 E 2 + dτ. Sa variation entre t et t + dt s’écrit : dans le volume τ est E = 2 2μ0 τ dE ∂ 0 E 2 d B2 B2 0 E 2 E (t + dt) − E (t) = dt = + + dτdt = dτdt dt dt 2 2μ0 2 2μ0 τ τ ∂t Cette variation est due à la puissance P J cédée à la matière par effet Joule : → − → − E ∧ B −→ → − → − j · E dτ et à la puissance Pr rayonnée à travers S : Pr = · dS . PJ = μ0 τ S −→ Conventionnellement, pour une surface fermée, dS est orientée vers l’extérieur, donc Pr > 0 si la puissance est perdue par τ. Le bilan s’écrit donc : E (t + dt) − E (t) = −Pr dt − P J dt © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ce qui après simplification par dt donne le résultat a. 13 Déterminer l’équation locale de bilan de puissance : B2 ∂ 0 E 2 → − → − + =− j · E −Π ❒ a. ∂t 2 2μ0 2 ∂ 0 E B2 → − → − → − ❒ b. + = j · E −Π ∂t 2 2μ0 ∂ 0 E 2 B2 → − → − → − ❒ c. + = j · E − div Π ∂t 2 2μ0 2 B2 ∂ 0 E → − → − → − ❒ + = − j · E − div Π ✗ d. ∂t 2 2μ0 On transforme l’intégrale donnant Pr avec la relation de Green-Ostrogradski : → − −→ → − Π · dS = div Πdτ S τ 195 Corrigés La relation intégrale ne contient plus que des intégrales de volume. Elle doit être vérifiée ∀τ, on peut donc supprimer les intégrales ce qui donne la relation d. Cet énoncé concerne les questions 14 à 17 : On considère un fil conducteur cylindrique (conductivité σ) de très grande longueur → − − plongé dans un champ électrique E = E→ uz permanent et uniforme. Le fil a pour rayon a − et pour axe Oz. On note r la distance d’un point à l’axe et → ur le vecteur radial. 14 Déterminer le vecteur de Poynting pour r ≤ a : E 2 σr→ → − − ❒ ur ✗ b. Π = − 2 2 2 E σr→ E σr→ → − → − − − ❒ c. Π = ❒ d. Π = ur uz 2 2 → − → − La densité volumique de courant dans le fil est j = σ E . Le champ magnétique créé par → − un fil cylindrique est un résultat de magnétostatique. Le champ B est orthoradial et on le calcule avec le théorème d’Ampère avec un contour circulaire de rayon r, d’axe Oz, − orienté suivant → uθ . Pour r ≤ a le courant enlacé est Ienl = πr2 j = πr2 σE. La circulation μ0 rσE → → − → − − de B est égale à 2πrB. On en déduit B = uθ . Le vecteur de Poynting est donc 2 → − → − E∧B rσE 2 → → − − Π= =− ur . μ0 2 − → − → ❒ a. Π = 0 15 Déterminer le vecteur de Poynting pour r ≥ a : − → − → ❒ a. Π = 0 E 2 σa2 → → − − ❒ c. Π = ur 2r Pour r ≥ a, le courant enlacé est Ienl → − → − E∧B a2 σE 2 → → − − Π= =− ur . μ0 2r 16 E 2 σa2 → → − − ❒ ur ✗ b. Π = − 2r 2 2 E σa → → − − ❒ d. Π = uz 2r → − = πa2 σE, donc B = μ0 a2 σE → − uθ et 2r Calculer le flux φ du vecteur de Poynting à travers la surface d’un cylindre d’axe Oz, de rayon r ≥ a et de hauteur : E 2 a2 πrσ 2 ❒ d. φ = E 2 a2 πσ ❒ a. φ = 0 ❒ b. φ = ❒ ✗ c. φ = −E 2 a2 πσ → − −→ → − Le flux s’écrit φ = Π · dS . Comme Π est radial, le flux sur les deux bases du cylindre est nul et donc : φ= 196 − E 2 σa2 E 2 σa2 → − − 2πr = −πE 2 σa2 ur = − ur · dS→ 2r 2r Corrigés 17 Quelle(s) proposition(s) est(sont) vraie(s) ? ❒ a. Le fil cède de l’énergie au champ par effet Joule. → − ❒ ✗ b. Le flux de Π est entrant dans le fil. ❒ ✗ c. Le champ cède de l’énergie au fil. ❒ d. Le flux est sortant à cause de l’effet Joule. À cause de l’effet Joule, l’énergie électromagnétique a tendance à diminuer dans le fil, et pour la maintenir constante, il faut apporter de la puissance par rayonnement. On constate − effectivement que le flux du vecteur de Poynting est entrant (selon −→ ur ). C’est le champ qui cède de l’énergie électromagnétique à la matière par effet Joule, à ne pas confondre avec la chaleur due à l’effet Joule que le fil cède à l’extérieur. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 18 On considère l’interface chargée (densité surfacique σ) entre deux milieux (1) et (2). On → − → − note E 1 (respectivement E 2 ) le champ en un point M de l’interface dans le milieu (1) −−→ (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante normale du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ b. E 1 − E 2 = N12 0 → − ❒ ✗ c. La composante tangentielle du champ E est continue. σ −−→ → − → − ❒ ✗ d. E 2 − E 1 = N12 0 → − On utilise le théorème de Gauss pour la composante normale et la circulation de E pour la composante tangentielle. Pour le théorème de Gauss, on définit une petite surface fermée parallélépipédique (figure 12.1), et pour la circulation un petit contour rectangulaire (figure 12.2). Figure 12.1 Figure 12.2 Dans le premier cas, le flux du champ à travers la surface est la somme dφ = dφ1 +dφ2 +dφlat où dφ et dφ2 sont respectivement les flux à travers les surfaces dS 1 et dS 2 , et dφlat celui à travers les surfaces latérales. On note dS la valeur commune des normes de dS 1 et dS 2 . 197 Corrigés Sachant que la charge intérieure est celle de la surface dS grisée, et que dS 1 = −dS 2 = −−→ −dS N12 , le théorème de Gauss donne : −−→ → −−→ σdS σdS → − − → − → − −−→ E (M1 ) · dS 1 + E (M2 ) · dS 2 + φlat = ⇒ E (M2 ) − E (M1 ) · N12 dS + φlat = . 0 0 → − → − → − → − Lorsqu’on fait tendre M1 et M2 vers M, alors E (M1 ) → E 1 , E (M2 ) → E 2 et φlat → 0. σ → − Donc en indiçant par « n » les composantes normales de E , on a En2 − En1 = . 0 → − Pour calculer la circulation de E sur un contour fermé, on utilise la forme intégrale de → − l’équation de Maxwell-Faraday : la circulation dC de E le long du contour C est égale à → − l’opposée de la dérivée du flux φC de B à travers ce contour. On peut écrire : −−→ → −−→ dφC → − − dC = E (M1 ) · d 1 + E (M2 ) · d 2 + dClat = − dt −−→ −−→ → − où dClat est la circulation sur les deux côtés latéraux. En notant d 2 = −d 1 = d T , on a : dφC → − → − → − dC = E (M1 ) − E (M2 ) · T d + dClat = − dt Lorsqu’on fait tendre M1 et M2 vers M, dClat → 0 et φC → 0. Donc en indiçant par « t » → − les composantes tangentielles de E , on a Et2 − Et1 = 0. On retrouve les mêmes équations qu’en statique. 19 On considère l’interface entre deux milieux (1) et (2) parcourue par une densité surfa→ − → − → − cique de courant j s . On note B 1 (respectivement B 2 ) le champ en un point M de l’inter−−→ face dans le milieu (1) (respectivement dans le milieu (2)). On note N12 , la normale à la surface, orientée du milieu (1) vers le milieu (2). À la traversée de la surface : → − ❒ a. La composante tangentielle du champ B est continue. → − ❒ ✗ b. La composante normale du champ B est continue. → − −−→ → − → − ❒ ✗ c. B 2 − B 1 = μ0 j s ∧ N12 → − −−→ → − → − ❒ d. B 1 − B 2 = μ0 j s ∧ N12 Les raisonnements sont semblables à ceux faits pour le champ électrique. L’équation de Maxwell pour le flux donnerait Bn2 = Bn1 . Pour la circulation, il s’agit d’utiliser l’équation de Maxwell-Ampère. On aurait donc avec le schéma de la figure (12.3) : Figure 12.3 198 Corrigés → − → − → − B(M1 ) − B(M2 ) · T d + dClat = μ0 j s d + μ0 φ( jd ) à travers la surface du circuit où φ( jd ) est le flux de la densité de courant de déplacement → − → − → − C . Lorsqu’on fait tendre h vers 0, on trouve B 2 − B 1 · T = μ0 js car φ( jd ) → 0. Les deux résultats s’écrivent vectoriellement sous la forme de la réponse b. Ce sont les mêmes qu’en statique. 13 Induction électromagnétique Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F La loi de Lenz stipule que le courant induit crée un champ opposé au champ qui l’a créé. La loi de Lenz est une loi de modération. Lorsque le flux varie, le phénomène d’induction → − tend à s’opposer à la variation du flux. Par exemple, si l’intensité du champ B diminue, → − le courant induit sera tel qu’il créera un champ de même sens que B pour s’opposer à la diminution du flux. 2 ❒V ❒ ✗ F Une inductance mutuelle est toujours positive. Son signe dépend des sens d’orientation choisis pour les circuits. 3 ❒ ✗ V ❒ F Un champ électromoteur d’induction est à circulation non conservative. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Sa circulation est égale à la f.e.m. 4 ❒ d’induction eCD entre deux points C et D d’un ✗ V ❒ F La force électromotrice D −−→ −→ Em (M) · d M . conducteur filiforme s’écrit eCD = C C’est la définition de la f.e.m. → − ∂A −→ 5 ❒ ✗ V ❒ F Dans le cas de Neuman, le champ électromoteur est Em = − . ∂t On retrouve ceci avec l’équation de Maxwell-Faraday : ⎛ → − − → −⎞ → − −→→ ∂B ∂(rot A) −−−→ − − − ∂ A ⎟⎟⎟⎟ → → − ∂A −→→ −→ ⎜⎜⎜⎜→ ⎜ ⎟ rot E = − =− ⇒ rot ⎜⎝ E + = − grad V ⎟ = 0 ⇒ ∃V/ E + ∂t ∂t ∂t ⎠ ∂t −−−→ → − donc E est la somme du champ électrostatique − grad V et du champ électromoteur → − ∂A −→ Em = − . ∂t 199 Corrigés 6 −v , le champ électromoteur ❒V ❒ ✗ F Dans un conducteur se déplaçant à la vitesse → → − −→ −v ∧ B. est Em = −→ On rappelle que la transformation classique des champs par changement de référentiels galiléens de R à R donne : → − → − → − → − − → − B = B et E = E + → v ∧B −v est la vitesse de R par rapport à R. Le déplacement du conducteur va donc induire où → −→ − → − un champ électromoteur : Em = → v ∧ B. 7 dφ ❒ ✗ V ❒ F La loi de Faraday s’écrit : em = − , où φ est le flux du champ magnétique dt à travers le circuit fermé. Elle se démontre avec l’équation de Maxwell-Faraday. On considère un circuit C fermé et orienté et une surface S orientée (règle de la main droite) s’appuyant sur le circuit. On peut alors écrire : em = C − → − → E ·d = − −→ −→→ rot E · dS = − S S → − ∂ B −→ d → − −→ B · dS · dS = − ∂t dt S QCM 8 On considère un élément de circuit CD de résistance RCD et soumis à une f.e.m. d’induction eCD (figure 13.1). Déterminer la relation correcte d’après les conventions sur le sens du courant induit iCD et de eCD : ❒ a. VD − VC = −eCD − RCD i ❒ ✗ c. VD − VC = eCD − RCD i ❒ b. VD − VC = eCD + RCD i ❒ d. VD − VC = −eCD − RCD i On utilise la convention générateur (figure 13.10). Figure 13.10 On écrit alors : UCD = VD − VC = eCD − RCD i 200 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 9 à 11 : On considère un circuit formé de N spires rectangulaires de côtés a et b soumis au champ magnétique d’un fil très long parcouru par un courant I = I0 cos ωt (figure 13.2). μ0 I → → − −e . On rappelle que le champ magnétique créé par le fil est B = θ 2πr → − Le flux φ de B à travers le circuit est : a μ0 NIb ln 1 + ❒ a. φ = − 2π r1 ⎞ ⎛ μ0 NIb ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟ 1 ❒ c. φ = − ⎠⎟ ⎝⎜ 2π (r1 + a)2 r12 9 ❒ b. φ = μ0 NIab 2πr1 a μ0 NIb ln 1 + ❒ ✗ d. φ = 2π r1 Avec le sens du courant Ic choisi, on trouve avec la règle de la main droite que la normale − −e . Le champ → au circuit est → B étant indépendant de z on choisit comme surface élémentaire θ −→ → − dS = Nbdr e θ . Le flux s’écrit alors : → − −→ Nμ0 Ib r1 +a dr Nμ0 Ib r1 + a B · dS = = ln φ= 2π r 2π r1 S r1 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 10 Sachant que le circuit a une résistance R, déterminer l’intensité du courant induit Ic . a Nμ0 bI0 ln 1 + ω sin ωt ❒ ✗ a. Ic = 2πR r1 a Nμ0 bI0 ln 1 + ❒ b. Ic = − ω sin ωt 2πR r1 ⎞ ⎛ μ0 NI0 b ⎜⎜⎜ 1 ⎟⎟⎟ 1 ⎟⎠ ω sin ωt ⎜⎝ ❒ c. Ic = − 2πR (r1 + a)2 r12 ❒ d. Ic = μ0 NI0 abR ω sin ωt 2πr1 On calcule la f.e.m. induite avec la loi de Faraday : μ0 Nb a dI ωI0 μ0 Nb a dφ =− ln 1 + = ln 1 + em = − sin ωt dt 2π r1 dt 2π r1 Par convention, la f.e.m. est orientée dans le sens choisi pour Ic . La loi des mailles s’écrit : a em ωI0 μ0 Nb = ln 1 + Ic = sin ωt R 2πR r1 201 Corrigés 11 −→ Déterminer la force instantanée F L exercée par le fil sur le circuit. − −→ → ❒ a. F L = 0 1 1 a −→ N 2 μ20 b2 I02 −e − ln 1 + ω sin ωt cos ωt→ ❒ ✗ b. F L = r r1 + a r1 r1 4π2 R 2 2 2 2 1 1 a −→ N μ0 b I0 −e − ln 1 + ω sin ωt cos ωt→ ❒ c. F L = θ r1 + a r1 r1 4π2 R −→ −e ❒ d. F = BI b→ L c θ Ce calcul a déjà été effectué dans le chapitre sur les forces de Laplace. On rappelle que les forces exercées sur la branche haute et la branche basse du circuit se compensent. Sur la −−→ −e et sur celle à distance r + a, la branche à distance r1 , la force est F1L = −NbIc B(r1 )→ r 1 −−→ → − force est F2L = NbIc B(r1 + a) e r , soit finalement : 2 2 2 2 1 a 1 −→ −−→ −−→ ωI0 μ0 N b −e F L = F1L + F2L = − ln 1 + sin ωt cos ωt→ r r1 r1 + a r1 4π2 R Cet énoncé concerne les questions 12 à 13 : On place un cylindre conducteur de conductivité γ ( figure 13.3) dans un champ magné→ − − tique sinusoïdal B = B0 cos ωt→ uz . 12 On décompose le cylindre en spires élémentaires de hauteur dz et de rayon compris entre − r et r + dr. Déterminer le courant induit i(t) dans une de ces spires avec → uθ comme sens positif d’orientation. rγdrdz rγdrdz B0 ω sin ωt B0 ω sin ωt ❒ ❒ b. i(t) = − ✗ a. i(t) = 2 2 ❒ d. i(t) = γdrdzB0ω sin ωt ❒ c. i(t) = −γdrdzB0 ω sin ωt − − Le sens d’orientation de la normale compatible avec l’orientation → uθ de la spire est → uz . Le 2 flux à travers la spire est donc φ = πr B et avec la loi de Faraday : dφ = πr2 B0 ω sin ωt. On utilise l’expression générale de la résistance d’un fil em = − dt L avec ici une longueur égale au périmètre de la spire 2πr et une section égale R= γS 2πr . On obtient alors le courant induit dans le sens à drdz, d’où une résistance dR = γdrdz → − conventionnel uθ : rB0 γω em = drdz sin ωt i(t) = dR 2 202 Corrigés 13 Déterminer la puissance moyenne P dissipée dans le cylindre par induction (courants de Foucault). γa3 hπ 2 2 B0 ω 6 γa4 hπ 2 2 Bω ❒ ✗ c. P = 16 0 γa3 hπ 2 2 B0 ω 3 γa4 hπ 2 2 B0 ω ❒ d. P = 8 ❒ a. P = ❒ b. P = La puissance dissipée dans la spire élémentaire est dP = i2 dR soit dP = πr3 B20 ω2 γ sin2 ωt drdz. On en déduit : 2 h πB20 ω2 γ sin2 ωt a 3 a4 hπB20ω2 γ sin2 ωt P= r dr dz = 2 8 0 0 & % 2 Avec sin ωt = 1/2, la valeur moyenne temporelle de P est donc : e2m ou dR dP = P = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 14 a4 hπB20ω2 γ 16 Déterminer le coefficient d’inductance mutuelle M entre un solénoïde (S 1 ) considéré infini (n1 spires par unité de longueur, section Σ1 ) et une bobine S 2 composée de N2 spires de section Σ2 (figure 13.4). i1 ❒ ❒ a. M = μ0 n1 N2 Σ2 cos θ ✗ b. M = μ0 n1 N2 Σ2 cos θ i2 ❒ d. M = μ0 n1 N2 Σ2 i2 cos θ ❒ c. M = μ0 n1 N2 Σ1 i1 cos θ → − − Le champ magnétique créé par le solénoïde (S 1 ) est B 1 = μ0 n1 i1→ uz . Le flux à travers les N2 spires de la bobine S 2 est : → − → B1 · − φ= n2 N2 dΣ2 = μ0 n1 i1 N2 Σ2 cos θ S2 Or φ = Mi1 d’où M. 15 Déterminer le coefficient d’inductance propre L d’un solénoïde de grande longueur , ayant N1 spires. On note Σ1 sa section. ❒ a. L = μ0 N12 Σ1 ❒ c. L = μ0 N12 Σ1 i1 ❒ b. L = μ0 ❒ ✗ d. L = μ0 N12 2 N12 Σ1 Σ1 Supposer que le solénoïde est de grande longueur revient à le considérer infini et négliger → − − les effets de bords. Si l’on appelle son axe Oz, le champ qu’il crée est B 1 = μ0 n1 i1→ uz avec N2 N1 n1 = . Le flux propre est alors φ p = N1 B1 Σ1 . Par définition, φ p = Li1 donc L = μ0 1 Σ1 . 203 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 16 à 17 : On étudie le système de la figure 13.5 formé de deux circuits couplés par inductance mutuelle M. 16 Écrire les équations des deux circuits. ⎧ di1 di1 ⎪ ⎪ ⎪ +M u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ❒ a. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 di2 ⎪ ⎪ ⎪ +M ⎩ u2 = R2 i2 + L2 dt dt ⎧ di di ⎪ 1 2 ⎪ ⎪ −M u1 = R1 i1 − L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ❒ b. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 di1 ⎪ ⎪ ⎪ −M ⎩ u2 = R2 i2 − L2 dt dt ⎧ di di ⎪ 1 2 ⎪ ⎪ +M u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt dt ⎪ ⎨ ❒ ✗ c. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 di1 ⎪ ⎪ ⎪ +M ⎩ u2 = R2 i2 + L2 dt dt ⎧ di1 ⎪ ⎪ ⎪ + Mi2 u1 = R1 i1 + L1 ⎪ ⎪ ⎪ dt ⎪ ⎨ ❒ d. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ di2 ⎪ ⎪ ⎪ + Mi1 ⎩ u2 = R2 i2 + L2 dt On a représenté sur la figure 13.11 le circuit électrique équivalent au circuit étudié. Les f.e.m. e11 et e22 sont celles dues aux inductances propres et e21 (respectivement e12 ) est celle due à l’inductance mutuelle du circuit secondaire sur le circuit primaire (respectivement du circuit primaire sur le circuit secondaire). Figure 13.11 On a donc : di1 di2 di1 di2 e22 = −L2 e12 = −M e11 = −M dt dt dt dt La loi des mailles pour le circuit (1) s’écrit : di2 di1 +M u1 = R1 i1 − e11 − e21 = R1 i1 + L1 dt dt et pour le circuit secondaire e11 = −L1 u2 = R2 i2 − e22 − e12 = R2 i2 + L2 204 di2 di1 +M dt dt Corrigés 17 Écrire l’énergie magnétique totale du système. 1 1 1 ❒ ❒ b. Em = L1 i21 + ✗ a. Em = L1 i21 + L2 i22 + Mi1 i2 2 2 2 1 1 1 1 ❒ c. Em = L1 i21 + L2 i22 + Mi1 i2 ❒ d. Em = L1 i21 + 2 2 2 2 1 2 L2 i − Mi1 i2 2 2 1 2 L2 i 2 2 Pour le circuit primaire, le bilan de puissance s’écrit : u1 i1 = R1 i21 + L1 i1 di1 di2 + Mi1 dt dt Pour le circuit secondaire, le bilan de puissance s’écrit : u2 i2 = R2 i22 + L2 i2 di2 di1 + Mi2 dt dt En effectuant la somme on obtient que la puissance totale est : d 1 2 1 2 L1 i1 + L2 i2 + Mi1 i2 u1 i1 + u2 i2 = R1 i21 + R2 i22 + dt 2 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit avec Pg = u1 i1 + u2 i2 la puissance fournie par les générateurs, P J = R1 i21 + R2 i22 la puis d 1 2 1 2 L1 i + L2 i + Mi1 i2 la puissance sance consommée par effet Joule et enfin Pm = dt 2 1 2 2 dEm . magnétique telle que Pm = dt Cet énoncé concerne les questions 18 à 20 : On étudie le circuit de la figure (13.6) appelé « rail de Laplace ». Il est constitué d’un barreau CD pouvant se déplacer sans frottement sur des rails parallèles. On modélise la → − − résistance du circuit par R. L’ensemble est plongé dans un champ B = B→ uz uniforme. À t = 0, on lance le barreau depuis la position x0 (pour son centre) avec la vitesse − → − u x . Le barreau reste perpendiculaire aux rails lors de son déplacement. On néglige v0 = v0→ l’inductance propre du circuit. 18 On choisit l’orientation du courant induit de C vers D. Déterminer l’intensité I dans circuit par la loi de Faraday. Bav0 Ba ẋ ❒ ❒ a. I = − ✗ b. I = − R R Ba ẋ Bav0 ❒ d. I = ❒ c. I = R R Le choix de l’orientation du circuit de C vers D implique une orientation positive de la − surface suivant → uz . On peut calculer la f.e.m. par deux méthodes, soit avec la loi de Faraday soit en déterminant le champ électromoteur puis sa circulation de C à D. 205 Corrigés Première méthode demandée dans l’énoncé (loi de Faraday) : la surface du circuit est S = S 0 + (x − x0 )a où S 0 est la surface initiale. La f.e.m. induite est : em = − d(BS ) dφ =− = −Ba ẋ dt dt Deuxième méthode (champ électromoteur) : le champ électromoteur sur le barreau est → − − −v ∧ → − Em =→ B = − ẋB→ uy . D a/2 − → − → Em · d = (− ẋB)dy. On trouve bien entendu le La f.e.m. est obtenue par em = −a/2 C même résultat. La loi des mailles dans le circuit donne : I = 19 −Ba ẋ . R Déterminer l’équation mécanique de la barre de masse m. d2 x − dt2 d2 x ❒ ✗ c. 2 + dt ❒ a. d 2 x B2 a 2 v 0 =0 + mR dt2 d2 x B2 a ẋ ❒ d. =0 + mR dt2 B2 a2 ẋ =0 mR B2 a2 ẋ =0 mR ❒ b. La force Laplace qui s’exerce sur la barre est : −→ FL = I C D → − − (dy→ uy) ∧ B = BI a/2 B2a2 ẋ → − − dy → ux = − ux R −a/2 Le théorème de la résultante cinétique appliqué à la barre, en projection sur Ox s’écrit alors : B2 a2 ẋ m ẍ = − . R 20 Exprimer la puissance PL de la force de Laplace et comparer à la puissance PI de la f.e.m. induite em . Ba ẋ Ba ẋ ❒ ❒ a. PL = −em ✗ b. PL = em R R ❒ ❒ d. PL = PI ✗ c. PL = −PI Ba ẋ B2 a2 ẋ2 −→ − = em . La puissance de la force de Laplace est PL = F L · ẋ→ u x soit PL = − R R 2 2 2 B a ẋ donc PL = −PI . D’autre part, la puissance de la f.e.m. induite est PI = em I = R C’est ce qu’on appelle la conversion électromécanique de l’énergie : dans les bilans d’énergie, ces deux puissances se compensent. 206 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 21 à 24 : On étudie le système de la figure 13.7 appelé « roue de Barlow ». La roue, de rayon a, peut tourner autour de l’axe Oz et l’on note J son moment d’inertie par rapport à cet axe. La roue est conductrice et l’on admet que tout se passe comme si le courant ne circulait que selon OA. En A le contact est glissant sans frottement. Un point M de OA est repéré par sa distance r à O. → − − Le champ B = B→ u est uniforme. z 21 On note ω la vitesse de rotation de la roue. Déterminer la f.e.m. d’induction due à ce mouvement (on utilisera le champ électromoteur). ❒ a. em = ωBa2 ❒ b. em = 0 ωBa2 ❒ c. em = ωBa ❒ ✗ d. em = 2 −−−→ → − − → − En un point M du segment OA, la vitesse est v(M) = − ω ∧ OM = rω→ uθ . Le champ électro−−−−−→ → → − − → − moteur en M s’écrit donc E (M) = v ∧ B = ωrBu . Pour calculer la f.e.m, on détermine m la circulation entre O et A : r em = 0 a → − − E m · dr→ ur = ωB 0 a rdr = ωBa2 2 → − L’erreur à ne pas commettre est de prendre la vitesse du point A dans E m . © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 22 Déduire de la question précédente l’intensité I du courant dans le circuit. −em + E em + E ❒ b. I = ❒ ✗ a. I = R R E em − E ❒ d. I = ❒ c. I = R R Avec le sens du courant, qui est cohérent avec le sens conventionnel choisi pour OA, la loi des mailles s’écrit : E + em E + em = RI ⇒ I = R 23 Déterminer le moment de l’action de Laplace sur le disque. IBa2 4 2 IBa ❒ d. ΓOz = ❒ c. ΓOz = −IBa2 2 → − − La force de Laplace élémentaire s’exerçant sur un élément d = dr→ ur autour de M est −−→ → − → − −−→ −−→ → → − dF L = I d ∧ B = −IBdruθ. Son moment par rapport à l’axe Oz est : dΓOz = OM ∧ dF L · − uz soit : a IBa2 dΓOz = −IBrdr ⇒ ΓOz = −IB rdr = − 2 0 ❒ ✗ a. ΓOz = − IBa2 2 ❒ b. ΓOz = − 207 Corrigés 24 Dans les bilans de puissance suivants, déterminer ceux qui sont justes. d Jω2 d Jω2 = RI 2 − EI = EI − RI 2 ❒ b. ❒ a. ✗ dt 2 dt 2 ❒ ✗ d. em I + ωΓOz = 0 ❒ c. em I − ωΓOz = 0 Avec les expressions établies précédemment on a em I + ωΓOz = 0, équation qui traduit la conversion électromécanique de puissance. 2 L’équation bilan de puissance électrique est em I + EI = RI . L’équation bilan de puissance 2 d Jω dω = Γ0z ω soit = Γ0z ω. On peut alors écrire : mécanique est Jω dt dt 2 d Jω2 = −em I = −RI 2 + EI dt 2 Cet énoncé concerne les questions 25 à 29 : Cette série de questions étudie le fonctionnement du haut-parleur électromagnétique (figure 13.8). Il est constitué : • d’une bobine de N spires, de rayon a, mobile dans l’entrefer d’un aimant. Cette bobine a une résistance R, une inductance L et une masse m ; − − • d’un aimant permanent annulaire, qui assure un champ → B = B→ ur au niveau de la bobine ; • d’une membrane, reliée à la bobine et pouvant effectuer de faibles déplacements selon Oz. Cette membrane est reliée à la partie fixe du haut-parleur par des ressorts : → − − force f = −kz→ uz où z est la position du centre de la membrane (en l’absence de courant, la membrane est à sa position d’équilibre et z = 0). → − − La membrane subit aussi une force fa = −hż→ uz due au frottement de l’air. 25 Après avoir déterminé le champ électromoteur d’induction, conséquence du déplacement de la bobine, établir l’expression de la f.e.m. d’induction dans le circuit. ❒ a. em = żB2πa ❒ ✗ c. em = żBN2πa ❒ b. em = żBNπa2 ❒ d. em = żBNa → − − → − −v ∧→ − − En un point M de la bobine le champ électromoteur est E m = → B soit E m = żB(→ uz ∧→ ur ) = → − → − Bżuθ . On a choisi le sens positif pour i (figure 13.8) selon uθ d’où la f.e.m. égale à la → − circulation de E m le long de toute la bobine : − → − → − − Em · d = żB→ uθ · (d → uθ ) = żB = N2πażB em = bobine bobine sachant que la longueur de la bobine est égale à celle de N spires de périmètre 2πa. 208 Corrigés 26 Déterminer l’équation électrique du circuit. di di ❒ b. E = Ri + L ❒ a. E = Ri + L + żB2πNa dt dt di di ❒ d. E = Ri − L ❒ ✗ c. E = Ri + L − żB2πNa dt dt Avec les orientations, l’équation électrique du circuit se déduit du schéma électrique du circuit (figure 13.12) par une loi des mailles. Figure 13.12 On a donc : E + em = Ri + L 27 di d’où la réponse c. dt Établir l’équation mécanique du système. ❒ a. mz̈ = −kz − hż ❒ ✗ b. mz̈ = −iB2πNa − kz − hż ❒ c. mz̈ = +iB2πNa − kz − hż ❒ d. mz̈ = −iBπNa2 − kz − hż On calcule d’abord la force de Laplace exercée par le champ de l’aimant sur la bobine. Sur → − −−→ → − → − − un élément d = d → uθ la force est dF L = id ∧ B soit : → −−→ −→ → − → − − − − dF L = id B uθ ∧ ur = −iBd uz ⇒ F L = −iBd → uz = −N2πaiB→ uz © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit bobine On applique le théorème de la résultante dynamique à la membrane, en projection sur l’axe Oz : −→ − mz̈ = −kz − hż + F L · → uz = −iB2πNa − kz − hż 28 On cherche la réponse du circuit en régime sinusoïdal forcé avec E(t) = E0 cos ωt ou sous forme complexe E = E0 e jωt . On cherche à exprimer l’intensité i complexe sous la forme E = Z i. Exprimer Z (on aura intérêt à utiliser les variables i et v = ż). ❒ a. Z = R + jLω + (B2πNa)2 k + jmω h− jω ❒ b. Z = R + jLω ❒ c. Z = R + jLω − ❒ ✗ d. Z = R + jLω + (B2πNa)2 k + jmω h+ jω (B2πNa)2 k + jmω h+ jω 209 Corrigés On écrit les équations électrique et mécanique en régime sinusoïdal forcé avec comme variables i et v = ż : E0 = (R + jLω) i − B2πNav et jmωv = −iB2πNa − k v − hv jω En éliminant v entre les deux équations, on en déduit : ⎤ ⎡ ⎥⎥ ⎢⎢⎢ ⎥⎥⎥ ⎢⎢⎢ 2 2 ⎥ (2πNa) B ⎥⎥⎥ i = Zi E0 = ⎢⎢⎢⎢⎢R + jLω + ⎥⎥⎥ k ⎢⎢⎣ + m jω ⎥⎦ h+ jω 29 Le haut-parleur est équivalent au circuit de la figure 13.9. Quelle(s) expression(s) est(sont) juste(s) dans les propositions suivantes ? m ❒ ❒ b. Rm → ∞ ✗ a. Cm = (B2πNa)2 (B2πNa)2 ❒ ❒ c. Cm = 0 ✗ d. Lm = k L’impédance Z peut être écrite sous la forme : Z = R + jLω + Ym = 1 avec : Ym h k m 1 1 + + jω = + + jωCm 2 2 2 (B2πNa) jω(B2πNa) (B2πNa) Rm jωLm d’où les résultats par identification. 14 Généralités sur les ondes Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F Une onde est un phénomène qui dépend du temps et de la position. Par définition, une onde est une grandeur f (t, M) qui se propage de proche en proche, dépendant du temps t et de la position M. 2 ❒V ❒ ✗ F Pour une onde, les variables d’espace et de temps sont toujours couplées. C’est vrai si l’onde est progressive, et faux si elle est stationnaire. 3 ❒V ❒ ✗ F Dans l’équation ∂2 s 1 ∂2 s − = 0, c est la célérité de l’onde s(x, t). ∂t2 c2 ∂x2 ∂2 s ∂2 s Si on fait une analyse dimensionnelle, 2 est homogène à s sur un temps au carré, 2 ∂t ∂x à s sur une distance au carré donc c serait homogène à l’inverse d’une vitesse. Il y a une 210 Corrigés ∂2 s 1 ∂2 s inversion des dérivées par rapport à l’équation de D’Alembert, 2 − 2 2 = 0 où c est ∂x c ∂t alors la célérité de l’onde. x 4 ❒ ✗ V ❒ F Une onde s(x, t) = f t + se propage dans le sens des x décroissants. c x1 . À un instant On note s1 la valeur de l’onde à l’instant t1 en x1 , soit s1 = f t1 + c x2 x1 ultérieur t2 l’onde aura même valeur en x2 , tel que t2 + = t1 + soit x2 = c(t1 − t2 ) + c c x1 < x1 : l’onde se propage donc suivant les x décroissants. 5 ❒ ✗ V ❒ F Une surface d’onde est un lieu de l’espace sur laquelle la grandeur ondulatoire a même valeur à un instant donné. C’est la définition. QCM 6 On s’intéresse à une onde unidimensionnelle s(x, t) solution de l’équation de D’Alem∂2 s 1 ∂2 s bert 2 − 2 2 = 0. La forme générale de l’onde est : ∂x c ∂t ❒ a. s(x, t) = f + (x − ct) ❒ b. s(x, t) = f − (x + ct) © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ ✗ c. s(x, t) = f + (x − ct) + f − (x + ct) x x ❒ ✗ d. s(x, t) = f + t − + f − t + c c On pose X = x + ct et Y = x − ct. On cherche si des fonctions de la forme s(x, t) = S (X, Y) sont solutions de l’équation. Le calcul des dérivées donne comme résultat : 2 ∂ 2 s ∂2 S ∂2 S ∂2 S ∂2 S ∂2 s ∂2 S 2 ∂ S + + = + 2 et = c − 2 ∂X∂Y ∂Y 2 ∂X∂Y ∂Y 2 ∂x2 ∂X 2 ∂t2 ∂X 2 ∂2 S = 0. En intégrant une première fois par ∂X∂Y ∂S rapport à X, on trouve que est une constante pour X mais dépendant de Y que l’on note ∂Y ∂S G(Y) = . On intègre une nouvelle fois, ce qui donne S (X, Y) = G(Y)dY + cte(X). ∂Y La fonction S (X, Y) solution de l’équation de D’Alembert est donc de la forme S (X, Y) = f (X) +g(Y) qui est la réponse c. Les exposants « + » et « – » correspondent à la propagation dans le sens des x croissants (« + ») et décroissants (« – »). La réponse d. est une écriture équivalente à la réponse c. L’équation de D’Alembert s’écrit alors 4 211 Corrigés 7 −→ −r , t) avec → −r = − Pour une onde scalaire s(→ OM, on rappelle l’équation de D’Alembert en trois dimensions : 1 ∂2 s Δs − 2 2 = 0 c ∂t Quelle est l’expression générale d’une onde sphérique dont les surfaces d’onde sont des sphères de centre O (on se servira de l’expression du Laplacien en coordonnées sphériques (formule 19)) ? f + (r − ct) f − (r + ct) ❒ a. s(r, t) = f + (r − ct) + f − (r + ct) + ❒ ✗ b. s(r, t) = r r f + (r − ct) f − (r + ct) f + (r − ct) f − (r + ct) + ❒ c. s(r, t) = − ❒ d. s(r, t) = r r r2 r2 1 ∂2 (rs) L’onde ne dépend spatialement que de la variable r donc Δs = . L’équation de r ∂r2 D’Alembert peut donc s’écrire : 1 ∂2 (rs) 1 ∂2 s ∂2 (rs) 1 ∂2 (rs) − = 0 ⇒ − 2 =0 r ∂r2 c2 ∂t2 ∂r2 c ∂t2 La fonction s1 (r, t) = rs(r, t) est donc solution d’une équation de D’Alembert à une dimension dont la variable d’espace est r. D’après ce qui précède : s1 (r, t) = f + (r − ct) + f − (r + ct) ⇒ s(r, t) = 8 f + (r − ct) f − (r + ct) + r r On cherche l’expression d’une onde plane progressive harmonique (O.P.P.H.), se propageant suivant l’axe x à la célérité c dans le sens des x décroissants, sous la forme complexe s(x, t) = s0 (x)eiωt . Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? ∂2 s0 ω2 ❒ a. − s0 = 0 ∂x2 c2 ω x i ωt − c ❒ c. s = s+ e ∂2 s0 ω2 s0 = 0 ∂x2 c2 ω x i ωt + c ❒ ✗ d. s = s− e ❒ ✗ b. + On injecte s dans l’équation de D’Alembert ce qui donne : 2 2 d2 s0 (x) iωt (iω)2 iωt = 0 ⇒ d s0 (x) + ω s (x) = 0 e − s (x)e 0 0 dx2 c2 dx2 c2 ωx ωx −i Les solutions sont harmoniques en x : s0 (x) = Ae c + Be c . La solution générale pour s est : x x iω t + iω t − c + Be c s(x, t) = s0 (x)eiωt = Ae i 212 Corrigés Le premier terme correspond à une onde plane progressive se propageant suivant les x décroissants et le second à une onde plane progressive se propageant suivant les x croissants. La solution demandée par l’énoncé est donc le premier terme en posant A = s− . 9 On s’intéresse à une onde stationnaire s(x, t) pour laquelle les conditions aux limites sont s(0, t) = 0 et s( , t) = 0 ∀t. On cherche la solution sous la forme s(x, t) = F(x)G(t). On notera n un entier strictement positif. La solution pour s(x, t) est : nπx nπc ❒ a. s(x, t) = s0n cos t + φn cos n ❒ b. s(x, t) = s0n cos n ❒ ✗ c. s(x, t) = s0n cos n ❒ d. s(x, t) = s0n cos nπc nπt x sin + φn nπc nπx t + φn sin nπc nπt x + φn cos + φn n On injecte la solution cherchée dans l’équation de D’Alembert : d2 F(x) 1 d2G(t) 1 d2 F(x) 1 1 d2G(t) G(t) − F(x) = 0 ⇒ = F(x) dx2 dx2 c2 dt2 c2 G(t) dt2 On a donc une fonction de x uniquement qui est égale à une fonction de t uniquement ∀(x, t), ces deux fonctions sont donc égales à une constante K. On obtient alors : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit d2 F(x) d2G(t) − K F(x) = 0 et − Kc2 G(t) = 0 dx2 dt2 On cherche pour F(x) une solution périodique puisqu’elle s’annule en x = 0 et x = . Il faut donc choisir K < 0 pour avoir une équation d’oscillateur harmonique. En effet K = 0 donne une solution affine et K > 0 une solution hyperbolique ; ces deux solutions ne peuvent qu’être identiquement nulles si elles sont nulles en deux points. Ainsi F(x) = √ √ A cos −K x + B sin −Kx. Pour x = 0, on a F(x) = 0 d’où A = 0. La condition en x = √ √ nπ s’écrit B sin −K = 0. Le choix B = 0 n’a aucun intérêt, en revanche le choix −K = convient. On peut alors résoudre l’équation pour G(t) : nπc d2G(t) nπc 2 t + φ − G(t) = 0 ⇒ G(t) = B cos n n dt2 On obtient alors une solution nomméemode propre nπc nπx cos t + φn . La solution générale est la superposition de ces sn (x, t) = s0n sin modes propres, les coefficients s0n étant déterminés par les conditions initiales. 213 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 10 à 15 : On étudie une ligne sans perte dont les points sont repérés par la variable x. Une cellule élémentaire de cette ligne est représentée sur la figure (14.1). 10 Par application de la loi des nœuds en N, déterminer l’une des équations suivantes : ∂V ∂i =Γ ∂x ∂t ∂i ∂V ❒ c. = −Γdx ∂x ∂t ∂V ∂i = −Γ ∂x ∂t ∂i ❒ d. = ΓVdx ∂x ❒ ✗ b. ❒ a. L’intensité partant de N et passant dans le condensateur est i = Γdx nœuds s’écrit donc : i(x + dx, t) = i(x, t) − Γdx ∂V(x + dx) . La loi des ∂t ∂i(x, t) ∂V(x, t) ∂V(x + dx) ⇒ dx = −Γ dx ∂t ∂x ∂t Après simplification par dx, on trouve l’équation b. Pour justifier qu’on trouve à la fin ∂V(x, t) , il faut penser que le calcul précédent revient à calculer des limites lorsque ∂t dx → 0 : i(x + dx, t) − i(x, t) ∂V(x + dx) ∂V(x, t) ∂i(x, t) = lim et = lim dx→0 dx→0 ∂x dx ∂t ∂t 11 Par application de la loi des mailles, déterminer l’une des équations suivantes : ∂i ∂i ∂V ∂V =Λ ❒ = −Λ ❒ a. ✗ b. ∂x ∂t ∂x ∂t ∂i ∂V ∂V = −Λdx ❒ d. = Λidx ❒ c. ∂x ∂t ∂x La loi des mailles s’écrit : V(x, t) = Λdx ∂V(x, t) ∂i(x, t) ∂i + V(x + dx, t) ⇒ dx = −Λdx ∂t ∂x ∂t d’où la réponse b. après simplification par dx. 12 L’équation différentielle vérifiée par le potentiel V(x, t) est : ∂2 V ∂2 V + ΓΛ 2 = 0 2 ∂x ∂t ∂2 V ∂2 V ❒ c. + ΓΛ 2 = 0 ∂t2 ∂x ❒ a. ∂2 V ∂2 V − ΓΛ 2 = 0 2 ∂t ∂x ∂2 V ∂2 V ❒ − ΓΛ 2 = 0 ✗ d. ∂x2 ∂t ❒ b. On dérive par rapport à x l’équation obtenue dans la question précédente soit ∂2 V ∂2 i ∂2 V ∂2 i et avec la première équation on a = −Γ 2 . On trouve finalement = −Λ 2 ∂x ∂t ∂x∂t ∂x ∂t l’équation d. 214 Corrigés 13 x x + V2 t + . Déterminer On cherche des solutions de la forme : V(x, t) = V1 t − c c l’expression de l’intensité i(x, t) correspondante : Λ x x V1 t − − V2 t + ❒ a. i(x, t) = Γ c c x x Λ V1 t − + V2 t + ❒ b. i(x, t) = Γ c c x x Γ V1 t − − V2 t + ❒ ✗ c. i(x, t) = Λ c c Γ x x V1 t − + V2 t + ❒ d. i(x, t) = Λ c c D’après l’équation de D’Alembert établie précédemment, la célérité de l’onde est c = 1 √ . Pour trouver l’expression de i, on utilise l’une des équations différentielles reliant i ΓΛ et V : ∂V ∂i ∂i 1 x x = −Λ ⇒ =− −V1 t − + V2 t + ∂x ∂t ∂t cΛ c c On a donc : ∂i Γ Γ x x x x = V1 t − − V2 t + ⇒ i(x, t) = V1 t − − V2 t + ∂t Λ c c Λ c c On a pris une constante d’intégration nulle, car on ne s’intéresse pas à une éventuelle intensité statique. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 14 On branche en x = 0 un générateur sinusoïdal délivrant une tension V = V0 cos(ωt). L’expression recherchée pour V complexe est V = V1 ei(ωt − kx) + V2 ei(ωt + kx) où V1 et V2 sont des constantes a priori complexes. On ferme la ligne en x = par un court-circuit. sin(k( − x)) sh(k( − x)) ❒ ❒ b. V(x, t) = V0 eiωt ✗ a. V(x, t) = V0 eiωt sin k sh k ❒ c. V(x, t) = V0 eiωt cos(k( − x)) cos k ❒ d. V(x, t) = V0 eiωt ch(k( − x)) ch k En complexe, la tension en x = 0 s’écrit : V = V0 eiωt . On en déduit V0 = V1 + V2 . D’autre part, la ligne est court-circuitée en x = , donc V( , t) = 0. On a donc une deuxième équation reliant V1 et V2 : V1 e−ik + V2 eik = 0. Les solutions sont : V1 = −V0 soit : V(x, t) = V0 eiωt e2ik 1 − e2ik et V2 = V0 1 1 − e2ik −eik(2 − x) + eikx sin (k( − x)) = V0 eiωt sin k 1 − e2ik 215 Corrigés La dernière expression est obtenue en mettant en facteur eik au numérateur et au dénominateur. 15 On souhaite qu’il n’y ait pas d’onde réfléchie sur la ligne. Pour cela, on branche une impédance Zc en x = . Déterminer Zc : ❒ a. Zc = 0 ❒ ✗ c. Zc = Γ Λ ❒ b. Zc → ∞ (ligne ouverte) Λ ❒ d. Zc = Γ S’il n’y a pas d’onde réfléchie, alors V2 = 0. Pour exprimer l’intensité, on utilise les résul V( , t) Γ Γ i(ωt − kx) V1 e = . On remarquera tats précédents soit i = . On a alors Zc = Λ i( , t) Λ que quelle que soit l’abscisse sur la ligne, l’impédance est la même. Cet énoncé concerne les questions 16 à 19 : On s’intéresse au mouvement latéral d’une corde, par exemple excitée à une extrémité par un vibreur et tendue à l’autre par une masse (figure 14.2). Le système considéré est un morceau de corde de longueur d , de masse linéique λ (figure 14.3), de centre de gravité G. 16 Parmi les propositions suivantes, lesquelles font partie des hypothèses d’étude du mouvement de la corde vibrante ? ❒ a. Les forces à considérer sont le poids et la tension. ❒ ✗ b. Pas de déplacement suivant Ox. ❒ ✗ c. Les déplacements suivant Oy sont petits. ❒ d. La corde est extensible. Les hypothèses sont les suivantes : • • • • 17 la corde est inextensible ; pas de déplacement suivant Ox ; les déplacements suivant Oy sont petits ; l’influence du poids est négligeable. On note T (x) la norme de la tension en un point d’abscisse x. Exprimer la relation fondamentale de la dynamique projetée sur les axes Ox et Oy : ❒ ✗ a. 0 = T (x + dx) cos(α(x + dx)) − T (x) cos(α(x)) ❒ b. 0 = T (x + dx) cos(α(x + dx)) + T (x) cos(α(x)) ∂2 y = T (x + dx) sin(α(x + dx)) + T (x) sin(α(x)) ∂t2 ∂2 y ❒ ✗ d. λdx 2 = T (x + dx) sin(α(x + dx)) − T (x) sin(α(x)) ∂t ❒ c. λdx 216 Corrigés On a représenté les tensions en x et x + dx sur le morceau de corde de longueur d (figure 14.4). Figure 14.4 On applique le théorème de la résultante cinétique au morceau de corde : ∂2 x −−−→ −−−−−−−−→ = 0. dm − a→ G = T (x) + T (x + dx). Comme il n’y a pas de déplacement selon x, on a ∂t2 D’autre part dm = λd avec d = dx2 + dy2 dx puisque |dy| ≤ dx. En projection, on obtient : 0 = T (x + dx) cos(α(x + dx)) − T (x) cos(α(x)) et λdx 18 ∂2 y = T (x + dx) sin(α(x + dx)) − T (x) sin(α(x)) ∂t2 Avec les hypothèses quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) vraie(s) ? ∂y ∂x ∂2 x ❒ c. T (x) = m 2 ∂t ❒ a. cos α ∂y ∂x ∂2 y ❒ d. T (x) = m 2 ∂t ❒ ✗ b. sin α © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Puisque les déplacements selon Oy sont petits, les angles α le sont aussi. On effectue un D.L. à l’ordre 1 de l’équation projetée sur Ox, ce qui donne T (x + dx) = T (x) : la tension est constante le long de la corde et on la note T . Au premier ordre sin α tan α α. D’autre part, tan α est par définition la pente de la ∂y ∂y courbe en x donc tan α = et sin α . ∂x ∂x 19 Déterminer l’équation vérifiée par les déplacements transversaux y de la corde : ∂2 y λ ∂2 y − =0 ∂x2 T ∂t2 ∂2 y T ∂2 y − =0 ❒ c. ∂x2 λ ∂t2 ❒ ✗ a. ∂2 y λ ∂2 y + =0 ∂x2 T ∂t2 ∂2 y T ∂2 y ❒ d. + =0 ∂x2 λ ∂t2 ❒ b. Avec les résultats précédents, l’équation projetée sur Oy s’écrit : ∂y ∂2 y ∂y ∂2 y (x + dx) − (x) = T dx 2 λdx 2 = T (sin(α(x + dx)) − sin(α(x))) = T ∂x ∂x ∂t ∂x Après simplification par dx on trouve l’équation a. 217 Corrigés 15 Ondes électromagnétiques dans le vide Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F Une O.P. dans le vide est transverse électrique et magnétique. − → − → Dans le vide j = 0 et ρ = 0. Si l’on choisit l’axe Ox selon la direction de propagation de l’onde plane, les champs ne dépendent que de x et t. L’équation de Maxwell-Gauss dans ∂E x → − → − le vide donne div E = 0 soit = 0. L’équation de Maxwell-flux donne div B = 0 soit ∂x ∂B x = 0. Les projections des deux autres équations sur Ox s’écrivent : ∂x ∂B x ∂Bz ∂By ∂Ez ∂Ey ∂E x − =− (M.F) et − = 0 μ0 (M.A) ∂y ∂z ∂t ∂y ∂z ∂t ∂B x ∂E x → − → − = 0 et = 0. Les comPuisque E et B sont indépendants de y et z on en déduit : ∂t ∂t posantes E x et B x sont donc des constantes que l’on prend nulles dans le cas de l’étude du phénomène ondulatoire. 2 − → − → − → ❒V ❒ ✗ F Pour une O.P., le trièdre ( B, E , k ) est direct. C’est dans le cas d’une O.P.P. qu’il est direct. En effet, si on prend par exemple l’onde ∂ ∂ ∂ ∂ → − → − = et = −c . E (x−ct) et B(x−ct) et que l’on définit la variable X = x−ct avec ∂x ∂X ∂t ∂X Les projections de l’équation de Maxwell-Faraday sur les axes Oy et Oz : ⎧ ⎧ ∂By ∂By ∂Ez ∂Ez ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ = − =c − − ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ∂t ∂X ⎪ ⎪ ⎨ ∂X ⎨ ∂x ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⇒ ⎪ ⎪ ∂Ey ∂Ey ⎪ ⎪ ∂Bz ∂Bz ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ ⎩ =− =c ∂x ∂t ∂X ∂X En intégrant ces deux dernières équations avec des constantes d’intégration nulles (on → − → − 1 1 ux ∧ E → − . ignore les phénomènes statiques), on trouve By = − Ez et Bz = Ey soit B = c c c → − → − → − Le trièdre ( E , B, u x ) est alors direct. 3 ❒V ❒ ✗ F La vitesse de propagation de l’énergie électromagnétique est strictement inférieure à c. Dans le vide, la vitesse de propagation de l’énergie est égale à la célérité de l’onde. 218 Corrigés 4 ❒V ❒ ✗ F Toutes les ondes sont polarisées. La lumière naturelle est non polarisée. La lumière solaire après traversée de l’atmosphère est polarisée partiellement. 5 → − ❒ ✗ V ❒ F Dans le cas d’une polarisation circulaire gauche, le champ E tourne dans le sens trigonométrique. Pour déterminer le sens de rotation du champ, il faut regarder l’onde venir vers soi. Dans ce → − cas, par définition, le champ E tourne dans le sens trigonométrique pour une onde gauche et horaire pour une onde droite. QCM 6 L’équation de propagation du champ B dans le vide est : → − → − ∂2 B 1 ∂2 B → − → − ❒ ❒ a. Δ B + 2 2 = 0 ✗ b. Δ B − 0 μ0 2 = 0 c ∂t ∂t − − 2→ 2→ ∂ B 1 ∂ B → − → − ❒ ❒ c. Δ B − μ0 2 = 0 ✗ d. Δ B − 2 2 = 0 ∂t c ∂t −→ On prend le rot de l’équation de Maxwell-Ampère puis on utilise l’équation de MaxwellFaraday : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − −−−→ → ∂ −→→ ∂2 B − − → − − −→ −→→ rot E ⇒ grad div B − Δ B = −0 μ0 2 rot rot B = 0 μ0 ∂t ∂t → − → − Avec div B = 0, on trouve l’équation de D’Alembert b. pour la propagation de B et avec 1 la forme générale d., on trouve que la célérité de l’onde dans le vide est c = √ . Un 0 μ0 → − raisonnement analogue conduit à la même équation pour E . 7 −u le vecteur unitaire correspondant à la direction et au sens de propagation de On note → l’onde plane progressive. La relation de structure de l’onde est : 1→ − − → − 1− → − → − u ❒ u∧E ❒ b. B = E ∧ → ✗ a. B = → c c − − → − 1− → → − 1→ − u ❒ d. E = → ❒ c. E = B ∧ → u∧B c c La démonstration a été faite dans le vrai-faux (question 2). 219 Corrigés 8 → − On considère l’onde dont le champ E dans le vide (entre deux plans conducteurs) est : ⎧ Ex = 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ Ey = E0 cos πy ei(ωt − kz) ⎪ a ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ πy i(ωt − kz) ⎪ ⎪ ⎩ Ez = αE0 sin e a Quelles sont les propositions vérifiées par cette onde ? ❒ ✗ a. L’onde n’est pas plane. ❒ b. Elle est transverse. ❒ c. Elle se propage dans le sens des z décroissants. iπ ❒ ✗ d. α = ka Le terme de propagation est ei(ωt − kz) donc l’onde est progressive selon l’axe Oz dans le sens des z croissants. Elle n’est pas plane car son amplitude dépend de y et donc n’est pas constante dans un plan perpendiculaire à Oz. L’onde a une composante Ez non nulle donc elle n’est pas transverse. → − → − Le champ E dans le vide doit vérifier div E = 0, soit : π πy → − ∂Ey ∂Ez div E = + = − − ikα E0 sin ei(ωt − kz) = 0 ∂y ∂z a a d’où α = − 9 π iπ = . iak ak On s’intéresse à une O.P.P.H. en écriture complexe : → − → → − → − − → − − → → − − → E = E0 ei(ωt − k · r ) et B = B0 ei(ωt − k · r ) Les équations de Maxwell s’écrivent : → − → − − → ❒ a. i k ∧ E = 0 → − → − ❒ ✗ b. i k · B = 0 → − → − → − ❒ ✗ c. −i k ∧ E = −iω B → − → → − − ❒ d. i k ∧ B = i0 μ0 E → − − → − On calcule par exemple la divergence dans le cas de E sachant que k ·→ r = k x x + ky y + kz z : → − → − → − div E = −ik x E x − iky Ey − ikz Ez = −i k · E → − − → → − → − → − → − Ce résultat permet d’obtenir l’expression du vecteur ∇, car div E = ∇ · E soit ∇ = −i k . − → → − → − − − → −→→ D’autre part, on en déduit rot E = ∇ ∧ E = −i k ∧ E . 220 Corrigés Les équations de Maxwell dans le vide s’écrivent alors : → − → → − → → − − − Maxwell pour le flux : −i k · B = 0 Maxwell Ampère : −i k ∧ B = iωμ0 0 E → − → → − → − − → − Maxwell Gauss : −i k · E = 0 Maxwell Faraday : −i k ∧ E = −iω B 10 Dans le cas d’une O.P.P.H., la relation de structure de l’onde s’écrit : → − → − → − → − E∧ k k ∧E → − → − ❒ ❒ a. B = ✗ b. B = ω ω → − → − → − → − B∧ k k ∧B → − → − ❒ d. E = ❒ c. E = ω ω La relation de structure est donnée par l’équation de Maxwell-Faraday (question précédente). 11 Dans le cas d’une O.P.P.H., l’équation de D’Alembert s’écrit : ω 2 ω 2 − − → − → − → → − → − → E = 0 E = 0 ❒ a. k2 E + ❒ b. −k2 E − c c ω 2 − − − → → − → − → → − ω→ E = 0 ❒ c. k E + 2 E = 0 ❒ ✗ d. −k2 E + c c − → − → − → − → Soit l’on exprime Δ E = ∇ 2 E = −k2 E et l’on remplace dans l’équation de D’Alembert : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − 1 ∂2 E → 1 − − → − → − → → − Δ E − 2 2 = 0 ⇒ −k2 E − 2 (−iω)2 E = 0 c ∂t c → − Soit l’on reporte l’expression de B de la relation de structure dans l’équation de MaxwellAmpère : ⎛→ − → −⎞ ω 2 → − ⎜⎜⎜⎜ k ∧ E ⎟⎟⎟⎟ iω→ → − → − − → − → − −→ ⎟⎟⎠ = 2 E ⇒ ( k · E ) k − k2 E = − −i k ∧ ⎜⎜⎝ E ω c c → − → − avec k · E = 0 (Maxwell-Gauss). 12 → − k → − → → − → − − → − On note E = E 0 cos ωt − k · r + ϕ le champ électrique réel de l’onde et u = → − . k > et la valeur Déterminer la densité moyenne d’énergie électromagnétique < w e ! → − moyenne du vecteur de Poynting Π . 1 ❒ ✗ a. < we >= 0 E 2 2 ! 1 → − −u ❒ ✗ c. Π = c0 E 2→ 2 1 ❒ b. < we >= 0 E 2 4 ! 1 → − −u ❒ d. Π = c0 E 2→ 4 221 Corrigés − → −u ∧ → → − − E0 → − −u cos ωt − k · → r + ϕ où → On revient aux champs réels. Le champ B s’exprime c est le vecteur unitaire de la direction de propagation. La densité d’énergie électromagnétique moyenne s’écrit : ⎞ ! ! ⎛⎜ E 2 ! E02 ⎟⎟⎟ 1 → → − → 0 → −2 −2 ⎜⎜⎜ 0 0 −r + ϕ 2 ⎟ E + B =⎝ ωt − k · < we >= cos + ⎠ 2 2μ0 2 2μ0 c2 ! → − − 1 r + ϕ = , on trouve la réponse a. Le vecteur En utilisant 0 μ0 c2 = 1 et cos2 ωt − k · → 2 de Poynting s’exprime : → − → − E∧B → − − 1 → → − − − −u ∧ → Π= E0 ∧ → r +ϕ = E 0 cos2 ωt − k · → μ0 μ0 c La valeur moyenne est donc : ! ! 2 → − − → − −u −u = c0 E0 → Π = c0 E02 cos2 ωt − k · → r +ϕ → 2 13 Déterminer les expressions complexes des champs électromagnétiques associés à − → l’O.P.P.H. polarisée rectilignement dont le champ E1 d’amplitude E0 se propage suivant l’axe Oz dans le sens croissant et fait un angle de 30 ◦ avec l’axe Ox. ⎧ − → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ ei(ωt − kz) = 3 u + u E ⎪ 1 x y ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ a. ⎪ ⎪ ⎪ √ − i(ωt − kz) ⎪ − → E − ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 → uy e u x + 3→ 2c ⎧ − → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ ei(ωt − kz) = 3 u + u E ⎪ 1 x y ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ ✗ b. ⎪ ⎪ ⎪ √ − i(ωt − kz) ⎪ − → E − ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 −→ u x + 3→ uy e 2c ⎧ − → E0 √ → ⎪ − → − ⎪ ⎪ ei(ωt − kz) = 3 u + u E ⎪ 1 x y ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ c. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ − → E √ → ⎪ − ⎪ ⎩ B1 = 0 3− ux + → uy ei(ωt − kz) 2c ⎧ − → E − → ⎪ 0 √ → ⎪ ⎪ 3u x + − uy ei(ωt − kz) E1 = ⎪ ⎪ ⎪ 2 ⎨ ❒ d. ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ − → E − √ → ⎪ ⎪ ⎩ B1 = 0 −→ u x − 3− uy ei(ωt − kz) 2c − → − → Le champ E1 se propageant suivant l’axe z et selon les z croissants s’écrit E1 = → − i(ωt − kz) → − E 0e avec k = ω/c. Si l’onde est polarisée rectilignement la direction de E 0 est → − − → − − constante et E 0 = E0 (cos 30◦→ u x + sin 30◦→ uy ). Le vecteur B1 est obtenu avec la relation de → → − − − → uz ∧ E 1 . structure B1 = c 222 Corrigés 14 − → On considère une O.P.P.H. polarisée rectilignement dont le champ E2 d’amplitude E0 de polarisation rectiligne suivant l’axe Ox se propage dans une direction qui fait, dans le − → plan yOz, un angle de 45 ◦ avec l’axe Oy. Déterminer l’expression réelle du champ E2 . ω − → → − ❒ a. E = E cos ωt − (y + z) ux √ ✗ 2 0 c 2 ω − → − → ❒ b. E2 = E0 cos ωt − x → uz uy + − c ω → − → ❒ c. E2 = E0 cos ωt − z − ux c ω − → − ❒ d. E2 = E0 cos ωt − (y + z) → ux c → − − → − → L’onde est polarisée suivant Ox donc E2 = E0 cos(ωt − k · → r )− u x avec k = ω/c. Le vecteur → − k − → ◦ d’onde est dans le plan yOz et fait un angle de 45 avec Oy donc k = √ → uz d’où uy + − 2 → − → ω k · −r = √ (y + z). c 2 15 On s’intéresse à une O.P.P.H. polarisée elliptiquement, se propageant suivant l’axe Oz dans le sens des z croissants. Le champ électrique dans un plan parallèle à xOy s’écrit : " E x = E0x cos(ωt − kz) Ey = E0y cos(ωt − kz − 0, 6) © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − avec E0x > 0 et E0y > 0. Parmi les représentations de l’extrémité du vecteur E au cours du temps, déterminer celle qui correspond au champ précédent. ❒ a. ❒ b. ❒ ✗ c. ❒ d. On cherche le contact avec le côté droit du rectangle ce qui correspond à E x maximum soit ωt − kz = 2mπ avec m entier. On a alors : Ey = E0y cos(2mπ − 0, 6) = E0y cos(0, 6) = 0, 82 E0y ; comme Ey > 0 il s’agit du cas b. ou c. Il faut maintenant déterminer si la polarisation est droite ou gauche. Pour cela on 223 Corrigés détermine dEy = −Ey ω sin(ωt − kz − 0, 6) au point de contact. En ce point on peut écrire : dt dEy = −Ey ω sin(2mπ − 0, 6) = Ey ω sin(0, 6) = 0, 56 Ey ω > 0 dt Ainsi Ey croît en ce point, donc la polarisation est gauche (résultat c.). Cet énoncé concerne les questions 16 à 20 : Cette étude s’intéresse à la superposition de deux ondes polarisées circulairement se propageant suivant l’axe Oz en sens opposés. 16 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) correspond(ent) à une onde circulaire droite se propageant suivant les z croissants ? " " ❒ ❒ b. E x1 = E0 sin(ωt − kz) ✗ a. E x1 = E0 cos(ωt − kz) Ey1 = −E0 sin(ωt − kz) Ey1 = −E0 cos(ωt − kz) ❒ c. " E x1 = E0 cos(ωt − kz) Ey1 = E0 sin(ωt − kz) ❒ ✗ d. " E x1 = E0 sin(ωt − kz) Ey1 = E0 cos(ωt − kz) On peut raisonner de deux manières. Par définition du cosinus et du sinus avec le cercle trigonométrique, un vecteur de coordonnées a cos(ωt − kz) selon x et a sin(ωt − kz) selon y, avec a > 0, verra son extrémité décrire un cercle au cours du temps dans le sens trigonométrique dans un plan z = cte. On en déduit donc que la réponse a. correspond à une onde droite (signe « – » pour Ey ) et la réponse c. à une onde gauche. La réponse b. s’obtient en π ajoutant − aux arguments de cosinus et sinus de la réponse c. ce qui change l’origine des 2 temps mais pas le sens de la polarisation : la réponse b. est gauche. Enfin la réponse d. est π obtenue en ajoutant − aux arguments de cosinus et sinus de la réponse a., donc elle est 2 droite. Autre raisonnement possible, déterminer les sens de croissance de Ey au point où E x est maximal. 17 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) correspond(ent) à une onde circulaire gauche se propageant suivant les z décroissants ? " " ❒ ❒ b. E x2 = E0 sin(ωt + kz) ✗ a. E x2 = E0 cos(ωt + kz) Ey2 = −E0 sin(ωt + kz) Ey2 = −E0 cos(ωt + kz) ❒ c. " E x2 = E0 cos(ωt + kz) Ey2 = E0 sin(ωt + kz) ❒ ✗ d. " E x2 = E0 sin(ωt + kz) Ey2 = E0 cos(ωt + kz) Il est faux ici de répondre b. et c. en utilisant les raisonnements de la question précédente. En effet, l’onde se propage selon les z décroissants donc les raisonnements doivent être inversés. Toujours se rappeler que pour déterminer la polarisation, il faut regarder l’onde venir vers soi. 224 Corrigés 18 On s’intéresse maintenant à la superposition des deux ondes précédentes. Déterminer le → − champ électrique résultant E . → − − − u + sin(ωt)→ u ❒ a. E = 2E cos kz cos(ωt)→ 0 x y − → → − ❒ b. E = 2E0 cos kz cos(ωt) → uy ux + − → − − − ❒ c. E = 2E0 cos kz sin(ωt)→ u x − cos(ωt)→ uy → − − − ❒ u x − sin(ωt)→ uy ✗ d. E = 2E0 cos kz cos(ωt)→ On somme les champs des réponses a. en appliquant le théorème de superposition : E x = E0 (cos(ωt − kz) + cos(ωt + kz)) = 2E0 cos(ωt) cos(kz) et Ey = −E0 (sin(ωt − kz) + sin(ωt + kz)) = −2E0 sin(ωt) cos(kz) On remarque que les termes de temps et d’espace ne sont plus couplés. L’onde ne se propage plus, c’est une onde stationnaire. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 19 Déterminer le champ magnétique résultant : → − 2E0 − − cos kz − cos(ωt)→ u x + sin(ωt)→ ❒ a. B = uy c → − 2E0 − − cos kz sin(ωt)→ u x + cos(ωt)→ ❒ b. B = uy c → − 2E0 − − sin kz − cos(ωt)→ u x − sin(ωt)→ ❒ c. B = uy c → − 2E0 − − sin kz − cos(ωt)→ u x + sin(ωt)→ ❒ uy ✗ d. B = c Attention, l’onde résultante n’est plus progressive, donc on ne peut appliquer une quelconque relation de structure à cette onde. En revanche, on peut utiliser la relation de structure pour chacune des ondes puis superposer les champs magnétiques. Pour l’onde se propageant suivant les z croissants : → − − E0 uz ∧ E + → −+ → − − B = = sin(ωt − kz)→ u x + cos(ωt − kz)→ uy c c et pour celle se propageant suivant les z décroissants : → − − E0 uz ∧ E − → − − −→ − − = − sin(ωt + kz)→ u x − cos(ωt + kz)→ B = uy c c La somme donne : Bx = − 2E0 2E0 sin(kz) cos(ωt) et By = sin(kz) sin(ωt) c c 225 Corrigés 20 En déduire le vecteur de Poynting du champ résultant : → − − ❒ a. Π = 2c E sin kz cos kz sin ωt cos ωt → u 0 0 − → − → ❒ ✗ b. Π = 0 → − − ❒ c. Π = 2c0 E0 sin2 kz sin2 ωt → uz → − → − ❒ d. Π = −2c0 E0 sin kz cos kz uz z → − → − Le produit vectoriel E ∧ B est nul : il n’ y a plus propagation de l’énergie. 16 Quelques exemples d’applications des ondes électromagnétiques QCM Cet énoncé concerne les questions 1 à 7 : On étudie la propagation d’une O.P.P.H. dans un plasma dilué. L’onde est de la forme : → − → → − → − → − → − − − − → → E = E0 ei(ωt − k · r ) B = B0 ei(ωt − k · r ) 1/2 ne2 la pulsation plasma, où n est le nombre d’électrons par unité de m0 volume, −e la charge d’un électron et m sa masse. On note ω p = 1 Choisir les hypothèses retenues parmi les suivantes : ❒ a. Les électrons sont relativistes. ❒ ✗ b. On néglige l’interaction des électrons avec les ions. ❒ ✗ c. On néglige la force magnétique sur les électrons. ❒ d. On tient compte du mouvement des ions. Les électrons ont une vitesse v petite devant celle de la lumière : ils sont non relativistes. On suppose le plasma dilué, donc de faible concentration en ions et électrons, qui sont alors assez éloignés les uns des autres. Les interactions entre eux sont négligeables devant la force due à l’onde électromagnétique. Il faut comparer la force magnétique et la force électrique sachant que pour une onde dans E E le vide B ∼ (en fait dans un plasma B ≤ lorsqu’il y a propagation). Il vient : c c → − fB evB v E v → − ∼ eE ∼ E c ∼ c 1 fE Enfin, un proton est environ 2000 fois plus lourd qu’un électron, donc un ion a une masse très grande devant celle d’un électron : on néglige le mouvement des ions. 226 Corrigés 2 → − L’expression de la densité de courant j dans le plasma est : ne2 → − → − E ❒ a. j = mω −e → − → − E ❒ c. j = mωi ne2→ − → − E ❒ b. j = m ne2 → − → − E ❒ ✗ d. j = mωi −v d→ → − = −e E . On La relation fondamentale de la dynamique pour un électron s’écrit m dt → − → − −v une solution complexe → −v = → − cherche pour → v0 ei(ωt − k · r ) en régime forcé soit fina− −v = −e → lement → E . Avec n électrons par unité de volume, le vecteur densité de courant imω → − → − → − s’écrit j = −ne v . On obtient pour j la réponse d. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 3 Après avoir montré que la densité volumique de charges est nulle dans le plasma, déterminer parmi les équations (Maxwell) suivantes en écriture complexe, laquelle (lesquelles) est(sont) fausse(s) ? → − → → − → − − ❒ a. −i k · E = 0 ❒ b. −i k · B = 0 ⎞ ⎛ 2 → − → → − → 1 ⎜⎜⎜⎜ ω p ⎟⎟→ − → − − − ❒ ❒ ✗ c. i k ∧ E = −iω B ✗ d. −i k ∧ B = − 2 ⎜⎝ − ω⎟⎟⎟⎠ E c ω Tout d’abord, il faut montrer que dans le plasma ρ = 0. L’équation de Maxwell-Gauss ρ ne2 ρ → − → − → − → − . L’équation de conserentraine, avec la relation entre E et j : div j = div E = 0 0 mωi ∂ρ → − = −iωρ. vation de la charge s’écrit (toujours dans le cas du régime forcé) : div j = − ∂t → − Ces deux équations reliant div j à ρ ne sont compatibles que si ρ = 0. → − → − Dans le cas du type de solutions recherchées, on a ∇ = −i k . Les quatre équations de Maxwell s’écrivent : → − → → − − • (MG) : div E = 0 ⇒ −i k · E = 0 → − → → − − • (Mφ) : div B = 0 ⇒ −i k · B = 0 → − ∂B → − → − − → − →→ ⇒ −i k ∧ E = −iω B • (MF) : − rot E = − ∂t ⎞ ⎛ 2 → − ⎟⎟ → ∂E → − → i ⎜⎜⎜⎜ ω p → − − − − −→→ ⇒ −i k ∧ B = − 2 ⎝⎜ − ω⎟⎟⎠⎟ E • (MA) : rot B = μ0 j − 0 μ0 ∂t c ω 4 → − Déterminer l’équation de propagation du champ E et la relation de dispersion : → − → − → − ∂j 1 ∂2 E 1 ∂2 E → − → − + a. Δ E = μ ❒ b. Δ E = ❒ ✗ 0 ∂t c2 ∂t2 c2 ∂t2 ω 2 ω2 − ω2p ❒ c. k2 = ❒ ✗ d. k2 = c c2 227 Corrigés → − → → − − On injecte l’expression de B de (MF) dans (MA) sachant que k · E = 0 : 1 c2 ⎛→ ⎞ ⎛ 2 − ⎞⎟ ⎜⎜⎜ −k ∧ → ⎟⎟⎟ → ⎜⎜⎜ ω p E ⎟⎟⎟ 1 → − → k2 → → − − → − −→ − − ⎜⎜⎝ ⎟⎟⎠ = − ω⎟⎠⎟ E = k ∧ ⎜⎜⎜⎝ ( k · E ) k − k2 E = − E ω ω ω ω → − L’équation pour E s’écrit donc : 2 − − → − ω2→ − ωp→ − → → − ω2 → − → − → −k2 E + 2 E − 2 E = 0 ⇒ −k2 E + 2 E − iωμ0 j = 0 c c c → − → − ∂j ∂2 E − → − → − 2→ Sachant que −k E = Δ E , que −ω E = , on obtient l’équation de et iω j = ∂t ∂t2 propagation a. → − En factorisant les termes en facteur de E qui est non nul on en déduit l’équation de dispersion d. − 2→ Une autre solution est de prendre le rotationnel de (MF) puis d’utiliser (MA) : → − → − − −→→ ∂j ∂rot B ∂2 E − −→ −→→ = −μ0 − μ0 0 2 rot rot E = − ∂t ∂t ∂t − −−−→ → − → − → − −→ −→→ avec rot rot E = grad div E − Δ E = −Δ E . 5 Déterminer la vitesse de phase vφ et celle de groupe vg : ❒ c. vg = c ω 2 p 1− ω ω 2 p ❒ ✗ d. vg = c 1 − ω ❒ ✗ b. vφ = ❒ a. vφ = c c ω 2 p 1− ω ω donc ici, dans le cas où l’onde se propage vφ = La vitesse de phase est vφ = k c . La vitesse de groupe correspondant à la vitesse de propagation de l’énergie ω2p 1− 2 ω 2ωdω dω , or si on différentie la relation de dispersion, on obtient 2kdk = soit est vg = dk c2 ω2p k c2 = c 1− 2. v g = c2 = ω vφ ω 228 Corrigés 6 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? ❒ ✗ a. Si ω < ω p l’onde ne se propage pas. ❒ ✗ b. La vitesse de phase est supérieure à la vitesse de la lumière. ❒ c. Deux ondes de pulsations différentes se propagent à la même vitesse. ❒ d. L’énergie se propage à la vitesse vφ . ω ω2p − 1 et on le notera k = ±iki . c ω2 En l’absence de source à l’intérieur du plasma, l’onde ne peut être qu’atténuée d’où le choix physique pour le signe de k. En effet, si on choisit par exemple l’axe z selon la direction de → − propagation, le champ E s’écrit : Pour ω < ω p , le vecteur d’onde est complexe : k = ±i → − − → − → E = E0 ei(ωt − ±iki z) = E0 e±ki z eiωt seul le signe « – » pour k correspond à une solution physique : on observe une atténuation exponentielle de l’onde qui ne se propage plus. Dans le cas où l’onde se propage (ω > ω p ), l’expression de la vitesse de phase démontrée dans la question précédente donne une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. Cependant , il faut se rappeler que l’énergie de l’onde se propage à une vitesse égale à la vitesse de groupe qui elle est inférieure à c. La vitesse de phase dépend de ω donc deux ondes de pulsations différentes se propagent à des vitesses différentes : on dit que le milieu est dispersif. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 7 L’ionosphère a une fréquence plasma ν p 3 MHz. Quelle(s) longueur(s) d’onde λ est(sont) possible(s) pour communiquer avec un satellite depuis la Terre ? (On rappelle que c 3 · 108 m · s−1 .) ❒ ✗ a. λ = 67 m ❒ c. λ = 607 m ❒ b. λ = 107 m ❒ d. λ = 1007 m Pour pouvoir communiquer avec un satellite depuis la Terre, il faut que les ondes traversent l’ionosphère, donc leur fréquence doit être supérieure à la fréquence plasma de l’ionoc c sphère. Sachant que la longueur d’onde vérifie λ = , il faut que λ ≤ . L’application ν νp numérique donne λ ≤ 100 m, donc seule la réponse a. convient. Cet énoncé concerne les questions 8 à 14 : − On étudie la réflexion d’une O.P.P.H. polarisée suivant → uy se propageant suivant l’axe Ox dans le sens des x croissants. Le demi-espace x > 0 est occupé par un conducteur parfait (conductivité γ → ∞). Le champ électrique de l’onde incidente est de la forme → − → − → − − → −−→ → − E = E ei(ωt − kx)− u et celui de l’onde réfléchie E = E ei(ωr t − kr · r ) . On note → r i 0 y un vecteur du plan yOz. r r0 0 229 Corrigés 8 Écrire les conditions de passage sur le plan yOz pour le champ électrique projetées sur les axes : → − → − σ ❒ ✗ a. Er0x ei(ωr t − kr · r0 ) = − 0 → − → − ❒ b. Er0x ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 → − → − ❒ c. E0 ei(ωt) − Er0y ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 → − → − ❒ ✗ d. Er0z ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 La condition de passage pour le champ électrique s’écrit : σ − → − → − E (x = 0− ) − E (x = 0+ ) = (−→ ux) 0 → − − → → − → − → − Le métal étant parfait E (x = 0+ ) = 0 . En effet, si E 0 , j → ∞ ce qui entrainerait une énergie cédée par effet Joule infinie. Le champ en x = 0− est la superposition du → − → − −−→ → − → champ incident et du champ réfléchi : E (x = 0− ) = E ei(ωt)− u + E ei(ωr t − kr · r0 ) , soit y 0 en projection : r0 ⎧ → − → − ⎪ σ ⎪ ⎪ ⎪ Er0x ei(ωr t − kr · r0 ) = − ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎨ → − → − ⎪ ⎪ ⎪ E0 ei(ωt) + Er0y ei(ωr t − kr · r0 ) = 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ → − − ⎪ ⎪ ⎪ r0 ) = 0 ⎩ E ei(ωr t − kr · → r0z 9 L’expression du champ électrique réfléchi est : − → → ❒ a. Er = E0 ei(ωt + kx)− ❒ b. uy − → → i(ωt + kx)− ❒ c. E = −E e u ❒ d. ✗ r 0 y − → → Er = −E0 ei(ωt − kx)− uy − → → i(ωt − kx)− E =E e u r y 0 La projection suivant Oz donne Er0z = 0. L’équation projetée sur Oy est vraie ∀t donc → − → − → − − − r0 en particulier → r0 = 0 donc Er0y = −E0 . On ωr = ω et kr = k . Elle est vraie aussi ∀→ → − → − → − − − r0 . : la seule solution physique est kr · → r0 = 0 (une solution obtient donc eikr · r0 = 1 ∀→ → − → → − − kr · − r0 = m2π avec m 0 signifierait que kr dépend de la position → r0 ). Ainsi puisque l’onde → − − → − − est réfléchie et kr ⊥ → r0 , on peut écrire kr = −k→ u x . L’onde réfléchie est une O.P.P.H. dans le − − → → − → − vide, donc transverse ce qui impose Er ⊥ kr donc Er ⊥ → u x . On en déduit Er0x = 0 et σ = 0. Comme l’onde se propage suivant les x décroissants, c’est la solution c. qui convient. 10 230 Déterminer l’expression du champ électrique total → − → ❒ a. E = 2E0 cos kx eiωt− ❒ b. uy − → − → ❒ c. E = 0 ❒ ✗ d. → − E pour le demi-espace x ≤ 0 : → − → E = −2E0 sin kx eiωt− uy → − → E = −2E i sin kx eiωt− u 0 y Corrigés Le champ électrique total est : → − → − − − uy E = E0 ei(ωt − kx) − E0 ei(ωt + kx) → uy ⇒ E = 2E0 eiωt e−ikx − eikx → d’où la réponse d. Les variables d’espace et de temps ne sont plus couplées : l’onde est stationnaire. 11 → − Déterminer l’expression du champ magnétique total B pour le demi-espace x ≤ 0 : 2E0 → − −2E0 i → − → → sin kx eiωt− cos kx eiωt− ❒ a. B = ❒ uz uz ✗ b. B = c c → − 2E0 i → − −2E0 → → sin kx eiωt− cos kx eiωt− ❒ c. B = ❒ d. B = uz uz c c L’onde n’étant plus progressive, on ne peut appliquer une relation de structure pour cal→ − culer B. En revanche, on peut appliquer la relation de structure individuellement à l’onde incidente et à l’onde réfléchie : → − → → − → − − u x ∧ Ei E0 i(ωt − kx)− E0 i(ωt + kx)− → − − → −u x ∧ E r → → Bi = = e = e uz et Br = uz c c c c Le champ résultant est : 2E0 iωt − − → E0 iωt −ikx → − → − − e e + eikx → e cos kx → uz B = Bi + Br = uz = c c 12 Déterminer l’expression du vecteur de Poynting pour l’onde résultante : © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − 4E02 − ❒ a. Π = sin kx cos kx sin2 ωt → ux cμ0 2 → − 4E0 − ❒ b. Π = sin kx cos kx cos2 ωt → ux cμ0 → − −4E02 i 2 − ❒ c. Π = sin kx sin ωt eiωt → ux cμ0 2 → − 4E − ❒ ux ✗ d. Π = 0 sin kx cos kx sin ωt cos ωt → cμ0 → − La réponse c. utilise les champs complexes ce qu’on ne doit pas faire pour calculer Π ; → − → − → − → − − il faut repasser en champs réels E = ( E ) = 2E0 sin ωt sin kx → uy et B = ( B) = → − → − E∧B 2E0 → − − cos ωt cos kx → uz . On calcule donc Π = : c μ0 4E02 → − 4E02 − − − Π= uz = sin kx cos kx sin ωt cos ωt → uy ∧ → sin kx cos kx sin ωt cos ωt → ux μ0 c μ0 c 231 Corrigés 13 Quelles sont les propositions fausses parmi les suivantes ? ❒ ✗ a. L’onde résultante est progressive. ! → − → − ❒ b. Π = 0 → − ❒ ✗ c. Le plan x = 0 correspond à un nœud de B. → − ❒ d. Le plan x = 0 correspond à un nœud de E . On a déjà remarqué que l’onde est plane et stationnaire donc non progressive. ! 1 → − → − Comme cos ωt sin ωt = sin 2ωt = 0 alors Π = 0 . 2 → − 2E0 → − − cos ωt → uz , donc le plan x = 0 correspond à un ventre de B. En x = 0, B = c − → − → → − En x = 0, E = 0 , donc le plan x = 0 correspond à un nœud de E . 14 → − Déterminer la densité surfacique de courant j s dans le plan x = 0 : 2E0 − → − → → − − cos ωt → uz ❒ a. j s = 0 ❒ b. j s = − μ0 c 2E0 → − → − 2E0 − − cos ωt → uy cos ωt → uy ❒ c. j s = − ❒ ✗ d. j s = μ0 c μ0 c → − On utilise la condition de passage pour B en x = 0 : → − → − → − − B(x = 0− ) − B(x = 0+ ) = μ0 j s ∧ (−→ ux) → − → − → − − car la normale est −→ u x . Dans le métal B(x = 0+ ) = 0 , donc finalement B(x = 0− ) = → − → → − − − −μ0 j s ∧ − u x . On forme le produit vectoriel avec → u x , sachant que → ux · js = 0 : → − → − → − − → − −2E0 − → − − cos ωt → uy u x = −μ0 j s ⇒ j s = u x ∧ B(x = 0− ) = −μ0→ ux ∧ js ∧ → μ0 c Cet énoncé concerne les questions 15 à 21 : On s’intéresse aux ondes électromagnétiques se propageant selon l’axe Oz dans le sens des z croissants, dans le vide entre deux milieux parfaitement conducteurs (figure 16.1). → − − Les ondes recherchées sont des ondes transverses électriques notée TE telles que E ⊥→ u. z L’invariance selon Oy permet d’écrire les champs sous la forme → − − → → − − → E = E0 (x)ei(ωt − kz) et B = B0 (x)ei(ωt − kz) On suppose d’autre part que la densité surfacique de charge est nulle sur les conducteurs : → − − uy . on peut montrer alors avec l’équation de Maxwell-Gauss que E = E→ 232 Corrigés 15 L’équation de propagation du champ s’écrit : 2 2 ω ∂2 E 0 ω ∂2 E 0 2 2 E E0 = 0 − − k = 0 ❒ b. + − k ❒ a. ✗ 0 ∂x2 c2 ∂x2 c2 2 2 ∂2 E 0 ω ∂2 E 0 ω 2 2 ❒ c. + 2 + k E0 = 0 ❒ d. − 2 + k E0 = 0 ∂x2 c ∂x2 c → − 1 ∂2 E → − Entre les deux plans, le champ vérifie l’équation de D’Alembert : Δ E − 2 2 = 0, soit c ∂t en projection sur Oy : ΔE − 16 ω 2 ∂2 E ∂2 E 1 ∂2 E ∂2 E0 (x) 1 ∂2 E 2 = 0 ⇒ + − ⇒ − k E + E0 = 0 0 c c2 ∂t2 ∂x2 ∂z2 c2 ∂t2 ∂x2 On note n un entier et A une constante. Déterminer l’expression générale de E0 (x) du mode TEn imposée par les conditions aux limites : nπx ❒ b. E0 (x) = A cos ❒ a. E0 (x) = A sin nπx a nπx ❒ d. E0 (x) = 0 ❒ ✗ c. E0 (x) = A sin a © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Les conditions aux limites en x = 0 et x = a imposent E0 nul. En effet, le champ électrique dans le conducteur est nul, donc par continuité de la composante tangentielle du champ électrique Ey (x = 0+ ) = Ey (x = a− ) = 0. On cherche donc pour E0 une solution ayant des conditions aux limites périodiques, l’équation vérifiée par E0 doit alors se mettre sous la ω 2 d2 E 0 2 2 + Ω E = 0 avec Ω = − k2 > 0. Les solutions de cette équation sont forme 0 c dx2 E0 = A1 cos Ωx + A2 sin Ωx. Pour x = 0, E0 = 0 ce qui entraine A1 = 0. En x = a, E0 = A2 sin Ωa. Soit A2 = 0 ce qui nπ avec n entier. Donc pour le mode TEn , c’est la solution c. n’a aucun intérêt, soit Ω = a qui convient avec A2 = A. 17 Établir l’équation de dispersion : ω2 c22 ω nπ 2 ❒ c. k2 = 2 + a c ❒ a. k2 = ω2 nπ 2 − c2 2 a ω nπ 2 ❒ d. k2 = − 2 − a c ❒ ✗ b. k2 = nπ de la question précédente. Avec la définition de Ω, on peut On reprend la solution Ω = a écrire la relation de dispersion : k2 = ω2 nπ 2 ω2 − ω2cn nπc − = avec ωcn = a a c2 c2 233 Corrigés 18 −−−−→ Déterminer les composantes de B0 (x) : ⎧ nπx k ⎪ ⎪ ⎪ −A sin ⎪ ⎪ ⎨ ω a ❒ a. ⎪ ⎪ 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎩0 nπx ⎧ k ⎪ ⎪ sin ⎪ −A ⎪ ⎪ ω a ⎪ ⎨ ❒ 0 ✗ b. ⎪ ⎪ nπx ⎪ ⎪ nπ ⎪ ⎪ ⎩ iA cos ωa a ⎧ ⎧ nπx iA nπ ⎪ nπx k ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ cos − ⎪ sin ⎪ −A ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ a ⎪ ω a ⎪ ω a ⎨ ⎨ 0 ❒ c. ⎪ ❒ d. 0 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ nπx nπ kA nπx ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎩ −iA ⎪ cos sin ⎩ ωa a ω a → − → − uz ∧ E car l’onde n’est pas plane. On On ne peut pas appliquer la relation de structure c → − ∂B − −→→ : utilise l’équation de (MF) rot E = − ∂t ⎧ ∂E ∂B x nπx y ⎪ ⎧ ⎪ ⎪ =− − ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ = −iωB0x ikA sin ⎪ ⎪ ∂z ∂t ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ a ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ∂By ⎨ ⎨ 0 = −iωB0y ⎪ ⎪ 0 = − ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⇒ ⎪ ⎪ ∂t ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ ⎪ A nπ cos nπx = −iωB ⎪ ⎩ ∂Ey ∂Bz ⎪ 0z ⎪ ⎩ a a =− ∂x ∂t d’où la réponse b. 19 Déterminer les expressions de la vitesse de phase vφ et de la vitesse de groupe vg : c ❒ ❒ b. vφ = c ✗ a. vφ = nπc 2 1− aω nπc 2 c ❒ d. vg = c 1 − ❒ c. vg = ✗ nπc 2 ω 1− aω La vitesse de phase est vφ = supérieure à c. c ω = . On constate que la vitesse de phase est nπc 2 k 1− aω dω avec ω = c La vitesse de groupe est vg = dk k2 + nπ 2 , soit : nπc 2 ck ck dω c2 = = c = 1 − = ω nπ 2 dk vφ ω k2 + c a 234 a Corrigés La vitesse de groupe (vitesse de propagation de l’énergie) est inférieure à la vitesse de propagation de la lumière et il faut remarquer que vφ vg = c2 . 20 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) fausse(s) ? nπc , l’onde ne se propage pas dans le guide. ❒ a. Si ω < a ❒ ✗ b. L’onde est transverse magnétique. ❒ c. Deux ondes de pulsations différentes se propagent à la même vitesse. ❒ d. L’énergie se propage à la vitesse vφ . nπc , le vecteur d’onde k est imaginaire pur d’après l’équation de dispersion soit a nπ 2 ω 2 − . Il apparaît dans l’expression du champ un terme k = ±iki avec ki = a c e(−i(±iki z)) . Puisqu’il n’y a pas de source de champ dans le guide, la seule solution physique est une atténuation e(−ki z) donc l’onde ne se propage plus. → − D’après ce qui précède, le champ B a une composante suivant Oz donc l’onde n’est pas transverse magnétique. Si ω < Le milieu est dispersif puisque vφ dépend de ω, donc deux ondes de pulsations différentes ne se propagent pas à la même vitesse. L’énergie se propage à la vitesse de groupe. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 21 En fait l’onde se propage en « zig-zag » et est la superposition de deux ondes se réfléchissant sur les plans x = 0 et x = a (figure 16.2). → − Déterminer l’expression du vecteur d’onde k+ : → − → − nπ − − − − ❒ a. k+ = k→ u x + k→ uz ❒ b. k+ = − → uz u x + k→ a → −+ → − nπ − − − − ❒ c. k = −k→ u x + k→ uz ❒ uz u x + k→ ✗ d. k+ = → a → − Le champ E peut s’écrire : ⎛ nπx nπx ⎞⎟ ⎞ ⎛ → −+ → −− → ⎟⎟⎟ i(ωt − kz) A ⎜⎜ i(ωt − → −r ) −r ) ⎟⎟ −i A ⎜⎜⎜⎜⎜ i → − · i(ωt − k · k ⎟⎟⎠ ⎜ ⎟ a a ⎜ −e E = ⎜⎜⎝e −e = ⎝e ⎟⎟⎠ e 2i 2i → − → − nπ − nπ − − − uz et k− = − → uz . On remarque qu’avec l’équation de dispersion, u x + k→ u x + k→ avec k+ = → a a → −− → −+ ω on trouve k = k = qui correspond à la norme d’un vecteur d’onde d’une O.P.P.H. c dans le vide. 235 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 22 à 28 : On étudie dans ces questions le rayonnement dipolaire électrique. En O il y a une charge −q immobile et en S une charge +q animée d’un mouvement sinusoïdal −−→ −→ − −p = q− OS = z0 cos ωt→ uz . On peut définir le moment dipolaire des charges → OS soit 2πc − → −p = p cos ωt→ la longueur d’onde. uz avec p0 = qz0 . On note λ = 0 ω Le but est de déterminer le champ électromagnétique créé en tout point P (figure 16.3) −→ −r = − de l’espace par le dipôle. On utilise les coordonnées sphériques avec → OP. 22 Parmi les propositions suivantes, déterminer lesquelles sont vraies : ❒ ✗ a. L’étude se fait dans le cadre de l’approximation dipolaire pour z0 r. ❒ b. Le mouvement de S est non relativiste donc λ z0 . ❒ ✗ c. Le champ est étudié dans la zone de rayonnement telle que r λ. ❒ d. L’étude se fait dans le cadre de l’A.R.Q.S. donc on néglige le temps de propagation. Dans le cadre de l’approximation dipolaire, l’étendue du dipôle est petite devant la distance d’étude donc z0 r. La réponse a. est juste. −v c. Le calcul de → −v donne Le mouvement de la charge est non relativiste donc → − → −v = −z ω sin ωt → u . On peut donc écrire : 0 z −v c ⇒ z ω c ⇒ z ω ωλ ou z λ → 0 0 0 2π La réponse b. est fausse. L’étude se fait dans le zone de rayonnement qui par définition est telle que r λ. C’est une condition qui est contraire à celle de l’A.R.Q.S : on prend en compte la propagation. La réponse c. est juste et la d. est fausse. 23 L’expression du champ électrique calculée sans faire d’approximation est : ω2 p0 ei(ωt−kr) 2 2iω 1 iω → − → − → − cos θ u − sin θ u E (P, t) = + + + r θ 4π0 r3 r2 c r3 r2 c rc2 En déduire l’expression approchée du champ avec les hypothèses de l’émission dipolaire dans la zone de rayonnement. p0 ei(ωt−kr) 2 1 → − → − → − ❒ a. E (P, t) = cos θur + 3 sin θuθ 4π0 r3 r iω i(ωt−kr) p0 e 2iω → − → − → − ❒ b. E (P, t) = cos θ u sin θ u + r θ 4π0 r2 c r2 c p0 ei(ωt−kr) 2 2iω iω 1 → − → − → − ❒ c. E (P, t) = cos θur + 3 + 2 sin θuθ + 4π0 r3 r2 c r r c i(ωt−kr) 2 ω p0 e → − − ❒ − 2 sin θ→ uθ ✗ d. E (P, t) = 4π0 rc 236 Corrigés ω2 1 ω 2πc et Les différents ordres de grandeur à comparer sont 3 , 2 et 2 . Sachant que ω = λ r r c rc en omettant le facteur 2π, on peut écrire : 1 1 ∼ 3 3 r r ω 1 ω2 1 ∼ ∼ 2 2 2 2 r c r λ rc rλ Dans la zone de rayonnement r λ, donc on ne garde que les termes d’ordre de grandeur 1 ω2 ou . rλ2 rc2 24 Dans la cadre des hypothèses, quelle(s) est(sont) la(les) propositions justes ? ❒ a. L’onde est sphérique. ❒ c. L’onde est plane. ❒ ✗ b. L’onde est quasi plane. ω2 p0 ei(ωt−kr) → − − ❒ sin θ→ uϕ ✗ d. B(P, t) = − 4π0 rc3 → − On ne donne pas ici l’expression complète de B qui permettrait de déterminer son expression approchée. Il faut cependant retenir que localement l’onde a quasiment une structure 1 d’onde plane (on parle d’onde quasi-plane) mais que le champ est en . L’onde n’est donc r pas plane et elle n’est pas sphérique non plus car son amplitude dépend de θ. Pour détermi→ − ner l’expression de B, on peut donc utiliser la relation de structure d’une onde plane dans le vide : 2 2 − → − → ω p0 ei(ωt−kr) ω p0 ei(ωt−kr) → − ur ∧ E → − → − − B= =− sin θ( u ∧ u ) = − sin θ→ uφ r θ 3 c 4π0 4π0 rc rc3 $ dP ainsi que la Déterminer la puissance moyenne rayonnée par unité d’angle solide dΩ puissance moyenne P rayonnée dans tout l’espace : $ $ # # ω4 p20 ω4 p20 dP dP 2 = = sin θ ❒ b. sin2 θ ❒ a. ✗ dΩ dΩ 32r2 π2 0 c3 32π2 0 c3 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit # 25 ❒ ✗ c. P = ω4 p20 12π0 c3 ❒ d. P = ω4 p20 sin2 θ 12r2 π0 c3 Pour déterminer la valeur moyenne de la puissance,⎛ on doit utiliser les expressions réelles − ⎞⎟ − → ! 1 ⎜⎜→ ⎜ E ∧ B ⎟⎟⎟⎟ → − des champs ou calculer l’expression de Π = ⎜⎜⎜⎜⎝ ⎟. On a donc : 2 μ0 ⎟⎠ ! ! p20 p20 ω4 ω4 → − −→ → − − 2 → sin θ u et dP = Π · dS = sin2 θr2 sin θdθdφ Π = 2 3 r r c 32π20 r2 c3 32π20 237 Corrigés −→ − On a utilisé 0 μ0 c2 = 1 et en coordonnées sphériques dS = r2 sin θdθdφ→ ur . L’expression # de$ dP l’angle solide élémentaire étant dΩ = sin θdθdφ, on en déduit que l’expression de dΩ est donnée par la réponse b. La puissance moyenne totale rayonnée est : P = 26 ω4 p20 32π2 0 c3 π sin3 θdθ 0 0 2π dφ = ω4 p20 12π0 c3 On utilise le modèle de l’électron élastiquement lié pour décrire la diffusion Rayleigh atmosphérique. Dans un atome, le noyau (point O) est beaucoup plus lourd que les électrons (charge (−e), masse m, point P) : on le supposera immobile. Dans la suite on note −→ → −r = − OP. Lorsqu’une onde rencontre un atome, le mouvement de l’électron va être modifié. On modélise les forces exercées sur l’électron de la manière suivante : − • la force électrique −F→e = −e→ E exercée par le champ de l’onde. On néglige la force magnétique (c.f. plasma) car v c ; • • l’électron est écarté de sa position d’équilibre. Il subit une force de rappel type res− → −r ; sort : Fr = −k→ − → −v . l’amortissement est modélisé par une force type frottement visqueux : F = −h→ v → − − → Sur l’étendue de l’atome, le champ électrique est E = E0 eiωt . Après avoir défini la −r en régime pulsation propre ω0 et le facteur de qualité Q, déterminer l’expression de → forcé : − → − → eiωt E0 eiωt E0 −r = − e → −r = e ❒ ❒ b. ✗ a. → m ω2 − ω2 + i ωω0 m ω2 − ω2 + i ωω0 0 0 Q Q − → − → eiωt E0 eiωt E0 −r = − e → −r = − e ❒ c. → ❒ d. m ω2 − ω2 + ωω0 m ω2 + ω2 + i ωω0 0 0 Q Q On écrit la relation fondamentale de la dynamique pour un électron pour laquelle on −r = → − cherche des solutions en régime sinusoïdal forcé → r0 eiωt : − → −v eiωt E0 d→ → − − −r − h→ −v ⇒ (−mω2 + iω + k)→ −r = −e→ −r = −e = −e E − k→ E ⇒→ iωh dt m k − ω2 + m m k ω0 h En posant ω0 = et = , on trouve la réponse a. m Q m m 238 Corrigés 27 Pour l’atmosphère, Q 1 et ω ω0 . En utilisant l’expression générale de P calculée précédemment, déterminer celle relative à l’émission d’un électron par diffusion Rayleigh qui explique pourquoi le ciel est bleu : ❒ a. P = ❒ c. P = e2 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω40 e2 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω20 ❒ ✗ b. P = ❒ d. P = e4 ω4 E02 12π0 c3 m2 ω40 e4 ω2 E02 12π0 c3 m2 − → e eiωt E0 −p = . Le dipôle formé par O et P a pour moment → m ω20 − → − → e2 eiωt E0 e2 E 0 −−→ → −p est donc − → −eOP = . L’amplitude du moment p = . En reportant dans 0 m ω20 mω20 l’expression de P précédemment démontrée, on trouve le résultat b. −r = − Avec les hypothèses, → La puissance émise par diffusion de la lumière solaire sur les molécules de l’atmosphère est proportionnelle à ω4 donc le bleu est plus diffusé que le rouge ce qui explique la couleur du ciel. 28 La lumière incidente provenant du soleil est non polarisée. On suppose qu’il s’agit d’une → − → − onde plane de vecteur d’onde k . Si k est suivant z décroissant (figure 16.4), le champ → − incident Ei est dans le plan xOy et les dipôles créés ont une direction aléatoire dans ce plan. Comment sera, pour l’observateur, le champ électrique de l’onde diffusée provenant des dipôles du plan xOy (l’observateur est représenté par l’œil) ? → − → − − ❒ a. La direction de E est aléatoire. ❒ b. E est suivant → u . © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit → − − uθ . ❒ ✗ c. E est suivant → ϕ ❒ d. La polarisation est circulaire. → − − Le champ E est selon → uθ et proportionnel à sin θ. L’observateur ne voit pas le champ émis par les dipôles dirigés vers lui et voit un champ maximal pour ceux perpendiculaires à la direction d’émission. Dans la configuration de l’énoncé, l’observateur verra un champ − suivant → uθ , donc une lumière polarisée rectilignement. Dans la réalité, l’observateur ne se trouve pas dans le plan d’émission des dipôles, donc il verra une lumière partiellement polarisée rectilignement, et d’autant plus polarisée qu’il regardera dans une direction perpendiculaire à la lumière solaire incidente. Cet énoncé concerne les questions 29 à 32 : On s’intéresse à la propagation d’une onde plane (propagation selon les x croissants) dans un métal de conductivité γ 108 S · m−1 occupant le demi-espace x > 0. La → − → solution recherchée pour le champ est E = E0 ei(ωt − kx)− uy . On a vu dans le chapitre sur les équations de Maxwell (question 11) que la densité volumique de charge ρ est nulle à l’intérieur du métal pour des fréquences petites devant 1014 Hz ce qui est le cas ici. On rappelle que 0 = 8, 8 · 10−12 F · m−1 . 239 Corrigés 29 → − Déterminer l’équation aux dérivées partielles vérifiées par E : → − → − → − ∂E 1 ∂2 E 1 ∂2 E → − → − ❒ b. Δ E − 2 2 = 0 ❒ ✗ a. Δ E − 2 2 = μ0 γ ∂t c ∂t c ∂t − → − → − 2→ ∂E 1 ∂ E 1 ∂2 E → − → − ❒ d. Δ E + 2 2 = 0 ❒ c. Δ E − 2 2 = −μ0 γ ∂t c ∂t c ∂t → − Puisque que ρ = 0 dans le métal, l’équation de (MG) donne div E = 0. D’autre part, la loi → − → − d’Ohm s’écrit j = γ E . On applique le rotationnel à l’équation de (MF) : − −→ −→→ rot rot E = − − −→→ ∂ rot B ∂t → − → − ∂E −−−→ → 1 ∂2 E − → − ⇒ grad div E − Δ E = −μ0 γ − 2 2 ∂t c ∂t ce qui avec (MG) donne la relation a. 30 En déduire l’équation de dispersion dans le métal : ω2 + iωμ0 γ c2 ω2 ❒ ✗ c. k2 = 2 − iωμ0 γ c ❒ a. k2 = ω2 c2 ω2 ❒ d. k2 = 2 − ωμ0 γ c ❒ b. k2 = → − → − − Dans le cas présent, le vecteur nabla s’écrit ∇ = −i k = −ik→ u x . L’équation différentielle précédente devient : → 1 → − − → − −k2 E − 2 −ω2 E = μ0 γiω E c D’où l’équation de dispersion c. 31 Après avoir comparé les ordres de grandeurs des différents termes dans l’équation de dispersion, déterminer l’expression de k correspondant à une solution physique : ωμ0 γ ωμ0 γ (1 + i) ❒ (1 − i) ❒ a. k = ✗ b. k = 2 2 ωμ0 γ ωμ0 γ (−1 − i) ❒ d. k = (−1 + i) ❒ c. k = 2 2 ω2 = 0 μ0 ω2 et μ0 γω soit ω0 et γ. Sachant que ω = 2π f avec f 1014 Hz, c2 on a ω0 16π102 S.m−1 soit ω0 γ. On peut donc écrire : μ0 γω √ 2 −iπ/2 −iπ/4 (1 − i) ⇒ k = ± μ0 γω e =± k = −iμ0 ωγ = μ0 ωγ e 2 On compare 240 Corrigés 32 Déterminer la longueur caractéristique δ de pénétration de l’onde dans le métal (δ est appelée épaisseur de peau) pour laquelle l’amplitude du champ est divisée par e : μ0 ωγ 1 ❒ b. δ = ❒ a. δ = 2 μ0 ωγ 2 2 ❒ d. δ = ❒ ✗ c. δ = μ0 ωγ μ0 ωγ Si on pose δ = 2 → − . Le champ E dans le métal s’écrit alors : μ0 γω x → − − → iωt −i(±(1 − i)) δ E = E0 e e On ne peut observer qu’une atténuation du champ dans le métal (pas de source), donc le signe « + » pour k est la seule solution physique acceptable, soit : x x → − − → − i ωt − δ E = E0 e δ e On observe une diminution exponentielle du champ dans le métal. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 33 Déterminer les expressions de la vitesse de phase vφ et de la vitesse de groupe vg : 2ω ω ❒ b. vφ = ❒ ✗ a. vφ = μ0 γ μ0 γ ω 2ω ❒ c. vg = 2 ❒ ✗ d. vg = 2 μ0 γ μ0 γ x i ωt − x δ . L’argument de l’exponentielle s’écrit : ω t − , Le terme de propagation est e vφ 2ω donc la vitesse de phase est vφ = ωδ = . μ0 γ ω , seule la partie réelle de k qui est |k| responsable de la propagation est à prendre en compte. Ne pas commettre l’erreur d’écrire vφ = μ0 ωγ dω La vitesse de groupe est donc définie par vg = est la partie réelle de k. où kr = dkr 2 μ0 γ dω , d’où la réponse d. pour vg . En différenciant cette expression, on trouve dkr = √ 2 2 ω 241 Partie 4 Thermodynamique 17 Fluides en écoulement stationnaire-Machines (PT, approfondissement MP) Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • Bilan enthalpique pour un système ouvert. Second principe pour un fluide en écoulement. Travail des forces de pression pour un système ouvert. Travail de transvasement. Étude de différents organes de machines thermodynamiques. Notations. On rappelle que pour faire l’étude d’un fluide en écoulement dans un organe thermodynamique, on se ramène à un système fermé (S ) entre les instants t et t + dt (figure 17.1). Figure 17.1 Ce système est constitué à l’instant t d’une partie centrale Σc dans l’organe, et de la partie Σe entrant dans l’organe entre t et t + dt. À l’instant t + dt, ce système est constitué de Σc et de la partie Σ s sortant de l’organe entre t et t + dt. Toutes les grandeurs seront indicées avec un « e » pour Σe et un « s » pour Σ s . Les grandeurs extensives massique seront notées en lettres minuscules (u : énergie interne massique, h : enthalpie massique, s : entropie massique, v : volume massique, e p : énergie potentielle massique). On notera z l’altitude, ρ la masse volumique, c la vitesse du fluide, Dv le débit volumique et Dm le débit massique. On notera Δa = as − ae la variation de la grandeur a entre l’état à l’entrée (Σe ) et l’état à la sortie (Σ s ). 244 17 Écoulements - Machines Énoncés Le système reçoit une puissance thermique q̇ et une puissance mécanique utile (autres que les forces de pression) w˙u . On notera wum le travail utile massique et qm le transfert thermique massique correspondants. Les écoulements seront supposés stationnaires. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 263. 1 ❒ V ❒ F Un fluide en écoulement représente un système fermé. 2 ❒ V ❒ F Dans un tuyau de section S , le débit volumique est Dv = cS . 3 ❒ V ❒ F Le débit massique Dm est tel que Dm = Dv /ρ. Consignes © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 263. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 4 On considère le mélangeur de la figure 17.2. Déterminer la relation entre les quatre débits massiques. Figure 17.2 ❒ a. Dm1 + Dm2 + Dm3 + Dm4 = 0 ❒ b. Dm1 + Dm2 − Dm3 − Dm4 = 0 ❒ c. Dm1 − Dm2 + Dm3 − Dm4 = 0 ❒ d. Dm1 − Dm2 − Dm3 + Dm4 = 0 245 Énoncés 17 Écoulements - Machines 5 On s’intéresse à une grandeur extensive A dont la grandeur massique est notée a. Déterminer la variation dA de A pour le système lors de la traversée de l’organe. ❒ a. dA = Dm (as − ae ) ❒ c. dA = Dm dt(ae − as ) ❒ b. dA = Dm dt(as − ae ) ❒ d. dA = Dv dt(as − ae ) 6 On note Pe (respectivement P s ) la pression en amont de l’organe (en aval). Déterminer l’expression du travail δW p des forces de pression pendant dt. ❒ a. δW p = −PdV ❒ b. δW p = −Dm dt(Pe ve − P s v s ) ❒ c. δW p = −Dm dtP(v s − ve ) ❒ d. δW p = Dm dt(Pe ve − P s v s ) 7 Déterminer le premier principe pour un fluide en écoulement en prenant en compte l’énergie cinétique macroscopique Ec et l’énergie potentielle de pesanteur E p . 1 2 1 2 ❒ a. Dm hs + cs + gzs − he + ce + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 1 ❒ b. Dm us + c2s + gzs − ue + c2e + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 1 ❒ c. us + c2s + gzs − ue + c2e + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 2 1 2 ❒ d. hs + cs + gzs − he + ce + gze = w˙u + q̇ 2 2 8 Écrire le deuxième principe de la thermodynamique pour un fluide en écoulement en contact avec un thermostat à la température T th . On note σc le taux de création d’entropie (ou entropie créée par seconde) dans l’organe. q̇ q̇ + σc ❒ b. Dm Δs = + σc ❒ a. Δs = T th T q̇ q̇ ❒ c. Dm Δs = − σc ❒ d. Dm Δs = + σc T th T th 9 On s’intéresse à une tuyère indéformable (figure 17.3). La transformation étant très rapide, il n’y a pas d’échange de chaleur et on suppose de plus la transformation réversible. Déterminer la célérité c(x) pour une abscisse x dans la tuyère. x x dP dP ❒ b. c(x) = c2 (0) − 2 ❒ a. c(x) = c2 (0) + 2 ρ 0 0 ρ x x dP ρdP ❒ d. c(x) = −c2 (0) + 2 ❒ c. c(x) = c2 (0) − 2 0 0 ρ 246 Énoncés 17 Écoulements - Machines Figure 17.3 10 Quelle(e) est(sont) la(les) propositions vraie(s) pour une opération de laminage ? ❒ a. Δh = 0 ❒ b. Δs = 0 ❒ c. La transformation est irréversible. ❒ d. wum > 0 Cet énoncé concerne les questions 11 à 15 : On étudie un échangeur thermique (figure 17.4) en contact avec un thermostat à la température T th représentant le milieu extérieur. L’échangeur ne contient pas de pièces mobiles. Le fluide définissant le système (S a ), de débit massique Dma entre par (1) et sort par (2), et le fluide (S b ), de débit massique Dmb entre par (3) et sort par (4). On note Δha (respectivement Δhb ) la variation d’enthalpie pour (S a ) (respectivement (S b )) comme définie au début du chapitre pour (S ). Il en est de même pour les variations d’entropie Δsa et Δsb . Figure 17.4 11 Écrire le premier principe de la thermodynamique pour le fluide circulant dans © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit l’échangeur. ❒ a. Dma Δha − Dmb Δhb = q̇ ❒ b. Dma Δha + Dmb Δhb = 0 ❒ c. (Dma + Dmb )(Δha + Δhb ) = q̇ ❒ d. Dma Δha + Dmb Δhb = q̇ 12 Écrire le deuxième principe pour le fluide circulant dans l’échangeur. q̇ + σc T th q̇ ❒ c. Dma Δsa + Dmb Δsb = + σc T th ❒ a. Dma Δsa − Dmb Δsb = q̇ T th q̇ ❒ d. Dma Δsa − Dmb Δsb = T th ❒ b. Dma Δsa + Dmb Δsb = 13 On suppose que l’échangeur est parfaitement calorifugé et que les fluides sont des gaz parfaits identiques. Déterminer la relation entre les températures T 1 , T 2 , T 3 et T 4 correspondant aux états des fluides aux entrées et sorties (1), (2), (3) et (4). ❒ a. Dma (T 2 − T 1 ) = Dmb (T 4 − T 3 ) ❒ b. Dma (T 2 − T 1 ) = Dmb (T 3 − T 4 ) ❒ c. T 2 − T 1 = T 3 − T 4 ❒ d. T 2 − T 1 = T 4 − T 3 247 Énoncés 17 Écoulements - Machines 14 Déterminer une autre relation entre les températures dans le cas où la transformation est réversible (et donc isobare). T2 T4 = Dmb ln ❒ a. Dma ln T1 T3 T2 − T1 T4 − T3 ❒ c. Dma = −Dmb T2 T4 T2 − T1 T4 − T3 = −Dmb T1 T3 T2 T4 ❒ d. Dma ln = −Dmb ln T1 T3 ❒ b. Dma 15 Si l’on considère les débits identiques, déterminer la(les) réponse(s) juste(s) parmi celles proposées. ❒ a. T 4 = T 1 ❒ c. T 3 = T 2 ❒ b. T 4 = T 2 ❒ d. T 3 = T 1 16 On considère une suite de transformations dans un compresseur : • • • phase d’admission AB ; phase de compression BC ; phase d’échappement CD. La suite de transformations a lieu dans des conditions réversibles comme représenté sur le diagramme de Watt (figure 17.5). Les variations d’énergie cinétique et d’énergie potentielle sont nulles. Figure 17.5 Déterminer le travail de transvasement Wt . C PdV ❒ b. Wt = ❒ a. Wt = − B D ❒ c. Wt = VdP A 248 C VdP B ❒ d. Wt = − C VdP B Énoncés 17 Écoulements - Machines Cet énoncé concerne les questions 17 à 20 : Cette série de questions étudie le fonctionnement d’un turboréacteur (figure 17.6). L’air est supposé être un gaz parfait (γ = 1, 4), de capacité thermique massique à pression constante c p = 1 kJ · kg−1 · K−1 . Figure 17.6 Les transformations dans le compresseur et la turbine sont adiabatiques réversibles. Il n’y a aucune pièce mobile dans la chambre de combustion et la tuyère. On néglige les variations d’énergie potentielle. On néglige aussi les variations d’énergie cinétique, sauf dans la tuyère. Le compresseur est uniquement entrainé par la turbine qui lui transmet intégralement la puissance que lui fournit l’écoulement. On raisonnera pour 1 kg de fluide. On utilisera les données suivantes pour les différents états : Température (K) Pression (bar) E1 288 1 E2 6,15 E3 1250 6,15 E4 E5 744 1 17 Déterminer la température T 2 et le travail indiqué pour le compresseur wic . © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. T 2 = 484 K ❒ c. wic = 196 kJ · kg ❒ b. T 2 = 171 K −1 ❒ d. wic = −117 kJ · kg−1 18 Déterminer la température T 4 et la pression P4 à la sortie de la turbine. ❒ a. T 4 = 1446 K ❒ c. P4 = 10,2 bar ❒ b. T 4 = 1054 K ❒ d. P4 = 11,2 bar 19 Déterminer la vitesse c5 à la sortie de la tuyère. ❒ a. c5 = 6, 2 · 105 m · s−1 ❒ b. c5 = 24, 9 m · s−1 ❒ c. c5 = 556 m · s−1 ❒ d. c5 = 787 m · s−1 20 Définir un rendement thermique ηth et le calculer. ❒ a. ηth = 158 % ❒ c. ηth = 40,5 % ❒ b. ηth = 63,2 % ❒ d. ηth = 25,6 % Voir les corrigés du chapitre 17 page 263. 249 18 Conduction thermique Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • La loi de Fourier relative à la conduction thermique. L’équation de la diffusion thermique (ou équation de la chaleur). La notion de résistance thermique. La modélisation d’un système thermodynamique par analogie avec un circuit électrique. • La conducto-convection (loi de Newton). − → Notations. Sauf indication contraire, on notera jth le vecteur densité de courant thermique, λ la conductivité thermique supposée constante, ρ la masse volumique, c la capacité thermique massique. Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 270. 1 ❒ V ❒ F L’unité du vecteur densité de courant thermique est le W · m−2 . − → −−−→ 2 ❒ V ❒ F La loi de Fourier s’écrit : jth = λ grad T . 3 ❒ V ❒ F Si on note φ12 le flux thermique passant d’une zone de température T 1 d’un corps à une zone de température T 2 , la résistance thermique entre ces φ12 . deux zones est Rth = T1 − T2 250 18 Conduction thermique Énoncés Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 271. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 4 Quels sont les phénomènes qui obéissent à une loi analogue à la loi de Fourier ? ❒ a. La diffusion de la lumière ❒ b. La diffusion des particules ❒ c. La conduction électrique ❒ d. La diffusion d’une onde radio. 5 On étudie la diffusion dans le cas d’une dimension, selon l’axe Ox. Pour cela on © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit fait le bilan pour un volume de section S , situé entre les abscisses x et x + dx (figure 18.1). On note Pv la puissance produite par unité de volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T appelée équation de diffusion thermique. Figure 18.1 ∂2 T ∂T = λ 2 + Pv ∂t ∂x ∂2 T ∂T = −λ 2 + Pv ❒ c. ρc ∂t ∂x ❒ a. ρc ∂2 T ∂T dx = λ 2 + Pv dx ∂t ∂x 2 ∂ T ∂T =λ 2 ❒ d. ρc ∂t ∂x ❒ b. ρc 6 On considère un milieu dans lequel l’échelle de variation spatiale de la température est L. Quel est le temps caractéristique τth de la diffusion thermique dans ce milieu ? ρc λL2 ❒ b. τth = ❒ a. τth = L λ ρc ρc λ ❒ d. τth = L2 ❒ c. τth = L2 λ ρc 251 Énoncés 18 Conduction thermique 7 On étudie maintenant la diffusion dans le cas d’une symétrie cylindrique, en sup- − → − − ur . Pour posant qu’elle a lieu uniquement suivant → ur , c’est-à-dire que jth = jth (r)→ cela on fait le bilan pour un volume situé entre les cylindres de rayon r et r +dr et de hauteur h (figure 18.2). On suppose qu’il n’y a pas de puissance produite dans le volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T . Figure 18.2 ∂2 T ∂T =λ 2 ❒ a. ρc ∂t ∂r λ ∂ 2 ∂T ∂T = 2 r ❒ c. ρc ∂t ∂r r ∂r λ ∂ ∂T ∂T = 2 r ❒ b. ρc ∂t r ∂r ∂r ∂T λ ∂ ∂T ❒ d. ρc = r ∂t r ∂r ∂r 8 On étudie maintenant la diffusion dans le cas d’une symétrie sphérique, en sup- − → − − ur . Pour posant qu’elle a lieu uniquement suivant → ur , c’est-à-dire que jth = jth (r)→ cela on fait le bilan pour un volume situé entre les sphères concentriques (centre O) de rayon r et r + dr. On suppose qu’il n’y a pas de puissance produite dans le volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T . λ ∂ 3 ∂T ∂T λ ∂ 2 ∂T ∂T = 3 r ❒ b. ρc =− 2 r ❒ a. ρc ∂t ∂r ∂t ∂r r ∂r r ∂r λ ∂ 2 ∂T ∂T ∂2 T ∂T = 2 r ❒ d. ρc =λ 2 ❒ c. ρc ∂t ∂r ∂t r ∂r ∂r Cet énoncé concerne les questions 9 à 10 : On étudie enfin la diffusion dans le cas général. On prend en compte un terme source ou puits de puissance de densité volumique Pv . 252 18 Conduction thermique Énoncés 9 Pour faire le bilan, on considère un volume τ de l’espace, limité par la surface fermée S . On note M un point quelconque du volume τ et dτ M un volume mé−−−→ soscopique autour de M. On note P un point quelconque de la surface et dS P le vecteur surface élémentaire autour de P. Effectuer le bilan d’énergie sur ce volume. ∂T − → −−−→ ρc dτ M = − Pv dτ M jth · dS P + ❒ a. ∂t τ S τ ∂T − → −−−→ ❒ b. ρc dτ M = − Pv dτ M dt jth · dS P dt + ∂t τ S τ ∂T − → −−−→ ρc dτ M = Pv dτ M jth · dS P + ❒ c. ∂t τ S τ ∂T − → −−−→ ❒ d. ρc dτ M = Pv dτ M dt jth · dS P dt + ∂t τ S τ −−−→ 10 En déduire l’équation de la diffusion thermique. On rappelle que grad div = Δ. ∂T = λΔT + Pv ∂t ∂T = λΔT dt + Pv dt ❒ c. ρc ∂t ❒ a. ρc ∂T = −λΔT + Pv ∂t ∂T = −λΔT dt + Pv dt ❒ d. ρc ∂t ❒ b. ρc 11 On souhaite résoudre l’équation de la diffusion dans le cas unidimensionnel sta- © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit tionnaire, par exemple pour un mur d’épaisseur e dont la face x = 0 est à la température T 0 et la face x = e à la température T 1 . Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) juste(s) ? ❒ a. L’expression de T (x) dépend de λ. T1 − T0 ❒ b. jth (x) = −λ e ❒ c. L’expression de T (x) est indépendante de λ. − − → → ❒ d. jth = 0 car le régime est stationnaire. 12 On étudie un double vitrage à l’aide de la notion de résistance thermique. Il est constitué de deux vitres en verre d’épaisseur e1 et de surface S séparées par une épaisseur e2 d’argon (figure 18.3). On note λa la conductivité de l’argon et λv celle du verre. Déterminer la résistance thermique Rth de ce double vitrage e1 λa S λv S e2 +2 +2 ❒ b. Rth = ❒ a. Rth = e2 e1 λa S λv S −1 e1 e1 e2 e2 +2 + ❒ d. Rth = ❒ c. Rth = λa S λv S λa S λv S 253 Énoncés 18 Conduction thermique Figure 18.3 Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On souhaite étudier l’évolution de la température d’une pièce en utilisant l’analogie avec un circuit électrique. La pièce a une capacité thermique Cth . Elle est chauffée par des radiateurs qui apportent un flux thermique φ0 constant. Le contact avec l’extérieur se fait par l’intermédiaire des murs (résistance thermique totale Rm ) et des fenêtres (résistance thermique totale R f ). La température extérieure est constante égale à T e . Comme dans un circuit électrique (masse à 0 volt), la température de référence est prise égale à 0 ◦ C. 13 Parmi les circuits suivants, lequel correspond au schéma du problème ? ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. 14 Établir une(deux) équation(s) vérifiée(s) par la température T (t). T Te ∂T + = + φ0 ∂t Rm + R f Rm + R f 1 1 1 ∂T 1 +T ❒ b. Cth + + = Te ∂t Rm R f Rm R f 1 1 ∂T et φ0 = (T − T e ) + ❒ c. φ0 = Cth ∂t Rm R f 1 1 1 ∂T 1 +T + + = Te + φ0 ❒ d. Cth ∂t Rm R f Rm R f ❒ a. Cth 254 Énoncés 18 Conduction thermique 15 Déterminer la température T s en régime stationnaire. ❒ a. T s = T e Rm R f φ0 Rm + R f 1 1 ❒ d. T s = T e + + φ0 Rm R f ❒ b. T s = T e + ❒ c. T s = T e + (Rm + R f )φ0 Cet énoncé concerne les questions 16 à 18 : On considère un cylindre de longueur , de rayon a, d’axe Ox. La température est imposée égale à T 0 en x = 0. La température T (x) dans la barre ne dépend que de x. La partie latérale et la face x = sont en contact avec l’air considéré comme un thermostat à la température T e . Les échanges avec l’air se font par conducto-convection selon la loi de Newton : jcc = h(T − T e ) avec h > 0. La conductivité thermique de la barre est λ. 16 Établir en régime stationnaire l’équation différentielle vérifiée par T . 2h d2 T 2h d2 T = 0 ❒ b. + T = − Te 2 2 aλ aλ dx dx 2 2 2h d T 2h 2h d T 2h Te ❒ c. − T0 = ❒ d. − T = − Te 2 2 aλ aλ aλ aλ dx dx aλ 17 On pose L2 = . Déterminer l’expression générale de T (x). 2h x x Te − T0 2 x + A1 x + A2 ❒ b. T = ❒ a. T = A1 cos + A2 sin + T e L L L −x x −x x + A2 exp + T e + A2 exp ❒ c. T = A1 exp ❒ d. T = A1 exp L L L L © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. 18 La condition limite en x = s’écrit : ❒ a. T ( ) = T e dT ❒ c. λ dx =0 (x= ) dT ❒ b. λ = h (T ( ) − T e ) dx (x= ) dT ❒ d. λ = h (T e − T ( )) dx (x= ) Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On veut étudier l’effet dans le sol des variations périodiques d’ensoleillement (quotidiennes, saisonnières...) en fonction de la profondeur de pénétration. On définit un axe Oz descendant, avec z = 0 au niveau du sol. La température T (z, t) est une fonction de z et t uniquement. On ne tient pas compte d’éventuelles sources d’énergie dans le sol. Pour modéliser les effets de l’ensoleillement en surface, on suppose qu’en z = 0, la température est de la forme λ T = T 0 + θ0 cos ωt. On pose K = . ρc 255 Énoncés 18 Conduction thermique 19 À une profondeur z on cherche des solutions pour T de la forme T = T 0 + θ(z, t). On utilisera une forme complexe pour θ soit θ(x, t) = α(x)eiωt . Déterminer l’équation différentielle vérifiée par α. d2 α iω + α=0 ❒ a. K dz2 d2 α iω − α=0 ❒ c. K dz2 d2 α ❒ b. − dz2 d2 α ❒ d. − dz2 ω α=0 K ω2 α=0 K 20 La solution générale pour α(x) est : ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. ω ω (1 + i)z + A2 exp − (1 + i)z α = A1 exp 2K 2K ω ω (1 + i)z + A2 exp (1 − i)z α = A1 exp 2K 2K ω ω z + A2 exp − z α = A1 exp K K ω ω (1 − i)z + A2 exp − (1 − i)z α = A1 exp 2K 2K 21 On pose δ = 2K . Déterminer l’expression de T (z, t). ω ❒ a. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt z ❒ c. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt + δ z ❒ b. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt − δ z ❒ d. T = T 0 + θ0 ez/δ cos ωt + δ Voir les corrigés du chapitre 18 page 270. 256 Rayonnement thermique (MP) 19 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • Flux radiatif, incident, réfléchi, absorbé, émis. Rayonnement d’équilibre thermique. Lois de Planck, Stefan, Wien. Corps noir. Notations. Les constantes utilisées sont : h (constante de Planck), kB (constante de Boltzmann), c célérité de la lumière dans le vide. On notera ν la fréquence, λ la longueur d’onde et T la température. On rappelle la loi de Planck concernant le flux surfacique spectral reçu ou émis par un milieu en équilibre thermique, dans l’intervalle de fréquence [ν, ν + dν] : ϕν = 2πh c2 ν3 hν −1 exp kB T La constante de Stefan vaut σ = 5, 67 · 10−8 W · m−2 · K−4 . Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 281. 1 ❒ V ❒ F Dans l’étude du rayonnement thermique, le flux représente une puissance émise ou reçue à travers une surface. 2 ❒ V ❒ F Un corps opaque ne transmet aucun rayonnement reçu. 3 ❒ V ❒ F La loi de Wien stipule que le flux hémisphérique rayonné est proportionnel à T 4 . 257 Énoncés 19 Rayonnement thermique (MP) 4 ❒ V ❒ F Un corps noir est un absorbeur total. 5 ❒ V ❒ F Le corps humain émet dans l’infrarouge. 6 ❒ V ❒ F La température de surface d’une étoile « géante bleue » est plus petite que celle de la surface du soleil. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 282. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 7 Exprimer le flux surfacique spectral ϕλ reçu ou émis par un milieu en équilibre thermique, dans l’intervalle de longueur d’onde [λ, λ + dλ] : ❒ a. 2πhc2 λ5 ❒ c. − 1 hc −1 exp λkB T 2πhc2 λ5 1 hc −1 exp λkB T ❒ b. 2πhc λ3 ❒ d. 4πhc2 λ5 1 hc −1 exp λkB T 1 hc −1 exp λkB T hc . Déterminer l’équation vérifiée par Xm correspondant au λkB T maximum de ϕλ (λ). kB ❒ b. −5 eXm − 1 + Xm2 eXm = 0 ❒ a. −5 eXm − 1 − Xm eXm = 0 hc kB ❒ d. −5 eXm − 1 − eXm = 0 ❒ c. −5 eXm − 1 + Xm eXm = 0 hc 8 On pose X = 9 On rappelle la loi de Stefan reliant le flux hémisphérique surfacique ϕs total et la température : ϕ s = σT 4 . Exprimer la constante de Stefan σ. ∞ 2πk5 ∞ X 5 X5 2 dX ❒ b. 2πhc dX ❒ a. 3 4B X c h 0 eX − 1 0 e −1 ∞ 2πk4B ∞ X 3 πk4B X3 dX ❒ d. 2 3 dX ❒ c. 2 3 c h 0 eX − 1 c h 0 eX − 1 258 Énoncés 19 Rayonnement thermique (MP) Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On étudie le bilan thermique Terre-Soleil en l’absence d’atmosphère. On fait l’hypothèse que les deux corps se comportent comme des corps noirs. On note : • • • • • le rayon du Soleil : R s = 7 · 108 m ; la température de surface du Soleil : T s = 5600 K ; la distance Terre-Soleil : d = 150 · 109 m ; le rayon de la Terre : RT = 6400 km ; la température de surface de la Terre : T T (que l’on souhaite évaluer). 10 Déterminer le flux surfacique ϕT au niveau de l’orbite terrestre, provenant du rayonnement solaire. ❒ a. ϕT = σT s4 ❒ c. ϕT = R2s σT 4 d2 T R2s σT s4 d2 R2 ❒ d. ϕT = 2s σT s4 RT ❒ b. ϕT = 11 En déduire la puissance solaire totale Pt reçue par la Terre : ❒ a. Pt = πR2T ϕT ❒ b. Pt = 2πR2T ϕT ❒ c. Pt = 4πR2T ϕT ❒ d. Pt = 4 2 πR ϕT 3 T © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 12 En écrivant le bilan thermique entre la puissance reçue et celle rayonnée, déterminer quelle serait la température à la surface de la Terre. Rs Ts ❒ b. T T = ❒ a. T T = T s 2d Rs R s RT Ts ❒ c. T T = ❒ d. T T = π1/4 √ Ts 2d d 2 Cet énoncé concerne les questions 13 à 14 : Cette suite de questions a pour but d’étudier l’effet de serre. On modélise une serre par une boîte de section S ayant un fond noirci et une plaque de verre sur sa partie supérieure (figure 19.1). On fait l’hypothèse que la vitre est transparente au rayonnement solaire majoritairement dans le visible mais absorbe le rayonnement infrarouge émis par la plaque noircie. En revanche, la plaque noircie absorbe complètement le flux solaire. On note respectivement ϕv et ϕ p les flux surfaciques émis par la plaque de verre et par la plaque noircie et ϕ s = φ s /S le flux surfacique solaire. 259 Énoncés 19 Rayonnement thermique (MP) Figure 19.1 13 Effectuer les bilans de puissance pour la plaque noircie et pour la plaque de verre à l’équilibre thermique. ❒ a. ϕ p = ϕ s + ϕv ❒ b. ϕ p = ϕv ❒ c. ϕ p = ϕ s ❒ d. ϕ p = 2ϕv 14 Déterminer les températures des deux plaques T v (verre) et T p (plaque noircie). Le flux surfacique solaire est ϕ s = 0, 6 kW·m−2 . ❒ a. T p = 321 K ❒ c. T p = 381 K ❒ b. T v = 381 K ❒ d. T v = 321 K Cet énoncé concerne les questions 15 à 18 : On considère un mur de surface S séparant une pièce (température T i ) de l’extérieur (température T e ). On prend en compte les trois modes d’échange d’énergie (conduction, conducto-convection, rayonnement). Les températures de surface du mur sont T ip à l’intérieur et T ep à l’extérieur. 15 Déterminer φri le flux radiatif effectivement reçu par la paroi intérieure dans son échange avec la pièce et φre le flux radiatif effectivement reçu par la paroi extérieure. Les deux parois se comportent comme des corps noirs. 4 4 − T i4 ❒ b. φri = S σ T ip ❒ a. φri = S σ T i4 − T ip 4 4 − T e4 ❒ d. φre = S σ T e4 − T ep ❒ c. φre = S σ T ep 16 On peut écrire T ip = T i +ΔT i avec |ΔT i | T i et T ep = T e +ΔT e avec |ΔT e | T e . Déterminer les résistances thermiques Rri et Rre dues aux échanges par rayonnement entre le mur et l’intérieur et entre le mur et l’extérieur. 1 ❒ b. Rri = ❒ a. Rri = 4S σT i3 S σT i3 ❒ c. Rre = 4S σT e3 260 ❒ d. Rri = 1 4S σT i3 19 Rayonnement thermique (MP) Énoncés 17 Déterminer les résistances thermiques correspondant à la conduction-convection Rcci et Rcce . On suppose que le coefficient h de transfert thermique de surface dans la loi de Newton est le même pour l’intérieur et l’extérieur. 1 ❒ a. Rcci = ❒ b. Rcci = S h Sh 1 ❒ d. Rcce = S h ❒ c. Rcce = Sh 18 On note Rc la résistance thermique correspondant à la conduction dans le mur. Ti − Te prenant en compte tous φt les types d’échange où φt est le flux total de la pièce vers le milieu extérieur. 1 1 1 1 + Rc + + + ❒ a. Rth = 3 3 S h S h 4S σT i 4S σT e Déterminer la résistance thermique totale Rth = ❒ b. Rth = 1 1 + Rc + 3 4S σT i + S h 4S σT e3 + S h © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. Rth = 4S σT i3 + S h + Rc + 4S σT e3 + S h −1 1 3 3 + 4S σT e + S h ❒ d. Rth = 4S σT i + S h + Rc Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On souhaite relier la densité d’énergie du rayonnement uν des photons ayant une fréquence dans l’intervalle [ν, ν + dν] au flux surfacique spectral. On note nν le nombre de photons par unité de volume dont la fréquence appartient à l’intervalle précédent. 19 Déterminer le nombre de photons dNθ qui viennent frapper la surface dS pendant l’intervalle de temps dt et ayant une vitesse dans l’angle solide dΩ = 2π sin θdθ, c’est-à-dire faisant un angle compris entre θ et θ+dθ avec la surface (figure 19.2). Figure 19.2 ❒ a. dNθ = nν cdΩ cos θ dS dt dΩ dS dt ❒ c. dNθ = nν c 4π dΩ cos θ dS dt 4π ❒ d. dNθ = nν c dθ dS dt ❒ b. dNθ = nν c 261 Énoncés 19 Rayonnement thermique (MP) 20 On rappelle que chaque photon possède une énergie hν. Déterminer l’énergie Eν arrivant sur dS pendant dt due à tous les photons venant frapper dS et de fréquence dans l’intervalle [ν, ν + dν]. nν hνc dS dt nν hνc dS dt ❒ a. Eν = ❒ b. Eν = 2 2π nν c dS dt nν hνc dS dt ❒ d. Eν = ❒ c. Eν = 4 4 21 Déterminer la relation entre le flux surfacique spectral ϕν et la densité spectrale d’énergie uν . 2ϕν ❒ a. uν = c 4ϕν ❒ c. uν = c 2πϕν c ϕν ❒ d. uν = c ❒ b. uν = Voir les corrigés du chapitre 19 page 281. 262 Corrigés 17 Fluides en écoulement stationnaire - Machines (PT, approfondissement MP) Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F Un fluide en écoulement représente un système fermé. C’est un système qui échange de la matière avec l’environnement, il est donc ouvert. Pour pouvoir appliquer les principes de la thermodynamique, il faut se ramener à un système fermé défini dans les notations. 2 ❒ ✗ V ❒ F Dans un tuyau de section S , le débit volumique est Dv = cS . Par définition, le débit volumique est le volume de fluide traversant la section S par unité dV = cS . de temps. Pendant dt, le volume de fluide traversant S est dV = cdtS soit Dv = dt 3 ❒V ❒ ✗ F Le débit massique Dm est tel que Dm = Dv /ρ. Par définition, le débit massique est la masse de fluide traversant la section S par unité de dm = ρDv . temps. Avec le raisonnement précédent, on trouve dm = ρscdt soit Dm = dt QCM © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 4 On considère le mélangeur de la figure 17.2. Déterminer la relation entre les quatre débits massiques. ❒ a. Dm1 + Dm2 + Dm3 + Dm4 = 0 ❒ ✗ c. Dm1 − Dm2 + Dm3 − Dm4 = 0 ❒ b. Dm1 + Dm2 − Dm3 − Dm4 = 0 ❒ d. Dm1 − Dm2 − Dm3 + Dm4 = 0 En régime stationnaire, la masse dme entrant dans la partie centrale pendant dt doit être égale à celle qui sort dm s . Or dme = (Dm1 + Dm3 ) dt et dm s = (Dm2 + Dm4 ) dt d’où la réponse c. 5 On s’intéresse à une grandeur extensive A dont la grandeur massique est notée a. Déterminer la variation dA de A pour le système lors de la traversée de l’organe. ❒ a. dA = Dm (a s − ae ) ❒ c. dA = Dm dt(ae − a s ) ❒ ✗ b. dA = Dm dt(a s − ae ) ❒ d. dA = Dv dt(a s − ae ) Les masses dme de Σe et dm s de Σ s sont égales puisque l’écoulement est stationnaire et qu’il n’y a pas de perte ou de gain de masse dans l’organe. Par définition du débit massique 263 Corrigés ces deux grandeurs sont égales à Dm dt. La variation de A s’écrit dA = A(S (t+dt))−A(S (t)), sachant que S (t + dt) = Σc (t + dt) + Σ s et S (t) = Σc (t) + Σe . On obtient donc : dA = A(Σ s ) + A(Σc (t + dt)) − A(Σe ) − A(Σc (t)) = A(Σ s ) − A(Σe ) car le régime étant stationnaire A(Σc (t + dt)) = A(Σc (t)). Finalement : dA = dm s a s − dme ae = Dm dt(a s − ae ) 6 On note Pe (respectivement P s ) la pression en amont de l’organe (en aval). Déterminer l’expression du travail δW p des forces de pression pendant dt. ❒ a. δW p = −PdV ❒ c. δW p = −Dm dtP(v s − ve ) ❒ b. δW p = −Dm dt(Pe ve − P s v s ) ❒ ✗ d. δW p = Dm dt(Pe ve − P s v s ) Il y a deux cas où l’on ne peut pas appliquer la formule δW = −PdV : lorsqu’il y a une enceinte vide dans l’état initial et pour un écoulement (cas présent). Figure 17.7 Figure 17.8 Il faut revenir à la définition mécanique du travail. Pour la partie Σe en aval de Σc (figure 17.7), la force de pression exercée par le fluide à gauche est Fe = Pe S e et à droite il s’agit d’une force intérieure puisqu’exercée par Σc . Le travail des forces de pression extérieure sur Σe est donc : δW p,e = Fe Le = Pe S e Le = Pe ve Dm dt − → En effet le travail est moteur (Fe et déplacement de même sens) et S e Le est égal au volume de Σe soit dme ve . − → De manière similaire pour Σ s (figure 17.8), mais avec un travail résistant cette fois (F s et déplacement de sens opposé), δW p,s = −P s v s Dm dt. En sommant les deux termes, on obtient la réponse d. 264 Corrigés 7 Déterminer le premier principe pour un fluide en écoulement en prenant en compte l’énergie cinétique macroscopique Ec et l’énergie potentielle de pesanteur E p . 1 2 1 2 ❒ ✗ a. Dm h s + c s + gzs − he + ce + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 1 ❒ b. Dm u s + c2s + gz s − ue + c2e + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 2 1 2 ❒ c. u s + c s + gz s − ue + ce + gze = w˙u + q̇ 2 2 1 2 1 2 ❒ d. h s + c s + gz s − he + ce + gze = w˙u + q̇ 2 2 On applique le premier principe à (S ) dans l’intervalle le de temps [t, t + dt], soit : dU + dEc + dE p = δW p + δWu + δQ où δWu est le travail utile. D’après le résultat de la question (5), on peut écrire dU = 1 Dm dt(u s − ue ), dEc = Dm dt (c2s − c2e ) et dE p = Dm dt g(z s − ze ). En passant l’expression de 2 δW p dans le membre de gauche, on obtient : 1 1 Dm dt u s + P s v s + c2s + gz s − ue + Pe ve + c2e + gze = w˙u dt + q̇dt 2 2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Les termes u + Pv sont égaux aux enthalpies massiques h. Après simplification par dt on obtient la réponse a. On peut aussi écrire le premier principe pour 1 kg de fluide : 1 2 Δ h + c + gz = wum + qm 2 8 Écrire le deuxième principe de la thermodynamique pour un fluide en écoulement en contact avec un thermostat à la température T th . On note σc le taux de création d’entropie (ou entropie créée par seconde) dans l’organe. q̇ q̇ ❒ a. Δs = + σc ❒ b. Dm Δs = + σc T th T q̇ q̇ ❒ c. Dm Δs = − σc ❒ + σc ✗ d. Dm Δs = T th T th δq + δS c . Or l’entropie créée T th δS c pendant dt est σc dt et δQ = q̇dt. En utilisant le résultat de la question (5), dS s’écrit Dm Δsdt, d’où le résultat d. Pour le système (S ) la variation d’entropie s’écrit dS = 265 Corrigés 9 On s’intéresse à une tuyère indéformable (figure 17.3). La transformation étant très rapide, il n’y a pas d’échange de chaleur et on suppose de plus la transformation réversible. Déterminer la célérité c(x) pour une abscisse x dans la tuyère. x x dP dP ❒ a. c(x) = c2 (0) + 2 ❒ ✗ b. c(x) = c2 (0) − 2 ρ ρ 0 0 x x dP ❒ c. c(x) = c2 (0) − 2 ρdP ❒ d. c(x) = −c2 (0) + 2 ρ 0 0 On écrit le premier principe pour le fluide écoulement entre x et x + dx. Ici l’altitude est la même, donc dE p = 0, il n’ y a pas de pièces mobiles donc w˙u = 0 et la transformation est adiabatique donc q̇ = 0. Finalement on a : 1 2 1 2 1 Dm h(x + dx) − h(x) + c (x + dx) − c (x) = 0 ⇒ dh = − dc2 2 2 2 L’identité thermodynamique s’écrit : dh = T ds + vdP. Or la transformation est isentropique dP . Finalement, en intégrant la relation donc ds = 0. D’autre part v = 1/ρ donc dh = ρ 1 dh = − dc2 entre x = 0 et x on obtient la relation b. 2 10 Quelle(e) est(sont) la(les) propositions vraie(s) pour une opération de laminage ? ❒ ✗ a. Δh = 0 ❒ ✗ c. La transformation est irréversible. ❒ b. Δs = 0 ❒ d. wum > 0 L’opération de laminage consiste à détendre un fluide sans production de travail (à l’inverse d’une turbine) en le faisant passer dans un robinet à pointeau ou une paroi poreuse, donc wum = 0. Cette opération étant adiabatique, qm = 0. D’autre part la vitesse de l’écoulement est négligeable et il n’y a pas de variation d’altitude donc le premier principe donne Δh = 0 : il s’agit d’une détente de Joule-Thomson. Pour une transformation élémentaire, l’identité thermodynamique s’écrit dh = T ds + vdP avec ds = δse +δsc = δsc puisque la transformation est adiabatique. Avec dh = 0, on obtient v δsc = − dP avec δsc ≥ 0. Or dP 0, donc δsc > 0, la transformation est irréversible On T vérifie bien dP < 0 (détente). Cet énoncé concerne les questions 11 à 15 : On étudie un échangeur thermique (figure 17.4) en contact avec un thermostat à la température T th représentant le milieu extérieur. L’échangeur ne contient pas de pièces mobiles. Le fluide définissant le système (S a ), de débit massique Dma entre par (1) et sort par (2), et le fluide (S b ), de débit massique Dmb entre par (3) et sort par (4). On note Δha (respectivement Δhb ) la variation d’enthalpie pour (S a ) (respectivement (S b )) comme définie au début du chapitre pour (S ). Il en est de même pour les variations d’entropie Δsa et Δsb . 266 Corrigés 11 Écrire le premier principe de la thermodynamique pour le fluide circulant dans l’échangeur. ❒ a. Dma Δha − Dmb Δhb = q̇ ❒ c. (Dma + Dmb )(Δha + Δhb ) = q̇ ❒ b. Dma Δha + Dmb Δhb = 0 ❒ ✗ d. Dma Δha + Dmb Δhb = q̇ Il faut prendre comme système (S A ) ⊕ (S B ). On néglige l’énergie cinétique et Δz = 0. Il n’y a pas de pièces mobiles donc w˙u = 0. Le premier principe pour le système précédemment défini, s’écrit dH = dHa + dHb = q̇dt. Or dHa = Dma Δha dt et dHb = Dmb Δhb dt ce qui donne finalement la réponse d. 12 Écrire le deuxième principe pour le fluide circulant dans l’échangeur. q̇ q̇ + σc ❒ b. Dma Δsa + Dmb Δsb = ❒ a. Dma Δsa − Dmb Δsb = T th T th q̇ q̇ ❒ + σc ❒ d. Dma Δsa − Dmb Δsb = ✗ c. Dma Δsa + Dmb Δsb = T th T th Pour le système (S A ) ⊕ (S B ), le deuxième principe s’écrit dS = δS e + δS c avec : dS = dS a + dS b = (Dma Δsa + Dmb Δsb ) dt et δS e = 13 On suppose que l’échangeur est parfaitement calorifugé et que les fluides sont des gaz parfaits identiques. Déterminer la relation entre les températures T 1 , T 2 , T 3 et T 4 correspondant aux états des fluides aux entrées et sorties (1), (2), (3) et (4). ❒ a. Dma (T 2 − T 1 ) = Dmb (T 4 − T 3 ) ❒ c. T 2 − T 1 = T 3 − T 4 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit q̇dt et δS c = σc dt. T th ❒ ✗ b. Dma (T 2 − T 1 ) = Dmb (T 3 − T 4 ) ❒ d. T 2 − T 1 = T 4 − T 3 Si l’échangeur est parfaitement calorifugé, q̇ = 0 Donc le premier principe s’écrit Dma Δha + Dmb Δhb = 0. Pour un gaz parfait, l’enthalpie massique a pour expression : γR T + cte avec M la masse molaire. Les gaz étant identiques, on a finalement : h= M(γ − 1) Dma (T 2 − T 1 ) + Dmb (T 4 − T 3 ) = 0 La réponse c. n’est juste que si les débit sont identiques. 14 Déterminer une autre relation entre les températures dans le cas où la transformation est réversible (et donc isobare). T2 − T1 T4 − T3 T2 T4 ❒ a. Dma ln = Dmb ln ❒ b. Dma = −Dmb T1 T3 T1 T3 T2 − T1 T4 − T3 T2 T4 ❒ c. Dma = −Dmb ❒ = −Dmb ln ✗ d. Dma ln T2 T4 T1 T3 267 Corrigés Dans ce cas σc = 0 et puisque q̇ = 0, alors Dma Δsa + Dmb Δsb = 0. Pour des gaz parfaits, et pour une transformation isobare, les variations d’entropie massique sont Δsa = 15 T2 T4 Rγ Rγ ln ln et Δsb = M(γ − 1) T 1 M(γ − 1) T 3 Si l’on considère les débits identiques, déterminer la(les) réponse(s) juste(s) parmi celles proposées. ❒ ✗ a. T 4 = T 1 ❒ ✗ c. T 3 = T 2 ❒ b. T 4 = T 2 ❒ d. T 3 = T 1 Les débits sont identiques donc les précédentes relations deviennent T 2 − T 1 = T 3 − T 4 et T 2 T 4 = T 1 T 3 . On suppose par exemple T 1 et T 3 données et différentes car si les fluides entrent à la même température dans l’échangeur, ce dernier ne sert à rien ; alors en injectant la deuxième relation dans la première on trouve : T2 − T1 = T3 − T1T 3 ⇒ T 22 − T 2 (T 1 + T 3 ) + T 1 T 3 = 0 T2 Les racines de ce trinôme sont T 2 = T 1 (aucun intérêt physique) et T 2 = T 3 . On trouve alors T 4 = T 1 : il y a eu « échange des températures ». 16 On considère une suite de transformations dans un compresseur : • • • phase d’admission AB ; phase de compression BC ; phase d’échappement CD. La suite de transformations a lieu dans des conditions réversibles comme représenté sur le diagramme de Watt (figure 17.5). Les variations d’énergie cinétique et d’énergie potentielle sont nulles. Déterminer le travail de transvasement Wt . C ❒ a. Wt = − PdV B ❒ ✗ b. Wt = C VdP B D ❒ c. Wt = VdP A C ❒ d. Wt = − VdP B La transformation est réversible, donc la pression extérieure est égale à tout moment à la pression du fluide. Le système considéré est le fluide pénétrant dans le compresseur de A à B, comprimé de B à C puis refoulé de C à D. Par définition Wt = WAB + WBC + WCD . Pour la transformation isobare AB, WAB = P1 V1 correspondant au déplacement d’un volume V1 poussé par une pression P1 . De manière similaire, pour l’échappement, WCD = −P 2 V2 . Enfin, de B à C le système enfermé dans le cylindre du compresseur subit WBC = − C PdV. B 268 Corrigés La somme de ces travaux revient à obtenir l’aire du cycle, soit retrouver Wt = − A puisque PdV = 0. On peut alors écrire : PdV, D Wt = − PdV = − d(PV) + VdP B Or d(PV) = 0 sur le cycle. Sur AB et CD, la pression est constante donc VdP = A D A VdP = 0 et enfin de D à A , le volume V est nul donc VdP = 0. Finalement C D C VdP. Wt = B Cet énoncé concerne les questions 17 à 20 : Cette série de questions étudie le fonctionnement d’un turboréacteur (figure 17.6). L’air est supposé être un gaz parfait (γ = 1, 4), de capacité thermique massique à pression constante c p = 1 kJ · kg−1 · K−1 . Les transformations dans le compresseur et la turbine sont adiabatiques réversibles. Il n’y a aucune pièce mobile dans la chambre de combustion et la tuyère. On néglige les variations d’énergie potentielle. On néglige aussi les variations d’énergie cinétique, sauf dans la tuyère. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Le compresseur est uniquement entrainé par la turbine qui lui transmet intégralement la puissance que lui fournit l’écoulement. On raisonnera pour 1 kg de fluide. On utilisera les données suivantes pour les différents états : Température (K) Pression (bar) 17 E1 288 1 E2 6,15 E3 1250 6,15 E4 E5 744 1 Déterminer la température T 2 et le travail indiqué pour le compresseur wic . ❒ ✗ a. T 2 = 484 K ❒ b. T 2 = 171 K −1 ❒ ✗ c. wic = 196 kJ · kg ❒ d. wic = −117 kJ · kg−1 Dans le compresseur, la transformation est adiabatique réversible, donc on peut appliquer 1−γ P1 γ la loi de Laplace : T 2 = T 1 , soit T 2 = 484 K. Avec le premier principe pour un P2 fluide en écoulement Δh12 = wic soit wic = c p (T 2 − T 1 ) = 196 kJ · kg−1 . 18 Déterminer la température T 4 et la pression P4 à la sortie de la turbine. ❒ a. T 4 = 1446 K ❒ c. P4 = 10,2 bar ❒ ✗ b. T 4 = 1054 K ❒ d. P4 = 11,2 bar 269 Corrigés On applique le premier principe à la turbine : Δh34 = −wic (puisque la turbine fournit entièrement son travail au compresseur). On a donc T 4 − T 3 = T 1 − T 2 , soit T 4 = 1054 K. La transformation étant adiabatique réversible, on en déduit P4 avec la loi de Laplace : γ 1−γ T3 , ce qui donne P4 = 3, 39 bar. P4 = P3 T4 19 Déterminer la vitesse c5 à la sortie de la tuyère. ❒ a. c5 = 6, 2 · 105 m · s−1 ❒ b. c5 = 24, 9 m · s−1 ❒ c. c5 = 556 m · s−1 ❒ ✗ d. c5 = 787 m · s−1 On applique le premier principe pour la détente dans la tuyère en tenant compte de l’énergie cinétique. La transformation est adiabatique et il n’y a pas de pièces mobiles. D’autre part, on suppose que la vitesse c4 du gaz à la sortie de la turbine et à l’entrée de la tuyère est quasiment nulle. On a alors : 1 Δh45 + c25 = 0 ⇒ c5 = 2c p (T 4 − T 5 ) = 787 m · s−1 2 20 Définir un rendement thermique ηth et le calculer. ❒ a. ηth = 158 % ❒ ✗ c. ηth = 40,5 % ❒ b. ηth = 63,2 % ❒ d. ηth = 25,6 % Comme tout rendement, on le définit par le rapport en valeur absolue de la grandeur utile ec,5 sur la grandeur coûteuse, donc ici ηth = , où ec,5 est l’énergie cinétique à la sortie de q23 la tuyère et q23 la chaleur reçue par le gaz dans la chambre de combustion. On a ec,5 = c25 /2 = 310 kJ · kg−1 et q23 = Δh23 = c p (T 3 − T 2 ) soit q23 = 766 kJ · kg−1 . On en déduit ηth = 40,5 %. 18 Conduction Thermique Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F L’unité du vecteur densité de courant thermique est le W · m−2 . −→ La puissance thermique (ou le flux thermique) traversant une surface dS est par définition − → −→ − → dφ = jth · dS d’où l’unité de jth . 2 −−−→ − → ❒V ❒ ✗ F La loi de Fourier s’écrit : jth = λ grad T . Le transfert thermique se fait spontanément de la source chaude vers la source froide, donc à l’opposé du gradient de température. La loi de Fourier, qui est une loi phénoménolo−−−→ − → gique, donc qui ne se démontre pas, s’écrit : jth = −λ grad T . 270 Corrigés 3 ❒V ❒ ✗ F Si on note φ12 le flux thermique passant d’une zone de température T 1 d’un corps à une zone de température T 2 , la résistance thermique entre ces deux zones φ12 est Rth = . T1 − T2 − → C’est l’inverse. La grandeur φ12 est le flux de jth , donc l’analogue de l’intensité en électricité qui est le flux du vecteur densité de courant électrique. La différence de température (grandeur intensive) est l’analogue de la tension. La définition de la résistance thermique T1 − T2 est : Rth = . φ12 QCM 4 Quels sont les phénomènes qui obéissent à une loi analogue à la loi de Fourier ? ❒ a. La diffusion de la lumière ❒ ✗ c. La conduction électrique ❒ ✗ b. La diffusion des particules ❒ d. La diffusion d’une onde radio. b C’est le fait que l’indice de réfraction n = a + 2 dépende de la longueur d’onde qui est λ responsable de la diffusion de la lumière (loi de Cauchy). La diffusion des particules obéit à la loi de Fick semblable à la loi de Fourier : −−−→ → − → − jn = −λ grad n où jn est le vecteur densité de courant de particules et n le nombre de particules par unité de volume. Cette loi explique la diffusion des particules d’un milieu dense vers un milieu moins dense (tache d’encre, dilution de colorant...). La conduction électrique avec la loi d’Ohm, obéit aussi à une loi du même type que Fou−−−→ − → → − rier : jel = γ E = −γ grad V. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit La diffusion d’une onde signifie émission et propagation. 5 On étudie la diffusion dans le cas d’une dimension, selon l’axe Ox. Pour cela on fait le bilan pour un volume de section S , situé entre les abscisses x et x + dx (figure 18.1). On note Pv la puissance produite par unité de volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T appelée équation de diffusion thermique. ∂2 T ∂T = λ 2 + Pv ∂t ∂x ∂T ∂2 T ❒ c. ρc = −λ 2 + Pv ∂t ∂x ❒ ✗ a. ρc ∂2 T ∂T dx = λ 2 + Pv dx ∂t ∂x 2 ∂ T ∂T =λ 2 ❒ d. ρc ∂t ∂x ❒ b. ρc Le système est le volume de section S compris entre x et x + dx, donc de volume dτ = S dx. On a représenté sur la figure 18.4 les vecteurs densité de courant thermique en x et x + dx. Figure 18.4 271 Corrigés La quantité de chaleur entrant dans le volume à l’abscisse x pendant dt est δQe = jth (x)S dt. La quantité de chaleur sortant du volume à l’abscisse x + dx pendant dt est δQ s = jth (x + dx)S dt . La quantité d’énergie produite dans le volume pendant dt est Pv S dxdt. Le premier principe appliqué entre t et t + dt s’écrit : U(t + dt) − U(t) = δQe − δQ s + Pv S dxdt Soit : ρcS dx (T (t + dt) − T (t)) = ( jth (x) − jth (x + dx)) S dt + Pv S dx dt En passant aux dérivées, et avec la loi de Fourier, on a finalement : ρcS dx 6 ∂ jth ∂2 T ∂T ∂T dt = − dxS dt + Pv S dx dt ⇒ ρc = λ 2 + Pv ∂t ∂x ∂t ∂x On considère un milieu dans lequel l’échelle de variation spatiale de la température est L. Quel est le temps caractéristique τth de la diffusion thermique dans ce milieu ? ρc L λ ρc ❒ ✗ c. τth = L2 λ λL2 ρc λ 2 ❒ d. τth = L ρc ❒ b. τth = ❒ a. τth = On se place dans le cas où Pv = 0. Les dérivées spatiale et temporelle peuvent s’écrire : ∂T T ∂2 T T ∼ et ∼ 2 2 ∂t τth ∂x L En reportant dans l’équation de diffusion : ρc 7 T ρc T = λ 2 soit τth = L2 τth λ L On étudie maintenant la diffusion dans le cas d’une symétrie cylindrique, en supposant − → − − u . Pour cela on fait le qu’elle a lieu uniquement suivant → u , c’est-à-dire que j = j (r)→ r th th r bilan pour un volume situé entre les cylindres de rayon r et r + dr et de hauteur h (figure 18.2). On suppose qu’il n’y a pas de puissance produite dans le volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T . ∂T ∂2 T λ ∂ ∂T ∂T ❒ a. ρc =λ 2 = 2 r ❒ b. ρc ∂t ∂t ∂r r ∂r ∂r λ ∂ 2 ∂T λ ∂ ∂T ∂T ∂T = 2 r ❒ = r ❒ c. ρc ✗ d. ρc ∂t r ∂r ∂r ∂t r ∂r ∂r 272 Corrigés Le système considéré est compris entre les deux cylindres de rayons r et r + dr, il est donc de volume dτ = 2πrhdr. En s’inspirant du raisonnement fait pour 1 dimension, la quantité de chaleur entrant effectivement dans le système par la surface latérale du cylindre de rayon − → − r pendant dt est δQ = j (r) · (dS → u )dt soit δQ = j (r)S (r)dt où S (r) = 2πrh. La e th r r e th S (r) quantité de chaleur sortant effectivement du système par la surface latérale du cylindre de − → − j (r + dr) · (dS → rayon r + dr pendant dt est δQ = u )dt soit δQ = j (r + s th r+dr r e th S (r+dr) dr)S (r + dr)dt où S (r + dr) = 2π(r + dr)h. Le premier principe s’écrit : U(t + dt) − U(t) = δQe − δQ s ⇒ ρcdτ ∂(S (r) jth (r)) ∂T dt = − dtdr ∂t ∂r Ce qui donne : ρc2πrhdr ∂T ∂ ∂T ∂T λ ∂ ∂T dt = 2πrhλ dtdr ⇒ ρc = r ∂t ∂r ∂r ∂t r ∂r ∂r L’erreur à ne pas commettre serait de considérer la surface S (r) constante comme dans le raisonnement pour 1 dimension. 8 On étudie maintenant la diffusion dans le cas d’une symétrie sphérique, en supposant − → − − u . Pour cela on fait qu’elle a lieu uniquement suivant → u , c’est-à-dire que j = j (r)→ © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit r th th r le bilan pour un volume situé entre les sphères concentriques (centre O) de rayon r et r + dr. On suppose qu’il n’y a pas de puissance produite dans le volume. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la température T . ∂T λ ∂ 3 ∂T ∂T λ ∂ 2 ∂T ❒ a. ρc = 3 r ❒ b. ρc =− 2 r ∂t ∂r ∂t ∂r r ∂r r ∂r 2 λ ∂ 2 ∂T ∂T ∂ T ∂T = 2 r ❒ d. ρc =λ 2 ❒ ✗ c. ρc ∂t ∂r ∂t r ∂r ∂r Le raisonnement est le même que dans la question précédente en changeant dτ en 4πr2 dr et S (r) en 4πr2 , ce qui donne l’équation c. Cet énoncé concerne les questions 9 à 10 : On étudie enfin la diffusion dans le cas général. On prend en compte un terme source ou puits de puissance de densité volumique Pv . 273 Corrigés 9 Pour faire le bilan, on considère un volume τ de l’espace, limité par la surface fermée S . On note M un point quelconque du volume τ et dτ M un volume mésoscopique autour de −−→ M. On note P un point quelconque de la surface et dS P le vecteur surface élémentaire autour de P. Effectuer le bilan d’énergie sur ce volume. ∂T − → −−→ jth · dS P + ❒ ρc dτ M = − Pv dτ M ✗ a. ∂t τ S τ ∂T − → −−→ jth · dS P dt + ❒ b. ρc dτ M = − Pv dτ M dt ∂t τ S τ ∂T − → −−→ jth · dS P + ❒ c. ρc dτ M = Pv dτ M ∂t τ S τ ∂T − → −−→ jth · dS P dt + ❒ d. ρc dτ M = Pv dτ M dt ∂t τ S τ La variation d’énergie interne entre t et t + dt s’écrit : ∂T U(t + dt) − U(t) = ρc(T (t + dt, M) − T (t, M))dτ M = ρc dτ M dt ∂t τ τ − → −−→ La quantité de chaleur reçue pendant dt est δQ = − jth · dS P dt puisque par convenS tion les vecteurs surfacesont orientés vers l’extérieur. Enfin la quantité d’énergie produite est δE = τ Pv dτ M dt. Finalement, le premier principe U(t + dt) − U(t) = δQ + δE donne la réponse a. 10 −−−→ En déduire l’équation de la diffusion thermique. On rappelle que grad div = Δ. ∂T = λΔT + Pv ∂t ∂T = λΔT dt + Pv dt ❒ c. ρc ∂t ∂T = −λΔT + Pv ∂t ∂T = −λΔT dt + Pv dt ❒ d. ρc ∂t − → −−→ − → jth · dS P = On utilise la relation de Green-Ostrogradski soit div jth dτ M . On a ❒ ✗ a. ρc ❒ b. ρc S τ alors uniquement des intégrales de volume qui sont valables ∀τ ; on peut donc les supprimer ce qui donne l’équation locale : ρc −−−→ ∂T − → = − div jth + Pv = λ div grad T + Pv = λΔT + Pv ∂t −−−→ −−−→ − → On a utilisé la loi de Fourier jth = −λ grad T et div grad = Δ. 274 Corrigés 11 On souhaite résoudre l’équation de la diffusion dans le cas unidimensionnel stationnaire, par exemple pour un mur d’épaisseur e dont la face x = 0 est à la température T 0 et la face x = e à la température T 1 . Quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) juste(s) ? ❒ a. L’expression de T (x) dépend de λ. T1 − T0 ❒ ✗ b. jth (x) = −λ e ❒ ✗ c. L’expression de T (x) est indépendante de λ. − − → → ❒ d. jth = 0 car le régime est stationnaire. Dans le cas stationnaire sans sources pour une dimension, l’équation à résoudre est ∂2 T = 0 soit T (x) = ax + b. Les conditions aux limites T (0) = T 0 et T (e) = T 1 donnent ∂x2 comme solutions : T0 − T1 dT T1 − T0 x + T 0 et jth = −λ =λ T (x) = e dx e La différence de température ne dépend pas de λ, en revanche le flux surfacique est proportionnel à λ : donc plus l’isolation sera grande (λ petit), moins il y aura de pertes d’énergie à travers le mur. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 12 On étudie un double vitrage à l’aide de la notion de résistance thermique. Il est constitué de deux vitres en verre d’épaisseur e1 et de surface S séparées par une épaisseur e2 d’argon (figure 18.3). On note λa la conductivité de l’argon et λv celle du verre. Déterminer la résistance thermique Rth de ce double vitrage e1 λa S λv S e2 +2 +2 ❒ ❒ a. Rth = ✗ b. Rth = e2 e1 λa S λv S −1 e1 e1 e2 e2 +2 + ❒ c. Rth = ❒ d. Rth = λa S λv S λa S λv S Les résultats de la question précédente permettent de retrouver l’expression de la résistance Rth , pour un milieu d’épaisseur e et de surface S : T0 − T1 1 e Rth = = S jth λS Dans le cas présent, c’est le même flux φ = jth S qui traverse les deux épaisseurs de verre et l’épaisseur de gaz. Cela revient à avoir des résistances en série. En effet, si l’on note T a1 celle de la face commune à la première plaque et à l’argon, T a2 celle de la face commune à la deuxième plaque et à l’argon, on peut écrire : T i − T e T i − T a1 T a1 − T a2 T a2 − T e Rth = = + + = Rth,v + Rth,a + Rth,v φ φ φ φ e1 e2 +2 . soit Rth = λa S λv S Les lois d’association des résistances thermiques sont les mêmes que celles des résistances électriques. 275 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On souhaite étudier l’évolution de la température d’une pièce en utilisant l’analogie avec un circuit électrique. La pièce a une capacité thermique Cth . Elle est chauffée par des radiateurs qui apportent un flux thermique φ0 constant. Le contact avec l’extérieur se fait par l’intermédiaire des murs (résistance thermique totale Rm ) et des fenêtres (résistance thermique totale R f ). La température extérieure est constante égale à T e . Comme dans un circuit électrique (masse à 0 volt), la température de référence est prise égale à 0 ◦ C. 13 Parmi les circuits suivants, lequel correspond au schéma du problème ? ❒ ✗ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. L’analogue de la température en thermique est la tension en électricité, et l’analogue du flux thermique est l’intensité. Ainsi la source de flux φ0 est l’analogue d’une source de courant, et la source qui impose une température est l’analogue d’une source de tension : on élimine c. Ce n’est pas le même flux qui traverse les murs et les fenêtres, en revanche leurs faces intérieures sont à la même température T i et leurs faces extérieures à la même température T e : les résistances sont en parallèles. En effet : φm + φ f 1 φ 1 1 = = = + Rth T i − T e Ti − Te Rm Rv où φ, φm et φ f sont respectivement, le flux total, le flux traversant les murs et le flux traversant les fenêtres. On exclut la réponse b. Il reste à décider si la source de courant est en série ou en parallèle avec le condensateur (la pièce à chauffer). La source ne peut être en série car cela signifierait que toute la puissance fournie est évacuée vers l’extérieur, donc que dès la mise en route aucune puissance ne sert à chauffer la pièce et qu’instantanément T = Rth φ0 + T e . La réponse est donc a. 276 Corrigés 14 Établir une(deux) équation(s) vérifiée(s) par la température T (t). Te ∂T T ❒ a. Cth = + φ0 + ∂t Rm + R f Rm + R f ∂T 1 1 1 1 +T = Te ❒ b. Cth + + ∂t Rm R f Rm R f ∂T 1 1 ) (T et φ0 = ❒ c. φ0 = Cth − Te + ∂t Rm R f ∂T 1 1 1 1 +T ❒ = Te + φ0 + + ✗ d. Cth ∂t Rm R f Rm R f Une loi des nœuds (figure 18.5) appliquée au nœud « pièce » s’écrit φ0 + φ p = φt . Figure 18.5 Or φ p = −Cth © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ment : ∂T T − Te 1 1 1 (convention générateur) et φt = avec = + . Finale∂t Rth Rth Rm R f ∂T 1 1 = (T − T e ) φ0 − Cth + ∂t Rm R s ce qui donne la réponse d. On peut retrouver ce résultat par le premier principe appliqué au système « pièce » entre t et t + dt. : U(t + dt) − U(t) = φ0 dt − φ p dt ⇒ Cth 15 T − Te ∂T dt dt = φ0 dt − ∂t Rth Déterminer la température T s en régime stationnaire. ❒ a. T s = T e ❒ c. T s = T e + (Rm + R f )φ0 Rm R f φ0 Rm + R f 1 1 φ0 ❒ d. T s = T e + + Rm R f ❒ ✗ b. T s = T e + 277 Corrigés ∂T = 0 soit : ∂t −1 1 1 1 1 1 1 Ts = Te + φ0 ⇒ T s = T e + φ0 + + + Rm R f Rm R f Rm R f En régime stationnaire, ce qui donne la réponse b. Cet énoncé concerne les questions 16 à 18 : On considère un cylindre de longueur , de rayon a, d’axe Ox. La température est imposée égale à T 0 en x = 0. La température T (x) dans la barre ne dépend que de x. La partie latérale et la face x = sont en contact avec l’air considéré comme un thermostat à la température T e . Les échanges avec l’air se font par conducto-convection selon la loi de Newton : jcc = h(T − T e ) avec h > 0. La conductivité thermique de la barre est λ. 16 Établir en régime stationnaire l’équation différentielle vérifiée par T . d2 T =0 dx2 d2 T 2h 2h Te ❒ c. − T0 = dx2 aλ aλ ❒ a. 2h d2 T 2h + T = − Te aλ dx2 aλ 2h d2 T 2h ❒ − T = − Te ✗ d. dx2 aλ aλ ❒ b. On fait le bilan en régime stationnaire sur un morceau de la barre situé entre x et x + dx. La surface de contact du morceau avec l’air est 2πadx, donc la quantité d’énergie perdue pendant dt par conducto-convection sur les côtés du morceau est δE = 2πadx jcc dt soit δE = 2πadx h (T (x) − T e ) dt . Le bilan s’écrit donc : ρc ∂T ∂2 T dtdτ = 0 = πa2 dt ( jth (x) − jth (x + dx)) − δE ⇒ λ 2 πa2 = 2hπa (T (x) − T e ) ∂t ∂x d’où la réponse d. Autre solution : appliquer directement l’équation de diffusion thermique en régime station∂2 T naire 0 = λ 2 + Pv avec : ∂x Pv = 17 278 2πadx h (T (x) − T e ) δE = dτdt πa2 dx aλ . Déterminer l’expression générale de T (x). 2h x x Te − T0 2 x + A1 x + A2 ❒ b. T = ❒ a. T = A1 cos + A2 sin + T e L L L −x x −x x + A2 exp + T e + A2 exp ❒ ❒ d. T = A1 exp ✗ c. T = A1 exp L L L L On pose L2 = Corrigés On peut écrire : d2 T T Te −x x + A2 exp + T e − = − 2 ⇒ T (x) = A1 exp L L dx2 L2 L 18 La condition limite en x = s’écrit : ❒ a. T ( ) = T e ❒ c. λ dT dx =0 (x= ) dT ❒ = h (T ( ) − T e ) ✗ b. λ dx (x= ) dT ❒ d. λ = h (T e − T ( )) dx (x= ) En x = , il n’y a pas d’accumulation d’énergie, donc la puissance arrivant par conduction doit être évacuée par conducto-convection par la surface extrême de la barre : dT jth (x = ) = jcc (x = ) ⇒ λ = h (T ( ) − T e ) dx (x= ) Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On veut étudier l’effet dans le sol des variations périodiques d’ensoleillement (quotidiennes, saisonnières...) en fonction de la profondeur de pénétration. On définit un axe Oz descendant, avec z = 0 au niveau du sol. La température T (z, t) est une fonction de z et t uniquement. On ne tient pas compte d’éventuelles sources d’énergie dans le sol. Pour modéliser les effets de l’ensoleillement en surface, on suppose qu’en z = 0, la λ température est de la forme T = T 0 + θ0 cos ωt. On pose K = . ρc © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 19 À une profondeur z on cherche des solutions pour T de la forme T = T 0 + θ(z, t). On utilisera une forme complexe pour θ soit θ(x, t) = α(x)eiωt . Déterminer l’équation différentielle vérifiée par α. ❒ a. d2 α iω + α=0 dz2 K ❒ b. d2 α ω − α=0 dz2 K ❒ ✗ c. d2 α iω − α=0 K dz2 ❒ d. d2 α ω2 α=0 − K dz2 L’équation de la diffusion thermique s’écrit ici solution recherchée dans cette équation : α(z)iωeiωt = K ∂T ∂2 T = K 2 . On injecte la forme de la ∂t ∂z d2 α(z) iωt e dz2 donc après simplification par eiωt , on trouve la réponse c. 279 Corrigés 20 La solution générale pour α(x) est : ω ω (1 + i)z + A2 exp − (1 + i)z ❒ ✗ a. α = A1 exp 2K 2K ω ω (1 + i)z + A2 exp (1 − i)z ❒ b. α = A1 exp 2K 2K ω ω z + A2 exp − z ❒ c. α = A1 exp K K ω ω (1 − i)z + A2 exp − (1 − i)z ❒ d. α = A1 exp 2K 2K iω ω soit r2 = eiπ/2 dont les racines sont L’équation caractéristique s’écrit r2 = K K ω iπ/4 ω e où r = ± (1 + i). On en déduit que la solution est la réponse a. r=± K 2K Ne pas commettre l’erreur d’écrire les solutions de l’équation caractéristique : ω ±iπ/4 ω iπ/4 e e . r= au lieu de r = ± K K 21 On pose δ = 2K . Déterminer l’expression de T (z, t). ω ❒ a. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt z ❒ c. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt + δ z ❒ ✗ b. T = T 0 + θ0 e−z/δ cos ωt − δ z z/δ ❒ d. T = T 0 + θ0 e cos ωt + δ L’expression de θ est : θ(z, t) = A1 ez/δ ei(ωt+z/δ) + A2 e−z/δ ei(ωt−z/δ) Le premier terme entraine une divergence de la température, donc la solution physique correspond à A1 = 0. z On en déduit la solution réelle pour θ : θ = A2 e−z/δ cos ωt − . En identifiant à la solution δ pour z = 0, on pose A2 = θ0 . Finalement, on obtient la solution b. z et un terme d’atténuation e−z/δ . On a donc un terme de propagation cos ωt − δ 280 Corrigés 19 Rayonnement thermique (MP) Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F Dans l’étude du rayonnement thermique, le flux représente une puissance émise ou reçue à travers une surface. Il s’agit de la définition du flux, flux du vecteur de Poynting à travers une surface S . 2 ❒ ✗ V ❒ F Un corps opaque ne transmet aucun rayonnement reçu. Il s’agit de la définition d’un corps opaque, à l’opposé d’un corps transparent. 3 ❒V ❒ ✗ F La loi de Wien stipule que le flux hémisphérique rayonné est proportionnel à T 4. C’est la loi de Stefan qui stipule que le flux hémisphérique rayonné est proportionnel à T 4 . La loi de Wien affirme que la longueur d’onde correspondant au maximum du flux surfacique spectral est inversement proportionnelle à la température. 4 ❒ ✗ V ❒ F Un corps noir est un absorbeur total. C’est la définition d’un corps noir. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 5 ❒ ✗ V ❒ F Le corps humain émet dans l’infrarouge. D’après la loi de Wien, la longueur d’onde correspondant au maximum d’émission d’un corps vérifie λm T 3000 μm·K. Pour un corps à la température de l’ordre de 300 K comme le corps humain, on obtient λm 10 μm, longueur d’onde se situant dans l’infrarouge. 6 ❒V ❒ ✗ F La température de surface d’une étoile « géante bleue » est plus petite que celle de la surface du soleil. On applique la loi de déplacement de Wien soit λm,b T b4 = λm,s T s4 . Le maximum d’émission de la « géante bleue » est dans le bleu comme son nom l’indique alors que celui du soleil est dans le jaune, donc λm,s > λm,b , ce qui entraine T s < T b . 281 Corrigés QCM 7 Exprimer le flux surfacique spectral ϕλ reçu ou émis par un milieu en équilibre thermique, dans l’intervalle de longueur d’onde [λ, λ + dλ] : ❒ ✗ a. 2πhc2 λ5 ❒ c. − 1 hc −1 exp λkB T 2πhc2 λ5 1 hc −1 exp λkB T ❒ b. 2πhc λ3 ❒ d. 4πhc2 λ5 1 hc −1 exp λkB T 1 hc −1 exp λkB T Le flux surfacique du rayonnement est le même dans l’intervalle [ν, ν + dν] ou [λ, λ + dλ] avec λ = c/ν. On a donc ϕν (ν)dν = ϕλ (λ)dλ. On remplace ν par c/λ dans ϕν (ν). De plus c dλ dν = − 2 . On obtient : λ ϕλ (λ) dλ = 2πhc3 λ3 c2 c dλ 1 λ2 hc −1 exp λkB T Le signe moins disparaît en raison de l’inversion des bornes quand on passe de l’intervalle en fréquence à celui en longueur d’onde puisque ces deux grandeurs sont inversement proportionnelles. 8 On pose X = hc . Déterminer l’équation vérifiée par Xm correspondant au maximum λkB T de ϕλ (λ). ❒ a. −5 eXm − 1 − Xm eXm = 0 ❒ ✗ c. −5 eXm − 1 + Xm eXm = 0 kB ❒ b. −5 eXm − 1 + Xm2 eXm = 0 hc kB Xm ❒ d. −5 e − 1 − eXm = 0 hc On dérive la fonction ϕλ (λ) : ⎡ ⎤ ⎢⎢ −5 1 ⎥⎥⎥ dϕλ 1 hc eX ⎥⎦ = 2πhc2 ⎢⎢⎣ 6 X + 5 2 / . 2 dλ λ e − 1 λ λ k B T eX − 1 soit : 282 1 2πhc2 0 X dϕλ −5 e − 1 + XeX = 0 =0 ⇒ / . 2 dλ λ6 eX − 1 Corrigés 9 On rappelle la loi de Stefan reliant le flux hémisphérique surfacique ϕ s total et la température : ϕ s = σT 4 . Exprimer la constante de Stefan σ. ∞ 2πk5 ∞ X 5 X5 2 dX ❒ b. 2πhc dX ❒ a. 3 4B X X c h 0 e −1 0 e −1 ∞ πk4B 2πk4B ∞ X 3 X3 dX ❒ dX ❒ c. 2 3 ✗ d. 2 3 c h 0 eX − 1 c h 0 eX − 1 Le flux hémisphérique total est obtenu en intégrant ϕλ (λ) sur [0, ∞[. On utilise la chanhc dλ hc soit dX = − 2 ou dX = gement de variable de la question précédente X = λkB T λ kB T 2 X kB T dλ − . hc 5 0 ∞ 2πhc2dλ 1 −hc 2 Xk B T = ϕs = dX 2πhc hc eX − 1 X 2 k B T hc 0 ∞ −1 λ5 exp λkB T d’où finalement : ϕs = T 4 2πk4B c2 h 3 0 ∞ X3 dX −1 eX © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On étudie le bilan thermique Terre-Soleil en l’absence d’atmosphère. On fait l’hypothèse que les deux corps se comportent comme des corps noirs. On note : • • • • • 10 le rayon du Soleil : R s = 7 · 108 m ; la température de surface du Soleil : T s = 5600 K ; la distance Terre-Soleil : d = 150 · 109 m ; le rayon de la Terre : RT = 6400 km ; la température de surface de la Terre : T T (que l’on souhaite évaluer). Déterminer le flux surfacique ϕT au niveau de l’orbite terrestre, provenant du rayonnement solaire. R2 ❒ a. ϕT = σT s4 ❒ ✗ b. ϕT = 2s σT s4 d 2 R R2 ❒ c. ϕT = 2s σT T4 ❒ d. ϕT = 2s σT s4 d RT La surface du soleil émet une puissance totale P s = 4πR2s σT s4 . Cette puissance est émise de manière isotrope donc comme il n’y a pas d’autre source entre le Soleil et la Terre, à la distance d du centre du Soleil, cette puissance se répartit uniformément sur une sphère de 1 surface 4πd2 , d’où un flux surfacique ϕT = 4πR2s σT s4 . 4πd2 283 Corrigés 11 En déduire la puissance solaire totale Pt reçue par la Terre : ❒ ✗ a. Pt = πR2T ϕT ❒ b. Pt = 2πR2T ϕT ❒ c. Pt = 4πR2T ϕT ❒ d. Pt = 4 2 πR ϕT 3 T La puissance reçue l’est par l’hémisphère exposé au soleil. Pour une surface élémentaire −→ dS (on a pris dS orienté vers l’intérieur car il s’agit de la puissance reçue), la puissance → −u · − élémentaire reçue est dPt = ϕT→ dS avec dS = R2T sin θdθdφ (figure 19.3). Figure 19.3 Pour un hémisphère φ ∈ [0, 2π] et θ ∈ 0, Pt = 2π φ=0 π . On obtient donc : 2 π/2 theta=0 ϕR2T cos θ sin θdθdφ = πR2T ϕT C’est comme si la Terre était remplacée par un disque de même rayon. On peut aussi remarquer que le cos θ explique pourquoi les zones tropicales reçoivent plus de puissance que les zones polaires par unité de surface terrestre. 12 En écrivant le bilan thermique entre la puissance reçue et celle rayonnée, déterminer quelle serait la température à la surface de la Terre. Rs ❒ a. T T = T s Ts ❒ ✗ b. T T = 2d Rs R s RT 1/4 Ts ❒ c. T T = ❒ d. T T = π √ Ts 2d d 2 La Terre émet comme un corps noir sphérique, ce qui correspond à une puissance émise Pe = 4πR2T σT T4 . En égalant avec la puissance reçue, on obtient : 2 Rs 2 Rs 4 2 4 πRT 2 σT s = 4πRT σT T ⇒ T T = Ts d 2d Cette température T T = 271 K est très inférieure à la température moyenne de la Terre (295 K) ; la différence est due à l’effet de serre de l’atmopshère. 284 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 13 à 14 : Cette suite de questions a pour but d’étudier l’effet de serre. On modélise une serre par une boîte de section S ayant un fond noirci et une plaque de verre sur sa partie supérieure (figure 19.1). On fait l’hypothèse que la vitre est transparente au rayonnement solaire majoritairement dans le visible mais absorbe le rayonnement infrarouge émis par la plaque noircie. En revanche, la plaque noircie absorbe complètement le flux solaire. On note respectivement ϕv et ϕ p les flux surfaciques émis par la plaque de verre et par la plaque noircie et ϕ s = φ s /S le flux surfacique solaire. 13 Effectuer les bilans de puissance pour la plaque noircie et pour la plaque de verre à l’équilibre thermique. ❒ ✗ a. ϕ p = ϕ s + ϕv ❒ c. ϕ p = ϕ s ❒ b. ϕ p = ϕv ❒ ✗ d. ϕ p = 2ϕv On a représenté les différents flux sur la figure 19.4. Figure 19.4 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit La plaque de verre émet par ses deux faces donc le flux émis est φv = 2S ϕv et le flux reçu provient de la plaque noircie soit S ϕ p ; le flux solaire n’intervient pas puisque cette plaque est transparente à ce rayonnement. Ainsi le premier bilan d’équilibre s’écrit 2S ϕv = S ϕ p . Concernant la plaque noircie, elle reçoit S ϕ s + S ϕv et émet φ p = S ϕ p donc le bilan d’équilibre pour la plaque noircie s’écrit S ϕ s + S ϕv = S ϕ p . 14 Déterminer les températures des deux plaques T v (verre) et T p (plaque noircie). Le flux surfacique solaire est ϕ s = 0, 6 kW·m−2 . ❒ a. T p = 321 K ❒ ✗ c. T p = 381 K ❒ b. T v = 381 K ❒ ✗ d. T v = 321 K Des résultats précédents, on tire que ϕv = ϕ s et donc ϕ p = 2ϕ s . La plaque reçoit deux fois plus de flux solaire que s’il n’y avait pas la plaque de verre. Donc avec la loi de Stefan, σT v4 = ϕ s et σT p4 = 2ϕ s , d’où T v =321 K et T p = 381 K. Cet énoncé concerne les questions 15 à 18 : On considère un mur de surface S séparant une pièce (température T i ) de l’extérieur (température T e ). On prend en compte les trois modes d’échange d’énergie (conduction, conducto-convection, rayonnement). Les températures de surface du mur sont T ip à l’intérieur et T ep à l’extérieur. 285 Corrigés 15 Déterminer φri le flux radiatif effectivement reçu par la paroi intérieure dans son échange avec la pièce et φre le flux radiatif effectivement reçu par la paroi extérieure. Les deux parois se comportent comme des corps noirs. 4 ❒ ❒ b. φri = S σ T ip − T i4 ✗ a. φri = S σ T i4 − T ip4 4 4 ❒ − T e4 ❒ c. φre = S σ T ep ✗ d. φre = S σ T e4 − T ep 4 La paroi intérieure reçoit une puissance S σT i4 de la pièce et émet une puissance S σT ip . La 4 4 paroi extérieure reçoit une puissance S σT e de l’air extérieur et émet une puissance S σT ep . 16 On peut écrire T ip = T i + ΔT i avec |ΔT i | T i et T ep = T e + ΔT e avec |ΔT e | T e . Déterminer les résistances thermiques Rri et Rre dues aux échanges par rayonnement entre le mur et l’intérieur et entre le mur et l’extérieur. 1 ❒ a. Rri = 4S σT i3 ❒ b. Rri = S σT i3 ❒ c. Rre = 4S σT e3 ❒ ✗ d. Rri = 1 4S σT i3 On effectue un développement limité pour φri : ⎛ 4 ⎞ ⎜⎜ ⎟⎟⎟ ΔT i 4 4 4⎜ ⎟⎟⎠ = −S σ4T i3 ΔT i = S σ4T i3 T i − T ip φri = S σ T i − T ip = S σT i ⎜⎜⎝1 − 1 + Ti On peut donc définir la résistance Rri = De même Rre = 17 1 . 4S σT e3 T i − T ip 1 soit Rri = . φri 4S σT i3 Déterminer les résistances thermiques correspondant à la conduction-convection Rcci et Rcce . On suppose que le coefficient h de transfert thermique de surface dans la loi de Newton est le même pour l’intérieur et l’extérieur. 1 ❒ b. Rcci = S h ❒ ✗ a. Rcci = Sh 1 ❒ d. Rcce = S h ❒ ✗ c. Rcce = Sh Le flux reçu par la paroi intérieure par conducto-convection est φcci = S h(T i − T ip ) donc la T i − T ip 1 1 . De même Rcce = . = résistance thermique équivalente est Rcci = φcci Sh Sh 286 Corrigés 18 On note Rc la résistance thermique correspondant à la conduction dans le mur. DéterTi − Te miner la résistance thermique totale Rth = prenant en compte tous les types φt d’échange où φt est le flux total de la pièce vers le milieu extérieur. 1 1 1 1 + Rc + + + ❒ a. Rth = 3 3 Sh 4S σT i 4S σT e S h ❒ ✗ b. Rth = 1 1 + Rc + 4S σT i3 + S h 4S σT e3 + S h ❒ c. Rth = 4S σT i3 + S h + Rc + 4S σT e3 + S h −1 1 3 3 ❒ d. Rth = 4S σT i + S h + + 4S σT e + S h Rc Les résistances (à l’intérieur et à l’extérieur) correspondant au rayonnement et à la conducto-convection sont en parallèle en effet φt = φri + φcci et −φt = φre + φcce . La −1 1 1 1 résistance équivalente pour l’intérieur est Ri = . De + , soit Ri = Rri Rcci 4S σT i3 + S h 1 . En revanche ces deux résistances sont en série même pour l’extérieur Re = 4S σT e3 + S h avec la résistance due à la conduction, donc : Rth = 1 1 + Rc + 3 4S σT i + S h 4S σT e3 + S h © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 19 à 21 : On souhaite relier la densité d’énergie du rayonnement uν des photons ayant une fréquence dans l’intervalle [ν, ν + dν] au flux surfacique spectral. On note nν le nombre de photons par unité de volume dont la fréquence appartient à l’intervalle précédent. 19 Déterminer le nombre de photons dNθ qui viennent frapper la surface dS pendant l’intervalle de temps dt et ayant une vitesse dans l’angle solide dΩ = 2π sin θdθ, c’est-à-dire faisant un angle compris entre θ et θ + dθ avec la surface (figure 19.2). dΩ ❒ a. dNθ = nν cdΩ cos θ dS dt ❒ ✗ b. dNθ = nν c cos θ dS dt 4π dΩ dS dt ❒ d. dNθ = nν c dθ dS dt ❒ c. dNθ = nν c 4π Les photons venant frapper la surface dS pendant dt, avec une vitesse faisant un angle θ −→ avec dS sont dans le volume dτ représenté sur la figure (19.5), soit dτ = dS cdt cos θ. Par isotropie, le nombre de photons par unité de volume dont la vitesse a une direction dans dΩ dΩ l’angle solide dΩ est nν . Finalement on a dNθ = nν dτ. 4π 4π Figure 19.5 287 Corrigés 20 On rappelle que chaque photon possède une énergie hν. Déterminer l’énergie Eν arrivant sur dS pendant dt due à tous les photons venant frapper dS et de fréquence dans l’intervalle [ν, ν + dν]. nν hνc dS dt nν hνc dS dt ❒ a. Eν = ❒ b. Eν = 2 2π nν c dS dt nν hνc dS dt ❒ ❒ c. Eν = ✗ d. Eν = 4 4 Les photons venant frapper dS pendant dt, ayant une vitesse dans solide dΩ, ont πl’angle une énergie dEν = hνdNθ . On intègre cette expression avec θ ∈ 0, . On a donc : 2 π/2 nν hνc dS dt nν hνc dS dt Eν = cos θ sin θdθ = 2 4 θ=0 21 Déterminer la relation entre le flux surfacique spectral ϕν et la densité spectrale d’énergie uν . 2ϕν 2πϕν ❒ a. uν = ❒ b. uν = c c 4ϕν ϕν ❒ d. uν = ❒ ✗ c. uν = c c Eν (puissance La densité d’énergie est uν = nν hν et le flux surfacique spectral est ϕν = dS dt 4ϕν par unité de surface), d’où uν = . c 288 Partie 5 Optique 20 Interférences à deux ondes Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • Chemin optique et différence de marche. Théorème de Malus. Interférences de deux ondes en optique. Systèmes classiques d’interféromètres à division du front d’onde. Notations. Sauf indication contraire, on appellera λ0 la longueur d’onde dans le vide, et la propagation a lieu dans l’air dont l’indice sera pris égal à 1. Une onde lumineuse monochromatique émise par une source ponctuelle S a pour expression réelle en un point M : 2π(S M) s(M, t) = s0 cos ωt − φ0 − λ0 c . avec (S M) le chemin optique de S à M et λ0 = 2πω On notera < s >t la moyenne temporelle d’une grandeur s et c la célérité de la lumière dans le vide. On utilisera la différence de marche δ2/1 = (S 2 M) − (S 1 M). Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 319. 1 ❒ V ❒ F Le chemin optique (AB) dans un milieu d’indice n est la distance parcourue par le lumière dans le vide pendant la même durée qu’elle met pour se propager de A à B dans le milieu. 2 ❒ V ❒ F Lors d’une réflexion sur un miroir, l’onde lumineuse se déphase de π. 3 ❒ V ❒ F Pour deux points conjugués par un système optique, le chemin optique dépend de la trajectoire du rayon lumineux. 290 20 Interférences à deux ondes Énoncés 4 ❒ V ❒ F Les rayons lumineux sont tangents aux surfaces d’onde. 5 ❒ V ❒ F Un déphasage de π correspond à une différence de marche égale à λ0 . Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 320. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 6 Une source S 1 émet une onde s1 = s1m cos(ωt − φ01 ). Une source S 2 émet une onde s2 = s2m cos(ωt − φ02 ). On note E0 l’éclairement en un point M d’un écran pour chaque source seule S 1 ou S 2 . Quel est l’éclairement E résultant en M issu des deux sources ? # $ 2πδ2/1 + φ02 − φ01 ❒ a. E = E0 1 + cos λ0 t # $ 2πδ2/1 + φ02 − φ01 ❒ b. E = 2E0 1 + cos λ0 t # $ 2πδ2/1 + φ02 + φ01 ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 t # $ 2πδ2/1 + φ01 − φ02 ❒ d. E = 2E0 1 + cos λ0 t 7 Sauf indication contraire, on se place dans la suite dans le cas où les deux sources précédentes émettent des ondes telles que φ02 − φ01 = 0. Dans l’espace, les lieux d’égal éclairement sont : ❒ a. Des ellipsoïdes de foyers S 1 et S 2 . ❒ b. Des droites parallèles. ❒ c. Des anneaux concentriques d’axe S 1 S 2 . ❒ d. Des hyperboloïdes de foyers S 1 et S 2 . Cet énoncé concerne les questions 8 à 10 : On se place dans le cas particulier où l’écran est placé parallèlement à S 1 S 2 à une distance D S 1 S 2 (figure 20.1). 291 Énoncés 20 Interférences à deux ondes Figure 20.1 8 La différence de marche δ2/1 en un point M de coordonnées (x, y, D) sur l’écran avec x D et y D est : ax ❒ a. δ2/1 = D 2ax ❒ c. δ2/1 = D ax D ax = 2D ❒ b. δ2/1 = − ❒ d. δ2/1 9 Les franges sont : ❒ a. Rectilignes. ❒ c. Parallèles à Oy. ❒ b. Circulaires ❒ d. Parallèles à Ox. 10 L’interfrange i est : λ0 D 2λ0 D ❒ b. i = a 2a a λ0 D ❒ d. i = ❒ c. i = a λ0 D Cet énoncé concerne les questions 11 à 12 : On se place dans le particulier où l’écran est placé perpendiculairement à S 1 S 2 . On note D = OO la distance du milieu O de S 1 S 2 à l’écran avec D S 1 S 2 (figure 20.2). On note r la distance O M avec r D. ❒ a. i = Figure 20.2 292 20 Interférences à deux ondes Énoncés 11 La différence de marche δ2/1 en M est : ❒ a. δ2/1 = a ❒ c. δ2/1 = a 1 − 1 r 2 2 D ❒ b. δ2/1 = a cos θ ar ❒ d. δ2/1 = D 12 L’ordre d’interférence en O est noté p0 et on l’écrit p0 = m + où m est entier et 0 < ≤ 1. Déterminer, en partant du centre, le rayon rk du kième anneau brillant. 2λ0 √ 2λ0 √ −k−1 ❒ b. rk = D +k+1 ❒ a. rk = D a a 2λ0 √ 2λ0 √ +k ❒ d. rk = D +k−1 ❒ c. rk = D a a Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse à un dispositif de fentes d’Young parallèles à Oy. On note (F1 ,F2 ) leurs traces dans le plan xOz. Une source ponctuelle S se trouve à une distance b au-dessus de l’axe Oz (figure 20.3). Les différentes distances sont telles que a D, a d, b D et b d. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Figure 20.3 13 Déterminer l’éclairement sur l’écran au point M. On note E0 l’éclairement sur l’écran lorsqu’on place un cache devant l’une des fentes. 2π b x 2π x − ❒ b. E = 2E0 1 + cos ❒ a. E = 2E0 1 + cos λ0 d D λ0 D 2π x x 2π b x + ❒ d. E = 2E0 1 + cos + ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 d D λ0 d D 14 La frange « centrale » correspondant à une différence de marche nulle est à la position : ❒ a. x = bD d ❒ c. x = 0 bD d bd ❒ d. x = − D ❒ b. x = − 293 Énoncés 20 Interférences à deux ondes 15 L’interfrange i est alors : λ0 d λ0 D ❒ b. i = a a λ0 D λ0 d ❒ d. i = ❒ c. i = b 2a Cet énoncé concerne les questions 16 à 19 : On s’intéresse à un dispositif de fentes d’Young parallèles à Oy espacées d’une distance a. On note (F1 ,F2 ) leurs traces dans le plan xOz. Ces fentes sont éclairées par un faisceau de lumière parallèle (source ponctuelle S à l’infini) faisant un angle α0 avec l’axe Oz (figure 20.4). On place un écran dans le plan focal image d’une lentille convergente (distance focale image f ) placée après les fentes (plan xF y). ❒ a. i = Figure 20.4 16 La différence de marche au point M est : ❒ a. δ2/1 = a(sin α0 + sin α) ❒ c. δ2/1 = a(sin α0 − sin α) ❒ b. δ2/1 = a(tan α0 + tan α) ❒ d. δ2/1 = a(tan α0 − tan α) 17 Dans le cadre de l’approximation de Gauss, déterminer l’expression de l’éclairement sur l’écran, en notant E0 l’éclairement donné par l’une des fentes seule. x 2πa α0 + ❒ a. E = 2E0 1 + cos λ0 f x 2πa α0 − ❒ b. E = 2E0 1 + cos λ0 f 2πa x ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 f f 2πa α0 − ❒ d. E = 2E0 1 + cos λ0 x 18 Où se trouve la frange « centrale » ? 294 ❒ a. En x = 0 ❒ b. En x = α0 f ❒ c. En x = −α0 f ❒ d. À la position de l’image géométrique de S . Énoncés 20 Interférences à deux ondes 19 Déterminer l’interfrange i. λ0 f a λ0 a f λ0 f ❒ c. i = f α0 ❒ d. i = a Cet énoncé concerne les questions 20 à 23 : On s’intéresse au dispositif appelé « miroirs de Fresnel » (figure 20.5) pour observer des interférences en un point M de l’espace. On note S 1 et S 2 les sources secondaires correspondant à la source ponctuelle monochromatique S et on n’observe que la lumière provenant de ces sources secondaires. L’arête entre les deux miroirs est notée A et l’angle α est petit. Enfin, on note d = 1 m la distance S A. ❒ a. i = − ❒ b. i = Figure 20.5 20 Déterminer la position des sources secondaires ainsi que le champ d’interfé- © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit rences. Sur les figures seule une partie du champ d’interférences, limité par deux traits noir, a été grisée. ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. 21 La distance a entre les deux sources secondaires est : ❒ a. a = dα ❒ b. a = 2dα ❒ c. a = d ❒ d. a = 2α 295 Énoncés 20 Interférences à deux ondes 22 On place un écran parallèle à S 1 S 2 à une distance d = 1, 5 m de A. La longueur d’onde est λ0 = 0, 5μm et l’angle α = 20 . Déterminer l’interfrange i. ❒ a. i 6, 4 · 10−5 m ❒ b. i 4, 3 · 10−5 m ❒ c. i 3, 1 · 10−8 m ❒ d. i 1, 1 · 10−4 m 23 Déterminer le nombre N de franges visibles sur l’écran. ❒ a. N 5, 6.105 ❒ c. N 270 ❒ b. N 158 ❒ d. N 406 Cet énoncé concerne les questions 24 à 26 : On s’intéresse au dispositif appelé « miroir de Lloyd ». Un miroir plan est éclairé par une source ponctuelle S située à une distance a/2 = 1 mm au-dessus du miroir (figure 20.6). La source S est monochromatique (λ = 0, 5 μm). On observe les interférences en un point M d’un écran. On note S 1 et S 2 les sources secondaires correspondant à la source ponctuelle monochromatique S . Avec d = 20 cm et D = 10 cm on a bien sûr d a et D a. Figure 20.6 24 Déterminer la position des sources secondaires ainsi que le champ d’interférences. 296 ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. 20 Interférences à deux ondes Énoncés 25 Déterminer l’éclairement E sur l’écran. On notera E0 l’éclairement maximal dû chaque source individuellement. 2πax ❒ a. E = 2E0 1 − cos λ0 (d + D) 2πax ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 D ❒ b. E = 2E0 1 + cos 2πax λ0 (d + D) 2πax ❒ d. E = 2E0 1 − cos λ0 D 26 Déterminer le nombre N de franges sombres visibles sur l’écran. ❒ a. N = 5 ❒ b. N = 6 ❒ c. N = 7 ❒ d. N = 8 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Voir les corrigés du chapitre 20 page 319. 297 21 Cohérence temporelle et spatiale de deux ondes Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • La notion de train d’onde. La notion de cohérence temporelle. La notion de cohérence spatiale. Les figures d’interférences observées pour des sources réelles. Notations. Sauf indication contraire, on appellera λ0 la longueur d’onde dans le vide, et la propagation a lieu dans l’air dont l’indice sera pris égal à 1. Une onde lumineuse monochromatique de pulsation ω émise par une source ponctuelle S a pour expression réelle en un point M : 2π(S M) s(M, t) = s0 cos ωt − φ0 − λ0 c . 2πω On notera c 3 · 108 m · s−1 la célérité de la lumière dans le vide et st la moyenne temporelle d’une grandeur s. On utilisera la différence de marche δ2/1 = (S 2 M) − (S 1 M). avec (S M) le chemin optique de S à M et λ0 = Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 329. 1 ❒ V ❒ F Deux ondes monochromatiques de longueurs d’onde différentes ne peuvent interférer. 298 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes Énoncés 2 ❒ V ❒ F Si deux sources sont incohérentes, on peut sommer leurs éclairements. 3 ❒ V ❒ F Une lampe spectrale telle que la lampe au sodium est monochromatique. 4 ❒ V ❒ F Une source laser est monochromatique. 5 ❒ V ❒ F Si la différence de marche est plus petite que la longueur de cohérence, on peut observer des interférences. 6 ❒ V ❒ F Deux points d’émission d’une même source sont incohérents. 7 ❒ V ❒ F Il est possible d’obtenir des interférences avec deux sources différentes de même longueur d’onde. C’est d’autant plus vrai qu’elles sont éloignées l’une de l’autre. Consignes QCM © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 330. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 8 Quelle serait la longueur de cohérence Lc d’un train d’onde d’une onde monochromatique de longueur d’onde λ ? ❒ a. Lc → ∞ ❒ c. Lc = λ ❒ b. Lc = 0 ❒ d. Lc dépend du milieu de propagation. 9 Pour le doublet jaune du sodium de longueur d’onde moyenne λ = 589, 3 nm, la largeur spectrale est Δλ = 0, 6 nm. Déterminer la longueur de cohérence Lc correspondante. ❒ a. Lc 1, 7 · 103 m ❒ b. Lc 6 · 10−10 m ❒ c. Lc 5, 8 · 10−4 m ❒ d. Lc 5, 9 · 10−7 m 299 Énoncés 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes 10 On observe une figure d’interférence obtenue avec des fentes d’Young espacées de a = 0, 5 mm, l’écran étant à une distance D = 1 m. La source est blanche (0, 4μm ≤ λ ≤ 0, 75μm). On place la fente d’entrée d’un spectroscope à 0,5 cm du centre de la figure d’interférences parallèlement aux franges. Déterminer les longueurs d’onde manquantes. ❒ a. λ1 500 nm ; λ2 625 nm ; λ3 833 nm ❒ b. λ1 455 nm ; λ2 556 nm ; λ3 714 nm ❒ c. λ1 417 nm ; λ2 500 nm ; λ3 625 nm ❒ d. λ1 521 nm ; λ2 658 nm ; λ3 893 nm Cet énoncé concerne les questions 11 à 13 : Un interféromètre est éclairé par une lampe de Mercure dont on isole le doublet jaune (λ1 = 0, 577 μm et λ2 = 0, 579 μm) avec un filtre. On suppose que les composantes du doublet ont même intensité et que chacune donne un éclairement E0 sur l’écran en l’absence d’interféromètre. On note δ la différence de marche λ1 + λ2 la longueur d’onde en un point M de l’écran. On notera aussi λm = 2 moyenne et Δλ = λ2 − λ1 l’écart entre les deux longueurs d’onde. 11 Déterminer l’éclairement sur l’écran. ❒ a. E ❒ b. E ❒ c. E ❒ d. E πδΔλ 2πδ cos = 4E0 1 + sin λm λ2m 2πδ = 4E0 1 + cos λm πδΔλ 2πδ cos = 4E0 1 + cos λm λ2m 2πδ = 4E0 1 + cos Δλ 12 La visibilité V des franges est : 2πδ ❒ a. V = cos λm πδΔλ ❒ c. V = sin λ2m 300 ❒ b. V = 1 πδΔλ ❒ d. V = cos λ2m Énoncés 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes 13 En faisant croître δ depuis δ = 0, la première disparition des franges a lieu pour : ❒ a. δ = 0 ❒ c. δ = λ2m 2Δλ λm 2 Δλ ❒ d. δ = 2 ❒ b. δ = Cet énoncé concerne les questions 14 à 16 : On éclaire un dispositif interférométrique par une source polychromatique qui Δν Δν , νm + . Le profil spectral est émet dans l’intervalle de fréquence νm − 2 2 supposé rectangulaire, c’est-à-dire qu’il n’ y a pas d’émission en dehors de l’intervalle précédent et que pour l’intervalle [ν, ν + dν], l’éclairement sur l’écran dν donné par chaque voie de l’interféromètre est E0 . On notera δ la différence de Δν marche due à l’interféromètre. 14 L’éclairement élémentaire donné par l’interféromètre pour l’intervalle [ν, ν + dν] est : 2πνδ E0 1 + cos dν Δν c 2πνδ E0 1 + cos dν ❒ c. dE = 2 Δν c ❒ a. dE = E0 dν Δν E0 ❒ d. dE = 2 dν Δν ❒ b. dE = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 15 L’éclairement observé sur l’écran est : ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ cos πδΔν 2πδν c m ⎥⎥⎥ ⎥⎥⎦ cos ❒ a. E = 2E0 ⎢⎢⎢⎣1 + πδΔν c c ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ sin πδΔν 2πδν c m ⎥⎥⎥ ❒ b. E = 2E0 ⎢⎢⎢⎣1 + πδΔν cos ⎥⎥⎦ c c ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ sin πδΔν ⎥⎥⎥ 2πδν c m ⎥⎥⎦ ❒ c. E = E0 ⎢⎢⎢⎣1 + πδΔν cos c c ❒ d. E = 2E0 16 En faisant croître δ depuis δ = 0, le contraste s’annule une première fois pour : c Δν c ❒ c. δ = 2νm ❒ a. δ = ❒ b. δ = c 4νm ❒ d. Pas d’annulation de contraste. 301 Énoncés 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes Cet énoncé concerne les questions 17 à 20 : On s’intéresse à un dispositif constitué d’une lentille mince convergente L1 , de distance focale f et d’un écran E percé de deux fentes fines et parallèles F1 et F2 dont on peut faire varier la distance e. Le dispositif est éclairé par deux sources ponctuelles monochromatiques S 1 et S 2 , de même longueur d’onde λ0 , faisant chacune un angle α0 avec l’axe optique (figure 21.1). Les observations se font en un point M du plan focal de la lentille L1 . Figure 21.1 17 Qu’observe-t-on de manière générale ? ❒ a. Un éclairement uniforme. ❒ b. Des franges rectilignes parallèles à F x. ❒ c. Des franges rectilignes parallèles à F y. ❒ d. Des anneaux. 18 On note δ1 = (S 1 F2 M) − (S 1 F1 M) (resp. δ2 = (S 2 F2 M) − (S 2 F1 M)) la diffé- rence de marche en M pour la source S 1 (resp. S 2 ). Déterminer δ1 et δ2 dans les conditions de Gauss. x x ❒ b. δ1 = e −α0 + ❒ a. δ1 = e α0 + f f x x ❒ d. δ2 = e −α0 + ❒ c. δ2 = e α0 + f f 19 Pour quelle plus petite valeur em de e observe-t-on un éclairement uniforme ? ❒ a. em = 0 ❒ c. em = 302 λ0 4α0 ❒ b. em = λ0 2 ❒ d. em = − λ0 4α0 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes Énoncés 20 On note E0 l’éclairement en M dû à une seule des deux sources lorsqu’une des voies de l’interféromètre est obturée. Déterminer l’éclairement total E observée en M. 2πex 2πeα0 cos ❒ a. E = 4E0 1 + cos λ0 f λ0 x 2πe α0 + ❒ b. E = 4E0 1 + cos λ0 f 2πeα0 ❒ c. E = 4E0 1 + cos λ0 2πex 2πeα0 cos ❒ d. E = 2E0 1 + cos λ0 f λ0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 21 à 23 : On étudie la figure donnée par des fentes d’Young éclairées par une fente de largeur b et de très grande longueur L, parallèle à F1 et F2 . (figure 21.2). Losqu’on cache une voie de l’interféromètre, l’éclairement obtenu sur l’écran, pour une dx . fente source élémentaire de largeur dx est E0 b On suppose que b et a sont petits devant d et D. Figure 21.2 21 L’éclairement dE donné par l’interféromètre éclairé par la fente élémentaire de largeur dx est : dx b dx 2πa x x + ❒ b. dE = 2E0 1 + cos λ0 D d b 2πax dx ❒ c. dE = 2E0 1 + cos λ0 D b dx 2πa x x − ❒ d. dE = 2E0 1 + cos λ0 D d b ❒ a. dE = 2E0 303 Énoncés 21 Cohérence temporelle et spatiale de 2 ondes 22 L’éclairement total observé E est : 2πax ❒ a. E = 2E0 1 + cos λ0 D ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ sin πab ⎥⎥⎥ 2πax λ d 0 ⎥⎥⎦ ❒ b. E = 2E0 ⎢⎢⎢⎣1 − πab cos λ D 0 λ d 0 ❒ c. E = 2E0 ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ sin πab ⎥⎥⎥ 2πax λ d ⎥⎥ ❒ d. E = 2E0 ⎢⎢⎢⎣1 + πab0 cos λ0 D ⎦ λ0 d 23 Si l’on augmente la largeur de la fente à partir de b = 0, quelle(s) est(sont) la(les) propositions justes ? ❒ a. La frange centrale est sombre pour λ0 d λ0 d <b<2 . a a ❒ b. La visibilité est nulle pour b = 0. λ0 d . ❒ c. la visibilité est nulle pour b = a ❒ d. On observe des franges ∀b. Voir les corrigés du chapitre 21 page 329. 304 Diffraction de Fraunhofer et réseaux 22 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • Le principe d’Huygens-Fresnel. • La notion de diffraction de Fraunhofer par une fente, une pupille rectangulaire, • • • • ou circulaire. L’effet de translation d’une pupille diffractante. Le théorème de Babinet ou des écrans complémentaires. La figure d’interférences donnée par des fentes parallèles. Les réseaux plans en transmission ou en réflexion. Notations. Sauf indication contraire, on appellera λ0 la longueur d’onde dans le vide et l’indice de l’air sera pris égal à 1. L’axe Oz est pris comme axe optique. La direction de propagation de l’onde plane incidente sur la pupille a pour vecteur − unitaire → ui de coordonnées (αi , βi , γi ) et celle de l’onde diffractée a pour vecteur uni→ − taire u de coordonnées (α, β, γ). On se place dans le cadre de l’approximation de Fraunhofer. Si l’on note t(x , y ) la fonction de transmission de la pupille et K une constante. L’amplitude complexe en M de l’onde diffractée par une pupille ad (M, t) peut alors s’écrire d’après le principe d’Huygens-Fresnel : −−→ − → 2πOP · (→ ui − −u ) i λ0 t(x , y )e dx dy ad (M, t) = Ke−iωt x ,y 305 Énoncés 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux sin(x) la fonction « sinus cardinal » et on rappelle que Enfin on notera sinc(x) = x l’intensité & ou l’éclairement pour une amplitude complexe a(M, t) sont proportionnels % à aa . t Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 338. 1 ❒ V ❒ F D’après le principe d’Huygens-Fresnel, chaque point d’une surface atteinte par une onde incidente se comporte comme une source secondaire ponctuelle émettant une onde plane. 2 ❒ V ❒ F D’après le principe d’Huygens-Fresnel, les sources secondaires émettent des ondes cohérentes entre elles. 3 ❒ V ❒ F Plus une pupille est de faibles dimensions, plus la figure de diffraction est étendue. 4 ❒ V ❒ F Une fente et un cheveu donnent des figures de diffraction complètement différentes. 5 ❒ V ❒ F Lorsqu’on translate la source, la figure de diffraction est inchangée. 6 ❒ V ❒ F Lorsqu’on translate la pupille dans son plan, la figure de diffraction est inchangée. 7 ❒ V ❒ F Dans un ordre donné, un réseau dévie plus la lumière rouge que la lumière bleue. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 339. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 306 Énoncés 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux 8 Parmi les montages suivants, lequel(lesquels) permet(permettent) d’observer une figure de diffraction dans les conditions de Fraunhofer ? Dans tous les cas S est l’image de S par l’ensemble des lentilles. ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. Cet énoncé concerne les questions 9 à 10 : On s’intéresse à une fente de grande longueur L suivant Oy et de largeur a symétrique par rapport à l’axe Ox . 9 L’intensité diffractée par la fente est : ❒ a. I = I0 sinc2 ❒ c. I = I0 sinc2 πa(βi − β) λ0 2πa(αi − α) λ0 2πa(βi − β) λ0 πa(αi − α) ❒ d. I = I0 sinc2 λ0 ❒ b. I = I0 sinc2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 10 L’incidence étant fixée, le maximum principal pour la figure de diffraction de la fente précédente a pour largeur Δ|α| : λ0 ❒ a. Δ|α| = a λ0 ❒ c. Δ|α| = 2a 2λ0 a a ❒ d. Δ|α| = λ0 ❒ b. Δ|α| = Cet énoncé concerne les questions 11 à 12 : On observe la figure de diffraction d’une pupille rectangulaire centrée en O, de dimensions a suivant Ox et b suivant Oy , éclairée en incidence normale. L’observation se fait dans le plan focal image d’une lentille convergente (figure 22.1). 307 Énoncés 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux Figure 22.1 11 Déterminer l’éclairement E sur l’écran. ❒ a. E ❒ b. E ❒ c. E ❒ d. E πb sin θ 2 πa sin θ sinc = E0 sinc λ0 λ0 πb tan θ πa tan θ sinc2 = E0 sinc2 λ0 λ0 πa tan θ πb tan θ sinc2 = E0 sinc2 λ0 λ0 2 πa sin θ 2 πb sin θ sinc = E0 sinc λ0 λ0 2 12 La longueur d’onde est λ0 = 0, 5 μm et la distance focale de la lentille f = 1 m. La taille de la tache centrale sur l’écran est 1,43 cm selon x et 2,86 cm selon y. En déduire a et b. ❒ a. a = 35 μm et b = 70 μm ❒ b. a = 35 μm et b = 17, 5 μm ❒ c. a = 70 μm et b = 35 μm ❒ d. a = 17, 5 μm et b = 35 μm 13 On considère la diffraction à travers l’ouverture circulaire d’un télescope de rayon R = 4 m. Quelle est la largeur angulaire la plus petite pouvant être observée avec λ0 = 0, 5 μm ? ❒ a. 0, 016 ❒ b. 0, 031 ❒ c. 0, 026 ❒ d. 0, 013 Cet énoncé concerne les questions 14 à 15 : On prend en compte la diffraction dans l’étude de la figure donnée par des fentes d’Young. Les fentes de largeur a ont leurs centres espacés d’une distance b. Elles sont parallèles à l’axe Oy et symétriques par rapport à cet axe. Les fentes sont éclairées en incidence normale. On notera E0 la constante de normalisation pour l’éclairement telle que l’éclairement maximal obtenu sur l’écran soit 2E0 . 308 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux Énoncés 14 Dans le plan focal image d’une lentille convergente (figure 22.1), l’expression de l’éclairement observé est : 2πax 2 πbx 1 + cos ❒ a. E = E0 sinc λ0 f λ0 f πax 2πbx ❒ b. E = E0 sinc 1 + cos λ0 f λ0 f 2πbx ❒ c. E = E0 1 + cos λ0 f 2πbx 2 πax 1 + cos ❒ d. E = E0 sinc λ0 f λ0 f © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 15 Parmi les figures suivantes, laquelle représente l’éclairement observé ? ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. 309 Énoncés 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux 16 On étudie un réseau plan en transmission de n traits par unité de longueur, éclairé en lumière parallèle sous incidence θ. On note a l’écart entre deux traits. On observe la figure donnée par le réseau dans l’ordre k (entier) correspondant à l’angle θk (figure 22.2). Figure 22.2 La formule du réseau correspondant aux maximas observés est : ❒ a. sin θk + sin θ = knλ0 ❒ c. tan θk − tan θ = knλ0 ❒ b. sin θk − sin θ = knλ0 ❒ d. tan θk + tan θ = knλ0 17 On étudie un réseau plan en réflexion de n traits par unité de longueur, éclairé en lumière parallèle sous incidence θ. On observe la figure donnée par le réseau dans l’ordre k (entier) correspondant à l’angle θk (figure 22.3). Figure 22.3 La formule du réseau correspondant aux maximas observés est : ❒ a. sin θk + sin θ = knλ0 ❒ c. tan θk − tan θ = knλ0 310 ❒ b. sin θk − sin θ = knλ0 ❒ d. tan θk + tan θ = knλ0 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux Énoncés 18 On éclaire un des deux réseaux précédents avec une onde plane monochromatique (λ0 = 0, 5 μm) sous incidence normale. On prend n =600 traits/mm. Déterminer le nombre d’ordres observables. ❒ a. 7000 ❒ b. 6 ❒ c. 1 ❒ d. 7 19 Dans le cas d’un réseau plan par transmission, la déviation est la différence d’angle entre le rayon diffracté et le rayon incident D = θk − θ. On note Dm la déviation minimale pour un ordre k. Quelle(s) relation(s) sont vérifiées pour D = Dm ? ❒ a. θk = θ Dm knλ0 = ❒ c. sin 2 2 ❒ b. θk = −θ ❒ d. Dm = 0 20 Dans le cas d’un réseau plan de N traits, on note a = 1/n le pas du réseau et 2πaα le déphasage entre deux rayons passant par deux traits successifs avec λ0 α = sin θk ± sin θ (le signe dépendant du type de réseau) . Les traits ont chacun une largeur b. Déterminer l’intensité diffractée dans la direction θk : sin2 (N−1)φ sin2 Nφ πbα 2 2 ❒ b. I = I0 sinc2 φ ❒ a. I = I0 2 φ 2 λ 0 sin 2 sin 2 (N−1)φ sin2 Nφ sin2 πbα 2 2 ❒ d. I = I0 sinc2 φ ❒ c. I = I0 2 φ 2 λ0 sin sin φ= © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 2 2 Cet énoncé concerne les questions 21 à 23 : On s’intéresse à un réseau à échelettes par réflexion. Ce réseau est constitué de N bandes réfléchissantes parallèles, de très grande longueur, de même largeur 2b, faisant un angle α > 0 avec la direction d’ensemble du réseau (figure 22.4). Ce réseau est éclairé par une onde plane monochromatique sous une incidence θ par rapport aux bandes réfléchissantes. Figure 22.4 311 Énoncés 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux 21 Déterminer l’amplitude ad diffractée par l’une des bandes réfléchissantes dans une direction faisant l’angle θk avec la normale à la surface. On note K la constante de normalisation 2πb(sin θk + sin θ) ❒ a. ad = Ksinc λ0 2πb(sin θk − sin θ) ❒ b. ad = Ksinc λ0 πb(sin θk + sin θ) ❒ c. ad = Ksinc λ0 πb(sin θk − sin θ) ❒ d. ad = Ksinc λ0 22 Déterminer la différence de marche δ p+1/p entre deux rayons passant par les centres successifs O p+1 et O p : ❒ a. δ p+1/p = 2a[sin(θ + α) + sin(θk + α)] ❒ b. δ p+1/p = 2a[sin(θ − α) + sin(θk + α)] ❒ c. δ p+1/p = 2a[sin(θ − α) − sin(θk + α)] ❒ d. δ p+1/p = 2a[sin(θ + α) − sin(θk + α)] 23 À quelle condition sur θ et α le maximum d’interférence d’ordre k coïncide-t-il avec le maximum central de diffraction d’une facette ? kλ0 kλ0 ❒ b. 2 sin θ sin α = ❒ a. 2 cos θ cos α = 2a 2a kλ0 kλ0 ❒ d. 2 cos θ sin α = − ❒ c. 2 cos θ sin α = 2a 2a Voir les corrigés du chapitre 22 page 338. 312 Interféromètre de Michelson 23 Thèmes abordés Avec ce questionnaire, vous évaluez vos compétences sur les sujets suivants : • • • • • L’utilisation de l’interféromètre de Michelson en coin d’air. L’utilisation de l’interféromètre de Michelson en lame d’air. La notion de franges non localisées ou localisées. Les franges d’égale épaisseur localisées sur les miroirs. Les franges d’égale inclinaison (ou anneaux) localisées à l’infini. Notations. Sauf indication contraire, on appellera λ0 la longueur d’onde dans le vide et l’indice de l’air sera pris égal à 1. Pour l’interféromètre de Michelson que l’on étudiera dans ce chapitre les deux miroirs peuvent bien sûr pivoter, et c’est le miroir noté M1 qui peut être translaté (figure 23.1). Figure 23.1 On appellera M1 le miroir équivalent à l’image du miroir M1 par la séparatrice. Pour le calcul de la différence de marche δ2/1 , on prendra comme référence le rayon réfléchi sur le miroir M1 . L’angle α entre les miroirs des coins d’air est positif. 313 Énoncés 23 Interféromètre de Michelson Consignes Vrai/Faux Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est exacte ou non, en rédigeant une courte explication, puis aller voir le corrigé page 348. 1 ❒ V ❒ F L’interféromètre de Michelson est à division du front d’onde. 2 ❒ V ❒ F La compensatrice sert à compenser un déphasage dû aux réflexions sur les miroirs. 3 ❒ V ❒ F Si la source est ponctuelle, les interférences ne sont pas localisées. 4 ❒ V ❒ F Si l’interféromètre est réglé en lame d’air, on observe des anneaux. 5 ❒ V ❒ F Si l’interféromètre est réglé en coin d’air, les interférences sont localisées sur le miroir M2 . 6 ❒ V ❒ F En lame d’air, lorsqu’on translate le miroir en se rapprochant du contact optique, les anneaux sortent du centre de la figure. 7 ❒ V ❒ F Lorsqu’on utilise l’interféromètre en coin d’air, on place la source dans le plan focal objet d’une lentille convergente. 8 ❒ V ❒ F Lorsqu’on utilise l’interféromètre en lame d’air, on place la source avant le plan focal objet d’une lentille convergente. Consignes QCM Répondre d’abord aux questions suivantes, puis aller voir le corrigé page 349. Pour un bloc de questions concernant le même problème, répondre à tout le bloc avant de consulter le corrigé. On rappelle qu’il y a une ou deux réponses exactes par question. Il est nécessaire pour répondre d’écrire quelques lignes au brouillon. 314 Énoncés 23 Interféromètre de Michelson 9 Déterminer la différence de marche géométrique δ2/1 du rayon 2 par rapport au rayon 1 (figure 23.2). Figure 23.2 2e (1 − n sin2 i) cos r 2e (1 − n2 sin2 i) = cos r ❒ a. δ2/1 = 2e(n cos r − tan r sin i) ❒ b. δ2/1 = ❒ c. δ2/1 = 2ne cos r ❒ d. δ2/1 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On considère un coin d’air (figure 23.3) éclairé par une onde plane sous in→ − → − cidence θ. On note k1 et k2 les vecteurs d’onde des ondes réfléchies sur les − − → → − → lames (1) et (2), et on définit K = k2 − k1 . Figure 23.3 10 Déterminer l’intensité en un point M de l’espace, l’intensité maximale étant 2I0 . → − → − −−→ ❒ a. I = I0 (1 + cos(k2 + k1 ) · OM) → − → − −−→ ❒ c. I = I0 (1 + 2 cos(k2 − k1 ) · OM) → − → − −−→ ❒ b. I = I0 (1 + cos(k2 − k1 ) · OM) → − → − −−→ ❒ d. I = I0 (1 + sin(k2 − k1 ) · OM) 315 Énoncés 23 Interféromètre de Michelson 11 Choisir parmi les figures suivantes, celle qui représente les surfaces d’intensité − − → → − → maximale. On a représenté K = k2 − k1 . ❒ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. 12 La distance i entre deux plans successifs d’intensité maximale est : λ0 2 sin α cos(θ + α) λ0 ❒ c. i = 2 cos α ❒ a. i = λ0 2 sin α sin(θ + α) λ0 ❒ d. i = 2 sin α ❒ b. i = Cet énoncé concerne les questions 13 à 16 : À partir du contact optique et des miroirs M1 et M2 perpendiculaires, on fait tourner le miroir M1 d’un angle α, l’interféromètre étant alors réglé en coin d’air. La source, non ponctuelle, est placée dans le plan focal objet d’une lentille convergente. On a représenté sur la figure 23.4 le schéma équivalent à l’interféromètre, ainsi que le système de projection de la figure (lentille L2 et écran). On note γ le grandissement obtenu par la projection. Figure 23.4 316 23 Interféromètre de Michelson Énoncés 13 En travaux pratiques, si l’on dispose d’une table d’environ 2 m, quelle distance focale image f choisir pour L2 parmi les valeurs suivantes ? ❒ a. f = 1000 mm ❒ c. f = 10 mm ❒ b. f = −250 mm ❒ d. f = 250 mm 14 Déterminer la relation entre l’ordre d’interférence p et la position sur l’écran x . 2αx γλ0 2αx ❒ c. p = λ0 ❒ a. p = 2αx γλ0 2αx ❒ d. p = − λ0 ❒ b. p = − 15 On mesure sur l’écran un interfrange i = 0, 5 cm. Déterminer l’angle α entre les miroirs sachant que le grandissement est γ = −4 et que λ0 = 0, 5 μm. ❒ a. α 10 ❒ b. α 0, 01 ❒ c. α 41 ❒ d. α 0, 7 16 On translate le miroir M1 d’une distance d. Cela équivaut à déplacer M1 de Δy = © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit d. Quel est le déplacement Δx de la frange centrale p = 0 sur l’écran ? γΔy ❒ b. Δx = Δy ❒ a. Δx = α γΔy ❒ d. Δx = − ❒ c. Δx = γΔy α Cet énoncé concerne les questions 17 à 21 : L’interféromètre réglé en lame d’air d’épaisseur e est éclairé par une source non ponctuelle monochromatique. On utilise une lentille L2 de distance focale image f pour projeter les anneaux sur un écran. 17 En travaux pratiques, quelle distance focale image f choisir pour L2 parmi les valeurs suivantes ? ❒ a. f = 1000 mm ❒ b. f = −250 mm ❒ c. f = 10 mm ❒ d. f = 250 mm 18 L’épaisseur de la lame d’air est e = 0, 2 mm. Quel est l’ordre p0 au centre pour λ0 = 0, 56 μm ? ❒ a. p0 = 0 ❒ b. p0 714, 3 ❒ c. p0 357, 1 ❒ d. p0 = 2.10−4 317 Énoncés 23 Interféromètre de Michelson 19 On note rk le rayon du kième sur l’écran. On suppose que p0 = m + où m est entier et 1 ≥ > 0. Déterminer l’expression de rk : √ √ λ0 λ0 ❒ a. rk = f k + ❒ b. rk = f −k + + 1 e e √ √ λ0 λ0 ❒ d. rk = f k + − 1 ❒ c. rk = f k + + 1 e e 20 On place une lame d’indice n et d’épaisseur d accolée au miroir M2 (figure 23.5). On note i l’angle d’incidence d’un rayon sur la lame et r l’angle de réfraction dans la lame. Déterminer la différence de marche δ2/1 . Figure 23.5 ❒ a. δ2/1 = −2(e + d) cos i + 2nd cos r ❒ b. δ2/1 = −2n(e + d) cos i + 2nd cos r ❒ c. δ2/1 = −2(e + d) cos i − 2nd cos r ❒ d. δ2/1 = 2(e + d) cos i − 2nd cos r 21 On se place dans le cas des petits angles. On observe une teinte uniforme sur l’écran lorsque δ2/1 est indépendant de i au deuxième ordre. Avant de placer la lame, on suppose que l’interféromètre est réglé au contact optique. Déterminer la distance e dont on doit déplacer M1 pour retrouver une teinte uniforme. 1 1 ❒ b. e = −1 d ❒ a. e = 1 − d n n ❒ c. e = −d ❒ d. e = d(n − 1) Voir les corrigés du chapitre 23 page 348. 318 Corrigés 20 Interférences à deux ondes Vrai/Faux 1 ❒ ✗ V ❒ F Le chemin optique (AB) dans un milieu d’indice n est la distance parcourue par le lumière dans le vide pendant la même durée qu’elle met pour se propager de A à B dans le milieu. B d P où v(P) est la célérité v(P) A de la lumière en P, un point de la trajectoire du rayon entre A et B. Or, par définition 1 B 1 n(P) = c/v(P), soit τ = n(P)d P ou τ = (AB). c A c Le temps de parcours de la lumière entre A et B est τ = 2 ❒ ✗ V ❒ F Lors d’une réflexion sur un miroir, l’onde lumineuse se déphase de π. Voir dans le cours d’électromagnétisme la réflexion en incidence normale d’une onde sur un métal parfait, où le champ électrique de l’onde réfléchie est l’opposé du champ électrique incident (ce qui correspond à un déphasage de π). On admet la généralisation en ce qui concerne le déphasage. 3 ❒V ❒ ✗ F Pour deux points conjugués par un système optique, le chemin optique dépend de la trajectoire du rayon lumineux. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Dans le cadre du programme, on admet que le chemin optique est le même entre deux points conjugués par un système optique, quelle que soit la trajectoire réelle d’un rayon passant par ce système, et bien sûr par les deux points. 4 ❒V ❒ ✗ F Les rayons lumineux sont tangents aux surfaces d’onde. D’après le théorème de Malus, les rayons sont perpendiculaires aux surfaces d’onde. 5 ❒V ❒ ✗ F Un déphasage de π correspond à une différence de marche égale à λ0 . Pour une onde monochromatique dans le vide de la forme s(M, t) = 2π(S M) , un déphasage de π entre deux points M et M correspond à s0 cos ωt − φ0 − λ0 2π(MM ) λ0 = π soit soit une différence de marche δ MM = (MM ) = . λ0 2 319 Corrigés QCM 6 Une source S 1 émet une onde s1 = s1m cos(ωt − φ01 ). Une source S 2 émet une onde s2 = s2m cos(ωt − φ02 ). On note E0 l’éclairement en un point M d’un écran pour chaque source seule S 1 ou S 2 . Quel est l’éclairement E résultant en M issu des deux sources ? # $ 2πδ2/1 ❒ a. E = E0 1 + cos + φ02 − φ01 λ0 t # $ 2πδ2/1 ❒ + φ02 − φ01 ✗ b. E = 2E0 1 + cos λ0 t # $ 2πδ2/1 ❒ c. E = 2E0 1 + cos + φ02 + φ01 λ0 t # $ 2πδ2/1 ❒ d. E = 2E0 1 + cos + φ01 − φ02 λ0 t 2π(S 1 M) , L’onde issue de S 1 a pour amplitude en M : s1 (M, t) = s1m cos ωt − φ01 − λ0 2π(S 2 M) celle issue de S 2 , s2 (M, t) = s2m cos ωt − φ02 − . L’amplitude totale en M est λ0 s(M, t) = s1 (M, t) + s2 (M, t) et l’éclairement : & % & % & % E = K s(M, t)2 = K s1 (M, t)2 + K s2 (M, t)2 + 2K s1 (M, t)s2 (M, t) s21m . De manière 2 s2 similaire le second terme est l’éclairement de S 2 seule et vaut aussi E0 = K 2m . Enfin, 2 après linéarisation, le troisième terme s’écrit : # $ 2πδ2/1 2π((S 1 M) + (S 2 M)) K s1m s2m cos 2ωt − φ02 − φ01 − + cos Δφ0 + λ0 λ0 Le premier terme correspond à l’éclairement par S 1 seule et vaut E0 = K avec Δφ0 = φ02 − φ01 . Le premier terme est une fonction sinusoïdale du temps de s2 s2 valeur moyenne nulle. Quant au deuxième terme avec E0 = K 1m = K 2m , il vaut 2 2 2πδ2/1 2E0 cos Δφ0 + . C’est donc la réponse b. qui est valable. λ0 7 Sauf indication contraire, on se place dans la suite dans le cas où les deux sources précédentes émettent des ondes telles que φ02 − φ01 = 0. Dans l’espace, les lieux d’égal éclairement sont : ❒ a. Des ellipsoïdes de foyers S 1 et S 2 . ❒ b. Des droites parallèles. ❒ c. Des anneaux concentriques d’axe S 1 S 2 . ❒ ✗ d. Des hyperboloïdes de foyers S 1 et S 2 . 320 Corrigés Les lieux d’égal éclairement correspondent à δ2/1 = cte. Si on note n l’indice du milieu, on 2πn[S 2 M − S 1 M] obtient = cte. Il s’agit des surfaces telles que S 2 M − S 1 M est constant, λ0 donc des hyperboloïdes de foyers S 1 et S 2 . Cet énoncé concerne les questions 8 à 10 : On se place dans le cas particulier où l’écran est placé parallèlement à S 1 S 2 à une distance D S 1 S 2 (figure 20.1). 8 La différence de marche δ2/1 en un point M de coordonnées (x, y, D) sur l’écran avec x D et y D est : ax ax ❒ ❒ b. δ2/1 = − ✗ a. δ2/1 = D D 2ax ax ❒ d. δ2/1 = ❒ c. δ2/1 = D 2D 12 a 2 2 2 La distance S 1 M est égale à x − + y + D . On effectue un développement limité 2 en x/D et y/D au premier ordre : 1 x2 ax a2 y2 2 ax S 1M = D 1 + 2 − 2 + + D 1 − 2D D D 4D2 D2 12 a 2 + y2 + D2 , on obtient au premier ordre S 2 M = La distance S 2 M étant égale à x + 2 ax ax . On a donc δ2/1 = S 2 M − S 1 M = . D 1+ 2D D © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 9 Les franges sont : ❒ ✗ a. Rectilignes. ❒ ✗ c. Parallèles à Oy. ❒ b. Circulaires ❒ d. Parallèles à Ox. Les lieux d’égal éclairement sur l’écran correspondant à δ2/1 = cte soit x = cte. Ce sont des droites parallèles à Oy. Si l’écran était assez grand, on verrait en fait des morceaux d’hyperboles (intersection des hyperboloïdes avec l’écran). Dans ce dernier cas, le D.L. serait à faire à un ordre supérieur. 10 L’interfrange i est : 2λ0 D ❒ a. i = a λ0 D ❒ ✗ c. i = a λ0 D 2a a ❒ d. i = λ0 D ❒ b. i = 321 Corrigés L’interfrange est la distance sur l’écran entre deux franges brillantes ou sombres succes2πΔδ2/1 λ0 D . sives, soit = 2π ou Δδ2/1 = λ0 . On en déduit i = Δx = λ0 a Cet énoncé concerne les questions 11 à 12 : On se place dans le particulier où l’écran est placé perpendiculairement à S 1 S 2 . On note D = OO la distance du milieu O de S 1 S 2 à l’écran avec D S 1 S 2 (figure 20.2). On note r la distance O M avec r D. 11 La différence de marche δ2/1 en M est : ❒ ✗ b. δ2/1 = a cos θ ar ❒ d. δ2/1 = D ❒ a. δ2/1 = a ❒ ✗ c. δ2/1 1 r 2 =a 1− 2 D −−−→ On écrit la loi de Chasles pour S 2 M et on élève au carré : a 2 D 2 −−−→ −−−→ −−→ S 2 M = S 2 O + OM ⇒ S 2 M 2 = + + aD 2 cos θ On effectue un D.L. au premier ordre en a cos2 θ/D : 1 a cos2 θ a cos θ 2 2 a cos2 θ D D 1+ + 1+ S 2M = cos θ D 2D cos θ 2D 2 a cos θ D 1− au premier ordre. Soit δ2/1 = De manière similaire, on obtient S 1 M = cos θ 2D S 2 M − S 1 M = a cos θ. Pour l’expression en fonction de r, on utilise le fait que l’angle θ est petit soit tan θ θ et r tan θ = . Le développement du cos θ au deuxième ordre conduit à : D r2 θ2 a 1− δ2/1 = S 2 M − S 1 M = a cos θ a 1 − 2 2D2 On remarque que le développement est poussé à un ordre supérieur pour r par rapport à celui en a. 11 0 Si l’on veut directement l’expression en r on peut écrire S 2 M = S 2 O2 + r2 2 soit : a2 + aD + D2 + r2 S 2M = 4 12 r2 a ar2 + = D 1+ − 2D 2D2 4D3 Il faut effectuer le D.L. jusqu’à l’ordre 3 inclus (a3 et ar2 ) comme on l’a remarqué précédemment. De même : 12 2 r2 a ar2 a 2 2 − aD + D + r + S 1M = = D 1− + 4 2D 2D2 4D3 La différence S 2 M − S 1 M donne bien le même résultat que précédemment. 322 Corrigés 12 L’ordre d’interférence en O est noté p0 et on l’écrit p0 = m + où m est entier et 0 < ≤ 1. Déterminer, en partant du centre, le rayon rk du kième anneau brillant. 2λ0 √ 2λ0 √ ❒ a. rk = D −k−1 ❒ b. rk = D +k+1 a a 2λ0 √ 2λ0 √ +k ❒ +k−1 ❒ c. rk = D ✗ d. rk = D a a a ar2 L’ordre d’interférence est p = − . L’ordre d’interférence au centre, donc pour λ0 2D2 λ0 a qui n’est sûrement pas entier et on remarque que p est une fonction r = 0 est p0 = λ0 décroissante de r. Puisque > 0, le premier anneau brillant correspond à p1 = m, le second p2 = m − 1 et le kième à pk = m − k + 1. En utilisant l’expression reliant pk et rk , on rouve la solution d. Cet énoncé concerne les questions 13 à 15 : On s’intéresse à un dispositif de fentes d’Young parallèles à Oy. On note (F1 ,F2 ) leurs traces dans le plan xOz. Une source ponctuelle S se trouve à une distance b au-dessus de l’axe Oz (figure 20.3). Les différentes distances sont telles que a D, a d, b D et b d. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 13 Déterminer l’éclairement sur l’écran au point M. On note E0 l’éclairement sur l’écran lorsqu’on place un cache devant l’une des fentes. x 2π b 2π x ❒ a. E = 2E0 1 + cos − ❒ b. E = 2E0 1 + cos λ0 d D λ0 D x x 2π x 2π b + ❒ + ❒ c. E = 2E0 1 + cos ✗ d. E = 2E0 1 + cos λ0 d D λ0 d D On utilise le résultat de la différence de marche dans le cas de l’écran parallèle aux sources. On rappelle qu’utiliser des fentes d’Young donne la même figure d’interférences que les trous d’Young (la différence de marche ne dépendant pas de y) plus lumineuse. On peut donc faire le calcul de la différence de marche en raisonnant dans le plan de la figure. La différence de marche du rayon passant par F2 par rapport à celui passant par F1 est : δ2/1 = (S F2 M) − (S F1 M) = [(S F2 ) − (S F1 )] + [(F2 M) − (F1 M)] ax ab On a déjà calculé (F2 M) −(F1 M) = . Par analogie avec ce résultat, (S F2 ) −(S F1 ) = . D d Le calcul complet s’effectue avec un D.L. comme pour (F2 M) − (F1 M). En utilisant la formule des interférences : 2πδ1/2 2πa x b + = 2E0 1 + cos E = 2E0 1 + cos λ0 λ0 D d 323 Corrigés 14 La frange « centrale » correspondant à une différence de marche nulle est à la position : bD bD ❒ ❒ a. x = ✗ b. x = − d d bd ❒ c. x = 0 ❒ d. x = − D bD x b + = 0 c’est-à-dire pour x = − . On reLa différence de marche est nulle pour D d d marque que la frange centrale s’est déplacée du coté de F2 ce qui revient à raccourcir (F2 M) et allonger (F1 M). Cela compense l’allongement de (S F2 ) et le raccourcissement de (S F1 ) par rapport au cas où S est sur l’axe. 15 L’interfrange i est alors : λ0 D ❒ ✗ a. i = a λ0 d ❒ c. i = b λ0 d a λ0 D ❒ d. i = 2a ❒ b. i = L’interfrange correspond à la variation de x pour une variation de phase de 2π ou de difféab ne fait que décaler les franges sans rence de marche de λ0 . L’ajout du terme constant d modifier leur épaisseur. Cet énoncé concerne les questions 16 à 19 : On s’intéresse à un dispositif de fentes d’Young parallèles à Oy espacées d’une distance a. On note (F1 ,F2 ) leurs traces dans le plan xOz. Ces fentes sont éclairées par un faisceau de lumière parallèle (source ponctuelle S à l’infini) faisant un angle α0 avec l’axe Oz (figure 20.4). On place un écran dans le plan focal image d’une lentille convergente (distance focale image f ) placée après les fentes (plan xF y). 16 La différence de marche au point M est : ❒ a. δ2/1 = a(sin α0 + sin α) ❒ ✗ c. δ2/1 = a(sin α0 − sin α) ❒ b. δ2/1 = a(tan α0 + tan α) ❒ d. δ2/1 = a(tan α0 − tan α) On raisonne sur la figure 20.7. Figure 20.7 324 Corrigés On écrit la différence de marche δ2/1 = (S F2 M) − (S F1 M). D’après le théorème de Malus, (S F1 ) = (S H) (plan Σ1 ) et (F1 M) = (JM) (puisque M est l’image du faisceau parallèle d’angle α). Finalement δ2/1 = HF2 + F2 J = a(sin α0 − sin α). Le signe « – » est dû au fait que α < 0. 17 Dans le cadre de l’approximation de Gauss, déterminer l’expression de l’éclairement sur l’écran, en notant E0 l’éclairement donné par l’une des fentes seule. 2πa x ❒ a. E = 2E0 1 + cos α0 + λ0 f 2πa x α0 − ❒ ✗ b. E = 2E0 1 + cos λ0 f 2πa x ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 f 2πa f ❒ d. E = 2E0 1 + cos α0 − λ0 x x (attention à f l’orientation avec α orienté dans le sens horaire et x vers le bas). D’autre part sin α0 α0 . x On a donc δ2/1 = a α0 − et avec la formule des interférences, on trouve la réponse b. f Dans le cadre de l’approximation de Gauss, on peut écrire sin α tan α = − 18 Où se trouve la frange « centrale » ? ❒ a. En x = 0 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ c. En x = −α0 f ❒ ✗ b. En x = α0 f ❒ ✗ d. À la position de l’image géométrique de S . La frange centrale correspond à δ2/1 = 0 soit x = α0 f , ce qui correspond à l’image géométrique de S par la lentille. 19 Déterminer l’interfrange i. ❒ a. i = − λ0 f a ❒ c. i = f α0 L’interfrange est donné par Δδ21 λ0 a f λ0 f ❒ ✗ d. i = a x f λ0 . = λ0 soit Δ a = λ0 donc i = Δx = f a ❒ b. i = Cet énoncé concerne les questions 20 à 23 : On s’intéresse au dispositif appelé « miroirs de Fresnel » (figure 20.5) pour observer des interférences en un point M de l’espace. On note S 1 et S 2 les sources secondaires 325 Corrigés correspondant à la source ponctuelle monochromatique S et on n’observe que la lumière provenant de ces sources secondaires. L’arête entre les deux miroirs est notée A et l’angle α est petit. Enfin, on note d = 1 m la distance S A. 20 Déterminer la position des sources secondaires ainsi que le champ d’interférences. Sur les figures seule une partie du champ d’interférences, limité par deux traits noir, a été grisée. ❒ ✗ a. ❒ b. ❒ ✗ c. ❒ d. Les sources secondaires sont les images de la source principale par le système optique (sauf dans le cas des trous d’Young où ce sont les trous eux-mêmes). L’image d’un point source réel S par un miroir plan est virtuel et symétrique de S par rapport au plan du miroir, ce qui correspond à la figure a. où S 1 est l’image de S par M1 et S 2 celle de S par M2 . Le champ d’interférence est l’intersection des faisceaux issus de chaque source secondaire. On trace sur la figure 20.8 les rayons issus de S 1 et S 2 s’appuyant sur le bord des miroirs. Figure 20.8 21 La distance a entre les deux sources secondaires est : ❒ a. a = dα ❒ c. a = d 326 ❒ ✗ b. a = 2dα ❒ d. a = 2α Corrigés On raisonne sur la figure 20.9. Figure 20.9 Puisque S 1 et S 2 sont symétriques de S par les miroirs, les trois points sont situés sur un cercle de centre A. L’angle S 1 S S 2 est égal à l’angle entre les miroirs α donc S 1 AS 2 = 2α. Comme l’angle est petit, on peut assimiler l’arc de cercle S 1 S 2 au segment S 1 S 2 soit a = S 1 S 2 = 2αS A = 2αd. 22 On place un écran parallèle à S 1 S 2 à une distance d = 1, 5 m de A. La longueur d’onde est λ0 = 0, 5μm et l’angle α = 20 . Déterminer l’interfrange i. ❒ a. i 6, 4 · 10−5 m ❒ c. i 3, 1 · 10 −8 m ❒ b. i 4, 3 · 10−5 m ❒ ✗ d. i 1, 1 · 10−4 m On est dans le cas où l’écran est parallèle à S 1 S 2 , avec une distance aux sources λ0 (d + d ) D = d + d , donc on peut appliquer la formule démontrée précédemment i = a λ0 (d + d ) . soit i = 2αd © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 20 Attention à prendre α en radian soit α = 60 déduit i = 0, 11 mm. 23 ◦ donc α = 5, 8 · 10−3 rad. On en Déterminer le nombre N de franges visibles sur l’écran. ❒ a. N 5, 6.105 ❒ c. N 270 ❒ ✗ b. N 158 ❒ d. N 406 La largeur angulaire du champ d’interférence est 2α (figure 20.8), donc sur l’écran le champ d’interférence a une largeur L = 2αd = 1, 74 cm soit un nombre de franges L N = 158. i Cet énoncé concerne les questions 24 à 26 : On s’intéresse au dispositif appelé « miroir de Lloyd ». Un miroir plan est éclairé par une source ponctuelle S située à une distance a/2 = 1 mm au-dessus du miroir (figure 20.6). La source S est monochromatique (λ = 0, 5 μm). On observe les interférences en un 327 Corrigés point M d’un écran. On note S 1 et S 2 les sources secondaires correspondant à la source ponctuelle monochromatique S . Avec d = 20 cm et D = 10 cm on a bien sûr d a et D a. 24 Déterminer la position des sources secondaires ainsi que le champ d’interférences. ❒ a. ❒ ✗ b. ❒ c. ❒ ✗ d. Il s’agit d’un cas particulier où S joue le rôle de source principale mais aussi de source secondaire S 1 puisqu’elle éclaire directement l’écran. La seconde source secondaire S 2 est l’image de S par le miroir, donc symétrique de S par ce dernier. En ce qui concerne le champ d’interférence, il n’est pas limité par S qui peut éclaire tout l’écran mais par le faisceau issu de S 2 s’appuyant sur les bords du miroir (figure 20.10). Figure 20.10 25 328 Déterminer l’éclairement E sur l’écran. On notera E0 l’éclairement maximal dû chaque source individuellement. 2πax 2πax ❒ b. E = 2E0 1 + cos ❒ ✗ a. E = 2E0 1 − cos λ0 (d + D) λ0 (d + D) 2πax 2πax ❒ d. E = 2E0 1 − cos ❒ c. E = 2E0 1 + cos λ0 D λ0 D Corrigés La distance des sources à l’écran est d + D et S 1 S 2 = a donc la différence de marche ax . En raison de la réflexion sur le miroir le rayon semblant géométrique est δg = d+D issu de S 2 a un déphasage de π par rapport au rayon direct, il faut donc ajouter λ0 /2 à la différence de marche géométrique soit : 1 ax 2πax E = 2E0 1 + cos 2π + = 2E0 1 − cos λ0 (d + D) 2 λ0 (d + D) 26 Déterminer le nombre N de franges sombres visibles sur l’écran. ❒ a. N = 5 ❒ ✗ c. N = 7 ❒ b. N = 6 ❒ d. N = 8 λ0 (d + D) = 75 μm. La largeur du champ d’interférences est Δx = L’interfrange est i = a Da = 0, 5 mm. On a Δx/i = 6, 7. Sachant qu’on observe une frange sombre en x = 0 (en 2d raison du déphasage de π), on observera 7 franges sombres sur l’écran, car pour observer la huitième il faudrait 7 interfranges entiers. 21 Cohérence temporelle et spatiale de deux ondes Vrai/Faux © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 1 ❒ ✗ V ❒ F Deux ondes monochromatiques de longueurs d’onde différentes ne peuvent interférer. On considère deux ondes de pulsation ω1 et ω2 ayant pour amplitudes respectives en M : s1 (M, t) = s1m cos (ω1 t − φ1 (M)) et s2 (M, t) = s2m cos (ω2 t − φ2 (M)). Les termes φ1 (M) et φ2 (M) contiennent la phase initiale des ondes ainsi que celle due à la propagation depuis la source jusqu’à M. L’amplitude totale en M est s(M, t) = s1 (M, t)+s2 (M, t) et l’éclairement : & % & % & % E = K s(M, t)2 = K s1 (M, t)2 + K s2 (M, t)2 + 2K s1 (M, t)s2 (M, t) Le premier terme correspond à l’éclairement pour l’onde s1 seule et vaut E1 . De manière similaire le second terme est l’éclairement pour l’onde s2 seule et vaut E2 . Enfin, après linéarisation, le troisième terme s’écrit : K s1m s2m cos ((ω2 + ω1 )t − φ2 − φ1 ) + cos ((ω2 − ω1 )t − φ2 + φ1 ) Les deux termes sont des fonctions sinusoïdales du temps de valeur moyenne nulle. On a donc E = E1 + E2 . 329 Corrigés 2 ❒ ✗ V ❒ F Si deux sources sont incohérentes, on peut sommer leurs éclairements. On l’a démontré dans la question précédente pour deux sources incohérentes temporellement. Pour deux sources incohérentes spatialement ce sont les phases initiales φ01 (t) et φ02 (t) qui dépendent du temps et ne sont pas corrélées donc on aura aussi s1 (M, t)s2 (M, t) = 0 et E = E1 + E2 . 3 ❒V ❒ ✗ F Une lampe spectrale telle que la lampe au sodium est monochromatique. En général une lampe spectrale contient plusieurs raies de couleurs différentes (par exemple la lampe à Mercure). Dans le cas du sodium, il y a deux raies jaunes très proches l’une de l’autre de longueurs d’onde 589 nm et 589,6 nm (on parle de doublet). Enfin, même si on isole une seule raie, celle-ci n’est pas rigoureusement monochromatique, elle a une largeur Δλ λ. 4 ❒V ❒ ✗ F Une source laser est monochromatique. Une source laser a une largeur spectrale bien plus petite qu’une lampe spectrale mais pas nulle ; on parle souvent de source quasi monochromatique. 5 ❒ ✗ V ❒ F Si la différence de marche est plus petite que la longueur de cohérence, on peut observer des interférences. La longueur de cohérence Lc correspond à la longueur des trains d’onde. Soient les deux trains d’ondes cohérents, issus du même train d’onde initial et passant par les deux voies de l’interféromètre, il y a interférence en M si le train d’onde le plus tardif arrive alors que l’autre n’a pas fini d’arriver soit Lc > δ. Deux trains d’onde non issus d’un même train d’onde initial ne sont pas cohérents et ne peuvent donner d’interférences. 6 ❒ ✗ V ❒ F Deux points d’émission d’une même source sont incohérents. Deux points d’une même source sont a priori non corrélés, donc incohérents. 7 ❒V ❒ ✗ F Il est possible d’obtenir des interférences avec deux sources différentes de même longueur d’onde. C’est d’autant plus vrai qu’elles sont éloignées l’une de l’autre. Il en est de même que pour deux points différents d’une même source. Deux sources différentes sont a priori non corrélées, donc ne peuvent donner des interférences même si l’on fait passer leur lumière par un filtre très sélectif. QCM 8 Quelle serait la longueur de cohérence Lc d’un train d’onde d’une onde monochromatique de longueur d’onde λ ? ❒ ✗ a. Lc → ∞ ❒ c. Lc = λ 330 ❒ b. Lc = 0 ❒ d. Lc dépend du milieu de propagation. Corrigés La longueur de cohérence est Lc = cτ où τ est la « durée » du train d’onde (temps de passage du train d’onde en un point), avec τΔν ∼ 1. Pour une onde idéale monochromatique Δν = 0 donc Lc est infini. Avec une telle onde, on aurait des interférences quelle que soit la différence de marche. 9 Pour le doublet jaune du sodium de longueur d’onde moyenne λ = 589, 3 nm, la largeur spectrale est Δλ = 0, 6 nm. Déterminer la longueur de cohérence Lc correspondante. ❒ a. Lc 1, 7 · 103 m ❒ b. Lc 6 · 10−10 m ❒ ✗ c. Lc 5, 8 · 10−4 m ❒ d. Lc 5, 9 · 10−7 m On relie Δν à Δλ en différentiant ν = c/λ ce qui donne dν = − absolue Δν = 10 λ2 cΔλ = 5, 8 · 10−4 m. et L = cτ = c Δλ λ2 cdλ soit en prenant la valeur λ2 On observe une figure d’interférence obtenue avec des fentes d’Young espacées de a = 0, 5 mm, l’écran étant à une distance D = 1 m. La source est blanche (0, 4μm ≤ λ ≤ 0, 75μm). On place la fente d’entrée d’un spectroscope à 0,5 cm du centre de la figure d’interférences parallèlement aux franges. Déterminer les longueurs d’onde manquantes. ❒ a. λ1 500 nm ; λ2 625 nm ; λ3 833 nm ❒ ✗ b. λ1 455 nm ; λ2 556 nm ; λ3 714 nm ❒ c. λ1 417 nm ; λ2 500 nm ; λ3 625 nm © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ d. λ1 521 nm ; λ2 658 nm ; λ3 893 nm Les longueurs d’onde manquantes correspondent à des franges sombres donc telles que 1 λ avec p entier. Or pour les fentes d’Young δ = la différence de marche δ = p + 2 ax = 2, 5 · 10−6 m. On peut écrire : D 0, 4μm ≤ λ ≤ 0, 75μm ⇒ 2, 5 · 10−6 1 2, 5 · 10−6 ≤ p+ ≤ −6 2 0, 4 · 10−6 0, 75 · 10 soit 2, 83 ≤ p ≤ 5, 75 ; Puisque pest entier il peut prendre les valeurs {3, 4, 5}. Ensuite on 1 λ, ce qui donne la série de la réponse b. calcule les longueurs d’onde δ = p + 2 Cet énoncé concerne les questions 11 à 13 : Un interféromètre est éclairé par une lampe de Mercure dont on isole le doublet jaune (λ1 = 0, 577 μm et λ2 = 0, 579 μm) avec un filtre. On suppose que les composantes du doublet ont même intensité et que chacune donne un éclairement E0 sur l’écran en l’absence d’interféromètre. On note δ la différence de marche en un point M de l’écran. λ1 + λ2 On notera aussi λm = la longueur d’onde moyenne et Δλ = λ2 − λ1 l’écart entre 2 les deux longueurs d’onde. 331 Corrigés 11 Déterminer l’éclairement sur l’écran. πδΔλ 2πδ cos ❒ a. E = 4E0 1 + sin λ2m λm 2πδ ❒ b. E = 4E0 1 + cos λm πδΔλ 2πδ ❒ cos ✗ c. E = 4E0 1 + cos λm λ2m 2πδ ❒ d. E = 4E0 1 + cos Δλ Les ondes de longueurs d’onde différentes sont incohérentes donc on peut ajouter leurs 2πδ avec éclairements. Chacune donne un système d’interférence avec E = 2E0 1 + cos λ δ indépendant de λ dans l’air. L’éclairement total est : 2πδ 2πδ E = 2E0 1 + cos + 2E0 1 + cos λ1 λ2 soit E λ 2 + λ1 πδΔλ 2πδ λ 2 − λ1 cos πδ = 1 + cos cos = 1 + cos πδ 4E0 λ2 λ1 λ2 λ1 λm λ2m en remplaçant λ2 − λ1 par Δλ, λ2 + λ1 par 2λm , et les λ1 et λ2 restants par λm . Pour une source monochromatique, on aurait Δλ = 0 et l’on retrouve l’expression classique de la formule des interférences. 12 La visibilité V des franges est : 2πδ ❒ a. V = cos λm πδΔλ ❒ c. V = sin λ2m ❒ b. V = 1 πδΔλ ❒ ✗ d. V = cos λ2m Le contraste ou la visibilité sont définis par V = Emax − Emin . On s’intéresse aux maxima Emax + Emin 1 Δλ , le premier cosinus varie moins rapidement avec λm λ2m 2πδ δ que le second. On pourra écrire alors E = Emax pour cos = 1 et E = Emin pour λm 2πδ cos = −1 soit : λm 1 + cos πδΔλ − 1 + cos πδΔλ πδΔλ λ2m λ2m V = = cos λ2m + 1 − cos πδΔλ 1 + cos πδΔλ 2 2 et minima locaux donc comme λm 332 λm Corrigés 13 En faisant croître δ depuis δ = 0, la première disparition des franges a lieu pour : λm ❒ a. δ = 0 ❒ b. δ = 2 λ2m Δλ ❒ d. δ = ❒ ✗ c. δ = 2Δλ 2 Les disparitions de frangesont lieu pour V = 0, ce qui correspond à un éclairement uni1 πδΔλ π avec m entier. La première disparition correspond à forme, donc pour 2 = m + 2 λm λ2 m = 0 soit δ = m . 2Δλ Cet énoncé concerne les questions 14 à 16 : On éclaire un dispositif interférométrique parune source polychromatique qui émet dans Δν Δν , νm + . Le profil spectral est supposé rectangul’intervalle de fréquence νm − 2 2 laire, c’est-à-dire qu’il n’ y a pas d’émission en dehors de l’intervalle précédent et que pour l’intervalle [ν, ν + dν], l’éclairement sur l’écran donné par chaque voie de l’interfédν romètre est E0 . On notera δ la différence de marche due à l’interféromètre. Δν © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 14 L’éclairement élémentaire donné par l’interféromètre pour l’intervalle [ν, ν + dν] est : 2πνδ E0 E0 1 + cos dν ❒ b. dE = dν ❒ a. dE = Δν c Δν 2πνδ E0 E0 ❒ 1 + cos dν ❒ d. dE = 2 dν ✗ c. dE = 2 Δν c Δν Pour une onde monochromatique dont l’éclairement est E0 en l’absence d’interféromètre, 2πδ . On génél’éclairement sur l’écran donné par l’interféromètre est E = 2E0 1 + cos λ ralise à la source quasi-monochromatique de fréquence appartenant à l’intervalle [ν, ν + dν] dν en remplaçant E0 par E0 et λ par c/ν. Δν 15 L’éclairement observé sur l’écran est : ⎡ ⎤ ⎢⎢⎢ cos πδΔν 2πδνm ⎥⎥⎥⎥ c ⎢ ⎥⎥⎦ ❒ a. E = 2E0 ⎢⎢⎣1 + cos πδΔν c c ⎡ ⎤ ⎢⎢⎢ sin πδΔν 2πδνm ⎥⎥⎥⎥ c ⎢ ⎥⎥⎦ ❒ ✗ b. E = 2E0 ⎢⎢⎣1 + πδΔν cos c c ⎡ ⎤ ⎢⎢⎢ sin πδΔν 2πδνm ⎥⎥⎥⎥ c ⎢ ⎥⎦⎥ ❒ c. E = E0 ⎢⎣⎢1 + πδΔν cos c c ❒ d. E = 2E0 333 Corrigés Comme les différentes ondes de l’intervalle sont incohérentes, on peut sommer les éclaire νm + Δν 2 dE , soit : ments ce qui revient ici à calculer l’intégrale : E = νm − Δν 2 E = ν + Δν c 2E0 2πδν m 2 1+ sin Δν 2πδ c νm − Δν 2 On en déduit : c 2πδ 2πδ Δν Δν 2E0 Δν + sin νm + − sin νm − Δν 2πδ c 2 c 2 a−b a+b En utilisant la formule sin a − sin b = 2sin cos , on trouve la réponse b. On 2 2 vérifie que pour Δν = 0 (onde monochromatique) on retrouve la formule classique car le sin x terme en vaut 1 pour x = 0. x E = 16 En faisant croître δ depuis δ = 0, le contraste s’annule une première fois pour : c c ❒ b. δ = ❒ ✗ a. δ = Δν 4νm c ❒ c. δ = ❒ d. Pas d’annulation de contraste. 2νm Emax − Emin est obtenu comme précédemment en écrivant Emax + Emin πδΔν sin c 2πδνm = ±1 soit V = les maxima et minima locaux pour cos . La fonction πδΔν c c c sin x s’annule une première fois pour x = π soit δ = . x Δν Le contraste ou visibilité V = Cet énoncé concerne les questions 17 à 20 : On s’intéresse à un dispositif constitué d’une lentille mince convergente L1 , de distance focale f et d’un écran E percé de deux fentes fines et parallèles F1 et F2 dont on peut faire varier la distance e. Le dispositif est éclairé par deux sources ponctuelles monochromatiques S 1 et S 2 , de même longueur d’onde λ0 , faisant chacune un angle α0 avec l’axe optique (figure 21.1). Les observations se font en un point M du plan focal de la lentille L1 . 334 Corrigés 17 Qu’observe-t-on de manière générale ? ❒ a. Un éclairement uniforme. ❒ b. Des franges rectilignes parallèles à F x. ❒ ✗ c. Des franges rectilignes parallèles à F y. ❒ d. Des anneaux. On a un dispositif de fentes d’Young parallèles à l’axe F y avec deux sources ponctuelles à l’infini. Chaque source va donner une figure d’interférences formée de franges parallèles à F y dans le plan focal image de la lentille. À part le cas particulier où les franges sombres pour l’une des sources correspondent exactement aux franges brillantes pour l’autre, on observe donc des franges plus ou moins contrastées suivant la valeur de α0 . 18 On note δ1 = (S 1 F2 M) − (S 1 F1 M) (resp. δ2 = (S 2 F2 M) − (S 2 F1 M)) la différence de marche en M pour la source S 1 (resp. S 2 ). Déterminer δ1 et δ2 dans les conditions de Gauss. x x ❒ ❒ a. δ1 = e α0 + ✗ b. δ1 = e −α0 + f f x x ❒ d. δ2 = e −α0 + ❒ ✗ c. δ2 = e α0 + f f Ce calcul a été réalisé dans le chapitre « Interférences à deux ondes » à la question (16). Les différences sont l’inversion des deux orientations pour les angles et x donc il faut changer α0 en −α0 et x en −x dans le résultat de la question (16) pour le calcul de δ1 et garder α0 pour δ2 . En fait ici α0 < 0. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 19 Pour quelle plus petite valeur em de e observe-t-on un éclairement uniforme ? λ0 ❒ a. em = 0 ❒ b. em = 2 λ0 λ0 ❒ c. em = ❒ ✗ d. em = − 4α0 4α0 L’éclairement est uniforme si les franges sombres pour l’une des sources correspondent exactement aux franges brillantes pour l’autre. Dans les deux cas, l’interfrange vaut i = λ0 f . Le centre de la figure pour S 1 (δ1 = 0) est en x10 = α0 f donc les franges brillantes e sont aux positions x1b = α0 f + mi avec m entier. Le centre de la figure pour S 2 (δ2 = 0) est 1 i avec en x20 = −α0 f donc les franges sombres sont aux positions x2s = −α0 f + p + 2 p entier. Ainsi, une frange sombre pour S 2 correspondra à une frange sombre pour S 1 si x1b = x2s , soit : λ0 1 λ0 f 1 λ0 f = −α0 f + p + ⇒ e= α0 f + m p−m+ e 2 e 2α0 2 Sachant que α0 < 0 et e > 0, la plus petite valeur de em est pour p − m = −1 soit e = − λ0 . 4α0 335 Corrigés 20 On note E0 l’éclairement en M dû à une seule des deux sources lorsqu’une des voies de l’interféromètre est obturée. Déterminer l’éclairement total E observée en M. 2πex 2πeα0 cos ❒ ✗ a. E = 4E0 1 + cos λ0 f λ0 2πe x α0 + ❒ b. E = 4E0 1 + cos λ0 f 2πeα0 ❒ c. E = 4E0 1 + cos λ0 2πex 2πeα0 cos ❒ d. E = 2E0 1 + cos λ0 f λ0 Les deux sources sont incohérentes donc l’éclairement total est la somme des éclairements donnés par chaque source : 2πe 2πe x x E = 2E0 1 + cos −α0 + + 2E0 1 + cos α0 + λ0 f λ0 f a−b a+b cos , on trouve la réponse a. On vérifie 2 2 λ0 2πeα0 que pour le résultat de la question précédente e = − le contraste cos = 0. 4α0 λ0 Avec la formule cos a + cos b = 2 cos Cet énoncé concerne les questions 21 à 23 : On étudie la figure donnée par des fentes d’Young éclairées par une fente de largeur b et de très grande longueur L, parallèle à F1 et F2 . (figure 21.2). Losqu’on cache une voie de l’interféromètre, l’éclairement obtenu sur l’écran, pour une fente source élémentaire dx de largeur dx est E0 . b On suppose que b et a sont petits devant d et D. 21 336 L’éclairement dE donné par l’interféromètre éclairé par la fente élémentaire de largeur dx est : dx ❒ a. dE = 2E0 b dx 2πa x x + 1 + cos b. dE = 2E ❒ ✗ 0 λ0 D d b 2πax dx ❒ c. dE = 2E0 1 + cos λ0 D b dx 2πa x x − ❒ d. dE = 2E0 1 + cos λ0 D d b Corrigés Pour une source ponctuelle ou une fente parallèle à O y qui donne un éclairement E0 en l’absence d’interféromètre, l’éclairement sur l’écran donné par l’interféromètre est 2πδ . On généralise à la fente source quasi sans épaisseur en remplaçant E = 2E0 1 + cos λ0 dx . D’autre part , comme démontré au chapitre « Interférences à deux ondes » à E0 par E0 b x x + d’où la réponse b. la question (13) δ = a d D 22 L’éclairement total observé E est : 2πax ❒ a. E = 2E0 1 + cos λ0 D ⎡ ⎤ sin πab ⎢⎢⎢⎢ 2πax ⎥⎥⎥⎥ λ0 d ⎥⎥ ❒ b. E = 2E0 ⎢⎢⎣1 − πab cos λ0 D ⎦ λ d 0 ❒ c. E = 2E0 ⎡ ⎤⎥ ⎢⎢⎢ sin πab ⎥⎥⎥ 2πax λ d ⎥⎥ ❒ ✗ d. E = 2E0 ⎢⎢⎢⎣1 + πab0 cos λ0 D ⎦ λ0 d Les différentes parties de la source sont incohérentes, donc on peut sommer les éclaire b 2 dE , soit : ments ce qui revient ici à calculer l’intégrale : E = − b2 E = b/2 2πa x x 2E0 λ0 d x + sin + b 2πa λ0 D d −b/2 © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit On en déduit : λ0 d 2πa x b 2πa x b 2E0 b+ sin + − sin − E = b 2πa λ0 D 2d λ0 D 2d En utilisant la formule sin a − sin b = 2sin 23 a+b a−b cos , on trouve la réponse d. 2 2 Si l’on augmente la largeur de la fente à partir de b = 0, quelle(s) est(sont) la(les) propositions justes ? λ0 d λ0 d <b<2 . ❒ ✗ a. La frange centrale est sombre pour a a ❒ b. La visibilité est nulle pour b = 0. λ0 d ❒ . ✗ c. la visibilité est nulle pour b = a ❒ d. On observe des franges ∀b. 337 Corrigés La visibilité est V = sin πab λ0 d πab λ0 d . Cette dernière est nulle pour πab = π d’où la réponse c. λ0 d λ0 d λ0 d D’autre part, pour <b<2 , la visibilité est négative donc pour x = 0 la frange est a a sombre. 22 Diffraction de Fraunhofer et réseaux Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F D’après le principe d’Huygens-Fresnel, chaque point d’une surface atteinte par une onde incidente se comporte comme une source secondaire ponctuelle émettant une onde plane. Chaque point de la surface se comporte comme une source secondaire émettant une onde sphérique. 2 ❒ ✗ V ❒ F D’après le principe d’Huygens-Fresnel, les sources secondaires émettent des ondes cohérentes entre elles. C’est l’énoncé du principe. 3 ❒ ✗ V ❒ F Plus une pupille est de faibles dimensions, plus la figure de diffraction est étendue. La largeur angulaire de la tache de diffraction d’une ouverture de dimension a est proportionnelle à λ0 /a. 4 ❒V ❒ ✗ F Une fente et un cheveu donnent des figures de diffraction complètement différentes. Il s’agit du théorème des écrans complémentaires ou théorème de Babinet. Les figures sont semblables sauf au centre. 5 ❒V ❒ ✗ F Lorsqu’on translate la source, la figure de diffraction est inchangée. La figure de diffraction est « centrée » autour de l’image géométrique de la source par le système optique. Si on translate la source, son image est a priori translatée. 6 ❒ ✗ V ❒ F Lorsqu’on translate la pupille dans son plan, la figure de diffraction est inchangée. La translation de la pupille ne provoque pas de translation de l’image géométrique de la source. 338 Corrigés 7 ❒ ✗ V ❒ F Dans un ordre donné, un réseau dévie plus la lumière rouge que la lumière bleue. On verra la formule du réseau plus loin. C’est effectivement le contraire du prisme qui dévie plus le bleu. QCM © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 8 Parmi les montages suivants, lequel(lesquels) permet(permettent) d’observer une figure de diffraction dans les conditions de Fraunhofer ? Dans tous les cas S est l’image de S par l’ensemble des lentilles. ❒ a. ❒ ✗ b. ❒ ✗ c. ❒ d. Le diffraction de Fraunhofer est appelée aussi diffraction à l’infini. La pupille est éclairée par un faisceau parallèle et on observe la figure de diffraction à l’infini. Dans le cas de la figure c., la source est au foyer objet de la lentille L1 convergente ce qui donne un faisceau parallèle et l’écran est dans le plan focal image de la lentille L2 convergente ce qui permet d’observer la figure à l’infini donnée par la pupille. Dans les cas a. et d. les lentilles divergentes ne permettent pas ces observations. Pour le montage b., on admet qu’il convient. On peut qualitativement l’expliquer en pensant qu’on rapproche les deux lentilles jusqu’à les confondre, la lentille L étant proche de la pupille. Cet énoncé concerne les questions 9 à 10 : On s’intéresse à une fente de grande longueur L suivant Oy et de largeur a symétrique par rapport à l’axe Ox . 9 L’intensité diffractée par la fente est : 2 πa(βi − β) ❒ a. I = I0 sinc λ0 2πa(αi − α) ❒ c. I = I0 sinc2 λ0 2πa(βi − β) ❒ b. I = I0 sinc λ0 2 πa(αi − α) ❒ d. I = I sinc ✗ 0 λ0 2 339 Corrigés La fente étant de très grande longueur suivant y on peut la considérer comme infinie et L L −−→ − → raisonner dans le plan x Oz donc OP·(→ ui − −u ) = x (αi −α) et t(x , y ) = 1 pour − ≤ y ≤ 2 2 a a et − ≤ x ≤ . On écrit alors : 2 2 a/2 i 2π(αi − α)x L/2 λ0 e dx dy ad = Ke−iωt −a/2 −L/2 ce qui donne ; ad Ke−iωt ⎛ ⎞ −π(αi − α)a ⎟⎟ ⎜⎜⎜ π(αi − α)a ⎟⎟⎟ i i ⎜⎜⎜ λ0 πa(αi − α) ⎟ λ λ 0 0 ⎜ ⎟ =L −e ⎜e ⎟⎟⎟ = aLsinc 2iπ(αi − α) ⎜⎜⎝ λ0 ⎠ L’intensité est proportionnelle à ad ad avec I0 le maximum pour αi − α = 0, ce qui donne la réponse d. 10 L’incidence étant fixée, le maximum principal pour la figure de diffraction de la fente précédente a pour largeur Δ|α| : λ0 2λ0 ❒ ❒ a. Δ|α| = ✗ b. Δ|α| = a a a λ0 ❒ d. Δ|α| = ❒ c. Δ|α| = 2a λ0 La fonction sinc(x) s’annule pour x = mπ avec m entier relatif non nul, donc la largeur du π(αi − α)a = 2π, d’où puisque maximum central correspond aux annulations en ±π soit Δ λ0 2λ0 . αi est fixé, Δ|α| = a Cet énoncé concerne les questions 11 à 12 : On observe la figure de diffraction d’une pupille rectangulaire centrée en O, de dimensions a suivant Ox et b suivant Oy , éclairée en incidence normale. L’observation se fait dans le plan focal image d’une lentille convergente (figure 22.1). 11 340 Déterminer l’éclairement E sur l’écran. πb sin θ πa sin θ sinc2 ❒ a. E = E0 sinc2 λ0 λ0 2 πb tan θ 2 πa tan θ ❒ b. E = E0 sinc sinc λ0 λ0 2 πa tan θ 2 πb tan θ sinc ❒ c. E = E0 sinc λ0 λ0 2 πa sin θ 2 πb sin θ ❒ sinc d. E = E sinc ✗ 0 λ0 λ0 Corrigés a a et Puisque l’incidence est normale αi = βi = 0. De plus t(x , y ) = 1 si x ∈ − , 2 2 b b −−→ − → et t(x , y ) est nul sinon. De plus OP · (→ ui − −u ) = −x α − y β. L’amplitude y ∈ − , 2 2 diffractée s’écrit : ad = Ke−iωt a/2 −a/2 e −i 2παx λ0 dx b/2 −b/2 e −i 2πβy λ0 dy Après intégration, on obtient : ad = Ke −iωt πbβ πaα sinc ab sinc λ0 λ0 Puisqu’on observe dans le plan focal de la lentille, α et β sont respectivement les projec−u sur Ox et Oy, soit α = sin θ et β = sin θ . L’éclairement est proportionnel à a a tions de → d d avec E0 le maximum pour α = β = 0, ce qui donne la réponse d. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 12 La longueur d’onde est λ0 = 0, 5 μm et la distance focale de la lentille f = 1 m. La taille de la tache centrale sur l’écran est 1,43 cm selon x et 2,86 cm selon y. En déduire a et b. ❒ a. a = 35 μm et b = 70 μm ❒ b. a = 35 μm et b = 17, 5 μm ❒ ❒ d. a = 17, 5 μm et b = 35 μm ✗ c. a = 70 μm et b = 35 μm x y Dans l’approximation de Gauss sin θ tan θ = et de même sin θ . La largeur de la f f 2λ0 f πax . On trouve a = 70 μm. = 2π soit a = tache centrale suivant x correspond à Δ λ0 f Δx 2λ0 f De même b = = 35 μm. Δy 13 On considère la diffraction à travers l’ouverture circulaire d’un télescope de rayon R = 4 m. Quelle est la largeur angulaire la plus petite pouvant être observée avec λ0 = 0, 5 μm ? ❒ a. 0, 016 ❒ c. 0, 026 ❒ ✗ b. 0, 031 ❒ d. 0, 013 Le diamètre angulaire de la tache d’Airy (tache centrale de diffraction) est Δθ = λ0 1, 22 . L’application numérique donne Δθ = 1, 525 · 10−7 rad soit Δθ = R 1, 525 · 10−7 × 180 × 3600 = 0, 031. π Cet énoncé concerne les questions 14 à 15 : On prend en compte la diffraction dans l’étude de la figure donnée par des fentes 341 Corrigés d’Young. Les fentes de largeur a ont leurs centres espacés d’une distance b. Elles sont parallèles à l’axe Oy et symétriques par rapport à cet axe. Les fentes sont éclairées en incidence normale. On notera E0 la constante de normalisation pour l’éclairement telle que l’éclairement maximal obtenu sur l’écran soit 2E0 . 14 Dans le plan focal image d’une lentille convergente (figure 22.1), l’expression de l’éclairement observé est : 2πax 2 πbx 1 + cos ❒ a. E = E0 sinc λ0 f λ0 f 2πbx πax ❒ b. E = E0 sinc 1 + cos λ0 f λ0 f 2πbx ❒ c. E = E0 1 + cos λ0 f 2πbx 2 πax 1 + cos ❒ ✗ d. E = E0 sinc λ0 f λ0 f On suppose les fentes de très grande longueur suivant Oy donc on peut raison ner dans le plan x Oz. La fonction de transmission est donc t(x , y ) = 1 pour b a b a b a b a ∪ − , + et t(x , y ) = 0 sinon. Pour alléger l’écriture on x ∈ − − , − + 2 2 2 2 2 2 2 2 L/2 dy . L’amplitude diffractée après les fentes est donc : notera K = Ke−iωt −L/2 ⎛ ⎞ 2παx ⎜⎜⎜ −b/2+a/2 ⎟⎟⎟ b/2+a/2 −i 2παx −i ⎜ ⎟⎟ ⎜ ⎜ λ λ 0 dx + 0 dx ⎟ ⎟⎟⎟ e e ad = K ⎜⎜⎜ ⎟⎠ ⎝⎜ −b/2−a/2 b/2−a/2 b Pour la première intégrale, on effectue le changement de variable X = x + et pour la 2 b deuxième X = x − ce qui donne : 2 ⎛ ⎞ 2παb 2παX ⎜⎜⎜ i 2παb +a/2 −i 2παX ⎟⎟⎟ +a/2 −i −i ⎜⎜⎜ 2λ0 ⎟ ⎜ ⎟ λ 2λ λ 0 0 0 e dX + e e dX ⎟⎟⎟⎟ ad = K ⎜⎜e ⎜⎝ ⎟⎠ −a/2 −a/2 Les deux intégrales correspondent à l’amplitude diffractée par une fente de largeur a, d’où : ⎛ ⎞ 2παb ⎟⎟ ⎜⎜⎜ i 2παb ⎟⎟⎟ −i ⎜ παb πaα πaα ⎜⎜⎜ 2λ0 ⎟ 2λ 0 ⎟ cos +e ad = K a sinc ⎜e ⎟⎟⎟ = 2K a sinc λ0 ⎜⎜⎝ λ0 λ0 ⎠ En remplaçant α par x/ f comme déjà fait et en écrivant que E est proportionnel à ad ad , on obtient : 2πxb 2 πax 2 πxb 2 πax E = 2E0 sinc cos = E0 sinc 1 + cos λ0 f λ0 f λ0 f λ0 f 342 Corrigés −−−→ On remarque que le fait de translater une pupille dans son⎞plan d’un vecteur OO1 revient ⎛ − − − → −u · OO ⎟⎟ ⎜⎜⎜ 2π→ 1⎟ ⎟⎟⎟⎠. Lorsqu’il s’agit d’une pupille à multiplier l’amplitude diffractée par : exp ⎜⎜⎜⎝−i λ0 seule, ce facteur disparaît dans le calcul de l’éclairement qui est donc inchangé. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 15 Parmi les figures suivantes, laquelle représente l’éclairement observé ? ❒ ✗ a. ❒ b. ❒ c. ❒ d. La figure b. représente la figure d’interférences des fentes d’Young sans tenir compte de la diffraction. La bonne figure est donc la courbe de la figure b. multipliée par sinc2 , ce n’est donc pas la d. qui a pour enveloppe un sinc. Entre la a. et la c., on remarque que E (0) = 0 pour la c. alors que l’expression de E donne une frange brillante en x = 0, ce qui est le cas de a. 16 On étudie un réseau plan en transmission de n traits par unité de longueur, éclairé en lumière parallèle sous incidence θ. On note a l’écart entre deux traits. On observe la figure donnée par le réseau dans l’ordre k (entier) correspondant à l’angle θk (figure 22.2). La formule du réseau correspondant aux maximas observés est : ❒ a. sin θk + sin θ = knλ0 ❒ c. tan θk − tan θ = knλ0 ❒ ✗ b. sin θk − sin θ = knλ0 ❒ d. tan θk + tan θ = knλ0 343 Corrigés Si on généralise le résultat obtenu pour les fentes d’Young, la figure obtenue sera une figure d’interférences pour laquelle intervient le déphasage entre les centres successifs de chaque fente modulée par la courbe de diffraction en sinc2 . Les maxima d’interférences correspondent donc à une différence de marche de kλ0 entre deux centres successifs avec k entier. On utilise le théorème de Malus (figure 22.5) avec les deux plans d’onde Σ pour les rayons incidents et Σ pour les rayons diffractés. Figure 22.5 Ce raisonnement a déjà été effectué plusieurs fois. La différence de marche entre le rayon (p + 1) et la rayon (p) est δ = O p+1 J − IO p . Toutes les grandeurs étant positives sur le schéma, on a O p+1 J = a sin θk et IO p = a sin θ. Avec δ = kλ0 et n = 1/a, on trouve la réponse b. 17 On étudie un réseau plan en réflexion de n traits par unité de longueur, éclairé en lumière parallèle sous incidence θ. On observe la figure donnée par le réseau dans l’ordre k (entier) correspondant à l’angle θk (figure 22.3). La formule du réseau correspondant aux maximas observés est : ❒ ✗ a. sin θk + sin θ = knλ0 ❒ c. tan θk − tan θ = knλ0 ❒ b. sin θk − sin θ = knλ0 ❒ d. tan θk + tan θ = knλ0 On a représenté sur la figure 22.6, les rayons incidents et les rayons diffractés sur deux schémas différents pour plus de clarté. On utilise de nouveau le théorème de Malus avec les deux plans d’onde Σ pour les rayons incidents et Σ pour les rayons diffractés. Figure 22.6 La différence de marche entre le rayon (p + 1) et la rayon (p) est δ = IO p+1 + O p+1 J. Toutes les grandeurs étant positives sur le schéma, on a O p+1 J = a sin θk et IO p+1 = a sin θ. Avec δ = kλ0 et n = 1/a, on trouve la réponse a. 344 Corrigés On remarque que pour δ = 0, on retrouve la loi de Descartes correspondant à la direction de l’optique géométrique. 18 On éclaire un des deux réseaux précédents avec une onde plane monochromatique (λ0 = 0, 5 μm) sous incidence normale. On prend n =600 traits/mm. Déterminer le nombre d’ordres observables. ❒ a. 7000 ❒ b. 6 ❒ c. 1 ❒ ✗ d. 7 Sous incidence normale θ = 0. D’autre part : −1 ≤ sin θk ≤ 1 que l’on peut écrire aussi : −1 ≤ nkλ0 ≤ 1. Avant tout calcul on a intérêt à transformer n en traits par mètre soit n = 6 · 105 traits/m, d’où −3, 33 ≤ k ≤ 3, 33. On en déduit k ∈ {−3, −2, −1, 0, 1, 2, 3} et qu’il y a sept ordres visibles. 19 Dans le cas d’un réseau plan par transmission, la déviation est la différence d’angle entre le rayon diffracté et le rayon incident D = θk − θ. On note Dm la déviation minimale pour un ordre k. Quelle(s) relation(s) sont vérifiées pour D = Dm ? © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ a. θk = θ Dm knλ0 = ❒ ✗ c. sin 2 2 ❒ ✗ b. θk = −θ ❒ d. Dm = 0 Dans le cas du réseau en transmission, la formule du réseau sin θk − sin θ = nkλ0 s’écrit : θk + θ θk − θ nkλ0 D cos = nkλ0 ⇒ sin = 2 sin θ +θ 2 2 2 2 cos k 2 θ +θ Ainsi, D est minimal si cos k = 1, donc si θk = −θ et on trouve la réponse c. pour Dm . 2 20 2πaα λ0 le déphasage entre deux rayons passant par deux traits successifs avec α = sin θk ± sin θ (le signe dépendant du type de réseau) . Les traits ont chacun une largeur b. Déterminer l’intensité diffractée dans la direction θk : sin2 (N−1)φ sin2 Nφ πbα 2 2 ❒ a. I = I0 ❒ b. I = I0 sinc2 φ 2 φ 2 λ0 sin 2 sin 2 (N−1)φ sin2 Nφ sin2 πbα 2 2 ❒ φ ❒ c. I = I0 ✗ d. I = I0 sinc2 2 φ 2 λ 0 sin sin Dans le cas d’un réseau plan de N traits, on note a = 1/n le pas du réseau et φ = 2 2 345 Corrigés On a vu dans le cas de deux fentes que l’amplitude diffractée par une pupille dont le centre 2πδ est translaté de O à O devait être multipliée par un terme de déphasage eiφ où φ = ± λ0 et δ est la différence de marche entre les rayons passant par O et ceux par O . Le signe πbα est dans φ dépend de la référence prise pour les phases. Donc si ad = bK sinc λ0 l’amplitude diffractée par un trait, celle diffractée par le trait suivant est ad eiφ avec le φ de l’énoncé correspondant au déphasage des rayons entre les centres de ces deux traits successifs. Puisqu’il y a N traits l’amplitude totale est : ad,t = bK sinc N−1 πbα ipφ πbα 1 − eiNφ e = bK sinc λ0 p=0 λ0 1 − eiφ ce qui peut aussi s’écrire : ad,t Nφ πbα eiNφ/2 sin 2 = bK sinc λ0 eiφ/2 sin φ 2 En écrivant que I est proportionnelle à ad,t ad,t et en prenant I0 comme valeur maximale pour α = 0, on trouve la réponse d. Cet énoncé concerne les questions 21 à 23 : On s’intéresse à un réseau à échelettes par réflexion. Ce réseau est constitué de N bandes réfléchissantes parallèles, de très grande longueur, de même largeur 2b, faisant un angle α > 0 avec la direction d’ensemble du réseau (figure 22.4). Ce réseau est éclairé par une onde plane monochromatique sous une incidence θ par rapport aux bandes réfléchissantes. 21 Déterminer l’amplitude ad diffractée par l’une des bandes réfléchissantes dans une direction faisant l’angle θk avec la normale à la surface. On note K la constante de normalisation 2πb(sin θk + sin θ) ❒ ✗ a. ad = Ksinc λ0 2πb(sin θk − sin θ) ❒ b. ad = Ksinc λ0 πb(sin θk + sin θ) ❒ c. ad = Ksinc λ0 πb(sin θk − sin θ) ❒ d. ad = Ksinc λ0 Pour plus de clarté on a représenté (figure 22.7) sur le schéma de droite les rayons incidents et sur le schéma de gauche les rayons diffractés par O p et un point P de la facette. On utilise le théorème de Malus avec les plans d’onde Σ pour les rayons incidents et Σ pour les rayons diffractés. 346 Corrigés Figure 22.7 La différence de marche entre les rayons passant par P et ceux par O est δP/O = −O p I + JP, or en faisant attention aux signes : O p I = −x sin θ et JP = x sin θk , soit δP/O = x(sin θ + sin θk ). L’amplitude diffractée par une facette est donc : ad = K 2π (sin θ + sin θk )x 2πb(sin θk + sin θ) e λ0 dx = K 2b sinc λ0 −b b i soit la réponse a. avec K = K 2b. 22 Déterminer la différence de marche δ p+1/p entre deux rayons passant par les centres successifs O p+1 et O p : ❒ ✗ a. δ p+1/p = 2a[sin(θ + α) + sin(θk + α)] ❒ b. δ p+1/p = 2a[sin(θ − α) + sin(θk + α)] ❒ c. δ p+1/p = 2a[sin(θ − α) − sin(θk + α)] © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit ❒ d. δ p+1/p = 2a[sin(θ + α) − sin(θk + α)] Comme dans la question précédente, on a représenté (figure 22.8) sur le schéma de droite les rayons incidents et sur le schéma de gauche les rayons diffractés par O p et O p+1 . On utilise le théorème de Malus avec les plans d’onde Σ pour les rayons incidents et Σ pour les rayons diffractés. Figure 22.8 La différence de marche des rayons passant par O p+1 par rapport à ceux passant par O p est δ p+1/p = −IO p + O p+1 J. Or IO p = −2a sin β car β < 0 et O p+1 J = 2a sin γ car γ > 0. De plus β = θ + α (θ < 0 et α > 0) et γ = α + θk . On en déduit la réponse a. 347 Corrigés 23 À quelle condition sur θ et α le maximum d’interférence d’ordre k coïncide-t-il avec le maximum central de diffraction d’une facette ? kλ0 kλ0 ❒ a. 2 cos θ cos α = ❒ b. 2 sin θ sin α = 2a 2a kλ0 kλ0 ❒ d. 2 cos θ sin α = − ❒ ✗ c. 2 cos θ sin α = 2a 2a Le maximum d’interférence d’ordre k est tel que δ p+1/p = kλ0 , et le maximum de diffraction est obtenu pour l’argument du sinc nul soit sin θk + sin θ = 0, ce qui entraine θk = −θ. Si l’on reporte dans l’autre expression, on obtient : δ p+1/p = 2a[sin(θ + α) + sin(−θ + α)] = 4a sin α cos θ Donc δ p+1/p = kλ0 valide la réponse c. 23 Interféromètre de Michelson Vrai/Faux 1 ❒V ❒ ✗ F L’interféromètre de Michelson est à division du front d’onde. C’est un système à division d’amplitude car la lame semi-réfléchissante oriente vers chaque miroir la moitié de l’énergie incidente, et les sources secondaires sont le résultat des mêmes rayons issus de la source principale. En revanche pour un interféromètre à division du front d’onde type fentes d’Young, l’onde est « coupée » en deux géométriquement, les sources secondaires sont le résultat de rayons différents issus de la source principale. 2 ❒V ❒ ✗ F La compensatrice sert à compenser un déphasage dû aux réflexions sur les miroirs. Elle sert à compenser le nombre de traversées différent de la séparatrice pour chacune des voies. 3 ❒ ✗ V ❒ F Si la source est ponctuelle, les interférences ne sont pas localisées. Dans le cas idéal d’une source ponctuelle, la cohérence spatiale est parfaite et les interférences ne sont pas localisées. En revanche plus la source est de petite taille, moins la figure est lumineuse. 348 Corrigés 4 ❒ ✗ V ❒ F Si l’interféromètre est réglé en lame d’air, on observe des anneaux. Il y a symétrie du système par rapport à l’axe optique. Par exemple, dans le cas d’une source principale ponctuelle sur l’axe, les sources secondaires sont aussi sur l’axe et l’écran leur est perpendiculaire, configuration donnant des anneaux. 5 ❒V ❒ ✗ F Si l’interféromètre est réglé en coin d’air, les interférences sont localisées sur le miroir M2 . La notion de localisation n’apparaît que pour une source étendue. Dans le cas d’une source ponctuelle, comme écrit précédemment, les interférences ne sont pas localisées. Pour observer des franges contrastées sur les miroirs en coin d’air, il faut cependant que la source ne soit pas trop étendue. 6 ❒V ❒ ✗ F En lame d’air, lorsqu’on translate le miroir en se rapprochant du contact optique, les anneaux sortent du centre de la figure. Lorsqu’on se rapproche du contact optique, les anneaux rentrent par le centre. C’est un résultat à connaître, indispensable pour trouver expérimentalement le contact optique. Pour établir ce résultat, il faut déterminer la relation entre le rayon d’un anneau et la distance e entre les miroirs. 7 ❒ ✗ V ❒ F Lorsqu’on utilise l’interféromètre en coin d’air, on place la source dans le plan focal objet d’une lentille convergente. Un coin d’air s’éclaire en faisceau quasi-parallèle, obtenu en plaçant la source dans le plan focal d’une lentille convergente. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 8 ❒ ✗ V ❒ F Lorsqu’on utilise l’interféromètre en lame d’air, on place la source avant le plan focal objet d’une lentille convergente. On souhaite éclairer les miroirs en lumière convergente, il faut donc placer la source et la lentille en configuration « objet réel-image réelle », donc placer la source avant le foyer objet. Si on place la source entre le foyer objet et la lentille (configuration loupe), le faisceau émergent est divergent. QCM 9 Déterminer la différence de marche géométrique δ2/1 du rayon 2 par rapport au rayon 1 (figure 23.2). 2e (1 − n sin2 i) ❒ a. δ2/1 = 2e(n cos r − tan r sin i) ❒ b. δ2/1 = cos r 2e (1 − n2 sin2 i) ❒ d. δ2/1 = ❒ ✗ c. δ2/1 = 2ne cos r cos r 349 Corrigés Pour calculer la différence marche on utilise le théorème de Malus avec le plan d’onde Σ pour les ondes réfléchies (figure 23.6). On écrit δ2/1 = (S M)2 − (S M)1 = (I JK) − (IL). Figure 23.6 2e . D’autre part, IL = Dans le verre d’indice n, le chemin optique (I JK) est égal à n cos r IK sin i et IK = 2 e tan r. Avec la loi de Descartes sin i = n sin r, on peut écrire : n sin2 r 2ne 2e − 2e tan r sin i = 2e −n = (1 − sin2 r) = 2ne cos r δ2/1 = n cos r cos r cos r cos r Cet énoncé concerne les questions 10 à 12 : On considère un coin d’air (figure 23.3) éclairé par une onde plane sous incidence θ. On → − → − note k1 et k2 les vecteurs d’onde des ondes réfléchies sur les lames (1) et (2), et on définit − → − → − → K = k 2 − k1 . 10 Déterminer l’intensité en un point M de l’espace, l’intensité maximale étant 2I0 . → − → − −−→ → − → − −−→ ❒ a. I = I0 (1 + cos(k2 + k1 ) · OM) ❒ ✗ b. I = I0 (1 + cos(k2 − k1 ) · OM) → − → − −−→ → − → − −−→ ❒ d. I = I0 (1 + sin(k2 − k1 ) · OM) ❒ c. I = I0 (1 + 2 cos(k2 − k1 ) · OM) Les deux ondes ont même amplitude juste après la réflexion. Elles sont de la forme : → − −−→ → − −−→ s1 (M, t) = s0 eiωt e−iφ(O) e−ik1 ·OM et s2 (M, t) = s0 eiωt e−iφ(O) e−ik2 ·OM L’intensité s’écrit : → − → − −−→ I = K(s1 + s2 )(s1 + s2 ) = 2K s20 1 + cos(k2 − k1 ) · OM D’où la réponse b. avec I0 = 2K s20 . 350 Corrigés 11 Choisir parmi les figures suivantes, celle qui représente les surfaces d’intensité maxi− − → → − → male. On a représenté K = k2 − k1 . ❒ a. ❒ b. ❒ ✗ c. ❒ d. → − −−→ Les surfaces correspondant à un maximum d’intensité sont telles K · OM = 0 [2π]. Cette relation définit une famille de plans parallèles, dont le plus simple correspond au produit → − scalaire nul, il s’agit du plan d’intensité maximale passant par O et perpendiculaire à K. Le seul schéma correspondant est celui de la figure c. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 12 La distance i entre deux plans successifs d’intensité maximale est : λ0 λ0 ❒ b. i = ❒ a. i = 2 sin α cos(θ + α) 2 sin α sin(θ + α) λ0 λ0 ❒ ❒ c. i = ✗ d. i = 2 cos α 2 sin α On a représenté sur la figure 23.7 les vecteurs avec les différents angles. La direction des plans d’intensité maximale (dont deux successifs sont représentés Π p et Π p+1 ) est celle de − → − → la bissectrice des vecteurs k1 et k2 . Figure 23.7 → − Ils font donc un angle θ + α avec la normale à M1 , qui est l’angle aussi entre K et M1 . → − −−−−−−→ Puisque les deux plans sont successifs, on peut écrire K · O p O p+1 = 2π. La distance i 4π recherchée est i = O p O p+1 cos(θ + α). On en déduit K i = 2π, or K = 2k1 sin α = sin α λ0 λ0 d’où i = . La réponse a. correspond à la distance O p O p+1 . 2 sin α 351 Corrigés Cet énoncé concerne les questions 13 à 16 : À partir du contact optique et des miroirs M1 et M2 perpendiculaires, on fait tourner le miroir M1 d’un angle α, l’interféromètre étant alors réglé en coin d’air. La source, non ponctuelle, est placée dans le plan focal objet d’une lentille convergente. On a représenté sur la figure 23.4 le schéma équivalent à l’interféromètre, ainsi que le système de projection de la figure (lentille L2 et écran). On note γ le grandissement obtenu par la projection. 13 En travaux pratiques, si l’on dispose d’une table d’environ 2 m, quelle distance focale image f choisir pour L2 parmi les valeurs suivantes ? ❒ a. f = 1000 mm ❒ c. f = 10 mm ❒ b. f = −250 mm ❒ ✗ d. f = 250 mm Pour une source étendue, les franges sont localisées au voisinage des miroirs. La lentille doit donc effectuer la projection des miroirs sur l’écran : il faut une lentille convergente. Sachant qu’il faut au minimum une distance de 4 f entre l’objet et l’image et si l’on souhaite un grandissement de 4 à 5 en valeur absolue, la lentille f = 250 mm est la plus adaptée. 14 Déterminer la relation entre l’ordre d’interférence p et la position sur l’écran x . ❒ a. p = 2αx γλ0 ❒ ✗ b. p = − 2αx γλ0 ❒ c. p = 2αx λ0 ❒ d. p = − 2αx λ0 La différence de marche au niveau des miroirs est δ2/1 = −2αx (on rappelle que α > 0 et donc avec l’orientation x et δ2/1 sont de signes opposés) ce qui correspond à un ordre −2αx d’interférence p = . Sur l’écran un point de coordonnées x correspond au point x λ0 sur le miroir tel que x = γx, d’où la réponse b. 15 On mesure sur l’écran un interfrange i = 0, 5 cm. Déterminer l’angle α entre les miroirs sachant que le grandissement est γ = −4 et que λ0 = 0, 5 μm. ❒ a. α 10 ❒ ✗ c. α 41 ❒ b. α 0, 01 ❒ d. α 0, 7 |γ|λ0 . L’application Un interfrange sur l’écran correspond à Δp = 1 soit i = Δx = 2α 180 × 3600 numérique donne α = 2 · 10−4 rad ou α = 2 · 10−4 41 . π 352 Corrigés 16 On translate le miroir M1 d’une distance d. Cela équivaut à déplacer M1 de Δy = d. Quel est le déplacement Δx de la frange centrale p = 0 sur l’écran ? γΔy ❒ b. Δx = Δy ❒ a. Δx = α γΔy ❒ ❒ c. Δx = γΔy ✗ d. Δx = − α Un rayon réfléchi par M1 parcourt un trajet supplémentaire 2Δy donc la différence de Δy marche devient δ2/1 = −2αx − 2Δy. La frange centrale δ2/1 = 0 sera à la position x = − α γΔy soit x = − . α Cet énoncé concerne les questions 17 à 21 : L’interféromètre réglé en lame d’air d’épaisseur e est éclairé par une source non ponctuelle monochromatique. On utilise une lentille L2 de distance focale image f pour projeter les anneaux sur un écran. 17 En travaux pratiques, quelle distance focale image f choisir pour L2 parmi les valeurs suivantes ? ❒ ❒ b. f = −250 mm ✗ a. f = 1000 mm ❒ d. f = 250 mm ❒ c. f = 10 mm Dans le cas de la lame d’air éclairée par une source étendue, les interférences sont localisées à l’infini. Pour les projeter sur un écran, il faut utiliser une lentille convergente et placer l’écran dans le plan focal image de la lentille. Pour avoir une image la plus grande possible, il faut utiliser la lentille de plus grande distance focale d’où la réponse a. © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit 18 L’épaisseur de la lame d’air est e = 0, 2 mm. Quel est l’ordre p0 au centre pour λ0 = 0, 56 μm ? ❒ a. p0 = 0 ❒ c. p0 357, 1 ❒ ✗ b. p0 714, 3 ❒ d. p0 = 2.10−4 La différence de marche au centre δ2/1 = 2e soit un ordre p0 = 19 2e 714, 3. λ0 On note rk le rayon du kième sur l’écran. On suppose que p0 = m + où m est entier et 1 ≥ > 0. Déterminer l’expression de rk : √ √ λ0 λ0 ❒ b. rk = f −k + + 1 ❒ a. rk = f k + e e √ √ λ0 λ0 ❒ ❒ c. rk = f k + + 1 ✗ d. rk = f k + − 1 e e 353 Corrigés Pour un rayon d’incidence i la différence de marche est δ2/1 = 2e cos i soit dans l’api2 . En traçant le rayon réfléchi d’angle i par rapproximation de Gauss δ2/1 = 2e 1 − 2 port à l’axe optique et passant par le centre de la lentille, on montre qu’il éclaire l’écran en r = f tan i de Gauss donc l’ordre d’interférence est f i dans l’approximation 2 r 2e r2 2e 1 − 2 ou p = p0 − . p= λ0 2f λ0 2 f 2 On constate que l’ordre d’interférence décroît avec r. Avec le choix pour , le premier anneau brillant correspond à p = m donc le kième à p = m−k+1. Le calcul a déjà été fait dans la chapitre sur les interférences. En écrivant m−k+1 = 2e rk2 p0 − , on trouve la réponse d. λ0 2 f 2 20 On place une lame d’indice n et d’épaisseur d accolée au miroir M2 (figure 23.5). On note i l’angle d’incidence d’un rayon sur la lame et r l’angle de réfraction dans la lame. Déterminer la différence de marche δ2/1 . ❒ ✗ a. δ2/1 = −2(e + d) cos i + 2nd cos r ❒ b. δ2/1 = −2n(e + d) cos i + 2nd cos r ❒ c. δ2/1 = −2(e + d) cos i − 2nd cos r ❒ d. δ2/1 = 2(e + d) cos i − 2nd cos r On utilise les notations de la figure (23.8). On a tracé un plan d’onde pour les rayons réfléchis. Avec le théorème de Malus, on a δ2/1 = (I JKL) − (I MN) = n I JK + KL − I MN. Figure 23.8 2d 2(e + d) et I JK = . D’autre part KL = KN sin i et KN = On peut écrire I MN = cos i cos r IN − IK = 2(e + d) tan i − 2d tan r. Ainsi : δ2/1 = sin2 i sin r sin i 2(e + d) 2nd + 2(e + d) − 2d − cos r cos i cos r cos i et avec la loi de Descartes sin i = n sin r : δ2/1 = 2nd 2(e + d) 2nd 2(e + d) (1 − sin2 r) + (sin2 i − 1) = cos2 r − cos2 i cos r cos i cos r cos i d’où la réponse a. 354 Corrigés 21 On se place dans le cas des petits angles. On observe une teinte uniforme sur l’écran lorsque δ2/1 est indépendant de i au deuxième ordre. Avant de placer la lame, on suppose que l’interféromètre est réglé au contact optique. Déterminer la distance e dont on doit déplacer M1 pour retrouver une teinte uniforme. 1 1 d ❒ ❒ a. e = 1 − ✗ b. e = − 1 d n n ❒ c. e = −d ❒ d. e = d(n − 1) © Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit Dans le cas des petits angles, on effectue un D.L. à l’ordre 2 en i et r (avec i = nr) soit : r2 d i2 + 2nd 1 − = −2(e + d) + 2nd + i2 (e + d) − δ2/1 = −2(e + d) 1 − 2 2 n d 1 Pour annuler le terme d’ordre 2, il faut e + d = soit e = d − 1 . On constate que e < 0 n n donc M1 est en avant de M2 . 355