Où l’on peut reconnaître Nfois la fonction de partition ζd’une seule molécule. On a donc :
Z=ζN
Dans ce résultat, nous n’avons pas tenu compte de l’indiscernabilité des particules. On verra plus
tard en cours, dans le cadre de ce qui sera appelé "limite classique" (à ne pas confondre avec
l’approximation classique), que la véritable fonction de partition d’un ensemble de Nmolécules
indiscernables est
Z=ζN
N!
où ζdésigne la fonction de partition d’une seule molécule. La fonction de partition ζs’écrit, en
supposant découplées toutes les formes d’énergie :
ζ=X
translation X
vibration X
rotation
exp (−βEtr) exp (−βEvib) exp (−βErot)
La somme précédente peut se mettre sous la forme d’un produit de sommes :
ζ=X
translation
exp (−βEtr)X
vibration
exp (−βEvib)X
rotation
exp (−βErot) = ζtrζvibζrot
où ζtr,ζvib et ζrot désignent respectivement les fonctions de partition de translation, de vibration
et de rotation d’une molécule. Il vient alors pour l’énergie moyenne :
E=−∂
∂β "ln ζN
N!!#=−N∂ln ζtr
∂β −N∂ln ζvib
∂β −N∂ln ζrot
∂β =Etr +Evib +Erot
Et donc pour la chaleur molaire : C=Ctr +Cvib +Crot. Le calcul de la chaleur molaire se ramène
alors au calcul des trois contributions correspondant aux trois formes d’énergie.
2 Etude de la translation
Quelle que soit la température entre 1 K et 3000 K, l’approximation classique pour la translation
ainsi que la limite classique sont valables pour la molécule H-D (cf. TD n˚1). On se trouve donc
dans les conditions de l’équipartition de l’énergie, soit la valeur kT /2pour l’énergie moyenne par
molécule et par degré de liberté. Comme il existe trois degrés de liberté de translation, l’énergie
moyenne de translation pour une mole de gaz (N=NA) est :
Etr =3
2NAkT =3
2RT
où R=NAkest la constante des gaz parfaits. La contribution de la translation à la chaleur
molaire est donc Ctr = 3R/2.
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