Telechargé par Hamma Chaabani

fiche-methode-nombres-complexe

publicité
LE CYCLE MATHEMATIQUE
Fiche Méthode
BAC
Nombres Complexes
Sousse - Nabeul - Bardo - Sfax
23390248 - 29862815
www.takiacademy.com
[email protected]
LE CYCLE MATHEMATIQUE
Fiche Méthode
BAC
Nombres Complexes
www.TakiAcademy.com
Un résumé de: Nombres complexes
Rappel 1
1/
a ib avec a, b
IR 2 et i un nombre non réel tel que i 2
1
2/ Toutes les règles de calcul vues dans IR restent valables dans .
3/ Pour z 1 a 1 ib 1 et z 2 a 2 ib 2 avec a 1 ; b 1 ; a 2 ; b 2
IR 4
a1 a2
(égalité des parties réelles)
z1 z2
b1 b2
(égalité des parties imaginaires)
z1
0
a1
0
b1
0
Rappel 2
1/ Soit z a ib où a et b sont deux réels. Le conjugué de z est le
nombre complexe z
a ib.
2
2/ z, z
;
n
z z
z z
z z
z z
z n z avec n IN
z
1
1 avec z 0
z
avec z
0
z
z
z
z
3/ Soit z un nombre complexe.
z z
2 Re z
z z 2i Im z
z z Re z 2 Im z 2
z z
z est réel
z
z
z est imaginaire.
Rappel 3
Le plan P est muni d’un repère orthonormé direct O; u; v .
1/ L’affixe d’un point M a, b du plan est le nombre complexe z a
noté aff M ou z M . On dit que le point M a, b est l’image de z.
2/ A, B et I sont trois points.
zA zB .
I A B
zI
2
3/ Soient M et M deux points. On a:
M’ S O;u M
zM
zM
2
4/ Soit a, b
IR .
w est un vecteur de coordonnées a, b dans la base u; v
w a pour affixe a ib (noté aff w ou z w
zB zA.
5/ A et B sont deux points. aff AB
6/ w 1 et w 2 sont deux vecteurs et
Page : 1
et
sont deux réels. On a
ib
Un résumé de: Nombres complexes
aff w 1
w2
aff w 1
aff w 2
Théorème
Le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct.
Soient w 1 et w 2 deux vecteurs avec w 2 O. On a :
aff w 1
est réel
1/ w 1 et w 2 sont colinéaires
aff w 2
aff w 1
2/ w 1 et w 2 sont orthogonaux
est imaginaire
aff w 2
Rappel 4
1/ Soit z
a
ib où a et b sont deux réels. Le module de z est le réel
a2 b2 .
|z|
2
2/ z, z
;
2
zz
z
|z|
|z|
| z|
|z z | |z| |z |
|z |
1
1 et z
pour z 0
z
z
|z|
|z|
et pour z 0.
|z n | |z| n ; n
3/ Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O; u; v .
z
; |z| OM avec M le point d’affixe z.
2
z, z
; |z z| MM avec M et M’ les points d’affixes
respectives z et z .
Rappel 5
1/ Le plan est muni d’un repère orthonormé direct
y
O; u; v . Soit z un nombre complexe non nul et
M(z)
M son image dans le plan. On appelle argument
de z, en radians, et on note arg z toute mesure,
+
v
en radians, de l’angle u, OM .
O
On a donc : arg z
u; OM
2/ Soit z C On a :
arg z
arg z
2 .
2
arg z
arg z
z
IR
arg z
0 2
z
iIR
arg z
z
IR
arg z
2
z
iIR
arg z
z
IR
arg z
z
iIR
arg z
0
arg(z)
+
u
2
2
3/ Soit z
; posons: r |z| et
arg z
2 . On a
z r cos
i sin . Cette dernière écriture s’appelle écriture
trigonométrique de z.
2
; n
4/ z, z
arg z. z
arg z arg z
2
arg 1z
arg z
2
Page : 2
2
2
2
2
x
Un résumé de: Nombres complexes
z
arg z arg z
2
arg z n
n arg z
2 ;
z
5/ Soient z un nombre complexe de module r et d’argument et n
.
n
On a : z n
r cos
i sin
r n cos n
i sin n
c’est la
formule de Moivre.
arg
Théorème
Le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct O; u; v .
Soient A, B, C et D quatre points d’affixes respectives z A , z B , z C
et z D et tels que AB 0 et CD 0. On a:
u; AB
arg z B z A 2
AB; CD
arg zzDB zzAC
2
zD zC
CD cos
i sin
avec
AB; CD 2
zB zA
AB
Notation
:
IR ; on pose par définition
ei
cos
i sin
Conséquences
1/
2/
3/
4/
1
ei
1
ei 2
i
ei 2
i
i 2k
i
IR; k
; e
e .
IR;
ei
e i
ei
ei
|e i | 1
Si z un nombre complexe non nul de module r et d’argument
alors z re i .
Cette dernière écriture s’appelle écriture exponentielle de z.
e i0
Théorème
,
ei
ei
IR 2 ;
ei
1
ei
Théorème
IR on a :
e
ei
ei
i
ei
ei
(Formules d’Euler )
cos
ei
e
i
2
et sin
ei
e
2i
Conséquences
IR ;
e
e
i
ei
Page : 3
e
n
i
i
Z. On a :
2 cos
e in
e
in
2 cos n
2i sin
e in
e
in
2i sin n
i
n
e ni .
Un résumé de: Nombres complexes
Théorème
et
Définition
Pour tout entier naturel non nul n, l’équation z n 1 admet dans n
2k
solutions distinctes définies par z k e i n , l’entier k appartient à
0, 1, 2, . . . , n 1 .
Les solutions de l’équation z n 1 sont appelées racines nièmes de
l’unité.
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O; u; v .
Lorsque n 3, les points images des racines nièmes de l’unité sont les
sommets d’un polygone régulier inscrit dans le cercle trigonométrique.
Théorème
et
Définition
Soit a un nombre complexe non nul d’argument et n un entier naturel
non nul. L’équation z n a admet dans n solutions distinctes définies
2k
par z k re i n n , k
0, 1, 2, . . . , n-1 , où r est le réel strictement
n
positif tel que r
|a|.
Ces solutions sont appelées racines nièmes du nombre complexe a.
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O; u; v . Lorsque
n 3, les points images des racines nièmes de a sont les sommets
d’un polygone régulier inscrit dans le cercle de centre O et de rayon |a|.
Théorème
Soient a C et b; c
C². On a
b
b
ou z
avec une
az² bz c 0
z
2a
2a
racine carrée de
b² 4ac.
Si z 1 et z 2 sont les solutions de l’équation az² bz c 0 alors
az² bz c a z z 1 z z 2
z 1 z 2 ba
z 1 z 2 ac .
Théorème
Soit P un polynôme de degré n (n IN à variable complexe.
Soit z 0 C. On a :
si P(z 0 ) 0 alors il existe un polynôme Q de degré (n-1) tel
que z
Page : 4
C on a : P z
z
z0 Q z .
www.TakiAcademy.com
Téléchargement