Terminale S spé SVT
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1- Le glucose et son origine alimentaire (TP 1 et 2)
1.1-Les sources potentielles de glucose alimentaire sont variées mais
souvent indirectes
Nous avons recherché les molécules organiques dans différents aliments à l’aide de réactifs
tels que le réactif de Gornall (pour les protéines), le lugol ou l’eau iodée (pour les glucides complexes) et
la liqueur de Felhing à chaud (pour les oses dont le glucose). Un test au papier a été réalisé pour
mettre en évidence les lipides.
Du glucose a été trouvé dans les fruits mais pas ailleurs. Les fruits sont donc une source directe
de glucose.
Par contre, de l’amidon a été identifié dans le pain et la pomme de terre.
Or l’amidon est un polymère de glucose et il peut devenir une source de glucose s’il est cassé,
hydrolysé. L’amidon est donc une source indirecte de glucose.
Dans les aliments il y a donc deux sources potentielles de glucose, une directe et une indirecte
sous forme de sucre complexe.
Pb : Comment se réalise l’hydrolyse de l’amidon ?
1.2-L’hydrolyse enzymatique de l’amidon en glucose lors de la digestion
Dans un tube à essai placé à 37°C a été versé de l’empois d’amidon. Dans ce même tube on a
ajouté quelques gouttes d’amylase salivaire.
Toutes les 2 minutes un test au lugol sur la plaque en porcelaine a été réalisé.
Au bout d’une dizaine de minutes ce test est devenu négatif…l’amidon a disparu !
Sur la même solution un test à la liqueur de Felhing a permis de révéler que l’amidon s’est
transformé en glucose.
Cette transformation de l’amidon en glucose correspond à l’hydrolyse du sucre complexe, elle
consiste en la rupture des liaisons covalentes entre les glucoses en présence d’eau.
Document 1 :L’hydrolyse de l’amidon
Spontanément (avec uniquement de l’eau distillée cf tube 1), la réaction ne se réalise pas elle
nécessite la présence d’une enzyme : l’amylase salivaire.
Les protéines enzymatiques telles que l’amylase sont des catalyseurs biologiques
(biocatalyseurs), c’est à dire qu’elles sont fabriquées par les êtres vivants et elles ont pour
fonction d’accélérer considérablement (x108) des réactions chimiques participant au métabolisme
des êtres vivants.