• Ages :
Les jeunes, les adultes, les personnes du troisième âge n’ont pas les mêmes habitudes de
consommation ni d’écoute des médias. Elles recourent à des distributeurs différents, ne sont
pas sensibles aux mêmes arguments. Rien d’étonnant à ce que chaque catégorie soit courtisée
par des moyens spécifiques ; le foisonnement de revues et d’émissions de radio destinées
spécialement aux jeunes en constitue un exemple.
* Classes sociales :
Elles sont définies comme les groupes de personnes qui détiennent une position voisine, dans
une société, sur les plans des comportements et des opinions. Elles sont un puissant facteur de
différenciation au sein de nos sociétés. Par exemple, une simple traversée dans les vingt
arrondissements parisiens montre que la capitale est constituée clairement d’une série de sous-
groupes, entre lesquels il y a peu de choses en commun, sinon la proximité géographique.
Les classes sociales ne se repèrent pas au moyen d’un indice unique mais il convient de faire
appel à de nombreux facteurs (ex : revenus, profession, niveau d’éducation…). La typologie
la plus connue est celle proposée par Warner qui distinguent six classes :
supérieure/supérieure ; supérieure/inférieure ; moyenne/supérieure ; moyenne/inférieure ;
inférieure/supérieure ; inférieure/inférieure.
En France, cette classification est peu utilisée. On lui préfère la distinction en quatre classes
de Secodip en A, B, C, D.
Faute de mieux, on recourt parfois simplement aux différentes catégories
socioprofessionnelles (CSP) de l’INSEE : agriculteurs exploitants, artisans, commerçants et
chefs d’entreprise, cadres et professions intellectuelles supérieures, professions
intermédiaires, employés, ouvriers, retraités, autres personnes sans activité professionnelle.
La distinction des classes sociales constitue un critère essentiel de subdivision des marchés
mais deux remarques peuvent être formulées :
- Par manque de moyens de mesure, c’est souvent le niveau de revenu qui est le seul
critère retenu pour définir l’appartenance à une classe, ce qui peut conduire à masquer
l’appartenance réelle.
- Les classes ne sont pas discontinues mais au contraire tous les individus sont rangés sur
un axe et il n’y a aucune rupture d’une classe à l’autre. Certains éléments sont insensiblement
modifiés ; dès lors on peut se demander si les différences à l’intérieur d’une classe ne
l’emportent pas parfois sur les différences entre les classes.
* Groupes sociaux :