àB−2I3, on en déduit que son noyau, égal à E2, est de dimension 1. De plus, les colonnes de B−2I3
vérifient la relation C3= 0, donc le vecteur e3=
0
0
1
est dans E2. En tant que vecteur non nul de E2, de
dimension 1, il forme à lui seul une base de E2:E2= Vect
0
0
1
Ainsi, les vecteurs propres étant soit colinéaires à e1soit colinéaires à e3, les deux seules droites engendrées
par des vecteurs propres sont Re1et Re3. Ce sont donc les deux seules droites stables par g(de bases
respectives (e1)et (e3))
3. Soit pun entier naturel non nul.
(a) Soit F1,...,Fpdes sous-espaces vectoriels de Estables par f. Soit xun élément de p
P
k=1
Fk. Alors, il existe
(x1,...,xp)dans F1× · · · × Fptel que
x=x1+···+xp,donc: f(x) = f(x1) + ···+f(xp).
Or, les sous-espaces Fk,k∈[[1, p]], étant stables par f, pour tout k∈[[1, p]],f(xk)∈Fk. On en déduit que
f(x)est élément de F1× · · · × Fp.
Ainsi, p
P
k=1
Fkest un sous-espace vectoriel stable par f.
(b) D’après la question précédente, il suffit de montrer que chaque espace Ker(f−λkIdE)nk,k∈[[1, p]], est
stable par f.
Or, pour tout k∈[[1, p]],(f−λkIdE)nkest un polynôme en f, donc son noyau est stable par fd’après la
question I-1.
4. (a) Soit λun réel. Soit Fun sous-espace vectoriel de Estable par f. Soit x∈F. Alors f(x)∈F, et comme F
est un sous-esace vectoriel, λx ∈F, donc, f(x)−λx ∈F. Donc Fest stable par f−λIdE.
Soit Fun sous-espace vectoriel de Estable par f−λIdE, et soit x∈F. Alors f(x)−λx ∈F. De plus, F
étant un sous-espace vectoriel de E,λx ∈F, donc f(x)−λx +λx est dans F, puis f(x)∈F. Donc Fest
stable par F.
Par conséquent, les sous-espaces vetoriels de Estables par fsont exactement ceux stables par f−λIdE.
(b) Soit Fun sous-espace vectoriel stable par f. Soit x∈F. Alors f(x)∈F, puisque Fest stable par f, puis
f(f(x)) ∈F, donc f2(x)∈F. Ainsi, Fest stable par f2.
Ainsi, tout sous-espace vectoriel stable par fest aussi stable par f2
La réciproque est fausse. En effet, considérons A= 0 1
1 0!et fcanoniquement associé. Soit (e1, e2)la base
canonique de R2. Alors f(e1) = e2, donc Re1n’est pas stable par f. En revanche, A2=I2, donc f2= IdR2,
donc Re1est évidemment stable par f2.
(c) Soit fun automorphisme de E. Soit Fun sous-espace de Estable par f. Alors f(F)⊂F. Soit alors g
l’endomorphisme de Fobtenu en restreignant fàF(cela donne bien un endomorphisme de Fdu fait que
f(F)⊂F). fétant injective, gl’est également. De plus, Eétant de dimension finie, Fl’est également.
Ainsi, gétant un endomorphisme injectif d’un espace de dimension finie, gest un automorphisme de F. On
en déduit que pour tout x∈F, il existe (un unique) y∈Ftel que g(y) = x, donc tel que f(y) = x. Par
définition, fétant bijective, on a alors y=f−1(x). Ainsi, pour tout x∈F,f−1(x)est un élément de F.
On en déduit que Fest stable par f−1
Ainsi, tout sous-espace stable par fest stable par f−1, et réciproquement.
(La réciproque est obtenue en appliquant le sens direct à l’automorphisme g=f−1)
(d) Soit fun endomorphisme de Elaissant stable tout sous-espace vectoriel de E. En particulier, il laisse stable
toute droite de E.
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