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Del’efficacitétechniqueàlarentabilitédesparcsacadjadanslacommunedeSô‐Ava.
RéaliséetsoutenuparBOKOUNOUO.Félicien&KAKESSOUG.Théodore 1
INTRODUCTION
L’économie des pays en voie de développement de l’Afrique en
général et celle du Bénin en particulier est très faible et caractérisée
par la prépondérance du secteur primaire : l’agriculture ; l’élevage et la
pêche. Ce dernier occupe 50 % des actifs au Bénin. Le Bénin,
faisant partie des pays du tiers monde, a une économie
essentiellement dominée par le secteur primaire par son aspect
traditionnel. L’agriculture et la pêche ont donc un poids considérable
dans l’apport constitutif de l’économie de ce secteur.
Ainsi, la contribution de la pêche à l’économie nationale malgré
son caractère archaïque du monde rural n’est pas sans importance.
En effet, la pêche continentale du Bénin fournit à elle seule environ
trente mille (30.000) tonnes, soit 75% des produits de pêche (D/
Pêches). Donc, elle contribue de manière significative à la production
nationale en produits halieutiques.
La pêche s’est imposée aux hommes de l’eau comme l’activité
principale de laquelle ils tirent beaucoup de revenu et à laquelle ils
s’adonnent plus. Il n’en pouvait être autrement, puisque l’exploitation
de l’eau est gratuite.
Beaucoup de techniques seront alors utilisées pour la capture
des poissons. Parmi celles-ci, on peut mentionner les techniques de
pêche au piège, les barrages des "tokpokonou", les parcs à «acadja»,
etc. Avec ces techniques, les lacustres fournissent d’énormes
quantités de protéines pour tout le sud -Bénin pour la satisfaction de
leurs besoins alimentaires et si possible exporter le reste vers les pays
voisins. Mais, aujourd’hui, force est de constater que le Bénin est