Géry Huvent. Lycée Baggio. PTSI13
3. La première idée que l’on peut avoir est que 1=1
n=(p+q)n=
n
P
k=0
Ck
npkqn−k.Il reste à faire apparaître ce kCk
n
(pour k(k−1) Ck
n,il s’agit sans doute de la même technique). Le seul moyen de faire ”tomber” le kqui est en exposant
est de dériver. Si on considère la fonction f(x)=
n
P
k=0
Ck
nxkqn−k=(x+q)n,festunpolynômedoncestdérivable
sur R.f0(x)=
n
P
k=0
kCk
nxk−1qn−k=n(x+q)n−1et xf 0(x)=
n
P
k=0
kCk
nxkqn−k=xn (x+q)n−1.On en déduit que
n
P
k=0
kCk
npkqn−k=pf0(p)=np (p+q)n−1=np.
De la même façon x2f00 (x)=
n
P
k=0
k(k−1) Ck
nxkqn−k=x2n(n−1) (x+q)n−2et
n
P
k=0
k(k−1)Ck
npkqn−k=n(n−1) p2.
Remarque : On peut aussi utiliser kCk
n=kn!
k!(n−k)! =n(n−1)!
(k−1)!(n−1−(k−1))! =nCk−1
n−1pour n≥1,k≥1.Cette relation
étant encore valable si n=0ou si k=0. On a alors
n
X
k=0
kCk
npkqn−k=
n
X
k=1
nCk−1
n−1pkqn−k
=
j=k−1n
n−1
X
j=0
Cj
n−1pj+1qn−1−j=np
n−1
X
j=0
Cj
n−1pjqn−1−j=np (p+q)n−1=np. L’autre somme peut aussi se calculer de
cette manière.
4. Si vous êtes en panne d’idée, une bonne méthode consiste à construire tous les couples pour E={1,2,3}.Pour cela
on commence par choisir une partie B, par exemple B={1,3},puis on choisit Aincluse dans B. C’est cette idée qu’il
faut développer.
Pour construire un couple convenable, on choisit Bet pour BÞxée, on choisit Adans P(B)quelconque. Si Bak
éléments dans P(E),on dispose de Ck
nchoix pour B, et de 2kchoix pour A. IlyadoncCk
n2kcouples (A, B)tels que
A⊂Bet Card(B)=k. On a donc au total
n
P
k=0
Ck
n2k=3
ncouples possibles.
2.3. Les exotiques
1. On a si x6=1,P
k(x)=xk−1
x−1,ainsi Pn
k=1 Ck
nPk(x)= 1
x−1¡Pn
k=1 Ck
nxk−Pn
k=1 Ck
n¢
=1
x−1([(x+1)
n−1] −[2n−1]) = (x+1)n−2n
x−1,et 2n−1Pn¡1+x
2¢=2
n−1(1+x
2)n−1
1+x
2−1
=(x+1)n−2n
x−1. L’égalité est donc vraie pour x6=1,mais comme les deux membres sont des polynômes, elle est vraie
partout (par continuité ou prolongement des identités algébriques).
2. Notons A=n(A, B)∈P(E)2,A⊂Bou B⊂Ao,alors A=P(E)2\Aest l’ensemble des couples cherchés.
Posons A1=n(A, B)∈P(E)2,A⊂Boet A2=n(A, B)∈P(E)2,B⊂Ao.OnaCard(A1)=Card(A2)et
A1∩A2=n(A, B)∈P(E)2,A=Boa pour cardinal 2n.
Calculons le cardinal de A2.SoitA⊂P(E)de cardinal k, ilya2kparties Bincluses dans A.AinsiCard (A2)=
Pn
k=0 Ck
n2k=3
n.EnÞn, Card¡A¢=4
n−(2 ×3n−2n)
3. Une application de {1,2, ..., n +1}dans {1,2, ..., n}est surjective si un des éléments a deux antécédents et les autres un
seul. On a C2
n+1 choix pour cet élément particulier. Il reste alors néléments de {1,2, ..., n +1}que l’on met en bijection
avec {1,2, ..., n},il y n!bijections différentes. Au total on a C2
n×n!=n(n+1)!
2surjections de {1,2, ..., n +1}dans
{1,2, ..., n}..
2.4. Les olympiques
1. On se donne une partie A⊂Eàkéléments. Pour construire un couple (A, B)tel que A∩B=∅, il faut choisir une
partie dans EÂA, on dispose de 2n−kchoix possibles. On a donc 2n−kCk
ncouples (A, B)qui satisfont à A∩B=∅tels
que Card(A)=k. Ce qui donne
n
X
k=0
2n−kCk
n=3
ncouples possibles. Mais il faut enlever le couple (∅,∅)qui n’est pas