3.3 Calculslocaux..................................... 24
3.3.1 M´ethodeg´en´erale............................... 24
3.3.2 Calcul des faisceaux Ocris
net Ost
nsur le petit site syntomique . . . . . . . 25
3.3.3 Calcul en caract´eristique p.......................... 27
3.4 Lesop´erateurs..................................... 28
3.4.1 LeFrobenius ................................. 28
3.4.2 Lamonodromie................................ 30
3.4.3 Surlesautresbases.............................. 30
3.5 Les faisceaux (( car )) ................................. 31
4 Calcul de la cohomologie cristalline 33
4.1 En caract´eristique p.................................. 33
4.1.1 Libert´e des groupes de cohomologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4.1.2 Findelapreuve................................ 41
4.1.3 Reformulation sur la base E1........................ 45
4.1.4 Le cas r=0.................................. 49
4.2 D´evissages....................................... 50
5 Calcul de la cohomologie ´etale 52
5.1 Les faisceaux Ss
n.................................... 53
5.2 Lapreuve ....................................... 53
5.2.1 Le foncteur j................................. 54
5.2.2 Le calcul de Fil r(ˆ
Ast ⊗SM)......................... 54
5.2.3 Le calcul de Fil r(ˆ
Ast ⊗SM)N=0 ....................... 55
5.2.4 Le calcul de Fil r(ˆ
Ast ⊗SM)φr=1
N=0 ....................... 56
5.2.5 Le cas r=0.................................. 57
5.3 UneconjecturedeSerre ............................... 58
1 Introduction
Tout au long de cet article, on consid`ere pun nombre premier et kun corps parfait de
caract´eristique p. On note W=W(k) l’anneau des vecteurs de Witt `a coefficients dans ket K0
son corps des fractions. On note σle Frobenius sur k, sur Wet sur K0. On consid`ere Kune
extension totalement ramifi´ee de K0de degr´e e. On fixe πune uniformisante de Ket on note
E(u) son polynˆome minimal sur K0. Il s’agit d’un polynˆome d’Eisenstein. On note de plus OK
l’anneau des entiers de K. Le corps r´esiduel OK/π s’identifie `a k.
On fixe ¯
K(resp. ¯
k) une clˆoture alg´ebrique de K(resp. de k) et on d´efinit GK(resp. Gk)
comme le groupe de Galois absolu de K(resp. de k). On d´esigne par Knr (resp. Kmr) l’extension
maximale non ramifi´ee (resp. mod´er´ement ramifi´ee) de Ket par I(resp. Is) le groupe d’inertie
(resp. d’inertie sauvage), c’est-`a-dire le groupe de Galois de ¯
Ksur Knr (resp. sur Kmr). Le
quotient It=I/Isest le groupe d’inertie mod´er´ee.
Le but de cet article est de comparer, lorsque Xest un sch´ema propre et semi-stable sur
OK, la cohomologie log-cristalline (d´efinie par Kato — voir [Kat89]) de la fibre sp´eciale de Xet
la cohomologie ´etale de X¯
K=X×OK¯
K. Ces th´eor`emes de comparaison s’inscrivent dans une
grande lign´ee amorc´ee par Grothendieck, Tate et Raynaud et poursuivie par Fontaine, Messing,
Faltings, Kato, Tsuji, Breuil... Nous nous int´eressons particuli`erement aux cas des coefficients
de torsion. Pr´ecis´ement nous ´etendons les r´esultats de [Bre98] et obtenons le th´eor`eme :
2