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l’environnement où évolue l’enfant en tant que source de tout ce que celui-ci doit
apprendre (théorie environnementaliste).
(Lightbown et Spada, 2006 : 10)
IMITATION et PRATIQUE à travers RÉPÉTITION-RENFORCEMENT
(stratégies à la base du développement linguistique pour cette théorie)
Réfléchissons: Quel est le rôle du contexte linguistique et situationnel dans cette
théorie?)
2.- Du Béhaviorisme au cognitivisme en passant par la perspective innéiste :
* Chomsky : ses idées sur l’acquisition et l’emmagasinage de la langue par le cerveau
supposent un point d’inflexion dans le domaine de la linguistique et de la psychologie,
ainsi que dans l’étude de l’acquisition des langues.
* Toute langue/langage implique des facultés innées et s’appuie sur des principes
universels communs.
* Chomsky révise (1959) la théorie de Skinner et lance un défi à la théorie de celui-ci
sur l’acquisition linguistique: l’enfant est biologiquement programmé pour le
langage : il apprend à parler, à utiliser la langue, de la même manière qu’il apprend à
marcher (quand les circonstances le permettent). Pour Chomsky, le milieu, ou
l’environnement, apporte une contribution de base (les gens parlent à l’enfant) et les
capacités ou dotations biologiques de l’enfant viennent faire le reste.
Le cerveau de l’enfant n’est donc pas une « table rase » à remplir ou à graver à force
d’imiter la langue qu’il entend dans son entourage. Il fait plutôt des hypothèses car il
est né avec une habileté spécifique lui permettant de découvrir par lui-même les
règles principales d’un système linguistique sur la base d’exemples/échantillons de la
langue à laquelle il est exposé. Il est ainsi capable de parler correctement, malgré les
fautes linguistiques des gens autour de lui.
(Lightbown et Spada, 2006 : 15)