b>r−r1= (q1−q)b≥b, une contradiction. Ainsi q1−q= 0 et donc r1−r= 0.
C’est-`a-dire, q=q1et r=r1. Ceci ach`eve la d´emonstration du th´eor`eme.
Remarque. (1) Les entiers qet rdans l’algorithm s’appellent le quotient et le reste de
adivis´e par b, respectivement. On note q=qb(a) et r=rb(a).
(2) Si rb(a) = 0, on dit alors que best un diviseur de a, not´e b|a.
Exemple. On veut trouver le quotient et le rest de −22 par 6. D’abord, en divisant 22
par 6, on obtient 22 = 3 ×6 + 4. Donc
−22 = (−3) ×6−4 = (−3) ×6−6+6−4 = (−4) ×6+2.
D’o`u, q6(−22) = −4 et r6(−22) = 2.
Soient a, b ∈Znon tous nuls. Un entier ns’appelle commun diviseur de aet bsi n|a
et n|b; et dans ce cas, |n|≤|a|+|b|. Ainsi le nombre de commun diviseurs de a, b est fini.
Par cons´equent, il existe un plus grand commun diviseur de a, b, not´e pgcd(a, b). Comme 1
est toujours un commun diviseur de aet b, on voit que pgcd(a, b)≥1.
1.1.4. Th´eor`eme de Bachet-B´ezout. Soient a, b deux entiers non tous nuls. Si
d= pgcd(a, b), alors il existe des entiers x, y tels que ax +by =d.
D´emonstration. On peut supposer que a≥b > 0. Posons r0=aet r1=b. On effectue
une suite de divisions comme suit:
r0=q1r1+r2,0< r2< r1;
r1=q2r2+r3,0< r3< r2;
.
.
.
ri−2=qi−1ri−1+ri,0< ri< ri−1;
.
.
.
rt−2=qt−1rt−1+rt,0< rt< rt−1;
rt−1=qtrt+rt+1,0 = rt+1.
D’abord, on pr´etend que rt|ri, pour i=t+ 1, t, . . . , 1,0. En effet, c’est ´evident pour
i=t+ 1, t. Supposons que t≥i > 0 et rt|rjpour j=t+ 1, t, . . . , i + 1, i. Comme
ri−1=qiri+ri+1 et rt|riet rt|ri+1, on a voit rt|ri−1. Ceci montre l’´enonc´e. En
particulier, rtest un commun diviseur de aet b. D’o`u, rt≤d.
Ensuite, on pr´etend que ri=axi+byi, o`u xi, yi∈Z, pour i= 0,1, . . . , t. C’est ´evident
pour i= 0,1. Supposons que 1 ≤i < t et que l’´enonc´e est vrai pour j= 0,1, . . . , i −1, i. Or
ri+1 =ri−1−riqi=a(xi−1+xi) + b(yi−1−yiqi).
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