I) Le méthane et les bateaux
A) La montée de la bulle
1) Montée de la bulle dans l’eau
Les fonds marins du Triangle des
Bermudes regorgent d’hydrate de méthane, qui est
un composé organique assimilable à une fine cage
de glace dans laquelle est piégé du méthane.
Lorsque cette fine enveloppe fond, ou se brise, le
méthane est relâché dans l’eau et remonte sous
forme de très nombreuses fines bulles,
assimilables à une poche. Nous ne nous étendrons
pas sur les caractéristiques des hydrates de
méthane et sur les facteurs qui entrainent leur
libération, cela relevant davantage de la
biochimie. Une « éruption » de méthane peut
prendre à la surface des dimensions considérables.
En effet, un mètre cube d’hydrate de méthane
relâché au fond des océans correspond à une
poche de 164 m3 de méthane gazeux à la surface
de l’eau.
On étudie dans cette première partie le mouvement ascendant de la bulle.
On se place dans le référentiel terrestre assimilable à un référentiel galiléen ; on choisit
le repère (Oz) dirigé vers le haut tel que O est le point de départ de la bulle.
Bilan des forces s’appliquant à la bulle lors de la montée :
→ Son poids de direction verticale orienté vers le bas et de module P = mg0
→ La poussée d’Archimède de direction verticale, orienté vers le haut et de module П
= ρeVbg0
→ Les forces de frottements qui vont dans la direction du mouvement mais en sens
opposé. On se limite au cas où f=-λv.
On a donc :
Le bilan des forces appliquées à une bulle lors de son ascension.