acmts.ca/rcaesRéseau Canadien pour l’analyse de l’environment en santé
Qui pourrait en bénéficier?
Les patients vivant avec des troubles cardiaques peuvent porter un dispositif électro-
nique implanté chirurgicalement dans leur corps pour aider à mieux gérer leurs
troubles de santé. Le stimulateur cardiaque, qui régule le rythme cardiaque et le pouls,
est un exemple de dispositif de ce genre. Un autre exemple est un débrillateur
automatique implantable (DAI), qui prodigue des décharges électriques au cœur s’il
advenait qu’il s’arrête soudainement de pomper du sang. Plus de 200 000 individus au
Canada ont un stimulateur cardiaque ou un DAI. Ces dispositifs sont complexes et
nécessitent des ajustements au l du temps an de conrmer leur fonctionnement
adéquat pour l’individu qui le porte. Ces dispositifs recueillent aussi une quantité
d’information importante sur la performance et la condition du cœur, information qui
est utilisée an de mieux traiter les individus qui ont ces dispositifs.
Pratique actuelle
Les patients qui ont des dispositifs cardiaques sont rencontrés régulièrement an que les
informations du dispositif puissent être recueillies et que les professionnels de la santé
puissent ajuster le dispositif et vérier son fonctionnement optimal. Ces rencontres se
produisent à un bureau de médecine familiale, souvent à une clinique pour les individus
avec des implants cardiaques. Pendant ces visites, les informations recueillies des implants
cardiaques sont transférées vers un ordinateur qui est dans la même pièce que le patient.
Des ajustements au dispositif peuvent être faits par cet ordinateur qui transfère
l’information au dispositif en présence du patient. L’Information recueillie par le dispositif
sur la performance du cœur de l’individu peut être examinée par un cardiologue au cours
de ces visites. Ces visites régulières peuvent se produire d’une à quatre fois par année.
Du nouveau
Il est maintenant possible de transférer de façon régulière l’information de l’implant
cardiaque d’un individu de leur résidence vers leur prestataire de soins de santé. Un engin
de transfert de données, semblable à un modem d’ordinateur, reçoit les informations de
l’implant cardiaque à la résidence de l’individu. L’engin de transfert de données envoie
l’information à une base de données computationnelle, qui l’envoie ensuite au prestataire
de soins de l’individu. Ce processus permet la surveillance à distance du dispositif cardiaque.
La surveillance à distance des dispositifs cardiaques
pourrait conduire à une meilleure santé et à une
réduction du nombre de visites médicales.
Avantages potentiels
Grâce à la surveillance de la maison, les médecins
peuvent être alertés sur les problèmes sérieux qui se
produisent, soit avec le dispositif cardiaque ou le
fonctionnement du cœur, peu de temps après qu’ils se
soient produits. Cela signie que les traitements pour les
individus ou les changements à apporter à leur dispositif
pourraient être faits plus tôt. Sans la surveillance à
distance, le médecin pourrait ne pas être informé de
certains problèmes jusqu’à ce que l’individu se rende à
son prochain rendez-vous clinique. À la lumière de ces
informations, la surveillance à distance pourrait conduire
à une meilleure santé chez les individus qui ont un
dispositif cardiaque. Une étude a démontré que les
individus avec un DAI surveillé à distance étaient moins
sujets à mourir et à voir leur état de santé se détériorer.
La surveillance à distance des dispositifs cardiaques
pourrait aussi contribuer à la réduction du nombre de
rencontres médicales de contrôle du dispositif. En effet,
puisque les informations du dispositif seraient transmises
de la résidence du patient, la fréquence des rencontres
de routine devrait être moins élevée.
Surveillance à distance des
dispositifs cardiaques