COMMUNIQUE DE PRESSE
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Arthrose du genou :
un programme d’information et d’accompagnement
pour médecins et patients
Paris, France – 3 décembre 2014 - Le « retour au mouvement » est un enjeu essentiel dans la prise
en charge de l’arthrose. Cette pathologie, qui touche près de 10 millions de Français, est considérée
comme l’une des principales causes d’invalidité notamment chez les sujets actifs.
Avec le programme “L’Arthrose en mouvement“, Sanofi propose aux patients et aux médecins un
ensemble d’outils pour une meilleure prise en charge de la gonarthrose (l’arthrose du genou).
Ce programme propose, entre autres, 2 applications : Arthmouv (appli mobile dédiée aux patients
atteints de gonarthrose) et Genou 3D, une application iPad pour mieux comprendre l’anatomie du
genou, les symptômes gonarthrosiques, ainsi que l’impact mécanique de la pathologie.
Ce dispositif est aussi complété par 2 sites web : Sanofi-arthrose.fr pour tout savoir sur la
pathologie, et retrouverlemouvement.fr, visant à favoriser l’exercice et le retour au mouvement.
La gonarthrose est la forme d’arthrose la plus fréquente
La gonarthrose touche 3,5 millions de Français1 sur près 10 millions de Français2 atteints d’arthrose.
Trop souvent considérée comme une simple usure liée au vieillissement, l’arthrose est une véritable
maladie qui, si elle ne se guérit pas, se soigne. Cette maladie implique les trois tissus de
l’articulation : le cartilage, l’os sous chondral (zone osseuse située sous le cartilage) et la
membrane synoviale qui tapisse l’intérieur de l’articulation.
On peut considérer qu’il existe des « gonarthroses » selon son origine ou les facteurs de risques :
l’arthrose post-traumatique observée chez d’anciens grands sportifs ou dans des métiers
physiquement exigeants, et celle observée chez les patients en surpoids. On peut aussi parler de
gonarthrose secondaire quand celle-ci est favorisée par une pathologie première (problèmes
métaboliques comme le diabète, malformations osseuses…). Enfin, la gonarthrose peut aussi être
liée à des facteurs hormonaux chez les femmes ou à des facteurs héréditaires.
Retrouver le mouvement… grâce à une prise en charge multifactorielle
Aujourd’hui, l’objectif de tout patient est de retrouver le mouvement. Pour le Professeur Pascal
Richette Médecin rhumatologue, Hôpital Lariboisière, Paris, cela passe par une prise en charge
pluridisciplinaire autour du patient, faisant appel à plusieurs professionnels de santé et à un éventail
de solutions thérapeutiques de plus en plus performantes.
Mais, dans la plupart des cas, une thérapeutique prise isolément n’aura qu’un effet limité tandis que
l’addition de solutions apportera des résultats significatifs, au niveau de la douleur comme au
niveau de la motricité (ou mobilité articulaire). Cette approche pluridisciplinaire offre plusieurs types
de solutions : non pharmacologiques (exercices physiques, régime amaigrissant …), antalgiques de
palier 1, anti-inflammatoires non stéroïdiens, injection de corticoïde, anti-arthrosiques d’action lente
(AASAL), viscosupplémentation (VS) et chirurgie. Le dialogue entre les différents acteurs autour du
patient s’impose pour déterminer la ou les solutions, en tenant compte de son profil. Par exemple, 1
patient sur 2 atteints de gonarthrose fait aussi de l’hypertension : la prescription d’anti-
inflammatoires non stéroïdiens doit se faire avec la plus grande prudence.
1"Guillemin, Prevalence of symptomatic hip and knee osteoarthritis: a two-phase population-based survey, Osteoarthritis and Cartilae, 2011""
2"Claude Le Pen, Revue du Rhumatisme 72 (2005) 1326–1330"