
 
 
VIII – TRAITEMENT 
 
 1/ Traitement médical 
 
 Il est comparable à celui de la coxarthrose : importance de l’amaigrissement en cas 
de surcharge pondérale, phases de repos notamment dans les poussées congestives 
d’arthrose, utilisation d’une canne côté opposé.  
 Les  anti-arthrosiques  à  action  lente  ont  été  surtout  étudiés  et  ont  prouvé  leur 
efficacité dans la gonarthrose. 
 Infiltrations de corticoïde plus facilement et plus fréquemment réalisées pour calmer 
les douleurs de gonarthrose que de coxarthrose.  
 Cas particulier des injections intra-articulaires d’acide hyaluronique (ex : Synvisc, 
Hyalgan,  Adant  …)  AMM  pour  la  gonarthrose :  3  injections  à  une  semaine 
d’intervalle. Améliore les caractéristiques visco-élastiques du liquide synovial (dont le 
pourcentage d’acide hyaluronique diminue en cas d’arthrose). Améliore le confort du 
patient en lui permettant de reculer la date d’une éventuelle intervention chirurgicale.  
 
2/ Traitement chirurgical 
 
  a) Préventif   
 
 En cas d’arthrose peu évoluée, possibilité de correction des défauts d’axe.  
- Généralement, ostéotomie tibiale de valgisation sur genu varum (qui est 
beaucoup plus souvent responsable d’arthrose que le genu valgum) (fig 5). 
- Parfois, transposition et avancement de la tubérosité tibiale antérieure 
pour corriger une sub-luxation externe de rotule.  
- Très rarement ostéotomie de varisation pour genu valgum.  
 
b) Curatif 
 
 En cas d’arthrose évoluée :  
 - Prothèse unicompartimentale (interne le plus souvent) pour les arthroses 
fémoro-tibiales localisées (fig 6). 
- Rarement prothèse fémoro-patellaire car faible taux de réussite pour les 
arthrose rotuliennes.  
- Prothèse totale du genou, la plus fréquente, avec ou sans remplacement du 
cartilage rotulien (fig 7). 
 
Actuellement, prothèse à glissement, souvent avec une butée postérieure pour 
plus de stabilité (les premières prothèses mises au point présentaient une charnière 
qui  solidarisait  l’élément  prothétique  fémoral  et  l’élément  tibial).  Les  derniers 
progrés de ces prothèses permettent d’espérer une durée de vie qui se rapproche 
de celle des prothèses de hanche (15 à 20 ans).