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Écrit littéraire
Les élèves qui prêtent une attention particulière à l’œuvre ou aux œuvres qu’ils choisissent d’analyser
réussissent mieux leur écrit littéraire. Ainsi, contrairement aux lms, les romans étudiés en classe
semblent offrir plus de contexte et de profondeur pour les analyses du thème proposé à l’examen.
Le résumé des œuvres étudiées en classe, le choix de trois œuvres ou plus pour l’analyse du
thème, la mauvaise interprétation de l’œuvre sélectionnée, le manque de liens entre les idées ou
entre l’œuvre choisie et le thème à l’examen préoccupent les enseignants qui viennent noter les
examens de Français 30–1. La plupart du temps, ces incohérences indiquent que l’élève n’a pas
assez approfondi les œuvres étudiées en classe ou qu’il n’a tout simplement pas compris le sujet
de l’examen. Dans certains écrits, l’introduction manque de clarté et de ligne directrice; dans
d’autres, la conclusion présente des arguments qui se prêteraient mieux dans un paragraphe de
développement. De plus, la conclusion peut aussi être trop hâtive ou abrupte. Plusieurs règles de
base des accords ne sont pas respectées.
En bref
Les enseignants qui participent à la notation des examens s’entendent pour dire que la majorité
des élèves comprennent et exploitent bien la plupart des sujets proposés aux examens. Ils
remarquent que les élèves ont plus de facilité à s’exprimer à l’écrit expressif qu’à l’écrit littéraire.
Partie B: Lecture
La Partie B: Lecture sert à évaluer les résultats d’apprentissage mesurables relatifs à la
compréhension en lecture en 10e, 11e et 12e année. Voir le tableau de spécication à ce sujet qui se
trouve dans le Bulletin d’information Français 30–1. La maitrise du vocabulaire a une incidence
directe sur les capacités de compréhension en lecture. Elle détermine ainsi différentes possibilités
de communication, l’aptitude à comprendre et à se faire comprendre. La lecture est une recherche
de sens. Comme lecteur, il faut essayer de comprendre ce que l’auteur essaie de communiquer.
Il existe différentes stratégies pour accéder à la signication d’un mot nouveau. Par exemple,
l’utilisation du contexte, l’étymologie, l’utilisation des liens dans la phrase et des indices syntaxiques
entre les phrases. Pour s’aider à interpréter le texte, l’élève peut souligner, surligner, prendre des
notes, dégager la structure narrative, faire ressortir les points importants dans le texte et dégager
les caractéristiques des personnages, leur caractère, les caractéristiques de la situation initiale, la
structure du texte courant et le schéma narratif du texte narratif.
Le lecteur doit être capable de faire des inférences fondées sur le texte pour que l’information dont
il a besoin pour répondre à certaines questions d’un examen à choix multiple ressorte et devienne
explicite.
Par exemple, dans la prémisse suivante, on cherche à savoir à qui Don Salvatore était très attaché.
Prémisse : «Don Salvatore s’était refusé à quitter Montepuccio» parce qu’il était très attaché à…
La réponse se trouve dans le texte. On apprend qu’il voulait vivre au milieu de ses ouailles. Le mot
«ouailles» a été déni en bas de page. Il suft donc d’associer le mot «ouailles/paroissiens» avec
B) ses dèles qui est un synonyme de ouailles.
— «Don Salvatore s’était refusé à quitter Montepuccio. Il voulait vivre ses derniers jours là,
au milieu de ses ouailles» (paroissiens)…
A) ses amis B) ses dèles C) son emploi D) sa jeunesse