Examens provinciaux de l’Alberta en vue de l’obtention du diplôme de 12e année Français 30–1 Points saillants sur l’évaluation 2011-2012 Ce document est principalement destiné au(x) : Élèves Enseignants de Français 30–1 Administrateurs Parents Grand public Autres Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec : Monique Bélanger, Chef d’équipe, à [email protected], Tamie Froment, Responsable adjointe, à [email protected], ou Nicole Lamarre, Directrice de l’évaluation des études en français, à [email protected], ou Assessment Sector en composant le (780) 427-0010. Pour appeler sans frais de l’extérieur d’Edmonton, composez d’abord le 310-0000. Vous pouvez consulter le site Web de Alberta Education, à education.alberta.ca. Ce document est conforme à la nouvelle orthographe. Dans ce document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte. © 2012, la Couronne du chef de l’Alberta représentée par le ministre de l’Éducation, Alberta Education, Assessment Sector, 44 Capital Boulevard, 10044 108 Street NW, Edmonton, Alberta T5J 5E6, et les détenteurs de licence. Tous droits réservés. Le détenteur des droits d’auteur autorise seulement les éducateurs de l’Alberta à reproduire, à des fins éducatives et non lucratives, les parties de ce document qui ne contiennent pas d’extraits. Introduction Les points saillants des résultats provinciaux des examens de Français 30–1 de janvier et de juin 2012 sont publiés dans le but de fournir aux enseignants* de Français 30–1 de l’information sur les points forts et les points à améliorer des élèves qui ont passé l’examen. Il est à noter que le document Points saillants sur l’évaluation leur sera plus profitable s’il est utilisé parallèlement aux rapports School Report et/ou School Authority Report (documents disponibles en anglais seulement) de janvier et de juin 2012 et parallèlement à toute autre information qu’ils auront retenue au sujet des points forts et des points à améliorer de leurs élèves durant l’année scolaire 2011-2012. Une description détaillée des examens de Français 30–1 en vue de l’obtention du diplôme de 12e année se trouve dans le Bulletin d’information, disponible sur le site Web de Alberta Education, à education.alberta.ca. Les résultats des élèves aux examens de Français 30–1 en vue de l’obtention du diplôme de 12e année de janvier et de juin 2012 D’après les résultats des examens et les commentaires des correcteurs, les Parties A de janvier 2012 : Les apparences et de juin 2012 : (examen en sécurité) ont été assez bien compris par les élèves de Français 30–1. La majorité des élèves ont été capables de rédiger leurs productions écrites en tenant compte de la situation de communication proposée à l’examen et ils ont aussi été capables de rédiger des textes destinés à transmettre de l’information selon l’intention de communication annoncée au début de leur rédaction. Écrit expressif Les textes personnalisés sont les plus appréciés des correcteurs. Les élèves qui racontent une expérience personnelle ont souvent plus de facilité à s’exprimer et donc réussissent mieux que ceux qui essaient d’inventer une histoire. Le sujet de janvier a été toutefois moins bien compris par les élèves qui ont eu tendance à parler de comportement plutôt que d’apparence. Les écrits traitant des vêtements portés à l’école et du maquillage ont prédominé. En juin, les élèves ont raconté des histoires personnelles et ont témoigné d’expériences vécues par leurs parents ou des gens qu’ils connaissaient. Certains ont utilisé le texte d’amorce comme point de départ et s’en sont bien sortis. Les élèves ont semblé être plus concernés par le thème proposé en juin que celui de janvier. Les élèves qui ont plus de difficultés à s’ouvrir et à parler de leurs expériences personnelles ont également plus de difficultés à rédiger l’écrit expressif. Les correcteurs croient qu’il faut encourager les élèves à écrire de façon sincère et non d’inventer un situation qui peut parfois devenir très impersonnelle. Plus l’histoire est personnel, plus l’élève pourra faire référence à des exemples pertinents et ajouter des détails intéressants pour le lecteur. Certains élèves trouvent ardu de parler de leurs sentiments et de leurs émotions ce qui est dommage car dans un texte expressif, ces élèves doivent être capables de s’exprimer! L’élève doit enrichir son vocabulaire, approfondir sa pensée en illustrant ses idées par des détails concrets et attrayants. Il doit varier la nature de ses phrases et utiliser davantage des phrases exclamatives et interrogative pour mieux refléter le style des textes expressifs. *Dans le présent document, le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte. 1 Écrit littéraire Les élèves qui prêtent une attention particulière à l’œuvre ou aux œuvres qu’ils choisissent d’analyser réussissent mieux leur écrit littéraire. Ainsi, contrairement aux films, les romans étudiés en classe semblent offrir plus de contexte et de profondeur pour les analyses du thème proposé à l’examen. Le résumé des œuvres étudiées en classe, le choix de trois œuvres ou plus pour l’analyse du thème, la mauvaise interprétation de l’œuvre sélectionnée, le manque de liens entre les idées ou entre l’œuvre choisie et le thème à l’examen préoccupent les enseignants qui viennent noter les examens de Français 30–1. La plupart du temps, ces incohérences indiquent que l’élève n’a pas assez approfondi les œuvres étudiées en classe ou qu’il n’a tout simplement pas compris le sujet de l’examen. Dans certains écrits, l’introduction manque de clarté et de ligne directrice; dans d’autres, la conclusion présente des arguments qui se prêteraient mieux dans un paragraphe de développement. De plus, la conclusion peut aussi être trop hâtive ou abrupte. Plusieurs règles de base des accords ne sont pas respectées. En bref Les enseignants qui participent à la notation des examens s’entendent pour dire que la majorité des élèves comprennent et exploitent bien la plupart des sujets proposés aux examens. Ils remarquent que les élèves ont plus de facilité à s’exprimer à l’écrit expressif qu’à l’écrit littéraire. Partie B : Lecture La Partie B : Lecture sert à évaluer les résultats d’apprentissage mesurables relatifs à la compréhension en lecture en 10e, 11e et 12e année. Voir le tableau de spécification à ce sujet qui se trouve dans le Bulletin d’information Français 30–1. La maitrise du vocabulaire a une incidence directe sur les capacités de compréhension en lecture. Elle détermine ainsi différentes possibilités de communication, l’aptitude à comprendre et à se faire comprendre. La lecture est une recherche de sens. Comme lecteur, il faut essayer de comprendre ce que l’auteur essaie de communiquer. Il existe différentes stratégies pour accéder à la signification d’un mot nouveau. Par exemple, l’utilisation du contexte, l’étymologie, l’utilisation des liens dans la phrase et des indices syntaxiques entre les phrases. Pour s’aider à interpréter le texte, l’élève peut souligner, surligner, prendre des notes, dégager la structure narrative, faire ressortir les points importants dans le texte et dégager les caractéristiques des personnages, leur caractère, les caractéristiques de la situation initiale, la structure du texte courant et le schéma narratif du texte narratif. Le lecteur doit être capable de faire des inférences fondées sur le texte pour que l’information dont il a besoin pour répondre à certaines questions d’un examen à choix multiple ressorte et devienne explicite. Par exemple, dans la prémisse suivante, on cherche à savoir à qui Don Salvatore était très attaché. Prémisse : « Don Salvatore s’était refusé à quitter Montepuccio » parce qu’il était très attaché à… La réponse se trouve dans le texte. On apprend qu’il voulait vivre au milieu de ses ouailles. Le mot « ouailles » a été défini en bas de page. Il suffit donc d’associer le mot « ouailles/paroissiens » avec B) ses fidèles qui est un synonyme de ouailles. — « Don Salvatore s’était refusé à quitter Montepuccio. Il voulait vivre ses derniers jours là, au milieu de ses ouailles » (paroissiens)… A) ses amis B) ses fidèles C) son emploi D) sa jeunesse 2 Il existe aussi des inférences qui concernent la vie de tous les jours – Sentiment-attitude Par exemple, quel sentiment domine le rapport entre les deux hommes? L’information nécessaire est présente dans le texte. Il suffit de l’inférer à partir d’indices. — « Les deux hommes s’aimaient profondément. Ils discutèrent un peu, puis Elia s’ouvrit à son ami de ce qui le tourmentait : » L’élève devrait comprendre que les deux hommes s’aimaient, qu’ils discutaient et qu’Elia se confiait à son ami. On respecte les gens que l’on aime et à qui l’on peut se confier. Donc la bonne réponse est A) Le respect. A) Le respect B) La nervosité C) La compassion D) Le mécontentement Le champ lexical permet d’identifier le thème discuté dans un texte, de repérer l’essentiel de ce qui est dit, donc de comprendre le texte. Il apporte une certaine unité au texte. Par exemple : Lequel des champs lexicaux suivants reflète le mieux un des thèmes du poème sur les étapes de la vie? A. Ciment, sol, asphalte, cheminées, balançoire B. Arbre, branche, frêne, rameau, sureau C. Vent, pluie, neige, soleil, foudre D. Nids, enfants, mère, père, vieux A. Il est plutôt question de la présence humaine dans l’environnement. B. Cette réponse caractérise différents types d’arbres ainsi que leurs composantes. C. Ces mots caractérisent différents aspects de la température et non les étapes de la vie. D. Il est question des moments précis de la vie. Les « nids » renvoient aux préparations que l’on fait avant une naissance et les mots « enfants », « mère », « père » et « vieux » renvoient aux différentes étapes de la vie d’un être humain. Les élèves et les enseignants sont encouragés à travailler le projet de communication qui se trouve à l’adresse suivante : http://education.alberta.ca/admin/testing/diplomaexams/french/projects.aspx. Ce projet est modifié chaque année dans le but de le rendre plus accessible et compréhensible aux élèves. Le but premier de ce projet est d’aider les élèves à mieux réussir l’examen final. Les élèves qui prennent le temps de s’y consacrer ont la possibilité d’améliorer la compréhension de leur langue, qu’elle soit première, deuxième ou même troisième. 3