UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR rnmm FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES 000 DEPARTEMENT DE MATHEMATrQUES ET INFORMATIQUE ( THESE) Présentée pour obtenir le Grade de Docteur de 3' Cycle Spécialité Option : Mathématiques Pures : Algèbre Présenté par: Soutenue le 21 Mars 1998 devant la commission d'Examen Président: Ramet SEYDI : Professeur à l'Université ROWARD Washington ,~IJembrcs : ChérifBADJI : Professeur à l'U.C.A.D. Mamadoll Makhtar DIOP: Maître-Assistant à l'D.C.A.D. Mamadoll SANGHARE : Chargé d'Enseignement à J'U.C.A.D. ~ A mon Directeur de recherches Monsieur Mamadou SANGHARE qui est à l'origine de celte thèse. C'est une grande joie pour moi que de pouvoir lui exprimer ma :-;incère reconnaissance et ma profonde gratitude pour la bienveillance avec laquelle il m'a guidé et pour les conseils et les encouragements qu'il m'a prodigués tout au long de ce travail. J'ai apprécié tout particulièrement sa patience et sa grande disponibilité à IlIOn égard. Ô Atoute l'équipe du3 c Cycle d'Algèbre o A tous les enseignants de la faculté des Sciences qUI ont participé à ma formation. ---. ,. INTRODUCTION Chapitre l 01 , , , , r ntroduction ] 0) 2°) 3°) 4°) '" , '" '" _ Modules simples et Modules semi-simples -Modules artiniens et Modules nœttériens - Modules injectifs - Modules projectifs - Les anneaux à identités polynomiales , , , , 03 '" .. , 03 03 05 13 19 '" '" , , Chapitre II 20 '" '" .. , , '" , , '" Introduction ,. '" 1°) - Un anneau sur lequel tout A-module de type fini vérifie la propriété (S) 2°) - Exemple d'un module qui vérifie la propriété (S) '" et qui n'est pas de type fini 3°) - Exemple de A-module de type fini qui ne vérifie pas la propriété (S) 20 23 29 Chapitre III. 30 Introduction " 20 , '" , 1°) - F.G.S - Anneaux Commutatifs BIBLIOGRAPHIE: , '" , 30 .31 39 INTRODUCTION L'origine de Cl' "Soit un anneau commutati1~ M A travail l'st la proposition suivante: un A-module de type fini, alors tout endomorphisme surjectif de M est un isomorphisme ". Soit A un anneau non nécessairement c0mmutatif, M lin A-module; on dit que M vérifie la propriété (S) si tout A-endomorphisme de M sUljectif est un isomorphisme. Soit A un anneau,:5 la classe des A-modules de type fini, 3' la classe de A-modules vérifiant la propriété (S), en 1969 W. V. Vasconcelos a démontré que si A est commutatif :5 ç 3'. En général cette inclusion est stricte; dans [12] Kaïdi A.M et SANGHARE ont donné l'exemple d'un module sur un anneau commutatif; qui vérifie (S) et qui n'est pas de type fini. Notre travail est de caractériser les anneaux commutatifs pour lesquels :3 et 3' sont identiques. Pour aborder cette étude nous avons divisé cette thèse en trois chapitres. Le Chapitrc 1 est un rappel de l'l'l'tains résultats classiques, des dé/initions, des notations que nous utiliserons tout au long ce travail. Dans le Chapitre II nous faisons une synthèse de différents résultats que nous avons pu recueillir d'articles étudiant les modules qui vérifient la propriété (S). Notamment « on 1initely generated flat modules» de W. V. Vasconcelos; « on injective and sl\ljective • endomorphisms of tinitely generatcd modules» de Kt>. Armcndariz, Joc W. Fishcl', Robert L. Snidcr ~ et « lll1e caractérisation des anneaux à idéaux principaux» de Kaïùi RI Amin Mobhtar et Sangharé Mamadou . Le Chapitre III esl consacré ù Li car~:~<'r:salioll des FGS-anlleaux cOllllllutali b, CIl Imontrant d'abord que tout idéal premier d'un td anneau est maximal et que les idéaux maximaux sont en nombre fini. En suite qu'un tel anneau est semi-parfait. Et enfin sous certaines conditions on montre qu'un FeS-aIlncau commutatif est artinien. 4 Proposition 1-1 ([6 J proposition 1 P. 46) Soit A un anneau; les propriétés suivantes sont équivalentes: a) Tout A-module est semi-simple b) Le module ,.lA est semi-simple. Démonstration: a) ~ b) ~ a) . En effet tout A-module est isomorphe au quotient d'un module A(X) or tout b) est évident quotient d'un module semi-simple est semi-simple. Définition 1-2 : On appelle radical d'un A-module M (re.w de l'anneau A) le sous-module intersection des sous-modules maximaux de M, ou, ce qui revient au même, l'ensemble des éléments de M annulés par tout homomorphisme de M dans un A-module simple (resp. intersection des idéaux à gauche maximaux de A). On dit que M est sans radical si son radical est nul. Proposition 1-3 ( [6 J proposition 5 P. 65) Pour qu'un A-module M soit sans radical, il faut et il suffit qu'il soit isomorphe cl un sous-module d'un produit de A-modules simples. Démonstration: Si M est sans radical, alors il existe une fàmille famille (fi) iel (Si)iel de A-modules simples et une d'homomorphismes de M dans Si, telles que les noyaux des fi aient {O} pour intersection. On a donc le diagramme de A-modules commutatif suivant: 5 En effet si M est sans radical, alors il existe une famille (Ni) de sous-modules à gauche maximum de M. Pour tout i M ~ Mj~, n Ker fi lE! = = S, n Ni %, = ,x 1--> fi(x) Si est un A-module simple et la surjection canonique = x est un homomorphisme de A-modules et = {O}. lE! {O} donc Kerf injection de M dans = {O}, d'où f est llne lE! iE! f1 S, . Par conséquent M ~ Imf, Imf étant un sous-module du ie! produit de A-modules simples f1 Si . ;e! Réciproquement si M est un sous-modules.d'un produit de modules simples Il Si ' pour iel tout x ;f: 0 dans M, il existe un indice i E 1 tel que Pi(x) = Xi ;f: O. Soit g la restriction de Pi à M, g est un homorphisme de M dans Si tel que g(x);f: 0 donc d'après la définition 1-2, M est sans radical. Corollaire /-4 : Tout module semi-simple est sans radical. 2) Modules artiniens et modules noethériens Soit A un anneau et M un A-module nous dirons que le module M est artinicn (resp.noethérien) si toute suite décroissante (resp. croissante) de sous-modules de M est stationnaire. Le A-module M noethérien. L'anneau A noethérien). est dit de longueur finie si elle est à la fois artinien et est dit artinien (resp. noethérien) si AA est artinien (resp. 6 Proposition 1-5 : ([25J proposition 1.17 p. 17) Soit A un anneau et soit 0 --> N ~ M ~ K -->0 une suite exacte de A-modules et d'homorphismes de A-modules. M est artinien (resp. noethérien) si et seulement si N et K sont ortiniens (re.\jJ. l1oethériem). Démonstration: On peut supposer que N est un sous-module de M et que K ::::. %. Si M est artinien il en est de même que N car les sous-modules de N sont des sous- MiN modules de M. Et est artinien car la famille des sous-modules de MiN est en bijection avec celle des sous-modules de M qui contiennent N. Cette bijection conserve le sens de l'inclusion. Réciproquement si N et MiN sont artinicns, soit (1) M=Mo:JMl ;;2 .... ;2M i :JMi+1 ;2... une suite de sous-modules de M décroissante. Alors il existe un entier no à partir duquel la suite N = Mo n N;2 N n MI :d ..... ;;;;? Nn Mi;;:;? ........ est stationnaire et il existe un entier m o à partir duquel Posons q = sup (mo,n o) alors N n Mil Soit x E Mil ; si x Soit x E Mil et x E ~ N alors x E M q et N +M ï1v = N +M y{y Vn ~ q. M q donc la suite est stationnaire. N alors la classe de x lnodulo N est un élément de ' IN = N+M,,/ ïN done ' 1eXIste N+M n = Nn / 1 y E M il q te que la c asse de x modulo N est égale à la classe de y modulo N. - Donc x - y = 0 d'où x - y E N, puisque il appartient déjà à M q alors x -y N n M q et par conséquent x E M q. La démonstration est identique pour le cas noethérien. E N n Mn = 7 Corollaire 1-6 : Toute somme directe finie de modules artiniens est artinien. Démonstration: La démonstration se fait par récurrence sur n. Soit M sont artiniens. Pour n =2 = Ml EB EB Mn où les Mi on a alors une suite exacte: Il suffit d'appliquer la proposition 1.5. Proposition J. 7 : ([61 Théorème 4 P. 69) Pour qu'un module soÎt semi-sÎmple et de longueur finÎ, il faut et sufjit qu'il soit artinien et sans radical. Démonstration: On sait déjà qu'un module semi-simple est sans radical (corollaire 1-4) s'il est de longueur fini il est alors artinien. Réciproquement, soit M un module artinien sans radical. Soit R un élément maximal de l'ensemble des intersections finies de sous-modules maximaux de module maximal N de M, on a: N Il ReR d'où par définition de R, N par suite R eN. Comme le radical de M est nul, il en résulte que R une famille finie de sous-modules maximaux / f~ ~ I>i %i n Il fi = Pi of et Kerf = Ker/, j~1 n n 1=1 Il R SOllS- =R ct = {O}. Il existe donc Mi (1~ i ~ 0) d'intersection nulle. Soit alors le diagramme d 'homomorphisme commutatif suivant: M\ M. Pour tout (M/M.) / i\ 1 s 1/ Or Vi,ls i sn, Kerfj = Mi, donc Kerf= nKe':f: .,1 Posons 1) = Ù( o/M;) nMI = {O} fi = d'où f est injectif. io 1 Pest semi-simplc, en tant que produit fini (somme directe externe) de module simple. P est de longueur finie en tant que produit fini de modules simples (un module simple est de longueur finie). Comme Pest semi-simple et de longueur finie il en est de même que M. Proposition /-8 : ( /6 J proposition 12 p. 71) Soit A un anneau possédant un idéal bilatère nilpotent 1 tel que 1'1/1 soif artinien de radical nul (par exemple un anneau ortinien). POl/r tout A-module lU les conditions suivantes sont équivalentes: a) M est de longueurfinie b) AI est artinien c) M est noethérien. Démonstration: On sait d'après la définition d'un module de longueur finie que a)=> b) ct a =>c). Supposons que M soit artinien (resp. noethérien). Soit P un entier non nul tel que i' = fOl. Soit Je A-module MJJM, on sait que M est dl.: longucur finie si et seulement si .lM et MJJM sont de longueur finie (Proposition 1-5) cl queC (M) =C (.lM) + C(Mf .lM) ([151 proposition 4-6) De même .lM est de longueur finie si et seulement si .J2M et .JM/J2M sont de longueur finie, on poursuit ce raisonnement jusqu'à .JP-IM et il sera de longueur finie si et seulement si JPM et JP-IMfJPM sont de 10r:gueur finie. Par conséquent pour montrer que M est de longueur finie, il suffit de démontrer que M/JM, JM/J 2M ........ JP-I M/.J PM sont de longueur linie. Or ces A-modllles sonl annulés pur J, clone pCllVent être considéré comme des AIJ-modules. Puisque A/J est semi-simple (Proposition 1-7) alors les 9 A/J-moduks JP-1'Mli'-k+I M 1:Sli.:S P sont semi-simples done sont sans radical (corollaire 1-"'). Deme les A/J-modules J1'-I'M/.t-h-t' M sont de )ongLH:ur finie (proposition 1-7). D'où M est de longueur finie. Corollaire /-9 : Soit A un anneau artinien. Pour toul A-module M, les conditions suivanles sonl équivalentes: a) M est de longueur jinie h) M est artinien et noethérien. Démonstration: Puisque A est artinien, le radical de Jacobson noté J(A) est un idéal bilatère nilpotent. A/.J(A) est artinien puisque A est artinien (proposition 1-5). AJJ(A) est semisimple donc il est de radical nul. Donc d'après proposition 1-8 les équivalences sont établies. En particulier tout anneau artinien est noethérien. Proposition /-10 ({3 J proposition 8-7 p. 90; Toul anneau commutatifartinien A est produit direct fini d'anneaux artiniens locaux Démonstration: Soit fIli (1:S i:S n) les idéaux maximaux de A. On sait que nm, 1/ Posons J = le radical de Jacobson de A, puisque A est artinien il existe no E rN* 1=1 tel que J n (J k 1/ = {O}. Soit no =){ donc (car un idéal maximal qui contiendrait (Qm, J = {O}. Or les m,k sont étranger deux à deux m~ + m~ (i =f:. j) contiendrait mi et mj ce qUl lU Illi et Illj sonl dislincts si i:t j) donc Il Ii/,A / -=.::1 n" m, k= {O}, alors l'homomorphisme cp : A~-> I~l fI(A/ k) 1=1 / les A/ k lm, A/ //1/1 k h = {O}. Puisque I-~ 1 est injectif. De même cp fil, est sll1jectif car les m,A sont étrangers ( [3] propostion 1.10 isol1lorphismè. Puisque A est artinicn alors =n///, Il J} contredit le üüt que P. 7). Donc cp est un cst arlinien (Col"OlIain' 1-6), el1 plus sont des anneaux locaux. Donc A est un produit direct d'anneaux artiniens locaux. Proposition /-11 ([15J proposition 4-/2 P. 128) Un anneau A est artinien si et seulelt/cflf si € (A) est jinie (f (A) est la longueur du A-module ~. Dans ce cas tout A-module de type fini est de longueur finie. Démonstration: Si A est artinien d'après corollaire 1-9, A est de longueur finie. Supposons que f (A) est finie donc A est à la fois artinien et noethérien. Soit M un A- module de type fini alors M admet un syst0me de n générateurs, donc M est isomorphe ù un module quotient du module AA n. Puis'lUt; AA est artinien alors AA II est aussi artinien (Proposition 1-5). Par conséquent M est artinien et d'après le corollaire 1-9, M est de longueur fini. Proposition /-12 ([3 J proposition 8.8 P. 81) Soit A un anneau local, m son idéal maximal et k = A/m son corps résiduel. Alors les conditions suivantes sont équivalentes: i) Tout idéal de A est principal ii) L'idéal maximal m est principal En combinant les théorèmes de Kothe [9] et de Cohen et Kaplansky [7] on obtient le théorème suivant: 1\ Théorème 1-13 : Soit A un anneau commutatif. Alors les conditions suivantes sont équivalentes: 1) A est artinien et tout idéal de A est principal 2) Tout A-module est somme directe de A-modules cycliques. Proposition 1-14 : Soit A un anneau local artinien à .idéaux principaux. L'ensemble des classes d'isomorphismes des A-modules cycliques est fini. Démonstration: Soit M un A-module cyclique alors M =A/l,lest un idéal de A. Il suffit pour prouver la proposition de montrer que lcs idéaux de A sont en nombre fïni. Soit J l'idéal maximal de A, on a J == aA == <a > ,a EJ, car A est principal. J est aussi nilpotent. De plus on a : 0:= <ail> c <a ll - 1> c ..... c <a> c A pour un certain n. Montrons que tout k idéal de A est de la forme <a > 1 S I{s n. Soit 1 un idéal de A, 1 == <c> == cA or 1 c J, donc il existe AEA tel que c == I.a. Si À est inversible alors a == À- 1 C cc qui implique que J == 1 == <u>. Si A est non inversible alors A EJ et 1.== ap avec PEA, ce qui implique c==a2~. On reprend le même raisonnement :soit p est inversible dans ce cas 1 == <a 2> ou pest non inversible et on aura c == a3~. Ainsi il existe k E rN , Is k Sn tel gue c == 13a" et r) k est inversible d'où 1 == <a >. Ce gui prouve que tout idéal de A est de la forme <a"> 1S k kS n et eomme <a > sont en nombre fini. Donc les idéaux de A sont en nombre fini. Proposition 1-15 : Il Soit A un anneau tel que A == TI A, où les Ai sont des anneaux. Si M est un A- 1=1 module alors M est un Ai-module tel que (out A-endomorphisme f de M est un produit de Ai-endomorphismes fi de Mi. 12 Démonstration Il Soit A == TI A, pour tout 1 sis n posons: 1=\ Ci == (5/)nj=l == (0,0 ...... 0, 1,0....0) UJ t ième place ai <p )--> (0, 0, ,0, ah 0 0) est un isomorphi:,me d'anneaux. Soit M un A-module, posons Mi == CiM avec Ci EA. Mi est un sous-ensemble de M, c'est même un sous A-module de M car si aEA et ejm EM j alors Mi est un ciA-module c'est à dire un Ai-module par le produit suivant: Si i"j:. j Ci Cj = (0, ....,0) (1). De plus (1, ...... ,1) = Cl + C2 + .... + Cil == ] n Donc m == l.m == Clm + .... cnm. Et d'après (1) M j n E8 Mi == fOl, / 0 ,1 Il M= EB Mi. On obtient le diagramme commutatif suivant: 1=1 M f ~ M 1-1 f est un produit de Ai-endomorphisme fi de Mi == ciM avec i:;tj. D'où 13 3) Modules injectifs - Modules projectifs: On rappelle qu'un A-module M est dit injectif (resp. projectif) si tout diagramme de M M A-modules: -----.~ N ----·~L r\ (r·csp. L g N__ ---.~ 0) où f est injectif (resp. surjectif), se prolonge dans un diagramme commutatif de la forme: A-modules M M 0 ~ /\ ~ h h Iii (resp. l, L ..1 N g ~ 0) Proposition 1.16 ([20} P.21-23) Soit M un A-module. Les conditions suivantes sont équivalentes: a) M est injectif b) M est facteur direct de tout module le contenant c) Pour tout idéal à gauche 1 de A et tout homomorphisme f de 1 dans M, il existe x (: M tel que I(a) = ax pour f01l1 a t: 1. (Conditioll de Baer) Un A-module M est dit indécomposables 'il n'existe pas deux sous-modules non nuls MI et M2 de MIels que M = MI (J) Ml. On dit qu'une extension E d'un module M esl une extension essentielle de M si pour tout sous-module N de E, la relation N i l M M est un sous-module essentiel de = {O} implique N = fOl. On dira aussi que E. On appelle enveloppe injective d'un module M toute extension essentielle injective de M. On sait que tout module admet une enveloppe injective unique à un isomorphisme près. Si M est un A-module nous noterons E(M) A1 l'enveloppe injective de M. Soit A ~ idempotent si e- e. 'm anneau. Un élément c de A OLI est dit 1.1 Deux idempotents el et e2 de A sont dits orthogonaux si CIC2 = C2 CI = O. Un idempotent e d'un anneau A est dit primitif si e:t:O et si pour tout couple d'idempotents orthogonaux (e., e2) de A tels que C= Cl + C2 alors c:::: ClOU C = C2. Proposition /-17 : Soit un A-module non réduit cl zéro alors les conditiuns suivantes sont l}f équivalentes: J) M est indécomposable 2) 0 et lM sont les seuls idempotents de EndAM). 3) 1/1/ esl un idempotent primililde ElUf,lM). Démonstration: 1=> 2) Soit K un facteur direct de M alors il existe un idempotent de EndA(M) tel que K = cM. Puisque M est indécomposable alors K:::: {O} ou K = M. Si K={O}=> e=Ojsi K=M=> e=l M car e/K=l K. 2) => 3) évident 3) => 1) Soit K un facteur direct de M. Soit K' un supplémentaire de K dans M ct e la projection de M sur K suivant K', e est un idempotent de EndA(M), e et hl - c sont orthogonaux et lM:::: e + (lM - e) donc e = 0 ou e = lM, Si e = 0 alors K = Me = {O} ; si e = lM alors K = Me = M. Proposition /-18 ([281 Lemme P. 205) Soit A un anneau local. Alors les seuls idemputents de A sont 0 el 1. Démonstration: Soit e un idempotent de A. Supposons e:t: 0 et C :t: 1. Alors la relation e 2 = C qUI est équivalente à e(l-c) = 0, entraîne que e et l-c ne sont pas inversibles dans A. Donc les idéaux Ae et A(1-e) sont différents de A; Comme A est local, A admet un seul idéal maximal l, et cet idéal contient Ae et A(J-p). D'où CEl et 1-c E I. Donc l=e (l-c E 1. IS Ce qui est absurde car 1 est un idéal maximal. Corollaire /-19 : Si EIl("'~(M) ~1 1111 Soit est local alors M est indécornposable. module, N un sous-module de NI est dit irréductible s'il Il 'existe pus de sous-modules K et L de M distil1cts qui contiennent strictement N tels que N = [( I Î L. Proposition /-20 ([25J proposition 2.8 P. 48) Soit A un anneau et M un A-mou'lIte injectif Alors les conditions suivantes sont équivalentes: 1) M est indécomposable 2) M est non nul et A1 est l'enveloppe injective de chacun de ses sous-modules non nuls 3) Le sous-module nul est irréductible. Démonstration: 1) => 2) Supposons M N' ~ O. Soit N lin sous-module non nul de 1\'1, alors M admet lin sous-mod\l!e qui est l'enveloppe injective de N. D'après la proposition 1-16 puisque N'est injectif, il est facteur direct de M. Puisque M est indécomposable donc N' = M. 2) =>3) Soit Ml ct M2 des sous-modules de M tels que MI Il M 2 = MI ~{O} donc E(M 1) = M et ainsi M fOl. Supposons que est une extension essentielle de 1\11, par conséquent M2 = {O}. 3) => 1) Supposons qu'il existe deux sous-modules non nuls MI et M 2 tels que M = Ml E9 M 2• Par conséquent MIll M 2 = {O}. Ce qui est contraire avec l'hypothèse. Soit A un anneau, M un A-module, x un élément de M. On appelle annulateur de x dans A et on note Ann(x) = {a E Ajax = 0 }. 16 Proposition /-21 ([16} Proposition 2.4 P. 515) Soit M un A-module. M est injectifer indécomposable si et seulement si M =E(A/ j ), où J est un idéal irréductifJ/e. Dans ce cas, pour tout x non nul de M, AIIII{-\) est un idéal à gauche irréductible et M =E (A/AI/I/(x)). On rappelle qu'un sous-module N d'un module M est dit superflu dans M pour tout sous-module L de M, la relation N + L =M implique L SI, = M. Soit M un module et soit P un module projectif. On dit que P est une enveloppe projective de M s'il existe un homomorphisme surjectif f de P sur M tel que Kerf soit superflu dans P. On montre que si un module admet une enveloppe projective, alors cette enveloppe projective est unique à un isomorphisme près. Les enveloppes projectives n'existent pas toujours. On dit qu'un anneau A est semi-parfait à gauche (resp. parfait) à gauche si tout A-module à gauche de type fini possède une enveloppe projective (resp. tout A-module à gauche admet une enveloppe projective). Les propositions suivantes donnent une caractérisation des anneaux semi-parfaits et parfaits. Proposition /-22 ([20} Théorème 2-1 P.134) Soit A un anneau, J son radical de Jacobson. Les conditions suivantes sont équivalentes: a) A est semi-parfait à gauche b) A est semi-parjàit à droite c) A/J est semi-simple et pour tout idempotent de A tel que e= x x de AJJ il existe un idempotent e 17 Proposition /-23 ({20) P. 130 th. 5) Soil il 1117 al7neau. Les conditions suij'{tnles sont équivalenles . 0) A est ]Jarfail /J) /.e.\ idfaux ({ droile lIIol/ogtJl/es de A vérifient la condition de chaÎne Jescendoille. i) Le mdintl de ]acobso1l ] de A l'sI T-nilpOlell! cl gClUche. c) ii) d) j, 'anneou AI] est selili-simpie. A ne conI ient pas une injinité d' ickmpotents orthogonaux Un sous-ensemble non vide X d'un anneau A est dit T-nilpotent à gauche si pour toute suite (llll)lIdN ct' éléments de X, il existe Il,, c rN tel que a!)~II"""'"li n = O. o Un anneau A est parfait si A est sèmi-parfait et vérifie la propriété c) -i) de la propo- sition 1-23. Proposition /-24 : ({22/ Théorème 3.9 P. 40) Soit P un module pn~iectifel f: B - - > P UII épimorphisme alors B = Kerft9 P' où P':: P. Démonstration: Soit le diagramme suivant; ..... p ........ 'Y . ........................ À" B-----f----l~~ P Puisque Pest projectif il existe y : P - - > B tel que foy b E B on a: b = (y of) (b) + (b - (yot)(b)). Or ("lof) Cb) E = Ip donc y est injectif. Soit Im'Y et Imy :: P et 18 f [b - (yot) bl = f(b) -[foy )(f(b) = 0 d'où h - (y ot)(b) E Kerr. De plus Imy {\ Kerf ={O}, car si x E lm y (\ Kerf on a: x E lm y et x E Kerf; x E lm y entraîne qu'il existe Y EP tel que y (y) = X; x EKerf entraîne que f(x) = O. Donc f ly(y)l = f(x) = 0 d'où y = 0 ce ql.Ü entraîne que x=O. Proposition /-25 :. Tout module projectifindécomposable vér!fie la propriété (S). Démonstration: Soit P un A-module projectif indécomposable et f un endomorphisme surjectif de P. f: P --> P; d'après la proposition 1-25 P = Kerf EB P' ou P' ~P or Pest indécomposable donc Kerf=O d'où f est injectif. Propm'itioll /-26 (/26J propositioll /-26 P. 16) Slir lin anneau semi-pwj'ait lOllf //Iodlile projecli/vérifie la propriété (5). Propositioll /-27 (/lJ Propositioll /7- /0 P. /96) Soit A lm (alors Rad P anneau de radical irA) = J Si P est un A-module pro/l'ct!! = JP. Corol/aire /-25 (Rad P = radical de P), (/11 Corol/aire 17 -12 P. /92) Soif i = J(A). P un A-module cl galr'-"'/ie projeclif' tel que iP est superplu dans P (exemple si P est de typejini) alors J(EndA(P)) = Hom (P, JP) et EndlCP/ ' / JCEnJ. J CP)):::::'" E d n /D/ A ,\ {1I}!,/ Propositioll /-28 : Soif M un A-module produit direct de modules H j Si HOIll A (Hi,H) = 0, pour tout seulemenr si pour toU{ j E (iJ) E 0 E J). J2 avec i:;é j alors M vér!fie la propriété (S) si et J, If; vérUie lu ,')!-'opriété (S). 19 Démonstration: RtSsulte de l'égalité End..\ M = Il fI/ti/li JE.! §4 - LES ANNEAUX A IDENTITES POLYNOMIALES Définition 1.21 : Soit A un anneau. On dit que A vérifie une identité polynomiale, s'il existe un entier HErN' et un polynôme P :F 0 en les variables non commutatives XI, X2,"" XII à coefficients dans le centre C de A tels que. pour tout a" a2,.'" an de A, l'on ait Si de plus l'un au moins des coefficients de P est inversible dans A on dira que ;\ esl à identité polynomiale ou tout simplement que A est un P.J. anneau. }O CHAPITRE Il INTRODUCTION Ce chapitre est divisé en trois parties: une première partie consacrée cl la démonstration de la proposition 1.2 de W.V. Vasconcelos dans 126J : « Dans un anneau commutatif A tout A-moùule de type fini vérifie la propriété (S) », Cette démonstration est basée essentiellement sur le théorème de Cayley Hamilton, Dans la deuxième parlie nous donnerons un exemple de module qui n'est pas de type fini et qui vérifie la propriété (S). Cet exemple est tiré de [12J, théorème 8 ùe Kaïdi El Amin et Sangharé Mamadou. Enfin un exemple de module de type fini qui ne vérifie pas la propriété (S) 12]. 1) Un anneau sur lequel tout A-module M de type fini vérifie la propriété (S) Théorème 11-1 : (De Cayley Hamilton) Soient A un anneau commutatif, M un A-module de type fini, il == endA(M) et fEB. Soient {x},....,x n} un système générateurs de M et aU (1 ~ i ~ 11 et 1 ~ j ~ n) des Il éléments de A tels que f(Xi) = ~ a;jX 1 • Si peT) est le polynôme Garactéristique de la };) matrice a = (au) 1$ i$l\, l$j s: 1\ alors P(t) = 0 Démonstration: Soit A' = A[fJ ç B (car un élément de Alfj est de la forme A' est un anneau commutatif unitaire et l'appiication $:A'xM-->M (U,X) 1---> u(x) = U.x définit une structure de A'-module sur M. 21 L ,.l,x, x= {XI, .... ,x ll } = (ll\h O, avec lIi ~ Ici I~I ,~I 1=1 est un système générateurs du.A'-module M. Posons L' = A'u et soit CI LlI,x, LÀ,ll' (x,) ,~I donc 1/ 1/ 1/ Soit x un élément de M alors TI :A'u _ _> M ,O); ;c n = (0, ,0, 0, ,11\1). fI est A'-linéaire et surjectif. Rcmarquc: L' = A,II est un A'-module libre dont une base est {CI' Cl, ..... , Cu}. 1/ f(Xi) = La"x; 1:::; i:::; n. 1=1 Soit cp : L' --> L' l'endomorphisme du A'-module L' dénni par: cp(Ci) =[f.C, - Ia'le,], f E A' ct Ci EA,II. /=1 fIocp : L' --> M'est A'-linéaire, et On a , nI '1' (c,l) ~ n [foC, - G,e, ln est A'-linéaire implique que /1 Il TI [cp (ei)] = f.Xi t - :Laux/ ./=1 = f(Xi) - :La,/x/ = 0 ce qui implique que ITocp = OB' /=1 cp : L' -->L' A'-linéaire, il existe cp': L' -->L' tel que cpocp' = cp'ocp = dct cp.h' 1/ cp( Ci) = f.Ci - Lai) C J donc la matrice associe à cp est (8/ f - 3ij IMkj et dct cp = P(f). .1=1 Soit x E M, il existe y E L' tel que fI(y) = x, On a: P(f)(x) = dct cp (TI (y» = TI (det cp(y» = Cc qui implique P(f) - OB' fI (cpocp' (y» = ITo cp Icp'(y)] = 0 Corof/aire II.i : Soit A lin anneau commutatif: 1 lin idéal de A et M un A-module de typejini. On suppose M = lM, alors il existe aE 1 tel que (1 +a)x =0 \7XE M. Démonstmtioll : Il Soit {x},....,x n } un système générateur de M .Soit f = 11\1 , f(Xi) = Xi = I>1f XI' aij E I. 1=1 n P(T)= det (T ln - X) = T n + uIT -\ +...+ U n-1T + an = f~1 + + .........+ an.\ + an a\f1'\ =1+ a avec Or P(u) =0 (1 + a) x =0 a = U \ =- 1 + U \ OÙ X = (aij) 1~ i ~ n, 1~ j ~n +.......+ a +.......+ a n-I + an E n.\ +U Il 1 donc la multiplication par 1 + a est l'endomorphisme nul d'où "ix E M. Coral/aire II.2 : (Lemme de Nakayama) un anneau commutatif, 1 un idéal de A Soit A Jacobson de A. alors si M nécessairement M contenu dans le radical de est un A-module de type fini tel que M = lM, on a = O. Démonstration: D'après le corollaire 11.1, il existe a est inversible dans A. Soit or 1 = (1 +a ) - a E III E 1 tel que (l + a)x = 0 Vx a = (1 + a)A: si a *A alors a ç ce qui est absurde. Donc {l =A l1l E M. Or 1 + a un idéal maximal de A, ,donc x = 0 "ix E M. c'est n dire M= O. Corollaire //.3 : Soit A lin anneau commutatif et M un A-module. Si M est un A-module de type fini, soitl un endomorphisme surjectifdu A-!JIodule M Alors il existe ft (1 + ht)(I11) =0 "im EM. E AUJ tel que Démonstration: M est un A-module de type fini donc M est un A[ fI module de type fini par le ., prodUIt sUivant: lA[f]XM -+ M Ju,m) H u(m) == Il.m ). Posons 1 = (f) un idéal de l'anneau AlfI, 1 == (1) = A[1'I.f, on a donc: l.M = M car 1'.M = f(M) == M. Alors il existe d'après le corollaire 1l.2 etE 1 tel que (1 +a)(m) == 0 'v'm EM a El=> 3h E A[f] : a = hf donc (1 + hf)(m) = 0 'v'm EM. Proposition lIA : Soit A lin anneau commutatif' et M lin A-module de type fini. Soit f lin endomorphisme de M surjectifalors f est un isomorphisme. Démonstration: D'après le corollaire 11.3, il existe h E A[f) tel que (1+ hf)(m=) = 0 'v'm EM. Soit m EM tel que f(m) = 0 alors (1 + hf)(m) = 0 => m + hf(m) = 0 => m = O. 2) Exemple d'un module gui vérifie la propriété (S) et qui n'est pas de type fini. Soit A un anneau commutatif artinien possédant un idéal non principal. On se propose de montrer qu'il existe un A-module qui n'est pas de type fini et qui vérifie la propriété (S). Cette construction est due à Kaïdi El Amin Mokhtar et Sangharé Mamadou (voir 112]). Puisque A n e~t artinien donc A est un produit. /ïni d'anneaux artiniens locaux. Or on sait que /1 si A == A, alors A est un FGS-anneau si seulement si les Ai sont des FGS-anneaux ,~l (Chapitre III, proposition 111.8), donc on peut supposer A artinien local. Nous avons besoin des lemmes suivants: Lemme II.5. : Soit A lin anneau artinien local possédant au nloins un idéal non principal. Alors A admC!t /111 2 11I111C!1ll1-qllotient B qui est local d 'idJolmaximal J tel que J2 = {O} et tel que J/J soit un B/J - e.space vectoriel de dimension d~'II:;. Démonstration: Soit N l'idéal maximal de A, posons D = ~2 et S = %2 l'idéal maximal de D. Puisque A est non principal alors N n'est pas principal (proposition 1.12) dans A. Donc S est non principal dans D ce qui implique que diInD/S( %2) est supérieure ou égale à deux. Donc d'où ;<,2 ::=S ::= D alors B i = %a EB %b EB K"c'est-à-dire S = s~ puisque J2 = Da E8 DbEB K. Comme K est un idéal de % est bien défini. Soit J un idéal maximal de B alors J % et = = = (0), 'ÏJ 2 est lin BI].cspaçç (0) alors JI1" V I.li:tori el , d'autre parl J "" 'YK -:::.Da œ Dh . qui est un B/J-espace vectoriel est de dimension deux (--;02 =.J = Daffi Db). Donc l'anneau B = D/K répond à la question. Lemme II. 6 : Soit A un anneau artinien local possédant un idéal non principal. Alors A admet un anneau quotient B 2 = e EB be où e est un sous-anneau de 2 où b =t 0 avec a = ab = b = O. B local d'idéal maximal ae =t () 25 Démonstration: D'après le lemme 11.5, A admet un anneau quotient B local d'idéal maximal J=xHEebB où x *0 et b *0 avec J2 = th00r0ml.?s dl.? Cohen 151 o. Cûmme Il est artinien ct local d'après les deux il cxisk un sous-anneau C (Ii.? Il. local d'id0al maximal aC *0, t<:\ que B = C + .J = C + xH que C = C + aB, Ee bB. On peut prendre' x = bC = bB et que C n bC li c8r li ~C = {O}, on obtient B = et x EJ. En remarquant CEe bC. D'où le lemme 11.6. Lemme II. 7 : Soil C un anneau local d'idéal maxima/lIC *0 lolal âesfraclions de / 'anneau des polynômes CfxJ el pOlir 10111 élémenll1l de M pOl' 0- (m) = l1XI1l. Cl avec ,/ = O. POSOJ1S M / 'anlleall /e C-endoll1orphisl7le de M défini Alors: a) a(5=(52=0 b) Si/esl un C-endomorphisme de M commulant avec c) f(ant) = amf(1) Tout C~(Htdomuf'phlJ,'me Cl , alors pour /oulm E /vI, (1) sw:Jec/(( de M cummu/(tf7{ avec CY est /tI1 automorphisme de M. Démonstration: Remarquons d'abord qu'un élément ID de M est inversible dans M si et seulement si mg: aM: En effet soit m E aM et supposons que m est inversible dans M c'est-à-dire qu'il existe m'EM tel que mm' = m'm = 1. Puisque m=aml, où ml E M, on a amlm' = l 2 d'où a mlm' = a = O. C'est une contradiction car a*O. Inversement si m g:aM alors m g: aC (l'idéal maximal) donc m est inversible dans C donc dans M. a) a 0- 2 2 2 (m) = a xm = 0 Vm EM, et o-(o-(m)) = axo-(m) = ax axm = a x m = 0 Vm EM donc ~\o- 0- 2 O. b) Soit fun C-enclomorphisme cie M commutant avec a . soit m un élément quelconquc dc y1 alors on a: a (l'(m» = ax l'(m) = l'(a (m» = f(axlll) donc quelque soit III dans M f(axm) = axf(m) (2). Démontrons par récurrence que :\in E f},J* f(axllm) = ax ll f(m). D'après (2) f(axm) = ax f(m), supposons que l'(axll-1m) = ax ll -I rem). Alors pour tout n E ft.,J* on a : (3) f(axllm) = f(ax x"·lm) = axf(xll'1m) cI'après (2). D'autre part ax" f(m) = x(ax ll . l f(m» = x f(axll.lm) = xa f(xll'Im) =ax f(xll.lm) (4). En combinant (3) et (4) on a : f(ax"m) tenu dLll~lit = ax ll f(m) quelque soit n E t,.f. Il en résulte, compte que fest C-linéairc que pour tout m'E C[xj et pour tout m EM f(am'm) = am'f(m). Soit m EMet m'E C(x] \ a C(x] tel que m.m'EC[x] on a :f(am' .m.l) = am'm f(l). D'autre part f(am'm) = am'f(m), donc am' f(m) = am'm f(l). Puisque m' EC(x]\aC(x] alors m'est inversible d'où af(m) = am f(l). c) Soit g un C-endomorphisme surjectif de M commutant avec a on a: g(am) = am gel) d'après b), gel) est nécessairement inversible car sinon gel) EaM, c'està-dire il existe m' EM tel que gel) = am' d'où g(am) = amam' = a 2 mm' = 0 \i mEM donc g(aM) = ag(M) = aM ={O} (g est surjectif) ce qui est absurde. Donc gel) est inversible. Soit 111 un élément de M : 1) Si m EaM alors i l existe m' EM tel que m = am', supposons g(m) = 0, g(m) = g(am') =am'g(l) = O. Puisque gel) est inversible, alors am' = 0 c'est-à-dire m = O. 2) Si m ~ aM, alors m 7:- am' \i m' EM donc am g(am) = ag(m) = amg(1) donc g(am) 7:- 7:- 0 d'où am E aM/{O}, 0 d'où g(m) 7:- O. g est donc un automorphisme. Proposition //-8 : Si A esl 1111 1/11 o/)neClu arliniel1 local (/(i/llellanl U/) idéal non principal, alors il exisle A-Illodule (lui /) 'esl pOol' de ZllJe ./ini el donl l 'w7I7ea/l des cndoll7oljJhi,\')}/e.\' E al1l1eau local d0111 1'idéal lIIaxilllal J esl de esl 1/1/ (,(II'I"I} 111/1. Démonstration: D'après le lemme ll-G on peut supposer que A est de la forme C est un sous-module de A et a 2 = ah A = C EB hC où = b2 = O. Considérons l'anneau total des fractions M de l'anneau des polynômes C[xj et soit l'application de A dans End(M) définie pour tout élément À = Cl (r + pb de A où a, ~EC par <p (À) = al 1\1 + ~O", 11\1 étant l'application identité de M et 0" le C-endomorphisme de M défini dans le lemme 11-7, <p est un homomorphisme d'anneaux qui confère à M une structure de A-module. SClit f un A-endomorphisme du A-module M alors f est un C-endomorphisme qui commute avec 0": En etIet puisque f est un A-endomorphisme, alors f est un C-endomorphisme (A = C EB bC), f (0" (m» = f(axm) = ax f(m) = cr (f(m» . Soit E l'anneau des A-endomorphismes du A-module M et J l'ensemble des éléments non inversibles de E. Si f E J alors t'(l) est un élément de aM (car f(l) est non inversible). Or d'après l'égalité (1) du lelllllle 11-7, (car f(l) EaM et a 2 =0) donc f(m) E pOlir LOlll III E M , af(lll) = f(am) = am 1'(1) = 0 aM. Montrons que J est un idéal de E bilatère: Soient f et g deux élements de J et h un élément de E. Comme t'CM) ç aM et ç aM pour tout élément m dans M on a : (ah t)(m) = ah (a tb)(m) = a f[h(m)] ::: f [ah (m)]=a hem) t'(l = 0 [f(m)J = hla f(m)J = n f(llI) h(l) = 0 3) Exemple de A-module de type fini gui ne vérifie pas la propriété (S). Dans un anneau commutatif tout module de type fini verifie la propriete (8). Dans l'exemple ci-dessous on a remplacé la propriété de commutativité par la propriété d'identités polynomiales. Ainsi 011 peut trouver lin A-module de type lini qui ne vérifie pas la propriété (S) sur un anneau A identités polynomiales. ([2] Exemple 3.1) Soit Q le groupe des nombres rationnels, c'est un ~-module. Soit ~poo le groupe commutatif engendré par les éléments non nuls Co, Ch"" Cu,. .... ° vérifiant pC o = et pour tout i E nt pCi = C i- I ~poo est donc un ~-module. Soit M A = q [s 0] avec q E Q, SE Set z Z où p est un entier naturel premier. = Q œ221;00, soit S = Hom~(Q, LZ(loo) et ELZpoo. A est un anneau à identités polynomiales, M comme A-module est cyclique et engendré par (1,0). Soit f: M ---> M tel que: mI-l > [po O]m p f est un homomorphisme surjectif et f n'est pas injectif, car 30 CHAPITRE III FGS -ANNEAUX COMMUTATIFS INTRODUCTION Il ~st d~ lradition que des eh~reh~urs sïnlér~ss~nt ù l'étude de œrtain~s classes d'anneaux caractérisés par une propriété (P). Dans [7] I.S. COHEN et I. KAPLANSKY étudient les anneaux commutatifs sur lesquels tout module est somme directe de modules eycliqucs. Dans [8] D. Z. DJOZOVIC étudie ks anl1eaux sur ksqu~ls tout épimorphisme ~st Lin isomorphisme. KAIDI El Amin Mokhtar et SANGBAH.E Mamadou dans [12 ] donnent une caractérisation des anneaux artiniens à idéaux principaux. Dans [241 M. SANGHARE étudie quelques classes d'anneaux liées au lemme de FITTING. FISHER et SNIDER étudient les anneaux A qui sont tels que tout A-module de type fini vérifie la propriété (S) (resp. (1)) et en donnent plusieurs résultats. On rappelle qu'un module M sur un anneau A est dit vérifier la propriété (S) (resp. (1)) si tout A-endomorphisme slujectif (resp. injectif) de M est un automorphisme de M. Dans le même ordre d'idées dans [4] M. BARRY, CT. GlJEYE et M. SANGHARE: étudient les FGI-anneaux commutatifs. Un FGI-anneau est un anneau A commutatif sur lesquels tout A-module qui vérifie la propriété (1) est de type fini. Partant du résultat bien connu de W. VASCONCELOS : Dans un anneau commutatif A, tout endomorphisme surjectif d'un A-module M de type fini est un automorphisme, nOlis étudions dans ce ehapitre les anneaux commutatifs sur lesquels tout module qui vérifie (S) est de type fini. ~ 1 ,1, §1 - FGS - ANNEAUX COMMUTATIFS Tous les anneaux considérés dans ce paragraphe sont des anneaux commutatifs. Définition I1Lt : Soit A un anneau commutatif. On dit quç A est un FGS-anneau commutati f si tOtlt A-module M qui vérifie (S) est de type fini. l~xemple : Tout anneau semi-simple est un FGS-anneau .. Les anneaux artiniens sur lesquels tout idéal est principal sont des FGS-anneaux (Proposition 111-12). Proposition JIJ.2 L'image hOmOn1Olphe d'un FGS-anneau commutatifest un FGS-anneau commutolij' Démonstration Soit <p : A ~B un homomorphisme sUl:jectif d'anneaux, tels que A est un FGSanneau commutatif, B est un anneau commutétlir. Soit M un B-module alors cp induit une structure de A-module sur la structure du groupe additif M par: AxM~M (ft, m) ~ ep(ft)m et l'application de A x M ~M tel que (a, m) I-~ <p(a)m vérifie les axiomes définissant un A-module. Donc si M est un B-module alors M est un A-module ct tout ll-cndomorphismç est un A-endomorphisme et inversement. De ce fait on ne peut pas avoir un B-modulc qui vérifie la propriété (S) et ne soit pas de type fini si A est un FGS-anneau. Donc si A est un FGS-anncau alors B est aussi un FGS-anneau. Proposition JIL3 Tout FGS-anneau intègre est un corps. 32 Démonstration Soit K le corps des fractions de A, donc K = S-I A (A est un FGS-anneau intègre, S = A - {O} la partie mutiplicative). Considérons le A-module K ; K est un groupe abélien, l'application A x K ~ K vérifie les axiomes d'un A-module (a, b)~ ak. Montrons que le A-module K vérifie la propriété (S). Soit f E End,,(K) tel que f soit surjective. Démontrons que f est injective c'est-à-dire si f(s-I a ) = () => f(l) =1:- 0 et f(l) E K donc S-I a S-I a =0; = 0 d'où fest injective. Donc AK vérifie la propriété (S) il en résulte que AK est de type fini, et par conséquent K=A. Proposition IlIA Tout idéal premier d'un FGS-anneau commutatifest un idéal maximal. Démonstration: Soit P un idéal premier, d'après proposition 11[,2 j'anneau quotient intègre AIP est un FGS-anneau commutatif donc, d'après la proposition [11.3, AfP est un corps. Définition: Un anneau est dit semi-local si AlJ est semi-simple (J le radical de Jacobsoll de A). Proposition 1II.5 Un FGS-anneau commutatifA possède seulement un nombre }ini d'idéaux maximaux. Démonstration Soit L ]' ensemble des idéaux premiers de A. Montrons que HomA(A/p, A/p') = {O} si P et P' sont deux idéaux premiers distincts. Soit f: Alp ~ Alp, avec P =1:- P', P' =1:- 0, x/J = x+p ~ xp ,. 32 f est une application A-linéaire, montrons que f est identiquement nul. A/p est un corps donc A/p est simple soit f E HomA (A/p, A/p') soit f est identiquement nul soit f est un isomorphisme d'après le lemme SCHUR. Supposons que f est un isomorphisme, et soit x On a : Op' Soit M Soit f E 'f- = E8 f( pEL xp) == f(x. Ip) == x f( Ip) = E P' - P, x Il = classe de x module P. Op' contradiction. Donc f=:= O. A / p . Montrons que M vérifié la propriété (S). EndA(M) tel que f est surjective. Comme AlP vérifie (S) pour tout PE L et que BornA (A/p, A/p.) = (0) si P -;'; P, alors d'après la proposition I.28, M::= E8 A / P vérifie la propriété (S). Donc M est de type fini pEL et par conséquent L est fini. Soit x un élément d'un anneau A, x t'sl-clit nilpotent lorsqu'il existe un entier n > 0 tel que XII = O. On appelle nil-idéal un idéal dont tous les éléments sont nilpotents. Proposition 111-6 : Soit A un FGS anneau commutCllif; J son radical de Jacobson. Alors pour tOllt idempotent x de A/J il existe un idempotent e de A tel que e =.x. Démonstration: Soit .x un idempotent de Ah alors x2 - X E J. Puisque A est un FGS anneau commutatif alors J est un nil-idéal (Tout idéal premier est maximal). Donc il existe que (x 2 - xr Il > 0 tel = 0 ; en développant par la formule du binôme on obtient la relation XII = XIl+1p(X) X \1 ()2 =x 11+3 px ()3 = ....... =x 211 px ( ) Il . =x 11+2 px où p(x) est un pôlynôme en x à coefficients entiers. On en déduit les égalités: 34 L'élément e = x" p(x)" est un idempotent de A : Dans l'anneau A/J on a les relations: Proposition III-7 : Soit A un FGS anneau commutatif; J son radical de Jacobson. Alors AlJ est semisimple. Démonstration de prop. 111-7 : D'après la proposition 111-5 A possède un nombre fini d'idéaux maximaux c'est ù dire J = Il n h n ..... n III = Il X Iz x .... X III où les li sont les idéaux maximaux de A pour 1:::; i:::; n. D'où l'isomorphisme d'anneaux ~ ~, :::: ~. Proposition III-S : Un FGS anneau commutatifest semi ·!ocal. Démonstration: C'est une conséquence de la définition d'un anneau semi-local et de la proposition 111-7. Proposition III-9 : Un FGS-anneau commutatilest semi-pCllfait. Démonstnltion : La démonstration résulte desproposilions 1-22: 111-6 el 111-7. Proposition III-JO: Un FGS anneau commutatifA est somme directe de modules projectif<; locaux et A " = EBAei où {e, tl est un système orthogonul et complct d'idempotents de A. ,~I 35 Démonstration: Voir [20j proposition 6.3.4 et [101 prup0sition 18.23. Proposition [II. If : Un produit d'anneau Ai (1si Sl1) es! 11I1 FGS-anneau si e! seulement si chaque Ai es! un FGS-anneau. Démonstration: n Soit A =: TI A" Supposons que Aest un FGS-anneau, comme Ai (ls is n) est i=l p~ Ai, d'après proposition IIL2 l'image homomorphe de A par la ième projection A - Ai est un FGS-anneau en tant que image homomorphe de A. Inversement supposons que Ai est lin FGS-anneau pour tout i (ls i sn). Soil M un A-module d'après propriété (1.15), Chapitre 1, M est un Ai-module pour tout i, (ls i sn). Donc si M vérifie la propriété (S) alors M en tant que Ai-module est de type fini pour tout i. n (ls i sn). Puisque A =TI A, donc M est de type fini en tant que A-module. i=l Proposition IJI.12 : Tout anneau commutatifar!inien don! fou! idéal A est principal es! un FGS-anneall. Démonstration: Soit A un anneau commutatif artinien à idéaux principaux. A est donc un pl'Oduil directe d'un nombre fini d'anneau local artinien à idéaux principaux (prop. 1.10). On peut supposer donc A lui-même local artinien et à idéaux principaux puisque d'après proposition 111.13 A est un FGS-anneau si et seulement si Ai (l si s n) est un FGS-anneau. Soit M un Amodule d'après proposition 1.13, M est où les Mi sont cycliques). somm~ directe de modules cycliques (M = i~ Mi 36 Supposons que M vérifie la propriété (S) et que M n'est pas de type fini. Si M n'est de type tini, il existe une infinité dénombrable de facteurs cycliques isomorphes deux à deux (car l'ensemble des classes d'isomorphismes des A-modules cycliques est fini proposition 1-14). M::: EB Mi où 1 est infini. 1 s'~eril donc 1::: Ku L avcc Kn L = 0 d iEl K dénombrable. D'où M::: [$ (.EB MiJ œ tEK Ac; :::::..Acj. Considérons <p: [ EB Mi ,c'cst à dire M::: tEL AC n t1EN l/ EB /l('I1Jœ L et nEN J --? ( EB AC n \JlEN C n \ - - > Cn-l si n > l L'homomorphisme <p est surjectif, mais il n'est pas injectif. Soit h:M - - > M, c + x 1--> <p(~)+ x h est surjectif mais il n'est pas injectif, donc M ne vérifie pas la propriété (S). On aboutit à une contradiction. Donc M est Ge, type fini. Propo~'ifion III-l J .. Sur un FGS-anneau commutatifA tout A-module indécomposable projectifest de type fini. Démonstration: Soit P un A-module indécomposable projectif. Alors P vérifie la propriété (S). Donc puisque A est un FGS-anneau commutatif, P e::;t dc type fini. Proposition III-14 : Soit A un FGS-anneau commutatifartinien. Alors tout idéal de A est principal. Démonstration: Il résulte de la proposition II-9. 37 Définition II/-15 : Soit (E,ç) lin ensemble ordonné par l'inclusion. On dit que les salis-ensembles de E vérifie la condition de chaîne ascendante si tOlite sllite /1 ç /2 ç /] ç S/(ltionnaire, c'est â dire il existe Il EtN tel que /" ...... de E est = /,,+/. Proposition ///-16 : Soit A un FGS anneuu commutati/tel que les annuluteurs des salis-ensembles de A vérijlent la condition de chaîne ascendante. Alors irA) est nilpotent. Démonstration: Montrons que J(A) est T -nilpotent. Puisque .J(A) est un nil-idéal d'après [201 proposition 2-1-6 J(1\) est T-nilputenl. l)',llllrc 2 part: AnuA(J) c AnnA(J ) c ..... Soit n le plus petit entier tel que AnnA(J II ) = AnnA(J II +1). Supposons que J n'est pas nilpotent; il existe alors un élément Xl de J tel que JII XI '" {O}, ce qui implique que On met ainsi en évidence Llne suite (XII) d'élément de ,l telle que XII x X"_I x .... x XI ne soit l'as nul pour tout entier n ~ 1. Ce qui contredit la T -nilpotence de .1. Donc.J est nilpotent. Proposition /II-17 : Soit A un FGS-anneau commutat~ftel que les annulateurs des sous-ensemhles de A vérifiant la condition de chaîne ascendante. Alors A est artinicl1. Démonstration: Soit P un idéal premier de A. Soit f: P--:> P un endomorphisme de P sLlijectif. Posons M = EndA(P), M est un A-module, puisque A/J est semi-simple ,alors J(A). M = J(M). D'autre part J(A) est nilpotent donc il existe nErN" tel que JII(M) = O. f surjective implique gue f(P) = P, comme P '" 0 alors pour nE tN f '" O. On en déduit que f ~ J(M) donc f est inversible. 38 Soit f(x) = 0 et g l'inverse de f alors g(f(x)1 = x = O. Donc f est un automorphisme. Par conséquent P est de type fini. D'où A est artinicn. Proposition Ill-lB: Soit A 1In FGS-(//1I1eall CO/JllJlutotij'te! (!/le Ic,\' ann/llatcurs des ,\'(}/I.I'-Clllelll!JIes dl' .·1 vérilient la condition de chaîne ascendante. Alors les propriétés suivantes sont équivalentes. j) A est lin FGS-onneau 2) A est artinien à idéallx princifHIl/X Démonstration: 1) ~ 2) résulte de la pr'oposition 11I-17 et de la proposition 111-9. 2) ~ 1) résulte de la proposition 111-12. 39 BIBLIOGRAPHIE Il J ANDERSON, F. W. and FULLER K.R. : Rings and categories or modu1cs. 1974. [21 Armendariz, KP., Fisher, J.W. And Snider, R.L. : On injective and surjective endomorphisms of 1ïntely generated modules. Comm. In Algebra 6(7), (1978). [31 ATIYAH , Frs and MACDONALD 1. G. : Introduction to commutative Algebra. Addison - Wesley Publishing company (1969). [41 BARRY M., GUEYE CT., SANGIIARE M. : On commutative Feil-Rings (ù paraître dans Extracta mathématicac). [51 BOURBAKI, N : Algèbre commutative Chap 8 et 9 Masson 1983. 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