Pour tout endomorphisme fde E, l’ensemble des valeurs propres de fsera not´e Sp(f) et
on notera :
R(f) = {h∈ L(E)|h2=f}.
R[X] d´esigne l’anneau des polynˆomes `a coefficients r´eels.
Etant donn´e f∈ L(E) et P∈R[X] donn´e par P(X) = P`
k=0 akXk, on d´efinit P(f)∈ L(E)
par :
P(f) =
`
X
k=0
akfk,
o`u f0= id et pour tout k∈N∗,fk=f◦ · · · ◦ f
| {z }
kfois
.
Si f1, . . . , fqd´esignent qendomorphismes de E(o`u q∈N∗) alors Q1≤i≤qfid´esignera
l’endomorphisme f1◦ · · · ◦ fq.
Pour tout entier pnon nul, Mp(R) d´esigne l’espace des matrices carr´ees `a plignes et p
colonnes `a coefficients dans R.
Ipest la matrice identit´e de Mp(R).
1. On d´esigne par fl’endomorphisme de R3dont la matrice dans la base canonique est donn´ee
par :
A=
8 4 −7
−8−4 8
001
.
1.1. Montrer que fest diagonalisable.
1.2. D´eterminer une base (v1, v2, v3) de R3form´ee de vecteurs propres de fet donner la matrice
Dde fdans cette nouvelle base.
1.3. Soit Pla matrice de passage de la base canonique `a la base (v1, v2, v3). Soit un entier
m≥1. Sans calculer l’inverse de P, exprimer Amen fonction de D,Pet P−1.
1.4. Calculer P−1, puis d´eterminer la matrice de fmdans la base canonique.
1.5. D´eterminer toutes les matrices de M3(R) qui commutent avec la matrice Dtrouv´ee `a la
question 2.2.
1.6. Montrer que si H∈ M3(R) v´erifie H2=D, alors Het Dcommutent.
2