5ème – Ch. 3 Chapitre 3 Expressions littérales (Voir 6ème, chapitres 1, 3 et 5 ; 5ème, chapitre 1.) I) Expression Définitions : s • Une expression littérale est une expression comportant des lettres représentant des nombres. • Écrire un résultat « en fonction » de x, c’est trouver une expression littérale où figure x. Remarque : Une expression littérale peut servir à établir une formule, traduire l’énoncé d’un problème, trouver un nombre inconnu ou prouver un résultat. Les lettres rappellent souvent ce qu’elles représentent. Exemples : • Formule de l’aire d’un rectangle : A = L × l. • Dans l’expression 2 × (3 + x) + 4 × x – 5, la lettre x désigne le même nombre. • Tous les multiples de 7 s’écrivent 7 × n (avec n entier). II) Conventions d’écriture Convention : (Simplification d’écriture) s On peut simplifier l'écriture d'expressions, en supprimant le signe de multiplication devant une parenthèse ou devant une lettre. (Lorsque son absence n’entraîne pas une confusion). Exemples : a, b, c et x désignent des nombres décimaux positifs. • 2 × (3 + x) × (x + 4) peut s'écrire 2(3 + x)(x + 4). • 5 + 6 × a – b × c peut s'écrire 5 + 6a – bc. • a × 7 peut s'écrire 7a. ( • • • 2 × 3 ne peut pas s’écrire 23 ! 8b + bc – 9(a + b) veut dire 8 × b + b × c – 9 × (a + b). 1× a = a 0× a = 0 • a × a se note a² et se lit « a au carré », a × a × a = a 3 (« a au cube »). Le nombre toujours devant !) III) Distributivité (nombres positifs) k, a et b désignent des nombres décimaux positifs A) Distributivité Propriété : s © 2006-2007 easymaths.free.fr Page 1 sur 4 5ème – Ch. 3 La multiplication est distributive par rapport à l'addition et à la soustraction. Traduction : a, b et k désignent des nombres décimaux positifs. (a ≥ b) On a les égalités (ou identités) suivantes : k × ( a + b ) = k × a + k × b et k×(a – b) = k×a – k×b somme produit ou bien, k × a + k × b = k × ( a + b ) somme produit et k×a – k×b = k×(a – b) Illustration géométrique : k a b ka kb a+b B) Développement Définition : s Développer un produit, c’est l’écrire sous la forme d’une somme. Vocabulaire : Passer de « k(a + b) » à « ka + kb », c’est développer. On distribue le facteur k ; l’expression obtenue est développée. Exemples : • Formule du périmètre d’un rectangle : P = (L + l) × 2 = L × 2 + l × 2. JJJJJJJJJJJJ JJJJJJJG JG • 2,5 × 98 = 2,5 × (100 − 2) = 2,5 × 100 − 2,5 × 2 = 250 – 5 = 245 ↑ • • ↑ Deux multiplications « plus simples » à la place d’une seule ! Développer le produit 10 × (a + 2,6) c’est distribuer le facteur 10 pour obtenir la somme 10 × a + 10 × 2,6. Développer puis simplifier : 5(x + 1) = 5 × (x + 1) = 5 × x + 5 × 1 = 5x + 5 5(3x – 4) = 15x –20 C) Factorisation Définition : s Factoriser une somme, c’est l’écrire sous la forme d’un produit. Vocabulaire : Passer de « ka + kb » à « k(a + b) », c’est factoriser. On met k en facteur ; l’expression obtenue est factorisée et k est un facteur commun. Exemples : • 3,4 × 8 + 3,4 × 2 = 3,4 × (8 + 2) = 3,4 × 10 = 34 Une multiplication « plus simple » à la place de deux ! © 2006-2007 easymaths.free.fr Page 2 sur 4 5ème – Ch. 3 • • Factoriser la différence 7 × a – 7 × b c’est mettre en facteur 7 pour obtenir le produit 7 × (a – b). 7 est un facteur commun à chaque terme. L’expression factorisée permet d’affirmer que ce nombre est un multiple de 7. Factoriser : 2x + 2y = 2 × x + 2 × y = 2(x + y). IV) Égalité A) Définition Remarques : Le symbole égal « = » associe deux écritures différentes d’un même nombre. Il n’est pas seulement employé pour annoncer un résultat. Définitions : • Une égalité est une affirmation où figure le signe « = » et qui ne peut être que vraie ou fausse. • Elle affirme que l’objet désigné par le 1er membre (avant le signe =) est le même objet que celui désigné par le 2ème membre (après le signe =). • Les deux membres d’une égalité doivent avoir la même valeur. Exemples : • L’égalité • 7 3 − 4 = 15 10 + − + 1 est vraie. er 1 membre 2nd membre Les deux membres de l’égalité « 3x+2x = 5x » ont la même valeur pour tous les nombres x. B) Tester si une égalité est vraie Définitions : s • Substituer des nombres aux lettres c’est écrire des nombres à la place des lettres. • Tester (ou vérifier) l’égalité de deux expressions c’est remplacer chaque lettre identique par une même valeur numérique, et indiquer si l’égalité est vraie ou fausse pour cette valeur. Méthode : • Pour remplacer une lettre par un nombre, on réécrit les signes « × » qui étaient sous-entendus, on met le nombre entre parenthèses et on voit ensuite si les parenthèses sont utiles. • Pour tester si une égalité est vraie, on calcule séparément la valeur du 1er membre et la valeur du 2ème membre, puis on compare ces deux valeurs. • Si deux membres ont la même valeur, alors l’égalité est vraie pour ces nombres. On dit que l’égalité est vérifiée. • Si deux membres n’ont pas la même valeur, alors l’égalité est fausse (n’est pas vraie) pour ces nombres. On dit que l’égalité n’est pas vérifiée. Exemples : • 3y et 4x + 2 sont deux expressions littérales. 3y = 4x + 2 est une égalité. • Tester si l’égalité 3y = 4x + 2 est vraie pour les valeurs x = 3 et y = 4. 1er membre : 3 × 4 = 12 2nd membre : 4 × 3 + 2 = 14 © 2006-2007 easymaths.free.fr Page 3 sur 4 5ème – Ch. 3 • Or, 12 ≠ 14 donc l’égalité est fausse (n’est pas vérifiée) pour x = 3 et y = 4. x = 3 et y = 4 ne sont pas solutions. Tester pour les valeurs 1 et 2 attribuées respectivement à x et y. D’une part, 3 × 2 = 6 D’autre part, 4 × 1 + 2 = 6 Or, 6 = 6 donc x = 1 et y = 2 vérifient l’égalité. x = 1 et y = 2 sont solutions. V) Calculatrice Priorités, mémoires, parenthèses. 15 8 – 3 = STO enter = 8−3 STO et RCL ou M et RM ou … © 2006-2007 easymaths.free.fr 15 ÷ 2nd STO = = Page 4 sur 4