Corrigé DST8 Partie A - Corps Humain et Sexualité

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SVT - 1ère S5
DST8
Thème 3 - Corps Humain et Santé
Partie A - Corps Humain et Sexualité
Corrigé
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Il sera tenu compte du soin et de la présentation de la copie - le sujet est à rendre avec la copie
VRAI OU FAUX
(5 minutes, 5 points)
Cochez chacune des affirmations correctes et recopiez les affirmations erronées en les
corrigeant.
Attention, il ne suffit pas de mettre une négation pour corriger une affirmation fausse.
ý Le rôle du gène sry se limite à masculiniser les gonades indifférenciées
………………………………………………………………………………………………………………………
¨ Chez les mammifères la différenciation sexuelle apparaît à partir de la naissance
Elle apparaît au cours du développement embryonnaire (vers la septième semaine chez l’Homme)
¨ Lors de la puberté les caractères sexuels primaires ne subissent pas de modifications notables
La taille de ces organes augmente et ils deviennent fonctionnels au cours de la puberté.
¨ Un gamète possède 22 paires d’autosomes et un gonosome
Un gamète possède 22 autosomes et un gonosome (X ou Y)
ý La protéine TDF déclenche l’expression de gènes répartis sur différents chromosomes
……………………………………………………………………………………………………………………
¨ Chez les individus XX, les œstrogènes permettent la féminisation de l’appareil uro-génital
La féminisation de l’appareil uro-génital est spontanée.
ý Chez un homme adulte, la testostérone inhibe en permanence la production des gonadostimulines
………………………………………………………………………………………………………………………
¨ Les caractères sexuels primaires sont les appareil copulateurs et les voies génitales.
Il faut y ajouter les grandes annexes et les gonades.
ý Chez une femme adulte, les œstrogènes sont produits par les ovocytes en croissance
Ils sont aussi produits par le corps jaune
ý
Les règles sont provoquées par la dégénérescence du corps jaune
………………………………………………………………………………………………………………………
SCHÉMA COMMENTÉ : LE DÉCLENCHEMENT DE L’OVULATION (15-20 MINUTES, 5 POINTS)
À la fin de la phase folliculaire en période pré-ovulatoire, le taux sanguin des œstrogènes produits
par le follicule mûr dépasse une valeur seuil. Au-delà de ce seuil, les œstrogènes cessent d’inhiber
le complexe HT-HP et, au contraire, le stimulent. C’est une rétroaction positive qui déclenche un pic
d’hormones hypophysaires, qui délenche à son tour l’ovulation et la transformation du follicule
dominant en corps jaune
Le schéma doit indiquer clairement
• la chronologie des événements
• la nature des hormones impliquées dans la communication entre les organes
• l’effet de ces hormones (stimulation /inhibition)
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PRATIQUE DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE : (30 minutes, 5 points x 2)
UNE ANOMALIE DU DÉVELOPPEMENT DES CARACTÈRES SEXUELS
Démarche cohérente qui permet de répondre à la
problématique
Tous les éléments
Des éléments scientifiques
scientifiques issus des
bien choisis issus des
documents et des
documents et/ou des
connaissances sont présents
connaissances bien mis en
et bien mis en relation
relation mais incomplets
5
4
Démarche maladroite et réponse partielle à la
problématique
Des éléments scientifiques
Quelques éléments
bien choisis issus des
scientifiques issus des
documents et/ou des
documents et/ou des
connaissances incomplets et
connaissances bien choisis
insuffisamment mis en
mais incomplets et
relation
insuffisamment mis en
relation
3
2
Aucune démarche ou démarche incohérente
Des éléments scientifiques
parcellaires issus des
documents et/ou des
connaissances, et
juxtaposés
1
Absence
d’éléments
scientifiques et/
ou de
connaissances
0
Notre objectif est d’expliquer la présence anormale d’un utérus dans la partie médiane de l’abdomen d’un
garçon dont le phénotype sexuel est par ailleurs normal. Pour cela nous allons exploiter des données
cytologiques (caryotype) et hématologiques (dosages) ainsi que le résultat d’une expérience de
marquage/autoradiographie.
On note tout d’abord (texte d’introduction) que la formule chromosomique de ce garçon est 2n=46 avec les
gonosomes X et Y. c’est la formule chromosomique normale d’un individu de sexe masculin. Elle implique
notamment la présence du gène sry responsable de la masculinisation de la gonade indifférenciée en testicule
me
durant la 8è semaine de la vie embryonnaire. Cela explique la présence de testicules dans le phénotype de
ce garçon.
Les dosages hormonaux du document 1 révèlent des taux de testostérone et d’AMH normaux : 30 nmol/mL
(norme entre 10 et 38) pour la testostérone et 350 pmol/mL (norme entre 300 et 400) pour l’AMH. Donc les
testicules de ce garçon produisent bien les deux hormones testiculaires qui contrôlent normalement le
développement et la masculinisation de l’appareil génital indifférencié :
•
La testostérone, hormone stéroïdienne sécrétée par les cellules de Leydig qui stimule la
différenciation des canaux de Wolff en spermiductes et la différenciation du sinus uro-génital, du
tubercule génital et du tubercule labio-scrotal en prostate pénis et scrotum.
•
L’AMH, glycoprotéine sécrétée par les cellules de Sertoli des tubes séminifères qui provoque la
régression des canaux de Müller.
Le phénotype de ce garçon confirme les effets normaux de la testostérone (appareil génital mâle « normal »),
mais la présence de l’utérus indique que l’AMH, bien que produite en quantité normale, n’a pas joué
correctement son rôle, puisque l’utérus est l’une des structures issues du développement des canaux de
Müller. Les résultats expérimentaux du document 3 permettent de comprendre pourquoi.
Sur les autoradiographies des cellules témoins, de nombreux grains d’argent sont présents. Ils mettent en
évidence la fixation de l’AMH dans ces cellules. Le récepteur de l’AMH codé par le gène humain introduit dans
ces cellules est donc fonctionnel : il « retient » l’AMH dans les cellules lors du rinçage. En revanche, l’AMH
n’est pas retenue dans les cellules exprimant le gène codant ce même récepteur mais provenant de l’ADN du
garçon. Donc chez ce garçon, le gène codant le récepteur de l’AMH n’est pas fonctionnel.
En conclusion, nous pouvons expliquer le phénotype de ce garçon de la manière suivante : la présence du
gène sry et la production de testostérone par les testicules permet le développement d’un appareil génital
masculin normal. Mais le gène codant le récepteur de l’AMH est déficient et cette hormone ne peut don faire
régresser les canaux de Müller qui se développent et forment l’utérus.
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