631 Contrôle 2 de SVT 2ème trimestre Février 2012 NOM : I- QCM (10 points) +0,5 si réponse juste ; -0,25 si réponse fausse 1- un individu de caryotype XY : a) présente toujours un phénotype sexuel masculin b) ne peut jamais présenter un phénotype sexuel féminin c) présente généralement un phénotype sexuel masculin 2- Dans le testicule embryonnaire a) certaines cellules sécrètent de la testostérone b) les premiers spermatozoïdes apparaissent c) le tissus interstitiel n’est pas fonctionnel 8- La GnRH est une hormone : a) exclusivement féminine b) produite chez l’Homme et la Femme c) sécrétée par des neurones d) sécrétée par l’hypophyse e) a pour cible les ovaires f) contrôle les sécrétions hypophysaires de LH et FSH g) n’a pas la même fonction chez l’Homme et chez la Femme 3- La testostérone : a) est la seule hormone impliquée dans la mise en place des voies génitales masculines b) est la protéine dont la synthèse est contrôlée par le gène SRY c) est produite en grande quantité à la puberté d) entraîne la régression des canaux de Müller 9- Le pic de LH : a) déclenche les règles b) déclenche l’ovulation c) est déclenché par l’ovulation d) est déclenché par le pic d’œstrogène e) a lieu au tout début du cycle 4- Lors de la puberté : a) les ovaires sécrètent des follicules b) les testicules produisent des spermatozoïdes c) les ovaires produisent des oestrogènes de façon cyclique d) les caractères sexuels secondaires se développent 10- L’endomètre (muqueuse) de l’utérus a) subit une modification cyclique de son épaisseur b) est éliminé au milieu du cycle c) est éliminé en début de cycle d) acquiert une structure « en dentelle » avant l’ovulation e) acquiert une structure « en dentelle » après l’ovulation 5- L’AMH a) est une hormone indispensable à la puberté b) est produite par les cellules interstitielles c) est produite par des cellules des tubes séminifères chez l’embryon mâle d) contrôle la régression des canaux de Wolff e) contrôle la régression des canaux de Müller 6- Chez un Homme (adulte) les testicules produisent : a) de la testostérone b) de la LH et de la FSH c) de la GnRH d) de la progestérone 7- le gène SRY : a) existe chez les embryons mâles et femelles, mais ne s’expriment que chez les mâles b) détermine la mise en place des testicules c) empêche les ovaires de fonctionner d) est situé sur le chromosome X e) agit en contrôlant l’expression d’un seul autre gène 11- Les ovaires exercent un rétrocontrôle : a) toujours positif sur le complexe hypothalamohypophysaire b) toujours négatif sur le complexe hypothalamohypophysaire c) positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en fin de phase folliculaire d) positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en fin de phase lutéale 12- La testostéronémie : a) est une maladie affectant les testicules b) une anomalie chromosomique c) la concentration de testostérone dans le sang d) varie beaucoup chez l’adulte 13- la progestérone a) est sécrétée en début de cycle b) est sécrétée par le follicule en croissance 631 Contrôle 2 de SVT 2ème trimestre Février 2012 Exploitation de documents et utilisation des connaissances I- Un garçon à utérus (4) Chez un garçon de dix ans, une ouverture chirurgicale de la paroi abdominale a révélé une organisation normale de l'appareil génital mâle mais également la présence d'un utérus dans la partie médiane de l'abdomen. Son caryotype s’est révélé normal. Pb sc : Comment un tel phénotype a-t-il pu se développer ? Exploiter les documents afin de proposer une explication. (votre réponse inclura la fonction normalement exercée par l’AMH ainsi que celle exercée par la testostérone au cours du développement embryonnaire) Doc 1 concentration plasmatique d’AMH et de testostérone chez ce garçon à utérus Hormones dosées Hormone anti-müllérienne (AMH) en picomol.L-1 Testostérone en nanomol.L-1 Valeurs chez le garçon avec utérus 350 30 Valeurs normales 300 à 400 jusqu'à la puberté 10 à 38 Données : on constate que, chez ce garçon, les concentrations hormonales sont normales. Interprétation : Or la testostérone est responsable de la différenciation des canaux de Wolff en canaux déférents + prostate…. et de la différenciation des organes génitaux externes (pénis, bourses). L’AMH est responsable de la régression des canaux de Müller qui chez un embryon femelle st en partie à l’origine de l’utérus. Conclusion : on ne peut expliquer cette anomalie par une absence de sécrétion d’AMH. Doc 2 une expérience d’autoradiographie on introduit le gène humain du récepteur de l'AMH dans des cellules animales; on réalise des cultures in vitro de ces cellules; ces cellules sont ensuite mises en présence d'AMH radioactive; après rinçage, on pratique une autoradiographie pour révéler la présence éventuelle de l'AMH sur les cellules en culture; l'expérience a été réalisée avec le gène du garçon avec utérus et avec le gène d'un sujet témoin; les résultats proposés ci-dessous sont des autoradiographies des cellules en culture. Autoradiographies de cellules exprimant le récepteur de l'AMH d'un sujet témoin Autoradiographies de cellules exprimant le récepteur de l'AMH du garçon avec utérus Données : On observe bcp moins de grains d’Ag au niveau des cell cibles (exprimant le récepteur de l’AMH) du garçon à utérus que de celles du sujet témoin Interprétation : Cela signifie qu’un nb bcp + faible de molec d’AMH s’est fixé sur les récepteurs cellulaires du type de ceux du garçon à utérus que sur ceux du sujet témoin. On en déduit que l’AMH se fixe bcp moins bien sur ses récepteurs chez un garçon à utérus. Son effet biologique ne peut en être qu’amoindri et la régression des CM ne s’est pas produite. Bilan : hypothèse= chez le garçon à utérus, le gène qui gouverne la synthèse du récepteur de l’AMH est différent du gène normal (présence d’allèle(s) muté(s) ?). Le récepteur a une forme différente du récepteur normal. La synthèse d’AMH est normale ( avec persistance d’un taux normal durant l’enfance). Mais une fixation insuffisante d’AMH sur les cell cibles (cell des canaux de Müller) l’empêche d’entraîner la régression des CMu tandis que la sécrétion normale de testostérone permet la différenciation de CWo et la mise en place du phénotype sexuel masculin. II- Le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire par les ovaires Pour étudier l’un des effets des oestrogènes sur le fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire, on cultive des cellules hypophysaires de rattes* en présence ou non de GnRH et avec des doses différentes d’oestrogènes. A- Rappeler quelles sont les structures responsables de la sécrétion des oestrogènes. (1) • le follicule en croissance pdt la phase folliculaire • le corps jaune pdt la phase lutéale B- Que peut-on déduire des résultats obtenus chez le témoin (sans oestrogènes)? (1) D : sans GnRH , LH très faible, avec GnRH LH 10 fois + forte. I : C’est la GnRH seule qui est responsable de cet effet. C : GnRH stimule la sécrétion de LH par l’hypophyse. C- Exploiter les autres résultats pour montrer le contrôle exercé par les oestrogènes. (2) D : OE =C, on observe une concentration bcp + élevée en LH (14fois +) avec GnRH que sans. OE =Cx10 sécrétion encore plus élevée de LH I : Les OE stimulent la sécrétion de LH par les cellules hypophysaires et uniquement en présence de GnRH. C : rétrocontrôle positif des OE sur l’hypophyse. D- A l’aide de vos connaissances, indiquer le moment du cycle ovarien où l’on observe un tel contrôle. Préciser l’événement qui en est la conséquence. (1) Rétrocontrôle positif vers le 12ème j du cycle en fin de phase folliculaire,qui entraîne le pic de LH déclenchant l’ovulation E- faire un schéma fonctionnel de ce contrôle (1) + Hypothalamus GnRH + + hypophyse LH + OE Follicule ovarien