Il s’agit selon
lui, dans cette optique, de « rendre l’administration publique plus performante et efficace, de
créer un environnement incitatif et participatif pour le développement, de lutter contre la
corruption, de promouvoir la responsabilité et l’imputabilité, d’assurer dans nos pays une
meilleure coordination de l’aide au développement ».
Il a de ce fait exhorté les participants à une réflexion approfondie au cours de leurs travaux
afin de proposer des solutions novatrices, réalistes et réalisables, susceptibles de contribuer à
asseoir une gouvernance qui soit le levier de la lutte contre la pauvreté.
Face au contexte difficile actuel de l’économie mondiale qui met à rude épreuve les
économies africaines, il a lancé un appel à s’armer de courage et à ne pas s’affliger outre
mesure. Il faut se galvaniser davantage dans la lutte pour l’intégration économique de
l’Afrique et son insertion harmonieuse dans l’économie mondiale, a-t-il dit.
Pour Tertius Zongo, nous devons faire en sorte « de pouvoir autant que possible transformer
nos faiblesses en atouts, nos handicaps en opportunités chaque fois que l’environnement
sociopolitique et économique international nous apparaît hostile et nous défie ». Il a réaffirmé
sa confiance aux Conseils Economiques et Sociaux en tant que creuset d’idées novatrices et
anticipatrices des grandes mutations qui façonnent et animent le monde. C’est pourquoi il
s’est dit convaincu que la rencontre de Ouagadougou bénéficiera de la richesse et de la
diversité des expériences et opinions des participants pour accoucher des résultats pertinents.
Le Premier ministre reste également convaincu que l’Afrique peut aspirer à une véritable
efficacité économique, à une compétitivité renforcée si les différents pays acceptent
d’intensifier les échanges interafricains, notamment les échanges d’expériences et les
meilleures pratiques. « L’organisation de ce forum de discussion constitue, sans nul doute, un
tournant dans la réalisation de notre commune aspiration à une Afrique plus unie, plus
solidaire et plus forte face aux défis de plus en plus nombreux et ardus que nous impose ce
début de millénaire », a-t-il souligné.
Le Président de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique (UCESA), Michel
Kamano qui s’était auparavant exprimé à la tribune de la cérémonie d’ouverture, s’est