2
(b) Puisque r2divise n, on a d’abord
r n N
soit donc au plus Nvaleurs possibles de l’entier r. Comme on a au plus 2k
valeurs possibles de l’entier 2α13α2...pαk
k, il en résulte bien
γk(N)2kN
2. Divergence de la série Pn 1
1
pn.
(a) Clair, puisque, par hypothèse, le reste d’ordre kconverge vers 0.
(b) N−γk(N)est donc le nombre d’entiers n N qui sont divisibles par au moins
un des pk+1, pk+2, .... Comme il est évident que le nombre d’entiers n N qui
sont divisibles par un nombre premier donné pest au plus égal à N
p, on a donc
N−γk(N)NX
j k+1
1
pj
et il résulte de l’inégalité précédente que
N−γk(N)<N
2
(c) L’inégalité du (b) ci-dessus s’écrit : pour tout N
N
2< γk(N)
Avec le résultat de la question 1, on obtient donc
N
2< 2kN
autrement dit, pour tout N
N < 22k+2
ce qui est absurde, et ce qui prouve le résultat annoncé.
Remarque : cette démonstration, qui date de 1938, est due à Pavel Erdös, mathéma-
ticien hongrois, (1913-1996).