Le blé contient non pas une, mais plus de 23... dangereuses La plupart des gens ne réalisent pas que lorsque nous...

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Le blé contient non pas une, mais plus de 23 000 protéines potentiellement
dangereuses
La plupart des gens ne réalisent pas que lorsque nous parlons de problèmes de
santé liés au blé ou au gluten, nous ne parlons pas d’une entité monolithique,
d’un unique « méchant », seul responsable des ravages que causent souvent la
consommation de cette céréale.
Après tout, comment un unique méchant pourrait provoquer les plus de 200
différents effets, observés cliniquement, nuisibles à la santé que la littérature
biomédicale associe maintenant à la consommation de blé ?
Non, le problème est que « gluten » est une abstraction, et qu’en se concentrant
uniquement sur lui, on dénature profondément la véritable ampleur du problème,
un peu comme la pointe de l’iceberg qui cache en-dessous une énorme
menace…
Le gluten veut dire « colle » en latin, et se réfère au complexe pâteux de
protéines dans le blé, comprenant les gliadines (solubles dans l’alcool), les
glutélines (solubles dans des alcalins ou acides dilués), et d’autres. Comme le
blé est une espèce hexaploïde (c’est déjà effrayant, non ?), un sous-produit de
trois plantes ancêtres réunies, avec pas moins de 6 lots de chromosomes et 6,5
fois plus de gènes que dans le génome humain, il peut produire pas moins de 23
788 protéines différentes - un fait aussi incroyable qu’inquiétant.
Lien source :
http://newsoftomorrow.org/vie/nutrition/le-ble-ne-contient-pas-une-seule-maisplus-de-23000-proteines-potentiellement-dangereuses
Pourquoi inquiétant ?
Eh bien, n’importe laquelle de ces protéines peut provoquer ce qu’on appelle une
réponse antigénique, c’est-à-dire que le système immunitaire identifie une
protéine de blé comme étrangère, lance une réponse immunitaire innée ou
adaptative, et par conséquent attaque accidentellement nos propres structures.
Donc, si une seule protéine peut provoquer une réaction indésirable, que ferait
l’organisme devant 23 788 protéines différentes qu’il doit traiter simultanément ?
Et que ferait-il, si de plus, nombre de ces protéines de blé sont des protéines à
ponts disulfure (liaison covalente qui se forme par oxydation dans les protéines),
c’est-à-dire, « collées » ensemble (Rappelez-vous, le gluten veut dire colle en
latin) avec les mêmes ponts robustes à base de soufre que l’on trouve dans les
cheveux humains et le caoutchouc vulcanisé – (pensez à une boule de bowling
en plastique dur) – c’est-à-dire, impossible à décomposer entièrement pour notre
système digestif ?
Ponts disulfure
Que se passerait-il si nombre de ces protéines traversent notre tractus intestinal,
rendu plus perméable par le double effet de la gliadine (protéine extraite de
certains végétaux) (régulation à la hausse de la zonuline) et de la lectine de blé
(l’épine invisible), ce qui « ouvre la boîte de Pandore » de l’auto-immunité et de
l’inflammation systématique.
Rappelez-vous que 23 788 protéines c’est beaucoup. Et compte tenu des
possibilités recombinatoires, inhérentes à aussi grand nombre de protéines
distinctes, certaines d’entre elles sont – par pur hasard – pratiquement identiques
(homologues) dans leur structure et leur configuration, à la fois à des stupéfiants
et à des composants virulents de microbes activant le système immunitaire.
Potentiel narcotique
La gliadine peut être décomposée en différentes longueurs d’acides aminés ou
peptides. La gliadorphine est un peptide avec 7 acides aminés : Tyr-Pro-Gln-ProGln-Pro-Phe qui se forme lorsque le système gastro-intestinal est affaibli. Quand
les enzymes digestives sont insuffisantes pour casser la gliadorphine en 2-3
acides aminés, et qu’une paroi intestinale affaiblie laisse passer un fragment
entier de 7 acides aminés dans le sang, la gliadorphine peut arriver au cerveau
en passant par les organes circumventriculaires et activer des récepteurs
opioïdes, ce qui conduit à la perturbation du fonctionnement du cerveau.
De nombreuses exorphines du gluten ont été identifiées : L’exorphine du gluten
A4, A5, B4, B5 et C, et nombre d’entre elles pourraient jouer un rôle dans
l’autisme, la schizophrénie, le TDAH (Trouble de déficit de l'attention /
hyperactivité) et les troubles neurologiques associés. De la même manière que la
maladie cœliaque (maladie auto-immune, caractérisée par une atrophie
villositaire (destruction de la paroi de l'intestin grêle)) sert à cacher l’étendue de
l’intolérance au blé, il est possible, voire probable, que le blé ait un impact
pharmacologique sur tout le monde. Ce qui différencie l’individu schizophrène ou
autiste du consommateur normal de blé est la gravité des troubles.
Potentiel immunotoxique
La digestion de la gliadine produit un peptide (*c'est un polymère (**constituent
une classe de matériaux, substance composée de macromolécules (***une très
grande molécule qui possède une masse relativement élevée***) d’acides aminés
reliés entre eux par des liaisons peptidiques (***ou liaison covalente (liaison
chimique dans laquelle deux atomes partagent deux électrons***) qui s'établit
entre la fonction carboxyle portée par le carbone α**)*) qui fait 33 acides aminés
de long, connu sous le nom de 33-mer, qui est remarquablement homologue à la
séquence interne de la pertactine, la séquence immunodominante de la bactérie
Bordetella pertussis (la coqueluche). La pertactine est considérée comme un
facteur de virulence très immunogène, et est utilisée dans des vaccins pour
amplifier la réponse immunitaire adaptative ou dans des problème de sous poid.
Le système immunitaire peut confondre cette 33-mer avec un agent pathogène
résultant de la réponse immunitaire adaptative et/ou à médiation cellulaire contre
soi.
Ainsi, bien que de reconnaître le problème du « gluten » soit une bonne chose et
une première étape dans la reconnaissance des dangers de blé, ce n’est que le
début d’un long chemin pour comprendre la vraie nature et l’étendue des
dommages causés par cet aliment débilitant.
Changez ! 4 semaines sans gluten
Certains diront que c’est l’allergie à la mode, d’autres qu’ils n’en n’ont jamais
entendu parlé, le glu quoi ? Et vous, qu’en pensez vous ?
Si l’on essaie de vivre de façon simple alors on mange naturellement sans gluten.
La nature n’a pas crée des biscuits tout prêt, on a jamais vu d’arbres a pain, de
plats tous prêts en bouquets dans les champs ! Recentrons nous et mangeons
les aliments mis à disposition : Poisson, fruits, légumes, oeufs et certaines
céréales naturellement sans gluten (à base de farine de sarrasin, pois chiche, riz,
millet, maïs, châtaigne…).
Mal au ventre sans raison apparente, le fautif est peut être le gluten.
L’idée de supprimer le gluten de l'alimentation peut sembler difficile. Qu’est ce
que le gluten ?
« Le gluten, du latin glu (colle), est une masse protéique élastique et visqueuse
qui se trouve dans les grains de plusieurs céréales, dont le blé, l’orge et le seigle.
On trouve ainsi du gluten dans de nombreux aliments (pain, biscuits, pâtes…).
Donnant une texture moelleuse aux pains et aux autres produits de boulangerie,
le gluten permet aux ingrédients de bien se lier ensemble et il est souvent utilisé
dans des sauces, des plats préparés, etc..
« Pour faire simple, il agit un peu comme une « colle » dans le système digestif,
au niveau de l’intestin il tapisse les parois et empêche les petites villosités de
faire leur travail. D’où les problèmes d’assimilation (carences, anémie…) pour
certaines personnes. Il est présent également dans l’avoine mais aussi dans le
kamut (blé de Khorasan, serait peut-être un hybride naturel de blé dur et de blé
de Pologne) et l’épeautre (blé des Gaulois, une céréale proche du blé). Une
astuce pour s’en souvenir facilement : BASOKE (Blé, Avoine, Seigle, Orge,
Kamut, Epeautre) ».
Joint pain : Douleurs articulaires / Acne : Acné / Bloating : Ballonnements.
Hormone imbalance : Déséquilibre hormonale / Nausea : Nausées / Wreight gain
: Gain de poid.
Le traitement de ces symptômes avec des médicaments ne résout pas l'origine
du problème d'un patient...
Quels aliments sont a supprimer ?
Beaucoup de céréales, notamment le blé, plats tout préparés industriels,
boulangerie, pâtisseries, pizzas, pâtes de blé (quasiment toutes les pâtes), les
biscuits secs, les céréales du petit déjeuner, les pâtes a tarte, les pâtisseries, le
pain, la semoule, tout ce qui est à base de blé surtout…
Que manger quand on est intolérant au gluten ?
Graines germées, légumes, œufs, poisson frais, fruits, pâtes de riz, rouleaux de
printemps, pâtes de quinoa, riz, quinoa, chocolat, compotes, fruits secs,
crustacés, fromages, galettes de sarrasin, biscottes de quinoa ou autre… Voir
liste de course en bas de page.
Voici quelques sites utiles de recettes sans gluten :
- Valérie Cupillard, convaincue des méfaits du gluten, donne de nombreuses
recettes sans gluten sur son blog. L’occasion de découvrir de nouveaux aliments
et donc de nouvelles saveurs.
http://www.biogourmand.com/mes_recettes_bio.htm
- Recettes et conseils également sur le site Stop Gluten et sur « Semaine sans
gluten » avec des idées de menus qui facilitent la vie.
http://www.stop-gluten.com/
http://semainesansgluten.over-blog.com/pages/bienvenue-sur-semaine-sansgluten-6661410.html
- Cléa Cuisine propose également un large éventail de recettes sans gluten et
bio.
http://www.cleacuisine.fr/
Qu’est-ce qu’une intolérance produit dans le corps ?
Le gros intestin devient perméable, les bactéries se développent. Le syndrome
du côlon irritable n’est pas dangereux pour la santé. Il est donc important de sortir
de la culpabilisation, d’écarter l’idée d’une maladie psychologique ou de
mauvaise alimentation.
Chez les intolérants au gluten, il provoque des désordres digestifs allant jusqu’à
la maladie cœliaque, une inflammation de l’intestin. Les symptômes les plus
courants de l’intolérance au gluten sont des problèmes de transit, des
ballonnements, des douleurs abdominales…
Le gluten aurait aussi des effets néfastes sur de nombreux organes, les
articulations, la fatigue générale ou la prise de poids. Arrêter le gluten aiderait à
se sentir mieux dans sa peau en résolvant de nombreux soucis de santé. Il est
préférable de suivre un régime sans gluten pendant 2 ans pour avoir à nouveau
de beaux intestins.
Le Dr Seignalet explique très bien le gluten dans ses livres.
Certains ne croient pas à l’intolérance au gluten. Pour eux, le gluten est un
déclencheur, mais si les gens réagissent aussi violemment c’est que le reste de
leur alimentation n’est pas bon. Il ne faut donc pas évincer le gluten mais revoir
toute sa façon de manger.
Comment renforcer notre système ?
- Irrigation du colon : Voir article.
- Prendre des Probiotiques : Bactivit ou bio proteus (1 sachet par jour pendant 1
mois).
- Éviter le stress, faire des exercices de respiration, yoga, Qi gong, etc..
Expérience après 4 semaines d’arrêt :
Les avis divergent sur la dangerosité du gluten. Le but n’est pas de diaboliser le
gluten mais de tester les bienfaits (ou non) d'une éviction du gluten dans les
repas.
1ère chose à faire : Le tri des placards.
Mettre de coté les aliments contenant du gluten. Il faut ensuite aller au
supermarché bio pour acheter des produits sans gluten.
Pour vous aider dans cette tache (parfois difficile), une liste de courses en bas de
page.
Matin :
Au petit déjeuner, prendre une tisane bio de thym avec des galettes de sarrasin
et un peu de fromage de chèvre, quelques amandes.
Si on a un creux au cours de la matinée, mangez un fruit, une compote ou des
galettes soufflées de riz. Ou tout simplement buvez de l'eau, jusqu'à éliminer la
fin.
Midi :
Si vous avez l’habitude de manger à l’extérieur, prenez un poisson ou viande
grillée ainsi que des légumes vapeur ou du riz, ou des sushis. Ne prenez pas les
plats ou les ingrédients sont cuisinés ensemble (lasagnes, gratins, plats en
sauce, sauces en tout genre) ni de pain, pizza, fast food, glaces (sans oublier
que toutes sorte de sauces sont, la plupart du temps, confectionnées avec des
farines, on ne se demandera pas lesquelles). Une règle de base est la simplicité
du repas. Ne prenez pas de dessert mais plutôt un café et un carré de chocolat
ou des fruits secs (type dattes).
Si vous pouvez préparer votre repas, privilégiez les potages de légumes, les
légumes vapeur, omelettes, les poissons…
Après midi :
Il est possible que vous ayez faim en cours de journée. C’est normal, la
médecine chinoise dit qu’il faut mieux plusieurs petits repas que 3 gros, l’estomac
ne s’en portera que mieux. Donc n’ayez pas peur de manger des fruits, fruits
secs, biscuits sans gluten. Le blé est remplacé par de la farine de riz ou de millet,
le résultat est différent de ce qu’on a l’habitude de goûter mais c’est très bon.
Soir :
Potage de légumes fait maison ou des salade de légumes, omelette de pomme
de terre et quelques fruits secs par exemple.
Soirées et repas de fête :
Pour ceux qui entreprennent un tel changement et qui n’ont pas fait auparavant
de travail sur leur alimentation, il leur sera sûrement difficile de gérer les soirées
entre amis ou professionnelles, ou repas d’anniversaire… Le mieux est de
manger un peu avant afin de ne pas être frustré. Ensuite, vous pourrez toujours
picorer sur place ou avertissez de votre nouveau mode alimentaire. En général,
au restaurant, on trouve des poissons ou viandes grillés sans problème mais
attention aux garnitures de type gratin dauphinois, soufflés de légumes, etc..
Prenez des choses simples tels que légumes vapeur, riz. Attention également
aux desserts de type pâtisserie.
Conclusion :
Après un arrêt de 4 semaines, on se sent plus léger et on digère mieux, meilleure
élimination, moins de gaz, moins ballonné après les repas mais surtout, cette
gène qu'on pourrait avoir pourra totalement disparaître. Cela influx sur le stress et
la fatigue également, et sur le système digestif.
Si les troubles persistent, prenez des congés et essayez de voir si cela peut venir
du stress, sinon consultez un spécialiste, naturopathe ou acupuncteur.
Si vous n’avez plus de douleurs suite a cet arrêt de 4 semaines, vous pourrez
réintégrer le gluten petit a petit et lentement dans votre alimentation, en étant
modéré.
Liste de courses des aliments sans gluten
Gâteaux : Galettes sarrasin, et autres sans glutmerde.
Huiles, condiments : Huile d’olive / sésame / Vinaigre balsamique, de riz, de cidre
/ Cornichons / Moutarde / Olives vertes avec amandes / Sel marin non raffiné /
sauce soja, sauce nuoc mam.
Épices : Piments oiseau, cannelle, cumin, poivre, curry, paprika, herbes de
Provence, gingembre Feuilles de nori, Perles du japon.
Gâteries : Noix, noisettes, amandes, riz soufflé, noix de cajou.
Féculents : Riz blanc, pâtes de maïs, nouilles ou vermicelles de riz.
Friandises : Chocolat, compotes, confiture.
Légumes et fruits : Oignons, tous fruits et légumes.
Animal : Viandes, œufs, steak de soja.
Farines : Maïzena, Fécule de pomme de terre, Farine de manioc / riz complet /
de pois chiches / sarrasin, Poudre à lever / levures / pâté végétal, rouleaux de
printemps, pain à la farine de châtaignes, quinoa.
Laitages : Lait de soja (nature / vanille) / Lait de riz / Lait de chèvre / Lait de coco
/ Yaourts de brebis / de chèvre / lait végétal, fromage de chèvre, roquefort,
gruyère râpé, fêta.
Boissons : Tisanes, eau en bouteille (ou pas), Thé, infusion, café.
Etc. : ...
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Comment acheter son pain ?
Acheter du pain est un acte courant très banal, cependant, on ne le sait pas
forcément mais la traditionnelle baguette de pain, est en réalité nulle d’un point
de vue nutritionnelle. La raison est qu’elle est fabriquée à base de farine blanche,
hors le blé utilisé dans la farine blanche est un blé ou l’on a retiré plusieurs
couches : Épicarpe (la couche ou peau), mésocarpe (entre la peau et le fruit ou la
graine) et germe. Le blé est donc nul en éléments nutritifs. Voici donc quelques
conseils :
Les Farines :
Il existe différents types de farines : De T150 à T80, les pains faits à partir de ces
farines, sont nutritifs. Les pains réalisés avec ces farines ont souvent l’appellation
: « pain complet, semi-complet, intégral ».
- T 150 : Farine intégrale (farine dans laquelle on garde le grain de blé dans son
intégralité) pour les soupes, bouillies…
- T 110 : Farine complète (1ère couche de est enlevée : L’épicarpe) pour les
pains complets.
- T 80 : Farine demi complète (épicarpe et mésocarpe enlevés).
De T65 à T45, les farines sont nulles.
- T 65 : Farine blanche sans additif (3 couches de sont enlevées, pas de germe).
- T 55 : Farine blanche (3 couches de sont enlevées, pas de germe).
- T 45 : Farine blanche de pâtisserie (morte…).
On trouve ces farines dans tout ce qui est : Baguette, pâtisseries, pain de
campagne, baguette tradition, etc.. Tout ce qui est bien blanc dedans. Avec les
farines blanches on perd presque tout, il ne reste quasiment que de l’amidon.
60% de sels minéraux perdus, 30% de poids de la farine en moins. Le pain blanc
est nul, ne pas en consommer.
Dans les régimes alimentaires on conseille le pain complet, car à poids égal, on
mange moins d’amidon. On utilise le blé dans le pain car c’est le gluten qui fait
lever la pâte. Si vous faites le pain vous même, prendre une farine bio (sans
pesticides) et en petites quantités.
Comparatif du pain complet Bio et pas bio :
Le pain complet comprend :
- Farine complète non bio.
- De la levure, du levain de levure (base chimique), donne un pain volumineux
mais moins bien digéré que le levain naturel.
- Beaucoup d’améliorants : Acide ascorbique.
- Pétrin à rotation rapide qui va entraîner une fermentation et pousse rapide de la
pâte : La levure à une fermentation rapide, un pH de 5,9 à 6,5.
Quand on fait lever une pâte avec des céréales, on va avoir la formation d’acides
phythique, inhérent à toute céréale, qui présente un problème : Il parasite
l’absorption du calcium, magnésium et fer, il devient donc déminéralisant.
Le pain complet Biologique comprend :
- Farine complète biologique.
- Levain naturel, appellation qui doit être écrite : Pousse lente, à un pH de 4,5.
- Production d’acide phythique avec un enzyme : La phytase qui va se
développer et éliminer l’action de l’acide pythique, va donc être nutritif.
Attention en pâtisserie, la levure colonise le levain naturel ! Même passer d’une
salle à l’autre avec les mêmes chaussures contamine. Préférez donc les
boulangeries plutôt que les boulangeries/pâtisseries. Sinon, Vous pouvez
toujours faire votre pain vous même, contrairement aux idées reçues, c’est très
rapide et facile.
En industrie boulangerie les blés sont trop modifiés, le blé est source de gluten,
on peut avant de la faire soit même remplacer le pain par des biscottes de
sarrasin que l’on trouve en magasin bio.
Du pain, oui mais quel pain ?
La France est un des pays les mieux lotis pour la qualité du pain. La célèbre
baguette parisienne, quoique sa qualité nutritive est plutôt médiocre, mais elle est
l’objet de toutes les convoitises des touristes étrangers, pour son odeur
alléchante et sa saveur ... surtout quand elle sort du four. Il faut reconnaître que,
par rapport au pain de mie industriel que l’on trouve chez les Anglo-Saxons, c’est
un « must ».
Pourtant la baguette de pain présente bien des inconvénients :
- D’abord, n’étant faite essentiellement que d’amidon, c’est un aliment très
déséquilibré et pauvre – de la colle dans l’estomac.
- Les blés utilisés étant de culture intensive, il y a carence en magnésium, en
silice, en potassium et autres oligo-éléments, amenant à la longue à des fragilités
graves à l’organisme. En effet, les engrais chimiques brûlent et exterminent les
milliards de bactéries anaérobies du sol ainsi que les vers de terre (jusqu’à 5
tonnes par hectare) qui sont indispensables en tant que médiateurs de la plante
pour leur extraire les minéraux.
- Le blé est une céréale pauvre, hybridée, réalisée à partir de son ancêtre :
L’épeautre. Dans son écorce, on trouve 30 à 45% de protéines alors que celle du
blé ne contient que 15% de protéines en moyenne.
- Personne ne s’inquiète maintenant comment est moulu le grain. C’est pourtant
très important. Les moulins rapides actuels qui ont remplacé les moulins à meule
lente n’écrasent plus les enveloppes cellulosiques de l’écorce, ceci ne permettant
pas de libérer l’acide phythique cellulaire ; or c’est lui qui permet de dépiéger le
calcium lors de la fermentation de la pâte à pain. Ainsi l’on s’est aperçu que le
pain gris pendant l’occupation allemande était décalcifiant, ce qui décida le
gouvernement à distribuer massivement des compléments de phosphate
tricalcique à la population.
- Les férus en diététique savent que les sucres lents (amidon) ne s’entendent pas
avec les sucres rapides (saccharose) et créent des fermentations et même des
putréfactions intestinales. Les tartines de confiture du petit déjeuner sont souvent
la cause de la fameuse hypoglycémie de 11 heures.
Ces phénomènes ne se produisent pas lorsque l’on remplace le pain blanc par
du pain complet.
Secrets de boulanger (ou pas !..) :
Il faut savoir que le boulanger reçoit de la farine blanche prête à l’emploi. On y
trouve en l’occurrence :
- Des agents antioxydants pour stabiliser la farine.
- Des agents retardant pour programmer la cuisson à la demande.
- Des agents blanchissants (quand on fait son pain soi-même avec de la farine,
du sel, de l’eau et de la levure de boulanger, le pain est couleur écru et non
blanc).
- Des levures chimiques juste pour faire des bulles de gaz carbonique mais qui
ne font pas un travail de PREDIGESTION indispensable, puisque nous n’avons
pas de jabot germoir comme les granivores.
- Des agents desséchants pour que la baguette que l’on achète à 8 heures du
matin soit dure au goûter et immangeable le soir ... bizness is bizness ... (le pain
que vous feriez vous-même se garde de 3 à 8 jours en fonction de l’huile d’olive
ajoutée).
Le boulanger n’est pour rien dans tout cela (hoo que si, c'est lui qui choisis ses
produits, personne ne lui impose...), tout comme l’éleveur qui reçoit des poudres
« magiques » pour pousser ses poules ou ses porcs en huit semaines au poids
requis. C’est un contrat aveugle à prendre ou à laisser s’il ne veut pas
financièrement « se retrouver dans le pétrin ». Si de plus le consommateur bien
éduqué se « laisse rouler dans la farine » et en est satisfait, il n’y a vraiment pas
de quoi se faire du souci…
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