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METHODES DE PROTECTION
1° R
EVETEMENT NON METALLIQUE
* émail,
* vernis, * peinture (type minium Pb
3
O
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peinture antirouille),
* film de matière plastique (grillage plastifié)
L'inconvénient majeur de ces procédés est lié au phénomène de corrosion par aération différentielle
lorsque le métal est mis à nu.
2° P
ROTECTION ANODIQUE
(
LE METAL JOUE LE ROLE D
’
ANODE
)
a) passivation
Certains métaux peuvent en
présence d'un oxydant, former à leur
surface un film d'oxyde fin, adhérent et
continu. Ils sont alors pratiquement
inertes même dans des milieux agressifs
(ex milieu marin). C'est le cas du titane,
du chrome, de l'aluminium anodisé...
Ce n'est pas le cas de l'acier sauf s'il comporte un pourcentage massique en Cr supérieur à 12% (acier
inoxydable).
b) couche protectrice grâce à une réaction chimique (ex : parkérisation du fer en plongeant une tôle d'acier
dans une solution chaude d'acide phosphorique ce qui provoque l'apparition d'une couche de phosphate de fer
imperméable)
c) protection anodique électrochimique
Cette fois le fer est relié au pôle positif d'un générateur de telle sorte que le point de fonctionnement soit dans le
domaine de passivation du fer. La pièce se recouvre d’une couche d’oxyde protectrice.
3° R
EVETEMENT METALLIQUE
* dépôt d'une couche d'un autre métal résistant mieux à la corrosion.
* dépôt réalisé par électrolyse (chromage, nickelage, argenture, zingage...)
* dépôt réalisé par immersion dans un bain de métal fondu (galvanisation)
Dans le cas du zinc, celui-ci résiste mieux à la corrosion car il se recouvre d'une
couche d'hydrocarbonate imperméable. De plus en absence de cette couche, la vitesse
d’oxydation de Zn reste faible car la surtension cathodique de H
2
/H
2
O est élevée.
Dans l'électrozingage, la pièce métallique joue le rôle de cathode ; le bain électrolytique est une
solution concentrée de Zn (II) (en général ZnCl
4
- ou Zn(OH)
4
-) et l'anode est en Zn très pur. La teneur
en Zn du bain est maintenue constante par "dissolution" de l'anode. Le dépôt fait 5-10 µ
µµ
µm.
La galvanisation repose sur la différence des températures de fusion du zinc (419°C) et de fer
V
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