Page 1 Tale S, SVT, 2007-2008 1/1 P213 Exercices de génétiques

Tale S, SVT, 2007-2008 1/1
P213
E
Ex xe er rc ci ic ce es s d de e g gé én né ét ti iq qu ue es s : : q qu ue el lq qu ue es s p po oi in nt ts s d de e m mé ét th ho od de es s e et t b bi il la an ns s
Etape 1 : avant d’attaquer précisément les croisements
Préciser les symboles utilisés pour représenter les gènes (s’ils ne sont pas imposés dans l’énoncé).
De préférence, on choisira pour l’allèle responsable du phénotype sauvage une majuscule, ou une minuscule suivi du signe « + » en
exposant. Choisir une lettre en rapport avec le phénotype. Rappel : le génotype est écrit entre parenthèses, le phénotype entre
crochets. Pour une cellule diploïde, on sépare les allèles situés sur un même chromosome par un (ou deux) trait de fraction.
Etape 2 : un seul gène intervient
Dans le cas de deux gènes, il est aussi possible d’analyser séparément les résultats obtenus pour chaque gène.
- Retrouver en justifiant la dominance ou la récessivité de chaque allèle. Dans le cas d’un croisement entre
deux lignées pures, le phénotype des individus de la F1 (individus tous hétérozygotes) sont ceux des allèles
dominants. Un exercice « vicieux » pourrait vous proposer des allèles co-dominants… pensez-y : dans ce cas,
la F1 aura un phénotype intermédiaire entre ceux des deux parents.
- Repérer si un test-cross est réalisé : si lors d’un croisement les individus de F1 peuvent être homozygotes ou
hétérozygotes, le croisement en génération suivante (F2) avec un individu présentant le phénotype récessif
permet de connaître leur génotype.
Proportions attendues :
Cas
« classiques »
Croisement
réalisé
Individus de F2 de
phénotype
dominant
Individus de F2 de
phénotype récessif
Individus de F2 de
phénotype
intermédiaire
Conclusions
¾ F1 X double
récessif 1/2 1/2 0
Un seul gène ; dominance d’un
allèle sur l’autre
F1 X double
récessif 0 1/2 1/2
Un seul gène ; allèles co-
dominants
F1 X F1 3/4 1/4 0
Un seul gène ; croisement de 2
hétérozygotes ; dominance d’un
allèle
F1 X F1 1/2 1/4 1/4 Un seul gène ; croisement de 2
hétérozygotes ; co-dominance
Croisement
réalisé
Individus de F1 de
phénotype
dominant
Individus de F1 de
phénotype récessif Conclusions
¾ P1 X P2 100% 0 Parents homozygotes, F1 hétérozygotes exprimant le
phénotype dominant ; nombre de gène inconnu
P1 X P2 3/4 1/4 Un seul gène ; parents hétérozygotes et un allèle
dominant
Si on n’obtient pas ces proportions, alors cela veut dire que plus d’un gène intervient.
Etape 2 bis : deux gènes interviennent
- Rechercher si les gènes sont indépendants (2 chromosomes différents) (pas de phénotypes recombinés, mais
que des phénotypes parentaux).
- Rechercher si les gènes sont liés, en prenant alors en compte la possibilité de crossing-over et donc
d’apparition de phénotypes recombinés.
Proportions attendues :
Cas
« classiques »
Croisement
réalisé Proportions observées en F2 Conclusions
¾ F1 X double
récessif 1/4 1/4 1/4 1/4 Deux gènes indépendants ; dominance d’un allèle
¾
F1 X double
récessif
Phénotypes parentaux > phénotypes
recombinés Deux gènes liés + crossing-over
F1 X F1 9/16 3/16 3/16 1/16 Deux gènes indépendants ; croisement de 2
hétérozygotes ; dominance d’un allèle
Résumé : ce qu’il faut avoir déterminé !
) Le nombre de gènes impliqués ) Le caractère dominant ou récessif
des allèles
) La position sur les chromosomes
des gènes