2. La transgénèse. Complexité des relations entre génotype et phénotype. L’ADN est le support moléculaire universel de l’information génétique. Le phénotype se définit selon trois niveaux d’observation. On veu t m ontre r que la t ran sgénè s génè se re pose sur s ur le s n o tion s v ues à la sé ance précé den te. On veu t affi ne r l es re lat i on s en tre tr e le gén otype et le phén oty pe . A. La transgénèse. Livre pages 180 et 181. Vous avez déjà tous entendu parler des OGM dans l’actualité. La fabrication de ces organismes génétiquement modifiés repose sur le processus de transgénèse. 1. Répondre aux questions page 181. Source : www.isaaa.org Source : http://www.ogm.org http://lewebpedagogique.com/bouchaud 1 A. Les potentialités positives. a. La protection des cultures : résistance aux insectes ; tolérance à des herbicides ; résistances aux maladies (virus, champignons, bactéries…) ; résistance aux conditions climatiques extrêmes (sécheresse, salinité…). b. Amélioration des conditions d’élevage : amélioration de la santé animale (mise au point d’anticorps ou de vaccins recombinants produits par les aliments du bétail ; meilleure nutrition animale). c. OGM et alimentation humaine : amélioration de la qualité des aliments (modification de la teneur en certains nutriments ; amélioration de la conservation des produits ; amélioration du goût, de l’odeur, de la couleur, de la consistance…). B. Les risques potentiels. a. Les flux de gènes et la dissémination des gènes de tolérance aux herbicides : certains gènes introduits par transgénèse peuvent être disséminés, en particulier par le pollen, et transmis à des espèces sauvages apparentées aux espèces transformées (Colza par exemple qui peut s’hybrider à la moutarde des champs, la ravenelle…). b. L’apparition d’insectes résistants aux herbicides. c. L’impact possible sur des insectes utiles comme l’abeille. d. Les risques de réduction de la biodiversité. e. Le risque alimentaire : toxicité, déclenchement d’allergies, transfert de gènes de résistance aux antibiotiques aux micro-organismes du tube digestif. C. Les risques politico-économiques. Certains grands groupes industriels agroalimentaires cherchent à mettre au point des techniques ayant pour but de rendre l’agriculteur dépendant. Pour cela, ils cherchent à créer des plantes transformées stériles ou empêchent la transmission du gène d’intérêt à la descendance des plantes transformées (ainsi le maïs Bt, résistant à la Pyrale, donne des grains stériles). Dans tous les cas, le résultat est le même : l’agriculteur doit acheter chaque année des semences aux conditions du fabricant qui, de plus en plus, par le jeu des regroupements d’entreprises est en situation de quasi-monopole. Doc4. Des pistes pour un débat « pour ou contre les OGM ». © Hatier TS spécialité 2002. B. Complexité des relations entre génotype et phénotype. B1. Génotype dans le cas de l’anémie falciforme. L’information génétique est contenue dans la molécule ………………………………. Cette molécule est constitue les………………………… Ceux-ci fonctionnent toujours par ……………………….., que l’on peut représenter de la façon suivante : Nous allons maintenant placer sur les chromosomes d’une paire, un gène possédant deux allèles différents. En génétique, un allèle peut être dominant ou récessif (ou dans des cas rares, codominants) : c’est-à-dire qu’il s’exprimera, ou non, à l’échelle macroscopique. Pour un gène considéré (exemple, le gène « 1L »), un génotype se matérialise en général par l’écriture des deux allèles du gène considéré : "1L1% $ ' #1L1& Prenons un exemple concret. Un père et une mère non atteints de drépanocytose ont deux enfants : le premier est atteint de drépanocytose, le second ne l’est pas. ! 2. Indiquer le nombre de gène (s) concerné(s) ici (voir séance 1) puis le nombre d’allèles. 3. Indiquer les génotypes de chaque personne et préciser si l’allèle malade βA (qui produit l’hémoglobine HbA déjà vue) est dominant ou récessif par rapport à l’allèle βS (qui produit l’hémoglobine HBS déjà vue). B2. Génotype et environnement. Compliquons un peu les choses : ouvrez votre livre page 194 et 195. 4. Indiquer le(s) facteur(s) qui déclenchent la maladie. Déterminer ainsi la part du génotype. 5. Répondre à la question 2 page 195 B3. Des génotypes pour un phénotype. Compliquons encore un peu plus : ouvrez le livre pages 192 et 193. 6. Répondre aux questions page 193. 3. Le diagnostic des anomalies génétiques. Un phénotype donné dépend de l’expression d’un ou plusieurs gènes, mais également de facteurs environnementaux. La présence d’allèles que l’on qualifie de morbides, peut conduire à des maladies génétiques. Com me nt détec te r la p ré sence de ce rtai n s allèle s chez de s i ndivid u s ? - Ouvrir votre livre aux pages 198 et 199. - Répondre aux trois questions proposées page 199. Note : à la suite de la séance 2, vous pouvez lire les pages 196 et 197, qui parlent de prédisposition génétique et de facteurs de risques dans le cas de maladies comme le cancer et l’infarctus. http://lewebpedagogique.com/bouchaud 2