Sarah Brandt & Marie Bolay Juin 2010 5/91
Nous avons dû cibler une branche dans laquelle inscrire notre projet pour construire notre
recherche et avons donc décidé de relier notre projet de correspondance avec un travail sur la
structure de la lettre dans le cadre du français.
Au début, nous avions l’idée de mesurer la motivation de nos élèves dans leurs apprentissages
en utilisant la correspondance scolaire. Pour observer si la motivation avait une réelle
influence sur les apprentissages, les élèves auraient dû s’impliquer dans le projet, mais nous
n’étions pas sûres qu’ils parviennent à se l’approprier puisqu’il émanait de nous. Suite à la
présentation de notre esquisse de mémoire professionnel, nous avons conclu que si notre
projet de correspondance ne les motivait pas suffisamment, nous ne pourrions pas mesurer
l’impact de la motivation sur leurs apprentissages.
Nous doutions que la correspondance scolaire soit un motif suffisant pour que les élèves
s’impliquent dans une activité.
Suite à cette interrogation, nous avons réalisé que nous voulions mettre la correspondance au
centre de notre recherche et non pas l’utiliser comme un moyen pour comprendre autre chose.
Nous avons alors décidé de nous lancer dans une recherche de type qualitative à visée
compréhensive, afin de laisser émerger les apports de la correspondance, quels qu’ils soient,
durant toute la durée du projet. Ayant l’envie de rester le plus proche possible de nos élèves,
nos réflexions nous ont finalement amenées à vouloir comprendre les enjeux de la
correspondance scolaire tels que perçus par les élèves.
Nous avons dû ensuite penser plus concrètement à la réalisation de ce projet. Nous avons
choisi de travailler avec des enfants de CYP1, puisque la réalisation de notre travail
nécessitait une certaine maîtrise de l’écrit. Nous avons fait une demande pour nos places de
stage, suite à laquelle Marie s’est retrouvée à Préverenges dans une classe de CYP1-1 et Sarah
à Pully avec des CYP1-2. Nous espérions avoir toutes deux une classe de CYP1-2 afin de
faciliter les échanges par écrit et avons dû rebondir pour trouver des solutions et différencier
le travail effectué avec chacune de nos classes.
Il nous a fallu ensuite choisir les modalités de travail : sélectionner une méthode de français
sur laquelle s’appuyer pour travailler la structure de la lettre, fixer des échéances pour nos
échanges de lettres, penser à quelques idées de contenu,… etc.