La calculatrice donne : ln0;05
ln 5
6
= 16;4à101près
Et comme nest un entier : n17
On doit donc lancer le dés au moins 17 fois pour être sûr à 95% d’obtenir
au moins un 6.
.
II. III. Les lois usuelles.
II. III. 1. Loi de Bernoulli.
II. III. 1. i) Dé…nition. (Épreuve de Bernoulli).
Une épreuve de Bernoulli est une épreuve à deux issues, souvent appelées
succès et échec = fs; eg. On suppose que la probabilité de l’événement : un
succès a été obtenu vaut p; et donc, la probabilité de l’événement contraire :
un échec a été obtenu vaut q= 1 p. Soit Xla variable aléatoire qui associe
la valeur 1à un succès a été obtenu et la valeur 0à un échec a été obtenu :
X: ! R;s7! 1et e7! 0. La variable aléatoire X suit alors la loi de
Bernoulli de paramètre p. Cette loi est notée B(p).
.
II. III. 1. ii) Théorème. (Espérance).
Soit Xune variable aléatoire suivant la loi de Bernoulli B(p). Alors, E(X) =
p:
En e¤et :
Valeur xide lavariable
aléatoire Xx1= 0 x2= 1
Probabilité pide
l0événement "X=xi"p1= 1 p p2=p
E(X) = p1x1p2x2=p
.
II. III. 1. iii) Théorème. (Variance).
Soit Xune variable aléatoire suivant la loi de Bernoulli B(p). On a : V(X) =
p(1 p) = pq.
En e¤et :
V(X) = p1x2
1+p2x2
2E(X)2=pp2=p(1 p) = pq.
.
II. III. 2. Loi binomiale.
II. III. 2. i) Dé…nition. (Schéma de Bernoulli).
On considère une épreuve de Bernoulli. On e¤ectue, dans les mêmes condi-
tions, nfois de suite cette épreuve, n2N. Les nrépétitions de l’épreuve sont
indépendantes les unes des autres. L’univers est un ensemble de nuplets.
.
II. III. 2. ii) Exemple.
On suppose que l’expérience soit répétée trois fois. Succès est représenté par
set échec par e. Dans ce cas, = f(s;s;s); (s;s;e); (s;e;s); (e;s;s); (s;e;e); (e;s;e); (e;e;s); (e;e;e)g
On suppose que la probabilité d’obtenir ssoit égale à pet que la probabilité
d’obtenir esoit égale à q. Comme il n’y a que deux issues, on a, q= 1 p.
Les trois événements A: le résultat de la première épreuve est s,B: le
résultat de la deuxième épreuve est set C: le résultat de la troisième épreuve
est esont indépendants. On en déduit que P(f(s;s;e)g) = P(A\B\C)
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