* Exemples.
On lance deux dés et on regarde la somme des résultats obtenus. On a,
S=f2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 10; 11; 12g.
La partie E=f2; 4; 6; 8; 10; 12gest un événement qui peut se décrire par la
phrase "la somme obtenue est un nombre pair".
On choisit 6numéros au hasard entre 1et 49. L’univers est = f1; :::; 49g:Les
événements sont les parties de qui ont 6éléments, donc les combinaisons de
6numéros choisis parmi 49. Leur nombre est 49
6:
.
* Etant donnés deux événements Aet B:
- L’événement Aimplique Bsi et seulement si la réalisation de Aimplique
celle de Bdonc si et seulement si x2A=)x2B;donc si et seulement si
AB:
-A[Best l’événement qui est réalisé si et seulement si au moins un des
événements Aou Best réalisé.
-A\B, l’élément de P() est l’événement réalisé si et seulement si les
événements Aet Bsont tous deux simultanément réalisés.
.
II. I. 1. iii) Une loi de probabilité.
C’est une application Pde l’ensemble des parties de à valeurs dans [0;1]
véri…ant les deux conditions :
P() = 1
Si (Ai)i2I; I N;est une famille d’événements deux à deux disjoints, alors
:
P[Ai
i2I=PP(Ai)
i2I
En particulier, si Aet Bsont deux événements incompatibles c’est à dire
disjoints, alors P(A[B) = P(A) + P(B):
En conséquence, on a : 1 = P() = P( [?) = P() + P(?)
Donc : P(?) = 0
Une telle application Ps’appelle probabilité ou loi de probabilité.
Grâce à la propriété d’additivité, on en déduit la propriété suivante indis-
pensable pour calculer des probabilités de manière conforme à notre intuition
:
La probabilité P(E)d’un événement Eest la somme des probabil-
ités des événements élémentaires qui le composent.
.
II. I. 2. Propriétés.
a) Lorsque est de cardinal …ni et que l’on a¤ecte la même probabilité à
chaque événement élémentaire, on dit que l’on choisit une probabilité Péquiré-
partie. On a alors :
pour tout événement élémentaire !de :P(!) = 1
Card()
pour tout événement E:P(E) = Card(E)
Card()
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