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BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES
BULLETIN N°19 – EDITION DU 23 MARS 2016
Analyse de risque :
La phase d’envahissement des parcelles par le charançon de la tige du colza a débuté vers le 18
mars et l’ensemble des colzas étant au stade sensible, le risque est actuellement faible à moyen
selon l’arrivée ou non de l’insecte dans la parcelle le niveau de présence de l’insecte. Le risque
sera en nette augmentation dès le retour des conditions climatiques favorables à l’activité
de l’insecte (poursuite du vol, ponte) et à la croissance active des tiges.
Rappel : Ne pas confondre le charançon de la tige du chou (extrémités des pattes rousses) –
également présent dans les pièges en végétation avec le charançon de la tige du colza (extrémité
des pattes noires) car seul ce dernier est fortement nuisible pour la culture.
Méligèthes :
La présence de méligèthes dans les cuvettes jaunes est remarquée. La colonisation des plantes a
débuté cette semaine : 36% des parcelles de colza ayant fait l’objet d’une observation spécifique
portent des coléoptères dans les boutons floraux. Toutefois le niveau moyen d’infestation reste
inférieur au seuil de risque (tableau) avec en moyenne 0,82 meligèthe par plante. Seule une
parcelle est proche du seuil de risque.
L’analyse de risque à l’égard des méligèthes doit impérativement être faite à l’échelle de la
parcelle car les infestations peuvent varier de façon importante sur le territoire, tout comme
l’état des colzas qui peut varier et évoluer dans le temps. De la même manière, il convient
d’être attentif aux plantes précoces qui peuvent être déjà en fleur et jouer le rôle de plantes pièges
pour ainsi diminuer la pression globale sur la variété d’intérêt. Lorsque des fleurs sont présentes
sur la parcelle, veillez à respecter la réglementation « abeille ».
Maintenez la surveillance, notamment sur les parcelles « handicapées », tardives ou bien encore à
proximité d’un bois.
Rappelons que les observations doivent être réalisées sur la végétation sans se focaliser sur les
plantes les plus hautes : estimer le nombre moyen de méligèthes sur 5 x 5 plantes consécutives,
en excluant les plantes pièges.