BSV GCS N0 10 du 12 mars 2013

B ULLETIN DE S ANTE DU V EGETAL
DU LANGUEDOC - ROUSSILLON
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L’essentiel
Blé dur et céréales
Etat des cultures : la majorité est à début montaison. 50 à 120 mm de pluies début mars.
Bonne reprise d’alimentation sur les secteurs secs en février (4 à 12).
Adventices : Parcelle toujours non désherbées en secteurs 8 et 9.
Maladies : Septoriose (S. tritici) sur feuilles basses généralisée, parfois marquée (3 feuilles mortes).
Rouille brune moins visible.
Ravageurs : Les Nématodes sont signalés dans de nombreux secteurs.
Colza
Etat des cultures : Stade : C2 sur 90% des parcelles et D2/E sur les parcelles les plus précoces.
Ravageurs : présence de charançons de la tige du colza sur pratiquement tous les secteurs
Maladies : Rien à signaler
Les bassins de production suivis
Alès
Nîmes
Orange
AixArles
Narbonne
Carcassonne Béziers
Montpellier
Castelnaudary
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Carcassonne Béziers
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12 secteurs
sont distingués.
Lorsqu'une observation leur
est particulière, leur n° est
mentionné dans le texte.

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 Températures : De périodes fraîches en périodes fraîches, la croissance de toutes les cultures a
ralenti. Le calendrier est aujourd’hui proche d’une année normale, voire un peu plus tardif.
 Pluies : Sur la Méditerranée (secteurs 4 à 12), l’épisode pluvieux de début mars (50 à 120 mm
suivant les secteurs) a interrompu la longue période sèche installée depuis fin janvier (10 mm
seulement en 35 jours). Sur l’ouest audois, le plein des réserves en eau avait déjà été fait en janvier-
février.
Dans tous les secteurs, sauf la Camargue (secteurs 10 et 11), les réserves en eau du sol sont
reconstituées.

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Etat des cultures
Développement
Le cycle des céréales, est maintenant à tendance légèrement tardive (- 50°C par
rapport à la normale), soit un retard à l’épiaison de 3 jours.
Semis précoces (15 – 30 octobre).
• Début montaison (1 nœud en moyenne) sur le littoral. Les variétés précoces atteignent
2 nœuds.
• Epi à 1cm ailleurs
• Très bon tallage, parfois excessif en secteurs 5, 6 et 12.
Semis tardifs (15 – 25 novembre).
• Fin tallage à épi 1 cm, avec aussi un bon tallage.
Alimentation
Le stress eau x azote marquait de nombreux blés des secteurs 4 à 12. Les pluies récentes l’ont
effacé mais sur le secteur 5, très sec cet hiver, de nombreuses cultures n’avaient plus que 2 feuilles vertes.
Jaunissement des feuilles basses en février sur les variétés de blé dur connues pour leur sensibilité
au froid (Dakter, Isildur, Liberdur…) sur les secteurs 8 et 9.
Carence en azote visible sur les blés ayant reçu 0 à 40 u seulement.
Adventices
Globalement, les parcelles sont plus propres que d’habitude.
 Les parcelles désherbées précocement dominent. Il y reste :
• Ray-grass ayant échappé au désherbage ou relevés
• Dicotylédones d’hiver
• Chardon Marie
 Les secteurs 8 et 9 font exception avec des adventices nombreuses et développées : ray-grass et
vulpin à fin tallage, coquelicot en rosettes de 10 cm de diamètre..
 Folle avoine : levées de printemps en cours ; certainement pas achevées...
Maladies
Septoriose : elle est signalée sur tous les secteurs, parfois en attaque forte jusque sur F3 visible
(secteurs 10 et 12) ; les symptômes sont typiques de Septoria tritici,
Des interventions fongicides ont été réalisées sur ces secteurs.
Les pluies de début mars ont été contaminantes sur les étages foliaires supérieurs ; symptômes attendus
vers le 25 mars.

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Oïdium : rincé par les pluies.
Rouille brune : N’est plus visible qu’à Tarascon (secteur 11) et Mauguio (secteur 6)
Mosaïques : Visibles sur le secteur 9, sur parcelles historiquement connues comme infectées et
sur de nouvelles parcelles..
Ravageurs
Nématodes : Dégâts marqués signalés en secteurs 6, 7, 10, 12.

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Stades et Etat des cultures
Les pluies de ce début mars, ont « relancées » la croissance du colza, l’azote apporté va pouvoir être utilisé
normalement
Stades : C2/D1sur 90% des parcelles et D2/E sur les parcelles les plus précoces
Les premiers colzas en fleurs sont notés à Béziers.
Les colzas sont en en moyenne bien développés mais avec des hétérogénéités intra
parcellaires qui s’estompent.
Ravageurs : analyse du risque
Du 18/02 au 12 mars 2013 : 7 parcelles sont renseignées sur Vigicultures (secteurs : 1, 2, 3, 5 et11)
Charançons de la tige du colza
Sur l’ouest audois : Reprise des vols après la remontée des températures sur les 2 sites renseignés
(secteur 1,2 et 3) : 15 à 24 insectes/cuvette.
Sur les autres secteurs, les premiers piégeages sont notés sur le secteur du nord du Gard (Ales, Barjac),
et le Biterrois et reprise des piégeage sur les secteurs 7,8,9 et 11
Période de risque : Elle conjugue la présence de femelles aptes à pondre avec celle de tiges tendres. Le
risque pour la plante débute dès l'apparition des premiers entre-noeuds (passage de C1à C2) et se poursuit
jusqu’au stade E (boutons floraux séparés).
Par contre, les femelles sont rarement aptes à pondre dès leur arrivée sur les parcelles. La durée de
maturation est variable mais on retient souvent un délai de 8 à 10 jours après les premières captures
significatives.
Seuil de nuisibilité : Il n’existe pas de seuil pour le charançon de la tige du colza. Étant donné la nuisibilité
potentielle de cet insecte, on considère que sa seule présence dans les parcelles constitue un risque.
La nuisibilité, forte, est due au dépôt des œufs dans les tiges en croissance provoquant leur déformation
voire même leur éclatement sur toute la longueur
Début du stade de sensibilité du colza au Charançon de la tige du colza (Napi)