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Correspondances en médecine - n° 3-4, vol. II - 3eet 4etrimestres 2001
S. Fridmann. Le premier trimestre de la grossesse.
La Lettre du Gynécologue, 257 : 6-13.
!Infection et prématurité
Environ la moitié des accouchements
prématurés (40 à 60 %... voire 80 %
si l’on ne considère que les accouchements
survenus avant 30 SA) seraient directement
ou indirectement liées à une infection. Parmi
les germes incriminés, certains le sont
de manière formelle (streptocoque B,
gonocoque, tréponème mâle, Bacteroïdes,
Gardnerella vaginalis), d’autres “suspectés”
(Escherichia coli, Trichomonas vaginalis,
Ureaplasma urealyticum, Mycoplasma
hominis, Chlamydia trachomatis).
F. Goffinet. Nouveaux marqueurs infectieux
du risque d’accouchement prématuré :
la vaginose bactérienne et les cytokines.
La Lettre du Gynécologue, 257 : 20-3.
!Pas d’épisiotomie... systématique !
Plusieurs travaux remettent en cause
la légitimité des larges indications
de l’épisiotomie : celle-ci ne serait justifiée
que dans 30 % des accouchements.
C. d’Ercole. L’épisiotomie protège-t-elle le périnée ?
La Lettre du Gynécologue, 257 : 31-4.
!THS et cancer du sein
Aucune étude concernant la relation
entre traitement hormonal substitutif (THS)
de la ménopause et cancer du sein n’atteint
un risque relatif significatif. Toutes ces études,
qui ne sont quasiment jamais randomisées
et comportent de nombreux biais,
sont à reléguer au rang de spéculations.
Voilà qui a au moins le mérite d’être clair !
D’après la communication de C. Jamin.
14es Journées pyrénéennes de gynécologie.
La Lettre du Gynécologue, 257 (suppl.).
!Remuez-vous !
Chez les femmes ménopausées, la pratique
régulière (3 à 4 séances hebdomadaires de
30 minutes chacune) d’une activité physique
impliquant une “mise en charge” (marche
rapide, course à pied, exercices de
musculation...) permet de prévenir, voire
d’inverser d’au moins 1 % par an, la perte
osseuse liée au vieillissement, et ce à la fois
au niveau vertébral et du col fémoral.
M. Duclos. Activité physique et ménopause.
La Lettre du Gynécologue, 258 : 25-6.
!DHEA : parlons-en !
La très (trop) médiatique DHEA
(déhydroépiandrostérone) est considérée aux
États-Unis (où elle est en vente libre) comme
un “supplément diététique”... et non comme
une “hormone de jouvence” ! Il est en outre
important de savoir (afin d’en informer
nos malades) que, faute d’un recul suffisant,
les effets à long terme d’une prise prolongée
de DHEA restent inconnus, et que
les échantillons provenant d’outre-Atlantique
échappent à tout contrôle et n’offrent
par conséquent aucune garantie de qualité ;
certains ne contiennent même pas de DHEA !
H. Rozenbaum. Les alternatives au THS.
La Lettre du Gynécologue, 258 : 38-41.
!Aspirine et prééclampsie
Une récente méta-analyse portant sur plus
de 30 000 patientes vient clore le débat
qui s’était fait jour ces dernières années
sur l’utilité de l’aspirine dans la prévention
de la prééclampsie. À la question “l’aspirine
est-elle efficace dans cette indication” ? :
la réponse est “oui... sous réserve d’être
prescrite suffisamment tôt et à une dose
suffisante (au moins 100 mg/j)”.
P. Merviel et al. Les indications actuelles
de l’aspirine en obstétrique.
La Lettre du Gynécologue, 259 : 32-5.
!Ribavirine : mise en garde
Les femmes enceintes, dont les partenaires
atteints d’hépatite C sont traités par
ribavirine, doivent utiliser un préservatif afin
de minimiser la dissémination de cette
thérapeutique – tératogène – dans le vagin.
Y. Bacq. Hépatite C et grossesse : quoi de neuf en
l’an 2000 ? Gastroentérologie, 15, 2 : 42-4.
SR. Teleperformance Média Santé