(ˆ
bqx)(y) = bq(x, y).
Proposition 1.1. (V, q)est non–d´eg´en´er´ee ⇐⇒ ˆ
bq:V→V∗est un isomorphisme.
D´emonstration. On a rad(V, q) = Ker(ˆ
bq). En effet,
x∈V⊥⇐⇒ bq(x, y) = 0 ∀y∈V⇐⇒ (ˆ
bqx)(y) = 0 ∀y∈V⇐⇒ x∈Ker(ˆ
bq).
Donc rad(V, q)=0 ⇐⇒ ˆ
bqest injectif ⇐⇒ ˆ
bqest un isomorphisme (car dim(V) =
dim(V∗)).
Notation. Si M= (ai,j ) est une matrice, on note Mtsa transpos´ee : Mt= (aj,i).
D´efinitions.
•Soit (V, b) une forme bilin´eaire, et soit e= (e1, ..., en) une base de V. La matrice de
(V, b) est la matrice Bdont le coefficient (i,j) est b(ei, ej). Remarquons que si best une
forme bilin´eaire sym´etrique, alors Bt=B.
•Soit (V, q) une forme quadratique. On appelle matrice de (V, q) la matrice de la
forme bilin´eaire (V, bq).
Proposition 1.2. Soit (V, q)une forme quadratique. Soit e= (e1, ..., en)une base de V,
e∗= (e∗
1, ..., e∗
n)la base duale. Soit Bla matrice de bqpar rapport `a e. Alors la matrice
de ˆ
bqpar rapport aux bases e,e∗est aussi B.
D´emonstration. On a (ˆ
bqei)(ej) = bq(ei, ej). Donc
ˆ
bqei=X
j=1,...,n
b(ei, ej)e∗
j.
Proposition 1.3. (V, q)est non-d´eg´en´er´ee ⇐⇒ la matrice de b(par rapport `a n’importe
quelle base de V) est inversible.
D´emonstration. Ceci est une cons´equence imm´ediate des prop.1.1. et 1.2.
D´efinitions. Soit (V, q) une forme quadratique non d´eg´en´er´ee, et soit bq:V×V→K
la forme bilin´eaire sym´etrique associ´ee. Soit e= (e1, ...en) une base de V, et soit Bla
matrice de bqpar rapport `a e. Le d´eterminant de (V, q) est par d´efinition det(q) = det(B)∈
K∗/K∗2, et le discriminant de (V, q) est par d´efinition d(q) = (−1)n(n−1)/2det(q).
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