Ecole élémentaire Cycle III – Classe de CM2

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 Ecole élémentaire Cycle III – Classe de CM2 FRANÇAIS
1ère semaine
La légende du cerf-volant
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En Chine, au printemps, chaque année, le ciel au-dessous des toits s'emplit
soudain de couleurs vives : c'est la fête du cerf-volant. Très tôt, ce dimanche matin, le
jeune Dong-Dong et son grand père arrivent place de la Cité interdite, munis de leur
cerf-volant à eux. Ils l'ont fabriqué de leurs mains, avec amour. Et ils l'ont baptisé
Grand Dragon.
Tout l'hiver, Dong-Dong n'a vécu que pour cette minute exaltante, où son cerfvolant s'envolerait enfin. A présent, sa fierté est immense. Tout le monde, autour de
lui, s'extasie sur le Grand Dragon, qui évolue là-haut avec maestria, dans toute sa
splendeur.
Hélas ! le fil ne résiste pas à la force du vent. Il casse et voilà le grand Cerfvolant livré à lui-même, et qui s'en va en tournoyant dans les rafales, pour terminer sa
course folle en se déchirant au toit du temple.
Dong-Dong fond en larmes.
«Quel malheur ! Nous avions mis si longtemps à fabriquer notre cerf-volant!»
Son grand-père le console : «Ne pleure pas, Dong-Dong, nous en ferons un autre et,
cette fois, nous l'attacherons à un fil solide.»
Dong-Dong voudrait au moins récupérer l'épave du Grand Dragon. Son grandpère l'en dissuade : «Comme tu sais, la Cité interdite était un lieu réservé à
l'empereur. Aujourd'hui on n'a toujours pas accès au temple.»
L'enfant ravale ses pleurs. Le vieillard lui caresse le front : «Sais-tu au moins
pourquoi nous voyons aujourd'hui tant de cerfs-volants au-dessus de nos têtes ? C'est
une belle histoire, je peux te la raconter. »
Dong-Dong oublie son chagrin. Ses yeux s'allument : «Oh ! Oui, grand-père.
S'il te plaît !»
« Eh bien voilà, dit le grand-père. Il y a très, très longtemps, dans une ville
ancienne, vivait une famille dont le père était peintre et dont le fils s'appelait MingMing.
Le petit Ming-Ming aimait regarder son père au travail. A l'occasion, il l'aidait à
préparer son encre ou à calligraphier. Ainsi élevé dans l'habitude du trait de couleur,
Ming-Ming devint lui-même, très tôt, un peintre fort habile.
Dans la maison voisine, vivait un médecin dont la fille, nommée Ying-Ying,
était une de ces délicieuse petites créatures qui semblent nées pour faire la joie de
leurs parents. Ming-Ming et Yin-Ying avaient à peu près le même âge et ne se
quittaient jamais. Ils jouaient ensemble, riaient ensemble et grandissaient ensemble,
dans un climat de bonheur paisible.
Les années passèrent, Ming-Ming devint un beau jeune homme mais aussi un
artiste célèbre, qui gagnait des fortunes avec ses paysages et ses portraits, que lui
achetaient les riches notables de la ville.
De son côté, Ying-Ying embellissait de corps et d'âme. Elle secondait son père
dans l'exercice de sa médecine, préparant et dosant des remèdes pour soulager les
malades. Sa grâce et sa gentillesse lui attiraient l'admiration de tous et lui valaient
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aussi quantité de prétendants, qu'elle refusait l'un après l'autre, car elle aimait MingMing d'un amour aussi exclusif que réciproque. Les deux jeunes gens, toujours
inséparables, n'attendaient que l'occasion de s'unir. Finalement, on fixa la date de leur
mariage au printemps prochain.
Sur ces entrefaites, l'Empereur, en promenade, vint à passer devant la maison du
médecin. Apercevant la ravissante Ying-Ying, il ordonna à son premier serviteur :
«Tu m'amèneras cette jeune fille au palais, je veux l'avoir au nombre de mes
concubines.»
[A l'annonce du malheur qui la frappait, Ying-Ying crut mourir de désespoir.
«Je n'irai pas au palais. Je m'enfuirai. Je ne te quitterai jamais», sanglotait-elle auprès
de son bien-aimé, dont le coeur s'était brisé.
Malgré sa tristesse, Ming-Ming cherchait une solution.
«Fuir est impossible, nos maisons sont surveillées. Il faut que nous trouvions un
autre moyen.»]
Finalement, un soir, Ming-Ming parut chez Ying-Ying avec un portrait qu'il
avait fait d'elle, en pied, grandeur nature, d'une ressemblance à s'y méprendre, et qu'il
avait découpé et collé avec soin.
« Crois-tu que j'ai le coeur à plaisanter?» lui reprocha la jeune fille en le voyant
arriver le sourire aux lèvres.
Ming-Ming répondit : «Je ne plaisante pas. Jamais je n'ai été plus sérieux. J'ai
trouvé le moyen que tu ne partes pas pour le palais : je t'apporte celle qui va s'en aller
à ta place.»
Le triste jour arriva néanmoins où les gens de l'Empereur se présentèrent chez
Yin-Ying pour l'emmener au palais. A peine leur palanquin s'était-il arrêté devant la
porte de la jeune fille, Ming-Ming lança en l'air de toutes ses forces le portrait de sa
bien-aimée, qui s'éleva comme un oiseau, à la stupeur générale.
Regardez! Ying-Ying s'envole! Elle monte au ciel!»
Les officiers de l'Empereur n'en croyaient pas leurs yeux.
« Rattrapez-la ! Rattrapez-la !» criaient-ils à leurs hommes.
Mais Ming-Ming manoeuvrait adroitement et le portrait gagnait de la hauteur.
L'escorte s'en retourna bredouille, très impressionnée.
Les deux jeunes gens quittèrent la ville et s'enfuirent aussi loin qu'ils le purent
vers le sud. Là, ils se marièrent, furent heureux et eurent un enfant, un fils qu'ils
éduquèrent dans le respect de tout ce qui s’envole.
Fort du succès de son stratagème, Ming-Ming se consacra désormais à la
décoration des cerfs-volants, art dont il transmit les finesses à de nombreux disciples,
pour le plus grand charme des fêtes aériennes dont l'habitude s'est perpétuée jusqu'à
nos jours.
C'est ainsi qu'aujourd'hui encore la tradition chinoise veut que le ciel s'anime
de cerfs-volants dans toutes les grandes occasions: pour le plaisir de l'oeil, pour la
joie de l'esprit et aussi pour le jeu d'adresse: s'en servir demande beaucoup de savoirfaire.
Et de nos jours, les cerfs-volants sont partout, dans tous les ciels du monde... »
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Pour finir, le grand-père dit à Dong-Dong : «Si tu fais bien attention, tu remarqueras
qu'il y a toujours un cerf-volant, parmi les autres, qui représente une belle jeune fille.
En voyant celui-là, pense à Ying-Ying et à son envol fabuleux. »
Dong-Dong a beaucoup aimé l'histoire : «Merci, grand-père. Demain, à l'école,
je la raconterai à tous mes amis. Mais maintenant rentrons. Il faut que nous
fabriquions un nouveau cerf-volant. »
Compréhension du texte
1- a- Quel est le type de ce texte ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le
texte.
b- À quel genre ce texte appartient-il ? Justifiez votre réponse en relevant un
indice du texte.
2- Ce texte est-il un extrait ou un récit intégral ? Justifiez votre réponse.
3- a- Qui sont les deux personnages principaux dans l’histoire que raconte le
grand-père ?
b- Attribuez à chacun d’entre eux une qualité.
4- Dans l’histoire que raconte le grand-père :
a- Délimitez l’évènement perturbateur (ℓ … à ℓ …)
b- Relevez le G.N. qui déclenche l’action.
c- Donnez un titre à cette partie.
5- Quelle est la réaction respective des deux amoureux après la venue de
l’empereur ? Relevez, pour chacun des personnages, la phrase qui explique sa
réaction.
6- Quelle ruse Ming-Ming va-t-il employer pour sauver sa bien-aimée ?
Grammaire
1. Relevez du texte :
a- Trois déterminants de natures différentes avec les noms que chacun d’entre
eux accompagne.
b- A quoi servent-ils ?
c- Quelle est leur fonction commune ?
2. a- Relevez du texte deux adjectifs qualificatifs de fonctions différentes.
b- A quoi servent-ils ?
c- Précisez la fonction de chacun d’entre eux.
3. a- Relevez du texte trois pronoms de natures différentes.
b- Pourquoi les a-t-on employés ?
c- Que remplace chacun d’entre eux ?
4. Relevez du texte :
a- Trois verbes à l’infinitif appartenant à des groupes différents.
b- Deux verbes conjugués appartenant l’un au passé, l’autre au futur.
c- Un verbe transitif avec son C.O.D.
d- Un verbe intransitif avec son sujet.
e- Un verbe d’état et donnez son infinitif.
5. Relevez du texte :
a- Une phrase dont le verbe conjugué au présent exprimera un présent de
narration.
b- Une phrase dont le verbe conjugué à l’imparfait est employé pour la
description.
Dictée
Faire en dictée la partie de texte mise entre crochets (A l’annonce ….. un autre
moyen.)
Expression écrite
Sujet :
Pourquoi le tigre a-t-il un pelage rayé ?
Consignes :
• Suivez les étapes du schéma narratif proposé.
• Employez le présent de l’indicatif.
• Utilisez des marqueurs de temps, des phrases de transition, des signes de
ponctuation et une formule de fin.
• Insérez un dialogue.
Schéma narratif :
Situation initiale : →
Les personnages : Tigre (Prince de la forêt), Lion (Roi de la
forêt) et d’autres animaux…
→
Le lieu : la forêt des Cèdres
→
Le temps : Jadis – Autrefois – Il y a bien longtemps…
→
Le décor : l’été, la chaleur, la sécheresse.
Elément modificateur : Tigre, prince de la forêt, veut être distingué parmi tous les
autres animaux et avoir des rayures.
Dynamique de l’action :
Prince Tigre demande à Lion, le roi, de l’aider.
→
1ère péripétie :
ème
Utilisation du feu.
→
2 péripétie:
ème
L’ingratitude de « Tigre » envers Lion.
→
3 péripétie :
Elément de résolution :
→ Lion accepte de le laisser garder les rayures sur son pelage, mais Tigre ne pourra
jamais être roi.
Situation finale :
→
Tigre est satisfait
→
Morale.
Semaine 2 :
Un vieux Renard
Un vieux Renard, mais des plus fins,
Grand croqueur de Poulets, grand preneur de Lapins,
Sentant son Renard d'une lieue,
Fut enfin au piège attrapé.
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Par grand hasard en étant échappé.
Non pas franc, car pour gage il y laissa sa queue;
S'étant, dis-je, sauvé sans queue, et tout honteux,
Pour avoir des pareils (comme il était habile),
Un jour que les Renards tenaient conseil entre eux
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Que faisons-nous , dit-il, de ce poids inutile,
Et qui va balayant tous les sentiers fangeux ?
Que nous sert cette queue ? Il faut qu'on se la coupe
Si l'on me croit, chacun s'y résoudra.
- Votre avis est fort bon, dit quelqu'un de la troupe
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Mais tournez-vous, de grâce, et l’on vous répondra.
A ces mots, il se fit une telle huée,
Que le pauvre écourté ne put être entendu.
Prétendre ôter la queue eût été temps perdu ;
La mode en fut continuée.
Compréhension du texte
1- A quel genre littéraire ce texte appartient-il ? Justifiez votre réponse en relevant
deux indices du texte.
2- a- Qui est le personnage dont on parle dans ce texte ?
b- Quel malheur lui arrive-t-il ?
3- a- Que propose-t-il à ses compagnons ?
b- A votre avis, pourquoi fait-il cette proposition? Justifiez votre réponse en vous
appuyant sur le texte.
Vocabulaire
1. Donnez :
a- un synonyme à : vieux (ℓ 1) – s’y résoudra (ℓ 13)
b- un contraire à : honteux (ℓ.7) – habile (ℓ 8) – inutile (ℓ 10)
2. Expliquez l’expression : « … Les renards tenaient conseil entre eux… »
3. Relevez du texte une expression de sens figuré et expliquez-la.
Grammaire
1- Donnez la nature de chaque mot souligné.
2- Donnez la fonction des mots encadrés.
3- Trouvez dans chacune des phrases suivantes la fonction du mot renard :
a) Le vieux renard s’en allait dans les bois.
b) Le chasseur attrapa le renard .
c) Le loup se confia au renard .
d) Tous les animaux allèrent chez le renard.
Quelle question avez-vous posée à chaque fois pour trouver la fonction ?
4- a- Relevez du texte deux sujets inversés de natures différentes.
b- Précisez la nature de chaque sujet relevé.
5- a- Relevez du texte un verbe conjugué au présent de l’impératif.
b- Pourquoi ce mode a-t-il été employé ?
Dictée
Préparer en dictée le texte suivant :
Le marchand de poissons rouges.
Ce même jour, revenant par le métro, je le vis : c’était un petit homme bien
sympathique qui trimbalait un bocal avec des poissons. On ne comprenait pas d’abord
ce que c’était : le bocal était habillé de plusieurs étoffes avec seulement une ouverture
sur le côté.
Le petit homme me sourit. Il m’attira près de la lumière puis, les yeux brillants,
le rire aux lèvres, il me dit : « Ce sont des poissons. » Il ajouta : « Je les couvre pour
les protéger mais je vais vous les montrer. Vous aimez les jolies choses ? »
Expression écrite
Sujet :
Un week-end, alors que vous vous ennuyez chez vous, vous montez au
grenier. Là, vous découvrez une machine bizarre. Vous appuyez sur un
bouton : un faisceau lumineux vous effleure et… vous vous retrouvez
réduit à la taille d’une mouche !
Racontez votre aventure en insistant sur les péripéties que vous allez
vivre dans le jardin de la maison.
Semaine 3 :
Les Misérables, Cosette, Victor Hugo
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La petite Cosette a été confiée par sa mère, Fantine, à un couple d'aubergistes, les
Thénardier qui, au lieu de prendre soin d'elle, l'utilisent comme servante et la
maltraitent.
Le frémissement nocturne de la forêt l'enveloppait tout entière. L'immense nuit
faisait face à ce petit être.
Il n'y avait que sept ou huit minutes de la lisière* du bois à la source.
Cosette connaissait le chemin pour l'avoir fait bien souvent le jour. Chose étrange,
elle ne se perdit pas. Un reste d'instinct la conduisait vaguement. Elle ne jetait
cependant les yeux ni à droite ni à gauche, de crainte de voir des choses dans les
branches et dans les broussailles*. Elle arriva ainsi à la source.
[Cosette ne prit pas le temps de respirer. Il faisait très noir, mais elle avait
l'habitude de venir à cette fontaine. Elle chercha de la main gauche dans
l'obscurité un jeune chêne incliné sur la source qui lui servait ordinairement de
point d'appui, rencontra une branche, s'y suspendit, se pencha et plongea le seau
dans l'eau. Pendant qu'elle était ainsi penchée, elle ne fit pas attention que la poche
de son tablier se vidait dans la source. La pièce de quinze sous tomba dans l'eau].
Cosette ne la vit ni ne l'entendit tomber. Elle retira le seau presque plein et le posa
sur l'herbe.
(Cela fait, elle s'aperçut qu'elle était épuisée. Elle eût bien voulu repartir tout
de suite; mais l'effort de remplir le seau avait été tel qu'il lui fut impossible de faire
un pas. Elle fut bien forcée de s'asseoir. Elle se laissa tomber sur l'herbe et y
demeura accroupie.)
Un vent froid soufflait de la plaine. Le bois était ténébreux*, de grands
branchages s'y dressaient affreusement. Les hautes herbes fourmillaient sous la
bise comme des anguilles. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de
griffes cherchant à prendre des proies; quelques bruyères* sèches, chassées par le
vent, passaient rapidement et avaient l'air de s'enfuir avec épouvante devant
quelque chose qui arrivait. Sans se rendre compte de ce qu'elle éprouvait, Cosette
se sentait saisir par cette énormité noire de la nature. Ce n'était plus seulement de
la terreur qui la gagnait, c'était quelque chose de plus terrible même que la terreur.
Elle frissonnait. Elle n'eut plus qu'une pensée, s'enfuir ; s'enfuir à toutes jambes,
jusqu'aux maisons, jusqu'aux fenêtres, jusqu'aux chandelles allumées. Elle n'osa
pas s'enfuir sans le seau d'eau. Elle saisit l'anse à deux mains. Elle eut de la peine à
soulever le seau.
La lisière : le bord, la limite.
Des broussailles : des arbustes et des buissons épineux du sous-bois.
Ténébreux : obscur, très sombre.
La bruyère : plante sauvage à petites fleurs roses ou violettes.
Compréhension du texte
1- De quel type de texte s’agit-il?
2- a- De quel roman ce texte est-il extrait?
b- Qui est l’auteur?
3- Où et quand la scène décrite se passe-t-elle?
4- a- De qui parle-t-on dans cette scène ?
b- Quelles sont les trois informations que nous livre le chapeau à propos de ce
personnage ?
5- a- Pour quelle raison Cosette se trouve-t-elle dans ce lieu ?
b- Y est-elle déjà venue? Justifiez votre réponse en relevant une phrase du texte.
c- La tâche de Cosette est-elle facile? Relevez les phrases qui justifient votre
réponse.
6- a- Quel sentiment Cosette ressent-elle dans ce lieu ?
b- Relevez du dernier paragraphe, le champ lexical qui se rapporte au sentiment
qu’éprouve Cosette.
7- a- Relevez du texte:
• un adjectif qui caractérise la nuit.
• un adjectif qui caractérise le vent.
• un adjectif qui caractérise la forêt.
b- Comment Cosette vous paraît-elle face à la nuit, au vent et à la forêt?
Vocabulaire
1. Expliquez :
• Prendre soin d’elle (chapeau)
• …… il lui fut impossible de faire un pas (l. 20-21)
2. Donnez:
a. un synonyme à : crainte (l. 9) – épuisée (l. 19) – frissonnait (l. 31)
b. un contraire à : souvent (l. 8) – plein (l. 17) – s’asseoir (l.219)
3. Relevez du texte :
a. une expression de sens figuré (l. 5 à l.18)
b. une comparaison (l. 23 à l. 34)
4. Relevez du texte :
a. un mot simple.
b. deux mots dérivés
5. Décomposez chacun des mots suivants :
Broussailles
Retira
6- « maltraitent » - « repartir »
Relevez le préfixe de chacun des mots ci-dessus et précisez l’idée qu’exprime
chacun d’entre eux.
Grammaire
1- Relevez du texte :
a- une phrase simple
b- une phrase complexe
c- une phrase de forme négative
2- « Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. »
Réduisez la phrase ci-dessus en phrase minimale.
3- « Elle se laissa tomber sur l’herbe… »
a- Enrichissez le nom souligné ci-dessus avec deux expansions de nom
différentes.
b- Précisez la nature et la fonction de chaque mot ou groupe de mots ajoutés.
4- a- Relevez du texte deux mots de liaison de natures différentes.
b- Précisez la nature de chaque mot de liaison relevé.
c- A quoi sert chacun d’entre eux ?
5- Précisez la nature et la fonction de chaque groupe de mots soulignés dans le texte.
6- Justifiez l’emploi du passé simple aux lignes 12 à 15.
7- Réécrivez le paragraphe mis entre parenthèses en mettant les verbes au présent de
l’indicatif.
Dictée
Préparer en dictée le paragraphe mis entre crochets.
Expression écrite
Sujet:
Ce soir-là, Jeanne et Petit Pierre sont chez leur grand-mère. Assise
devant la cheminée, la vieille dame leur raconte l’histoire du Chaperon
Rouge quand soudain… ils entendent « Hou hou hou ». Quelqu’un gratte
à la porte… Qui cela peut-il bien être ? Que se passe-t-il donc ?
Racontez en mettant en évidence le suspense, la peur, l’inquiétude…
Semaine 4 :
Crime au Moyen Age
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Dans cette bibliothèque secrète de l’école Saint-Jean, à peine éclairée par trois
torches, deux moines contemplaient un livre qui racontait les aventures des
chevaliers de la Table ronde partis en quête du Saint Graal. [Les phrases avaient été
tracées avec soin à l’encre noire par des copistes qui avaient travaillé des années. De
place en place, des enluminures formaient de magnifiques tableaux : on y voyait la
cour du roi Arthur, Excalibur (l’épée du roi), les chevaliers Perceval et Lancelot.]
(Les moines refermèrent le précieux manuscrit à la couverture de cuir et de
pierres précieuses. Puis l’un d’eux se dirigea vers une armoire aux lourdes portes de
bronze. Il passa la main dans l’impressionnante tête de chien qui servait de serrure.
La porte s’ouvrit. Au moment où l’autre moine s’apprêtait à déposer le livre
inestimable, une ombre surgit, une lame scintilla. Les moines n’eurent même pas le
temps d’appeler à l’aide. L’un fut percé au cœur, l’autre au milieu du front.)
Le meurtrier s’empara du précieux manuscrit et le cacha sous sa cape, puis, à
la lumière d’une minuscule lampe à huile, il remonta rapidement un escalier de
pierre. Arrivé en haut, il se retrouva dans une grande salle.
Il était six heures du matin. L’assassin savait le lieu désert. Il rabaissa sur son front
une longue capuche qui lui dissimula le visage. Il traversa la salle en quelques
rapides enjambées et, comme il voulait gagner les salles d’études au premier étage,
il fut bousculé par deux enfants qui descendaient les marches quatre à quatre.
L’homme laissa échapper le manuscrit, mais il le ramassa aussitôt sans un mot et
fila. Les enfants eurent à peine le temps de voir deux yeux au froid d’acier les
dévisager en un éclair.
« Pourquoi ne nous a-t-il fait aucun reproche ? Nous ne devrions pas être ici à
cette heure, surtout moi, une fille, dans cette école.
- Tu as raison, Margot. As tu vu ? De sa robe dépassait la pointe de la lame
d’une épée.
- Curieux, pour un religieux. Blandin, si on le suivait ? »
Blandin et Margot firent demi-tour, à la recherche de l’inconnu. Ils le
retrouvèrent au moment où l’individu, qui avait ôté sa cape, enjambait une fenêtre.
L’inconnu, vêtu comme un seigneur, sauta sur un cheval que gardait un complice. Il
galopait déjà vers la Seine, mais il se retourna pour fixer en un instant ses
poursuivants. […]
(« Mes enfants, pouvez-vous me décrire celui que vous croyez être le
meurtrier ? dit le Père abbé.
- Il était grand et maigre. Il portait des bottes de cuir élégantes. Ses mains étaient
recouvertes de gants en peau de bêtes. A sa ceinture, il portait une grosse bourse.
- Merci, Blandin. Ces vêtements et cette bourse bien pleine font penser à un homme
riche. Un grand bourgeois ? Je ne pense pas car notre homme est un guerrier). Peutêtre un seigneur. Mais pourquoi ?
- Il portait aussi un bonnet de velours bleu, reprend Margot.
- Voilà en effet qui est important. Car c’est au chapeau que l’on distingue les gens. Il
s’agit bien d’un seigneur de haut rang…
Alain Dag’ Naud Texte adapté
Compréhension du texte
1- a- Quel est le type de ce texte ?
b- À quel genre appartient-il ?
2- Ce texte représente-t-il un récit intégral ou un extrait ? Justifiez votre réponse.
3- Délimitez la situation initiale et l’élément modificateur du texte en proposant un
titre expressif à chacune de ces deux parties.
4- Complétez :
• Le marqueur de temps qui déclenche l’action → ………………………………
• Le crime → …………………………………………………………………….
• La victime → ……………………………………………………………………
• Les témoins → …………………………………………………………………
5- Blandin et Margot sont surpris par le comportement du suspect pour deux raisons.
Quelles sont ces deux raisons ?
6- Pourquoi a-t-on employé l’imparfait de l’indicatif dans les phrases mises entre
crochets dans le texte ?
7- a- Quel est le temps des verbes aux lignes 13-14 ?
b- Justifiez l’emploi de ce temps.
Vocabulaire
1- Expliquez :
• « l’assassin savait le lieu désert. »
• « … qui descendaient les marches quatre à quatre. »
2- Donnez:
a. un synonyme à : s’apprêtait (l. 10 ) – grande (l. 15) – vêtements (l. 37)
b. un contraire à : remonta (l. 14) – grand (l. 35) – riche (l. 38)
3- Relevez du texte une expression de sens figuré et expliquez-la.
4- Dans les phrases ci-dessous, remplacez chaque verbe souligné par un verbe de
sens plus précis :
« Il passe la main dans l’impressionnante tête de chien qui servait de serrure. »
« … et, comme il voulait gagner les salles d’études… »
« L’inconnu… sauta sur un cheval que gardait un complice ».
5- Relevez du texte quatre mots du champ lexical du « crime ».
Grammaire
1- Relevez du texte deux mots invariables de natures différentes et précisez la nature
de chacun d’entre eux.
2- a- Relevez du texte une phrase interrogative.
b- L’interrogation dans la phrase relevée est-elle totale ou partielle ? Justifiez
votre réponse.
3- « Il était grand et maigre. »
« … on y voyait la cour du roi Arthur… »
« As-tu vu ? »
Réécrivez les phrases ci-dessus à la forme négative.
4- Relevez du texte une phrase minimale.
5- Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés.
6- Relevez du texte un verbe conjugué à un temps composé et précisez le temps de ce
verbe.
7- Réécrivez les verbes du passage mis entre crochets en mettant les verbes au futur
simple de l’indicatif.
Dictée
Préparez en dictée le passage mis entre parenthèses dans le texte.
Expression écrite
Sujet:
Alors que vous vous trouvez au supermarché, un homme s’approche
d’une vieille dame qui fait ses courses et, rapide comme l’éclair, il lui
arrache son sac et s’enfuit.
Racontez en suivant les étapes du schéma narratif et en employant le
présent de narration.
Semaine 5 :
Le fantôme de Canterville
Monsieur Otis est ministre du gouvernement des États-Unis.
Avec sa famille, il se trouve en Écosse, dans un château que l’on dit hanté
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Quelque temps après, Mr Otis fut réveillé par un bruit bizarre dans le
couloir à l'extérieur de sa chambre. On eût dit un tintement de métal et il semblait
se rapprocher d'instant en instant. Il se leva immédiatement, frotta une allumette,
et regarda l’heure. Il était exactement une heure. Mr Otis était très calme et se tâta
le pouls, qui n'était nullement fébrile.
[Le bruit étrange se prolongea encore et il entendit en même temps distinctement
un bruit de pas. Il chaussa ses pantoufles, prit dans sa mallette une petite fiole
oblongue et ouvrit la porte. Juste en face de lui il vit, au pâle clair de lune, un
vieillard d'aspect terrible. Il avait des yeux rouges pareils à des charbons
incandescents : une longue chevelure grise lui tombait sur les épaules en tresses
emmêlées, ses vêtements, d’une coupe ancienne, étaient salis et élimés. De
lourdes menottes et des fers rouillés lui pendaient aux poignets et aux chevilles.
« Cher Monsieur, dit Mr Otis. Permettez-moi vraiment d'insister auprès de vous
pour que vous huiliez ces chaînes : je vous ai apporté à cette fin un petit flacon de
lubrifiant Soleil Levant Tammany. On le dit totalement efficace dès la première
application, et il y a, sur l’emballage, plusieurs attestations allant dans ce sens,
émanant de quelques-uns de nos ecclésiastiques les plus éminents. Je le laisse ici
pour vous, à côté des veilleuses, et je me ferai un plaisir de vous en fournir encore
au cas où vous en auriez besoin. »
Sur ces mots, le ministre des États-Unis posa le flacon sur une table à dessus de
marbre, et, fermant sa porte, se retira dans sa Chambre pour se reposer.
Un instant, le fantôme de Canterville demeura absolument immobile, dans un
accès d’indignation bien naturelle; puis, ayant lancé violemment le flacon sur le
parquet poli, il s’enfuit le long du couloir, en poussant des gémissements sourds
et en émettant une lueur verdâtre et fantomatique.
Mais, au moment précis où il atteignait le haut de l'escalier de chêne, une porte
s'ouvrit brusquement, deux petits personnages apparurent, vêtus de longues robes
blanches, et un gros oreiller lui frôla la tête avec un sifflement. Il n'y avait
manifestement pas de temps à perdre ; aussi, adoptant à la hâte, comme moyen
d'évasion, la quatrième dimension de l'espace, disparut-il à travers le lambris, et la
maison devint-elle absolument silencieuse.
Dès qu'il eut atteint un petit cabinet secret dans l'aile gauche, il s'appuya contre un
rayon de lune pour reprendre haleine, et se mit en devoir de faire le point de la
situation. Jamais, au cours de sa carrière brillante et ininterrompue depuis trois
cents ans, il n'avait été aussi grossièrement insulté.
Oscar Wilde, Le Fantôme de Canterville: et autres contes, Le Livre
de Poche, 1979.
Compréhension du texte
1- a- Dans cet extrait du « Fantôme de Canterville », qui sont les personnages
principaux ?
b- Où se passe la scène ?
c- Quand la scène se passe-t-elle ? Justifiez votre réponse en relevant une
expression du texte.
2- M. Otis semble attendre le fantôme. Relevez une phrase pour justifier cette
affirmation.
3- a- Après sa rencontre avec M.Otis, quelle est la réaction du fantôme ?
b- Pourquoi réagit-il ainsi ?
4- A votre avis, qui sont les deux personnages qui apparaissent vers la fin du texte ?
5- Est-ce que ce fantôme ressemble à un fantôme traditionnel ?
6- En quoi ce texte est-il drôle ? Expliquez votre réponse en vous aidant du texte.
Vocabulaire
1- Expliquez le sens des mots suivants :
Un château hanté – le bruit étrange se prolongea – à la hâte.
2- Donnez un :
a- synonyme à : ses vêtements – totalement – fournir.
b- contraire à : se rapprocher – calme – le haut.
3- Relevez du texte :
a- un mot simple
b- deux mots dérivés.
4- Décomposez les mots suivants : encaisser – regretter – muret.
5- « Jamais, au cours de sa carrière brillante et ininterrompue »
a- Dans le mot souligné, entourez le suffixe.
b- Qu’exprime ce préfixe ?
Grammaire
1- Relevez la phrase aux lignes 6-7 et faites-en le découpage fonctionnel.
2- Relevez la phrase aux lignes 7 - 8 et décomposez-la.
3- « Il chaussa ses pantoufles… »
« … le fantôme de Canterville demeura absolument immobile… »
« Il … frotta une allumette et regarda l’heure. »
Remplacez chaque G.N. souligné par le pronom qui convient.
4- Construisez une phrase selon le schéma proposé :
C.C.T + G.S + G.V + C.C.M
5- Donnez la nature et la fonction de chaque mot ou groupe de mots souligné dans le
texte.
6- Relevez du texte une phrase dont le verbe conjugué à l’imparfait est employé pour
faire une description.
7- a- Réécrivez le passage mis entre crochets au présent de l’indicatif.
b- Quelle sera la valeur du présent de l’indicatif dans le passage réécrit ?
Dictée
Préparez le premier paragraphe du texte en dictée.
Expression écrite
Sujet:
Dans le village où vous passez vos vacances d’été, se trouve une maison
abandonnée à la lisière de la forêt. On dit qu’elle est hantée. Curieux,
vous décidez de l’explorer, mais vous y vivez une terrible aventure.
Racontez en suivant les étapes du schéma narratif et en employant les
temps du récit.
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