Emmanuel Vieillard Baron www.les-mathematiques.net 2
Démonstration
1. On a: v+0v=(1+0)v=v. En soustrayant v des deux côtés de cette égalité, on ob-
tient 0v=0.
2. 0=0v=(1-1)v=1v+-1v=v+-1v. -1v est donc l’opposé de v. -1v est alors égal à -v.
3. Si αv=0 et que α0 alors α1existe dans k. On peut multiplier les deux membres
de notre égalité de départ par α1. Cela donne v= α1.0=0.
Définition Soit k un corps et E un k-espace vectoriel. Soit V un sous ensemble de
E. V est un sous espace vectoriel de E si:
– (V,+) est un sous groupe de (E,+).
– Si αk et si x V alors αx V.
Proposition Soit k un corps. Un sous espace vectoriel d’un k-espace vectoriel est
un k-espace vectoriel.
Démonstration Il suffit de vérifier les axiomes définissant les k-espaces vectoriels.
Proposition Soient k un corps, E un k espace vectoriel et V un sous ensemble de
E. V est un sous espace vectoriel de E si et seulement si α β k, x,y V, αxβyV.
Démonstration Le sens direct est évident. Pour la réciproque, il suffit de vérifier
les deux points de la proposition précédente. Prenons, pour cela, x Vetαk. Posons
β=-αet y=x. Le vecteur αxβy, qui est élément de V, est égale au vecteur αx-αx qui
est égale au vecteur nul. On en déduit que 0 V. D’autre part, en prenant cette fois ci
α=1, et β=-1, on a αxβy=1x-1y=x-y. Le premier vecteur de cette série d’égalité est
élément de V, il en est alors de même de x-y. Nous venons ainsi de vérifier que (V,+)
était un sous groupe de (E,+). Terminons en remarquant que si αkβ=0 et que x,y
V, alors le vecteur αx+βy est élément de V. Mais il est égal à αx. Donc αx est élément
de V, cqfd.
3 Familles libres, familles génératrices
Dans toute cette section, k désigne un corps.
Définition Soit I un ensemble et soit A= λi;i I une partie de k indicée par I.
On dit que A est à support fini si l’ensemble des éléments i de I tels que λiest non nul
est de cardinal fini.
Définition Soit E un k-espace vectoriel. Soit A une partie de E. On suppose que
A= xi;i I où I est un ensemble permettant d’indexer A. On appelle combinaison