©Laurent Garcin MPSI Lycée Jean-Baptiste Corot
1. Soit k∈J1, p −1K. On sait que kp
k=pp−1
k−1. Donc pdivise kp
k. Comme pest premier et que 16k6p−1,k
et psont premiers entre eux. Par conséquent, pdivise p
ken vertu du théorème de Gauss.
2. On démontre le résultat par récurrence sur n.
Initialisation 0p−0=0est clairement dvisible par p.
Hérédité Supposons que np−nsoit divisible par npour un certain n∈N. Alors
(n+1)p− (n+1) = p
X
k=0Çp
kånk!− (n+1)
=np−n+
p−1
X
k=1Çp
kånk
Tous les termes de la somme sont divisibles par pd’après la question précédente et np−nl’est également
d’après l’hypothèse de récurrence. Donc (n+1)p− (n+1)est aussi divisible par p.
Conclusion Pour tout entier n∈N,np−nest divisible par p(i.e. np≡n[p]).
Solution 4.
1. ar−1est divisible par a−1. Comme ar−1est premier, on a deux possibilités :
Ia−1=1i.e. a=2,
Ia−1=ar−1ce qui entraîne a=1ou r=1, ce qui est contraire aux hypothèses.
Si r=pq avec p6=1et p6=r, alors 2r−1=(2p)q−1est divisible par 2p−1. De plus, 2p−16=1et 2p−16=2r−1,
ce qui contredit la primalité de 2r−1. Par conséquent, rest premier.
2. La réciproque est fausse puisque 211 −1=23 ×89.
Solution 5.
1. a. Il existe donc b∈N∗tel que n=ab. On factorise 2n−1de la manière suivante :
2n−1= (2a)b−1= (2a−1)
b−1
X
k=0
2ka
Ainsi 2a−1divise Mn.
On peut également remarquer que 2a≡1[2a−1]donc 2ab ≡1[2a−1]. Ainsi 2a−1divise Mn.
b. On suppose Mnpremier. Soit aun diviseur positif de n. La question précédente montre que 2a−1divise Mn.
Mnétant premier, on a donc 2a−1=1i.e. a=1ou 2a−1=2n−1i.e. a=n. Les seuls diviseurs positifs de
nsont donc 1et n, ce qui prouve que nest premier.
2. a. Mp=2×2p−1−1. Comme p−1>0,Mpest impair. Donc qest impair. Ainsi 2∧q=1. En appliquant
le petit théorème de Fermat, on a donc 2q≡2[q]. Ainsi qdivise 2q−2=2(2q−1−1). Comme qest impair
q∧2=1et donc qdivise 2q−1−1i.e. 2q−1≡1[q].
b. Aest une partie non vide de Npuisque q−1∈A.Aadmet donc un minimum.
c. Soit rle reste de la division euclidienne de ppar m. Comme 2p≡1[q]et 2m≡1[q],2r≡1[q]. Or 06r<m
et m=min A. C’est donc que r=0. Ainsi mdivise p. Comme pest premier, on a donc m=1ou m=p.
Puisque 216≡ 1[q], c’est donc que m=p.
d. Notons à nouveau rle reste de la division euclidienne de q−1par p. Comme 2q−1≡1[p]et 2p≡1[p],2r≡1[p].
Or 06r<pet p=min A. C’est donc que r=0. Ainsi pdivise q−1i.e. q≡1[p].
e. Comme qest impair, q−1est pair i.e. 2divise q−1. On vient de voir que pdivise également q−1.pétant
impair, 2et psont premiers entre eux et donc 2p divise q−1i.e. q≡1[2p].
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